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Calculateur trail Saintélyon 2019

Votre roadbook pour la Saintélyon 2019

Samedi 30 novembre 2019 – Saint-Etienne – 23h30

Retrouvez le nouveau parcours de la Saintélyon pour cette édition 2019 qui sera la 66ème de l’une des courses les plus anciennes de France !

A vous qui aurez la chance de suivre ce long ruban scintillant au travers des Monts du Lyonnais tout au long de la nuit, et plus encore si affinité.

La plus grande inconnue sera, comme souvent, la météo qui pourra jouer un rôle important sur votre performance. Car si le parcours ne présente pas trop de difficultés lorsque le temps est clément, c’est une toute autre affaire s’il y a de la neige ou du verglas !

Nos simulations de calcul pour la Saintélyon et la Saintexpress sont disponibles auprès de notre partenaire MY-Easyraces en cliquant sur les liens ci-dessous :

Simulation de calcul SaintéLyon 2019

Simulation de calcul Saintexpress

et pour les plus téméraires :

simulation Lyon-Sainté-Lyon

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Montres Cardio-GPS : comparatif des meilleurs prix

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Calendrier officiel du Trail Tour National (TTN) 2020

Le calendrier du Trail Tour National 2020

Voici le nouveau calendrier du Trail Tour National pour la saison 2020!

Cette année les Championnats de France auront lieux lors de la très belle Pastourelle de Salers dans le Cantal. Il faudra être près en début de saison car la course aura lieue lors du mois de mai !

Pour ce qui est du nombre d’épreuves on reste inchangé pour le TTN court, mais le TTN long subit un nouveau dégraissage avec plus que 8 épreuves au programme (contre 10 en 2019 et 12 en 2018 !).

Pour une fois, les championnats de France de trail seront un peu plus abordable avec un dénivelé bien moindre par rapport aux années précédentes et un parcours que certains jugeront de plus roulant. Cette épreuve sera donc plus ouverte que jamais, laissant la porte ouverte à des coureurs un peu plus polyvalents.

Le programme du TTN 2020 – court

Le programme comporte une nouvelle fois 14 épreuves, ce qui laisse beaucoup de possibilités pour ceux qui souhaiteraient jouer le classement général.

On note le retour du trail des Tranchées, l’apparition du trail de Fontfroide, et le retour du Radicatrail et du trail Brive Nature. Les sorties de La Mythik, du trail de Faverges, du trail Drôme (qui passe sur le long) ainsi que du trail côte d’Azur Mercantour

Le programme du TTN 2020 – long

Que dire de cette programmation une nouvelle fois réduite, passant maintenant de 10 à 8 étapes, championnat de France compris ? Peut-être cela permettra-t-il de relancer l’intérêt du TTN, mais encore faudrait-il que l’on puisse s’y retrouver.

Car si globalement les épreuves sont bien réparties dans l’année, on se retrouve néanmoins avec 3 courses en 4 semaines autour du Championnat de France… ce qui réduit grandement les possibilités si l’on souhaite être bien pour les France !

 

Voici le calendrier complet du TTN version 2019-2020…

 Les 14 épreuves du TTN court 2019-2020 (<42km) :

– 10 novembre 2019 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 02 février 2020: Trail Givré – Montanay (69)

– 01 mars 2020 : Trail du petit ballon et Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 15 mars 2020 : Trail de Fontfroide – Narbonne (11)

– 29 mars 2020 : Trail des Tranchées – Verdun (55)

– 05 avril 2020 : Trail Brive Nature – Tulle (19)

– 26 avril 2020 : Le Radicatrail – Lillebonne (76)

23 mai 2020 : Championnats de France de Trail – La Pastourelle Salers (15)

– 31 mai 2020  : Les Gendarmes et les Voleurs – Ambazac (87)

– 13 juin 2020 : Trail de Sancerre – Sancerre (18)

– 21 juin 2020 : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 26 juin 2020 : Oxytrail – Noisiel (77)

– 12  juillet 2020 : Trail des tordus – Verzenay (51)

– 12 septembre 2020 : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

Les 9 épreuves du TTN long 2020 (+ 42km) :

– 16 février 2020 : Gruissan Poli Trail – Gruissan (11)

– 14 mars 2020 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

– 19 avril 2020 : Trail Drôme – Buis-les-Baronnies (26)

– 10 mai 2020 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

23 mai 2020 : Championnats de France de Trail – La Pastourelle Salers (15)

– 31 mai 2020 : Trail de Guerlédan –  Bonrepos sur Blavet (22) 

– 25 juillet 2020 : La 6000 D – La Plagne (73)

10/11 août 2019 : Championnats de France de Trail – Méribel  (73)

– 13 septembre 2020 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Wissant (62)

– 18 octobre 2020 : Belfortrail – Giromagny (90) – 55km 

Règlement du TTN 2020

Le règlement 2020 reste identique à celui des années précédentes

trailnationaltour2020.pdf


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Paris Versailles : La Renaissance

Paris Versailles 2019

Dimanche 29 septembre 2019 – Paris 10h

C’était ma première course officielle, il y de cela quasiment 20 ans ! Après le marathon de Paris, c’est également celle à laquelle j’ai participé le plus de fois (15ème fois en 2019 !).

La plus nature des courses urbaines, elle possède un charme incroyable et surtout, nécessite de courir autant avec sa tête qu’avec ses jambes ! Bref une course que j’adore

Alors même si je suis laminé physiquement et mentalement, pas question de rater cet événement, pratiquement incontournable de mon calendrier !

Une prise de risque maximale

Avec déjà 3 courses au compteur depuis le début du mois de septembre, et à peine autant de séances d’entraînement, je n’avais pas d’autres solutions que de prendre un maximum de risques pour tenter de faire bonne figure sur cette course mythique.

Ma stratégie : compenser mon manque de forme par un allègement maximal : équipement minimaliste : short léger, chaussettes basses, hoka Rehi sans semelles de propreté : soit seulement 160gr.

Un départ en trombe

Il est primordial de bien gérer les premiers kilomètres avant la côte des gardes, mais emporté par l’élan, il est difficile de rester sage ! Mon premier km  passera en 3’33″… bien trop rapide.

Une fois l’euphorie du départ passée, je me recale très vite sur des allures plus raisonnables, aux alentours des 3’50” au km.

Une côte des gardes en gestion

Arrivé au km 6, au début de la côte des gardes en 22’49″… soit dans les temps de mon record, je décide (enfin j’ai pas eu vraiment le choix) de lever un peu le pied dans la côte. Je vais la grimper à ma main, en douceur.

Bien sûr je vais y laisser quelques plumes, et je ne me rapprocherai plus des temps de mon record, mais je préserve mes chances de finir honorablement. Mon objectif étant de rester sous les 1h06 à l’arrivée.

Une seconde partie en relance

J’ai plus ou moins bien géré la côte, même si je l’ai trouvé un peu longue et que j’y ai laissé de précieuses secondes. Je suis alors tout juste dans le timing pour tenir l’objectif. Pas question de faiblir, alors dès que je le peux je relance la machine.

La suite se déroule sans encombres, et même si je n’aurais pas pu aller beaucoup plus vite, je garde une certaine aisance. Le plaisir de courir est revenu, et je suis un peu rassuré quand à mes capacités.

Les km défilent rapidement, et progressivement je me rend compte que je peux revoir mes objectifs à la hausse. J’ai maintenant en point de mire les 1h05

Dernière ligne droite

Toujours aussi terrible cette dernière ligne droite, d’autant plus qu’il y a, comme souvent, un peu de vent. Il faut luter pour avancer et ne pas se laisser endormir. Au loin on peut apercevoir l’arche d’arrivée… mais qu’elle est loin.

C’est le moment de serrer un peu les dents, de réunir ses dernières forces et de tout donner ! Pas question de faiblir si près du but, d’autant que le chrono m’indique que je peux descendre sous les 1h05 !!

Dernière accélération, dernier effort, dernière souffrance également, et voilà c’est fait ! J’en ai terminé dans un chrono inespéré avant le départ : 1h04’46”, soit ma seconde meilleure perf sur la distance, à moins d’1’30 de mon record établi en 2016 !!

C’est incroyable, au vu de ma forme de ces derniers temps ! Mais quel bonheur !! Me voilà pleinement rassuré et réconcilié avec la course, moi qui commençait à avoir quelques doutes !!

Une pensée particulière également pour mon grand garçon, Lancelot qui boucle la distance en 1h26’26” !!

Une récupération douloureuse

Comme je l’ai dis, j’ai pris des risques, joué avec les limites, avec une foulée essentiellement sur l’avant pied durant la majeure partie de la course, les mollets ont pris cher !

Bilan des courses : de bonnes courbatures aux 2 mollets, et l’impossibilité de courir pendant plusieurs jours, mais quelle importance le plaisir et le résultat étaient au rendez-vous !


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Garmin Forerunner 945 : la nouvelle référence

 

La montre cardio-GPS parfaite… ou presque !

Préambule

L’an dernier Garmin frappait déjà un grand coup avec sa Forerunner 935, concentré de technologie intégrant quasiment toutes les fonctionnalités des Fenix 5 et Fenix 5 Plus, était-il possible de faire encore mieux ?

La réponse est oui avec cette Forerunner 945, Garmin ne se contente pas de faire évoluer la 935 ! Car si d’apparence elle ressemble à s’y méprendre à une 935, c’est bel et bien une nouvelle montre à part entière, avec de nouvelles fonctionnalités qui en font probablement la montre la plus complète du marché pour le moment !

Une autonomie inégalée

La principale nouveauté se situe au niveau de la puce GPS. Garmin a intégré dans cette 945 une puce Sony, dont le principal atout est d’être bien plus économe en énergie. Mais revers de la médaille, la précision en prend un petit coup au passage.

Outre le fait qu’elle supporte désormais le système GALILEO en plus de GPS et GLONASS, le choix de cette nouvelle puce permet de porter l’autonomie en mode ‘normal’ (à savoir un point toutes les secondes) à 36 heures !

Même si pour certains cela sera encore insuffisant, c’est le double de la 935 ! ce qui en fait la meilleure montre du marché en terme d’autonomie. Il est toujours possible de la recharger en cours d’activité, certes le connecteur situé sur le dessous de la montre ne permet pas de la porter au poignet durant la recharge.

Les autres nouveautés remarquables :

Intégration de la cartographie. Comme sur la Fenix 5 Plus, vous pourrez désormais vous repérer grâce à la cartographie intégrée (zone Europe)

Elles se situent essentiellement au niveau du look et du design. La gamme Fenix 5 se présente comme une montre luxueuse, qui trouvera sa place aussi bien sur les terrains de sport que dans les salons.  La Forerunner 935, elle se rapproche bien plus des autres Forerunner, avec un boitier beaucoup moins massif (en terme d’épaisseur) et un look beaucoup plus “plastique” qui en fait un excellent outil de sport mais qui passerait moins bien dans la haute société !

Si la Fenix 5 se décline en 3 versions, il n’y a actuellement qu’une seule version pour la Forerunner 935 (je ne parle pas du pack tri qui offre la même base mais avec des accessoires supplémentaires). Il n’y a donc pas de version avec un verre Sapphyre et il faudra se contenter d’un verre normal.

Il ne manque à cette Forerunner que la fonction de cartographie de la Fenix 5X… mais est-ce véritablement grave ?

L’ergonomie

Avec un look résolument sportif, elle revient dans les standards de la gamme, tout en étant malgré tout plus discrète et passe-partout.

Elle dispose d’une taille d’écran et d’une résolution identique à celle des Fenix5, plus fine d’environ 2mm… elle est surtout beaucoup plus légère, avec seulement 49g (contre plus de 80 aux Fenix 5 / 5X).

Les fonctionnalités

Comme dit précédemment, elle intègre toutes les nouvelles fonctionnalités apparues sur les Fenix 5.

Elle intègre notamment le nouveau capteur cardiaque Elevate qui non content d’être plat (ce qui n’était pas le cas sur les Fenix5) est un peu plus précis (cela dit cela ne remplace pas (encore) la bonne vieille ceinture cardio !

A noter les fonctions de suivi d’entrainement qui vous permettent notamment d’évaluer votre niveau de forme actuel, l’efficacité de vos entraînements et de vous alerter en cas de sur-entraînement. Même si les valeurs qui découlent de ces indicateurs ne sont pas nécessairement à suivre à la lettre, cela peut malgré tout vous donner un ordre de grandeur et de suivre votre évolution au fil de vos entraînements.

Quid du GPS ?

Malheureusement, c’est sans doute le seul reproche que je pourrais formuler vis à vis de cette nouvelle Forerunner. Même cause, mêmes effets ! La fiabilité du GPS est tout aussi moyenne que sur la Fenix 5, et nous sommes loin d’avoir ici la meilleure qualité disponible sur le marché. La seule solution envisageable consiste à s’adjoindre les services d’un footpod, pour tenter de pallier aux imperfections notable du GPS de la bête. A quand une puce GPS chez Garmin à la hauteur de celle de feu la Forerunner 910XT ou encore des Suunto Spartan

En Conclusions

A l’heure d’aujourd’hui cette Forerunner 935 est indéniablement la montre cardio GPS Garmin haut de gamme qui offre le meilleur rapport qualité/prix, ensuite votre choix est uniquement guidé par :

votre préférence pour Garmin ou Suunto (Spartan)

votre préférence pour une montre résolument sportive ou bien pour une montre à l’aspect plus luxueux (Fenix 5)

où la trouver ?


 


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Trail du Sancy : j’ai joué… et j’ai perdu !

Grand trail du Sancy – Mont-Dore 2019

dimanche 22 septembre 2019 – Le Mont-Dore

Après ma belle performance sur le Trail de la côte d’Opale, je me voyais complètement relancé dans le classement vétéran du TTN 2019. Revenu à la 4ème place, j’avais encore toutes mes chances de terminer sur le podium final.

Pour cela, rien de très compliqué, du moins en apparence : une place dans les 23 premiers était suffisante pour rafler la mise ! Fort de ma 16ème place de l’an dernier, le challenge paraissait à ma portée.

Mais c’était probablement sans compter sur ma forme physique et psychique de ce début d’automne où là les compteurs étaient bien loin d’être dans le vert !

Malgré tout, j’étais bien décidé à tout donner pour parvenir à mes objectifs !

Un début de course presque idéal

Décidé à bien gérer mon effort, je prends un départ prudent, sans me mettre dans le rouge,  et ce même si je me retrouve juste derrière le groupe de tête dans les 2 premiers kilomètres.

Rapidement je recule dans le classement, ne forçant pas dans la montée vers le Capucin, je laisse partir pas mal de monde, sans pour autant m’en inquiéter. La course est longue, je me sens bien et ne veux pas entamer mes réserves.

Arrivé en haut de la première difficulté, je relance un peu le rythme pour bénéficier de la descente et remonter quelques places. Tout est toujours nickel, je me trouve aux alentours de la 30ème place, mais ne m’en inquiète pas plus que cela. Je suis dans mes temps, voir même un peu en avance, alors tout va bien

On continue à dérouler

La suite se passe sans encombres, premier ravito, suivi d’une petite portion raide en montée et descente bien négociée, puis redescente vers le fond de la vallée, direction Les Planches et la montée vers le Puy Gros.

Je suis toujours dans mes temps, je rattrape quelques coureurs, d’autres reviennent sur moi, si bien que je suis toujours aux environ de la 30ème place.

La montée se déroule parfaitement, j’enchaîne ensuite sur la descente. Première alerte, je me prends les pieds dans le tapis sur une portion un peu rocailleuse…. et me voilà à rayer la carrosserie du côté gauche. Un bon petit accro sur la hanche gauche, mais rien de véritablement handicapant… on continue l’aventure comme si de rien était !

Je me sens toujours bien et dans mes temps, alors pas de raisons de s’inquiéter. J’arrive au seconde ravito à Prends-toi-garde en moins de 3h, certes toujours à la 29ème place, mais tout est ok !

Perte d’un premier cylindre…

Alors que tout allait bien jusqu’à présent, je commence à ressentir, imperceptiblement mais réellement, la fatigue et le manque de travail foncier de ces dernières semaines.

La montée vers le col de la Croix Morand bien que correcte, ne se fait pas dans le rythme habituel. il manque quelque chose… mais quoi ?  L’impression que le moteur ne tourne plus que sur 3 cylindres au lieu de 4 : perte de puissance évidente.

J’ai beau rattraper un ou deux gars en perdition, ce gain est compensé par ceux qui reviennent de l’arrière. Et le chrono, lui commence à donner des signaux d’alerte : la petite avance que j’avais prise lors de la première partie est en train de fondre au soleil !

Le début d’une lente agonie

Arrivé au col de la Croix Morand je trouve un petit peu de réconfort auprès de mes amis Margriet et Erwin qui tiennent le ravitaillement.

Quelques instants de répit avant de se lancer à l’assaut de l’une des montées les plus difficiles de la course… durant laquelle je laisserai encore quelques plumes !

l’enchaînement de petites montées qui suit m’abîme encore un peu plus, mais je ne lâche pas et continue à tout donner.

Je suis encore à peu près dans le timing lorsque j’entame la descente vers le col de la Croix Saint-Robert. Désireux de rattraper un peu de temps, je lâche les chevaux. La machine semble repartir !

Mais c’était sans compter sur un excès d’optimisme, … et une nouvelle gamelle, sans gravité, mais qui viendra rayer le côté droit cette fois-ci… comme ça pas de jaloux !

J’arrive au ravito en 4h30, soit tout juste dans les chronos, mais je le sais la suite va être compliquée !

Perte d’un second cylindre !!

La montée vers le Roc Cuzeau confirme mes craintes : la perte de puissance est quasiment totale, j’essaie tant bien que mal de limiter les dégâts, mais je le sais déjà : l’addition va être salée !!

l’hémorragie est de plus en plus forte, et les minutes défilent de plus en plus vite. La descente, que je n’apprécie guère, vers la vallée de Chaudefour n’arrange rien

J’ai pris quasiment 10 minutes dans la vue sur l’objectif depuis Saint-Robert… ça ne présage rien de bon pour la suite. D’autant plus que les premières nausées arrivent, signe avant coureur de déshydratation.

Me voilà contraint de couper mon effort pour éviter la catastrophe. J’entame la dernière grosse difficulté vers le Sancy au ralenti. Les minutes passent, je me sens un petit peu mieux et arrive à m’hydrater un petit peu, mais je ne suis pas en mesure de forcer.

Une fin difficile

Quelle est longue cette montée vers le Sancy, que dis-je, interminable, mon retard est de plus en plus grand et mon moral de plus en plus bas. Je ne sais pas où j’en suis dans le classement, mais je ne me fais guère d’illusions : je ne suis pas dans le coup, un point c’est tout.

J’ai malgré tout l’espoir de me refaire une petite santé dans la longue descente qui mène vers l’arrivée… mais rien ne se passe : je descend comme un escargot : la machine n’avance pas, il n’y a rien à faire !!

Le moral est dans les chaussettes, je n’ai qu’une hâte : que le calvaire se termine ! Ils me paraissent bien long ces derniers kilomètres !

Et ma seule joie à la vue de la ligne d’arrivée, c’est de me dire que c’est enfin terminé ! J’aurais vécu deux courses en une : une première partie presque idéale, où tous les voyants étaient au vert, et une seconde partie cauchemardesque où ma seule ambition était de retrouver au plus vite mon petit nid douillet et ma couette !

Le verdict final est sans appel : je termine à une bien pâle 29ème place qui me prive d’un potentiel podium vétéran sur le TTN 2019.

Tans pis ce n’est pas bien grave, car je sais tout ce que j’ai enduré depuis le début de l’année, et je me dis que malgré tout, c’est déjà super d’être là, d’avoir fait cette course et de l’avoir terminée. Alors oui le résultat n’y est pas… mais est-ce vraiment bien là l’essentiel ?

 

 


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Tower Run Montparnasse : pour le fun… ou presque

Paris Tour Montparnasse, samedi 14 septembre 2019

C’est sans aucune prétention que je me suis inscrit à cette Tower Run, sachant que je n’aurais pas la possibilité de m’y préparer et que mon programme de cette rentrée est déjà gargantuesque !

Ce n’est donc que pour le plaisir… enfin c’est un bien grand mot ! que je suis venu retrouver mes collègues Tower-runners pour cette course sans enjeu particulier.

Ce fut un grand plaisir de retrouver Marvin, Mickael, Joris et les autres pour batailler dur dans les 60 étages de cette tour mythique, avec en prime l’arrivée au sommet et sa vue imprenable sur Paris.

Certes, je n’étais pas dans les meilleures conditions pour réaliser un exploit : pas de prépa spécifique, fatigué autant physiquement que mentalement, ni les jambes ni la tête… juste une grande envie de me changer l’esprit, au moins le temps d’une montée.

Parti prudemment, je parviens à courir, à mon rythme (les furieux sont déjà loin devant) jusqu’au 15ème étage environ.

Je maintiens ensuite la cadence pendant une bonne partie de la montée en marche rapide. Un petit fléchissement sur la fin avec une relance finale un peu tardive, me fais perdre quelques précieuses secondes.

Au final je terminerai en 7’49” à la 7ème position. Même si j’aurais bien aimé faire mieux, je bats malgré tout mon meilleur temps de 13″, et le principal c’est que j’ai passé un bon moment… et c’est bien là l’essentiel !

J’en profites pour remercier mon partenaire, grâce à qui je peux préparer ce type de courses, à savoir ma salle de sport MagicForm Le Raincy


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Trail de la Côte d’Opale 2019 : Optimisation !!

Trail National de la Côte d’Opale 2019

dimanche 08 septembre 2019 – Wissant

Première étape d’une saison automnale plus que chargée, c’est une nouvelle fois avec très grand plaisir que je reviens dans les terres du ch’nord courir au pays de Mr Franck Viandier !

Au moment d’aborder cette course que j’apprécie tout particulièrement, je le sais bien, je ne suis pas au top. Ni physiquement, ni mentalement. Et ce n’est pas mon petit stage commando réalisé une semaine avant la course qui viendra contredire les faits.

Malgré tout je suis bien décidé à en découdre, à donner le meilleur de moi-même pour parvenir à obtenir le meilleur résultat possible au vu des circonstances. Et puis, objectivement, comment faire mieux que l’an dernier où j’étais parvenu à finir sur le podium scratch ?

Pour le plaisir avant tout

C’est accompagné de mon fils Lancelot que je me présente sur la ligne de départ en ce dimanche matin. Il aura la lourde tâche de s’occuper de mes ravitaillements… en vélo s’il vous plait !

Le ton est donné d’entrée

Au départ j’ai été habitué à me retrouver dans le groupe de tête, voir même en tête tout court, mais cette année, avec un très fort vent de face sur la plage, j’ai eu beau essayer de m’abriter derrière d’autres coureurs, rien n’y fait. Je ne parviens pas à suivre le rythme, d’entrée je me retrouve à la limite, et glisse rapidement aux alentours de la 15ème place.

Me sachant loin d’être au top, plutôt que d’insister et d’y laisser des forces inutiles, je préfère prendre mon mal en patience, je lève le pied, laisse les autres partir et sort de la plage déjà loin derrière.

Je gère alors tant bien que mal la montée du Blanc-Nez, y laisse encore quelques places au passage. Mais la sagesse l’emporte sur tout le reste : si je veux aller au bout, je n’ai d’autres choix que de rester bien sagement en retrait.

Une première partie difficile

Dire que je subis la course durant cette première boucle est un faible mot ! Mon seul réconfort sera de croiser Lancelot au premier ravitaillement d’Hervelinghem… où je pointerai en 16ème position.

La grosse montée qui suit me fera encore perdre quelques plumes, et ce n’est pas la descente qui ramène vers Wissant qui me permettra de remonter : je continue à subir, mais je m’accroche.

Malgré tout, je suis certes un peu en retard par rapport à l’an dernier, mais je ne suis pas pour autant trop loin de mon plan de vol

Même si je suis également diminué mentalement, je suis malgré tout décidé à ne rien lâcher, je le dois bien à mon grand qui se démène pour me suivre et m’encourager.

Une lente remontée

Le début de la seconde boucle, verra aussi pour moi le début d’une seconde course, en quelques sorte une renaissance. Même si quelques coureurs me titillent encore un peu, je commence, tout doucement, à reprendre du poil de la bête…. la remontada est en route !

Alors que je retrouve des sensations, je rattrape progressivement les coureurs qui me précèdent. Je me sens bien, presque pousser des ailes, comme quoi, le fait d’avoir pris un départ lent, d’avoir écouté mes sensations du début, était plutôt bénéfique !

Au ravitaillement d’Ambleteuse, j’ai plaisir à retrouver Lancelot, je me ravitaille très vite et repart à l’assaut de la partie la plus difficile du parcours.

Retour en force

Bien que moins rapide que l’an dernier, je me sors plutôt bien des dunes de la Slack, je m’accroche aux talons de Frédéric Lejeune, un coureur hors pair qui, bien que V2, est encore très rapide !

A la sortie des dunes je pointe à la 13ème place (juste derrière Frédéric) et j’ai déjà remonté 9 places depuis le dernier pointage !

Je reprend définitivement Frédéric sur la plage en direction du fort d’Ambleteuse et poursuit ma route. Malgré un vent de face toujours présent, je maintiens un rythme soutenu.

Un beau final

Nous quittons la plage à Audresselles pour nous diriger vers les falaises qui conduisent au Gris-Nez. C’est habituellement à partir de ce point que tout se corse. Il ne reste plus que 12 kilomètres, mais les montagnes russes qui nous attendent ont pour habitude de laminer les dernières forces des coureurs.

Nous avons toujours un vent de face jusqu’au cap, ce qui ne facilite pas notre progression, malgré tout je ne lâche pas, me forçant à courir tout du long, y compris dans les montées. C’est là que je vois le bénéfice du travail en escaliers, car sans être dans la facilité, je m’en sors plutôt bien.

Dernière ligne droite

J’ai encore remonté une place avant la montée du Gris-Nez, et me voici 10ème au dernier point de ravitaillement. Ne reste plus qu’une belle petite montée, la plage, un dernier passage de dunes, et l’arrivée… soit environ 7 km… de pur bonheur

Pour une fois, à la faveur d’une marée basse et d’un vent qui maintenant n’est plus de face, mais quasiment de côté, je me sens pousser des ailes. Les derniers kilomètres de plage, généralement si pénibles, me semblent facile, je les survole sans problème.

Sans m’en rendre compte je vais encore grappiller 2 places avant d’attaquer le dernier cordon de dunes.

Tout se passe alors pour le mieux, la fin n’est qu’une formalité et je franchirai la ligne en 8ème place, certes bien loin du podium, mais cette année le niveau était très relevé, avec notamment le leader du TTN, qui remportera la course.

Un bilan exceptionnel

Car si au scratch je ne suis que 8ème, je remporte pour la seconde année consécutive la catégorie vétérans, et en plus de cela je bats mon meilleur temps sur le parcours en 5h11’42” !!

Cerise sur le gâteau, j’obtiendrai ma meilleure cote ITRA avec 715 points, c’est seulement la seconde fois, après le Morbihan 2017, que je dépasserai la barre des 700 points !

 


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Simulateur calcul UTMB, CCC, TDS, OCC, MCC 2019

Votre roadbook personnel pour les courses de l’UTMB

du 26 août au 1er septembre 2019

Il y en aura pour tous les goûts pour cette 17ème édition de l’UTMB 2019. Avec pas moins de 7 courses au programme, sans compter les courses enfants. Chacun y trouvera son compte !

Pour cette édition 2019 nous avons le plaisir de vous proposer les simulations de calcul pour les 5 épreuves les plus prisées de cette semaine UTMB.

Désormais nos simulations de calcul sont hébergées sur notre site partenaire MY-easyraces.

Votre roadbook pour l’UTMB 2019

Simulation calcul UTMB 2019

Les simulations pour les autres courses de la semaine

Retrouvez également les simulations de calculs pour les autres courses du week-end svia les liens suivants :

Calcul roadbook CCC 2019

Simulation temps de passages TDS 2019

Calcul trail OCC 2019

Simulation calcul MCC 2019

Le programme complet de l’UTMB 2019

programme UTMB 2019

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Ma prochaine aventure : Le défi des Trolls

Cap sur la Norvège !

50€ de remise sur votre inscription !!

Vous souhaitez me rejoindre en Norvège et participer au défi des Trolls cet été ? Grâce à mon partenariat avec Raids & Aventure, j’ai le plaisir de vous offrir un bon de réduction de 50€ à valoir sur votre inscription ! Pour en bénéficier, il vous suffit d’informer l’organisation que vous venez de la part de MY-Trail !

Un nouveau challenge pour cet été

Toujours à la recherche de nouvelles destinations pour mêler course et découverte de nouvelles contrées, cette année nous avons eu un coup de coeur pour le défi des trolls. Cap au nord au pays des fjords pour un périple d’une semaine du 10 au 16 août 2019.

Le défi des Trolls

Une course à étapes au beau milieu des fjords norvégiens. Pour une distance totale de 110 km et environ 4500m de dénivelé à parcourir en 4 jours (un prologue de 14km et 3 étapes de 30 à 35 km).

Une ambiance festive

Le défi des Trolls ce n’est pas qu’une simple course, c’est également une atmosphère, une ambiance chaleureuse et le plaisir de partager de bons moments tous ensembles après l’effort !

Voici quelques vidéos pour vous donner une idée de ce qui vous attendra en Norvège !

Partez à la découverte de la Norvège à l’occasion de ce défi sportif hors du commun.

Toutes les informations utiles : 

Le Défi des Trolls

 

 


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Trail de l’île d’Yeu : Retour aux sources

Trail de l’île d’Yeu 2019

samedi 22 juin 2019 – 10h40 Port Joinville – Ile d’Yeu

Cela faisait déjà quelques années que l’idée me trottait dans la tête, mais, pour cause de Raid du Morbihan, je n’avais jamais eu l’occasion d’y participer jusqu’à présent.

Ma décision de ne pas retourner au Morbihan cette année ouvrait droit la porte à la réalisation de cette idée. Loin du tumulte de cette course devenue une grosse usine, j’allais enfin pouvoir goûter au plaisir de re-découvrir l’île d’Yeu dans un course à dimension plus humaine.

En effet, sur le 45km, seuls 200 coureurs sont admis sur la ligne de départ, le ton est donné d’entrée ! Mais ne nous y méprenons pas, la rareté fais aussi la qualité, car les inscriptions affichèrent complet en seulement quelques heures !

Souvenirs, souvenirs…

L’île d’Yeu a bercé mon enfance pendant de nombreuses années, étant petit nous venions souvent en vacances avec mes parents dans la maison de ma tante, et je parcourais les chemins de l’île en vélo. Cela ne me rajeuni pas, car mon dernier séjour sur l’île date … de plus de 30 ans !!

Ce  n’est donc pas sans un brin de nostalgie que je suis revenu sur les terres de mon enfance pour retrouver l’atmosphère si particulière qui règne à l’ïle d’Yeu.

Malgré une circulation automobile devenue plus importante qu’avant, on se sent tout de suite dépaysé dès le débarquement à Port-Joinville.

L’île d’Yeu respire le calme et la sérénité, les odeurs y sont agréables et il fait bon s’y balader.

Objectif :plaisir et perf

Si mon objectif principal était de prendre du plaisir sans le stress lié à l’obligation de faire un résultat il est malgré tout difficile de se refaire ! C’est donc avec l’envie de bien faire que je vais me présenter sur la ligne de départ.

Un début de course idéal

Dès le départ donné sur le port, je me porte aux avants postes pour prendre la tête des opérations. Je prends cependant soin de ne pas trop en faire, car il fait déjà chaud, et même si la course ne fait que 45 km, il va falloir gérer et tenir la distance !

Je suis rapidement rejoins par Thomas (le futur vainqueur) avec qui nous allons parcourir ces premiers kilomètres à bonne allure (nous sommes quasiment à 15 km/h) mais l’impression d’aisance et de facilité est bien présente.

A l’approche de la grande plage, nous allons être rejoins par Bertrand et Cyril, et c’est à 4 que nous allons continuer notre progression sur cette belle plage qui n’en fini pas.

Nous prenons le temps de discuter un peu, notre conversation tourne autour.. du Raid du Morbihan qui aura lieu la semaine suivante, chassez le naturel, il revient au galop !!

C’est un réel plaisir de se retrouver dans ce groupe de tête et de profiter à fond de ces premiers kilomètres.

Le début des choses sérieuses…

Arrivés à la Pointe des Corbeaux, Bertrand et Thomas décident de forcer l’allure, notre petit groupe va rapidement voler en éclats.

Pendant 2 kilomètres je tente de m’accrocher à ce rythme plus soutenu, mais je sens que je ne pourrais tenir bien longtemps comme cela, et je préfère laisser filer les 2 leaders. La course est encore longue et tout peux encore arriver !

Au premier ravitaillement, sur la plage des Vieilles,  je me retrouve donc en compagnie de Cyril et nous voyons s’éloigner irrémédiablement les deux leaders.

A l’intérieur des terres…

Après ce premier ravito, nous partons pour une grande boucle à l’intérieur des terres, tout d’abord un passage dans la forêt de pinèdes qui longe la grande plage, puis ensuite direction le bourg de Saint-Sauveur.

Après avoir temporisé pendant quelques kilomètres, je décide à accélérer un tout petit peu, et rapidement je prends mes distances par rapport à Cyril. Me voilà alors seul en 3ème position.

Toujours sur un rythme relativement soutenu, je gère mon effort, profite des paysages et des odeurs, c’est un véritable plaisir que de courir dans cet environnement.

J’avale sans aucune difficulté la petite côte de Saint-Sauveur avant de redescendre en direction de la plage des Vieilles pour notre retour le long du chemin côtier.

Le début des difficultés.

Au 25ème kilomètre, nous revoilà sur la plage des Vieilles avec un second ravitaillement, cette fois je prends le temps de remplir ma gourde avant de repartir. Il commence à faire chaud et le soleil tape fort !

Lorsque je redémarre j’aperçois un coureur qui arrive au ravito, je n’ai donc pas beaucoup de marge ! Va falloir tenir bon et ne rien lâcher !

Plus difficile à dire qu’à faire car nous abordons la partie la plus difficile du parcours avec de nombreuses montées et descentes, très courtes mais plus ou moins raides.

Enrhumé sur place !

Alors que je fais de mon mieux pour garder le meilleur rythme possible, voilà que je me fais rattraper, que dire… déposer, par le gars que j’avais aperçu quelques kilomètres plus tôt.

Je suis comme scotché sur place, alors que pourtant je suis dans le rythme que j’avais planifié ! Impossible de suivre, je ne peux rien faire d’autre que de laisser filer ce grand gaillard venu de nulle part !

Une autre course commence

Mes espoirs de podium s’envolent avec la vue de ce coureur qui prend le large devant moi. Mais pas question pour autant de renoncer ni de baisser les bras !

Malgré la fatigue qui commence à poindre, la chaleur qui se fait de plus en plus pesante, je m’efforce de rester dans ma course, dans mon rythme !

Je ne lâche rien et profite des paysages de la côte sauvage qui sont magnifiques. Le passage par le petit port pittoresque de la Meule est magnifique, nous traversons la terrasse d’un restaurant sous les encouragements de la foule, nombreuse à ce point !

3ème acte

Nous atteignons le 3ème point de ravitaillement aux environ du 35ème km, j’y arrive alors que mon prédécesseur en repart. A ce moment là j’ai environ une minute de retard.

La suite du parcours est beaucoup plus plate, limite un peu monotone par moment, mais surtout il n’y a pas la moindre trace d’ombre. Nous naviguons en plein soleil, sur un chemin très large n’offrant aucune difficulté.

Il reste moins de 10 kilomètres à parcourir et il faut tenir, tenir encore et encore !

Mais tenir pour quoi ? les objectifs de podium semblent définitivement envolés, il faut trouver la motivation ailleurs. Je ne peux alors que m’accrocher aux objectifs de chrono.

Mon but désormais est de pouvoir rallier l’arrivée en moins de 3h30, c’est très juste, il va falloir que j’y laisse mes dernières forces… mais c’est faisable ! Si je maintiens mon rythme actuel, aux alentours des 4’45 au kilo, ça devrait passer !

La surprise du chef !

Tout cela était bien joli, mais c’était sans compter ce qui allait nous attendre à la Pointe du But !

Il reste environ 5 kilomètres à parcourir pour rallier l’arrivée, mais j’étais loin de m’attendre à un tel retour !

A la pointe nous devons opérer une sorte de demi-tour pour retourner vers le centre et le stade (situé derrière la forteresse), mais point de chemin !! C’est à travers buissons, ronces et autres plantes sympathiques que l’organisation nous a tracé cette jolie surprise !

Impossible d’avancer !

Dans une telle jungle qui serpente sinueusement à travers champs, difficile de garder le rythme, la priorité étant déjà de ne pas se perdre puis de ne pas se faire mal…

Par moment il n’est même plus possible de courir, les genoux sont griffés de partout ! bref environ 2 kilomètres où il est bien difficile de progresser à plus de 10 km/h !

C’est avec soulagement que je retrouve un chemin ‘normal’ à environ 3 kilomètres de l’arrivée.

S’accrocher jusqu’au bout !

Je dois alors me rendre à l’évidence, je ne tiendrai pas non plus mon pari de rentrer en moins de 3h30 ! J’ai pris trop de retard dans les ronces et il n’y a plus assez de distance pour rattraper ce retard !

Malgré tout, je ne lâche pas, je continue sur le meilleur rythme possible, en essayant de profiter au maximum du plaisir de courir sur cette île magnifique.

Arrivée dans le stade

Me voilà à l’entrée du stade, il reste encore environ 400m à parcourir pour atteindre la ligne d’arrivée, l’ambiance est chaleureuse et les encouragements nombreux sur le bord de la piste !

Je savoure ces instants jusqu’au dernier mètre pour en terminer en 3h31’10”. Et même si j’échoue au pied du podium (scratch et vétéran) je garderai un super souvenir de cette course magnifique.

Et, il est fort probable que j’y revienne l’année prochaine, toujours pour le plaisir mais également avec un petit esprit de revanche, pour aller chercher ce podium qui m’échappe pour un peu moins de 3 minutes !

 

 


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Les épinards… substance dopante, faut-il les interdire ?

petite réflexion sur la notion de dopage

Selon une étude récente menée par des chercheurs allemands (sous couvert de l’AMA), il semblerait que les épinards pourraient améliorer sensiblement les performances sportives !!

Non pas, comme la légende de Popeye le suggère, grâce à sa teneur en fer mais plutôt de par la présence d’ecdystérone.

Cette substance produirait les même effets que certains agents anabolisants, permettant ainsi d’augmenter la masse musculaire et de réduire la masse grasse !

Bien évidemment, pour que les effets soient réels il faudrait ingérer environ 4 kilos d’épinards par jour ! Cela parait bien sûr compliqué, mais il est possible de trouver de l’ecdystérone concentrée sous forme de complément alimentaire, ce qui permettrait de contourner le problème.

Faut-il interdire les épinards ?

Puisque les épinards sont susceptibles de nous aider à améliorer nos performances, doivent-ils être interdits ?

Jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a eu aucune contre-indication à la consommation d’épinards, bien au contraire, ils sembleraient qu’ils soient bénéfiques pour la santé !

Peux-t’on alors parler de dopage si l’on consomme un produit qui est réputé être bon pour la santé ?

Qu’est ce donc que le dopage ?

Il me semble, mais je dois être un peu naïf, que le but initial de la lutte contre le dopage était avant toute chose de protéger la santé des athlètes en interdisant des substances pouvant être dangereuses à court, moyen ou long terme, et ainsi de protéger les athlètes.

J’ai toujours pensé qu’un produit dopant était un produit qui d’une part permettait d’améliorer les performances physiques et qui d’autre part avait des effets secondaires néfastes et délétères pour la santé.

On marche sur la tête !

Mais je constate que tout le monde n’a pas la même définition, que l’on ne fait pas (ou plus) la distinction entre ce qui est nocif et ce qui ne l’est pas.

En suggérant la mise sur la liste des produits interdits des produits inoffensifs ne risque-t-on pas d’accentuer le développement de produits qui eux sont réellement dangereux ?

N’est-il pas préférable qu’un sportif se tape 4 kg d’épinards par jour (ou 4 gélules de concentré de jus d’épinard) ne présentant aucun risques pour sa santé plutôt que d’ingérer des anabolisants et autres cochonneries qui eux présentent de réels dangers ?

Un changement de mentalité nécessaire

Je vais peut-être m’attirer les foudres de certains, mais je pense qu’il faudrait revenir à une définition toute autre de la lutte contre le dopage, et de prendre en compte avant toute chose la santé des sportifs.

C’est en favorisant la prise de produits sains et naturels que l’on parviendra a éradiquer la prise de produits dangereux, et non en les interdisant, eux aussi, sous prétexte qu’ils peuvent apporter un gain de performances.

Car s’il est possible d’obtenir les mêmes gains de performance, sans risque et à moindre coût, tout le monde se retrouvera sur un même pied d’égalité, tout le monde mangera des épinards en quantité. Le dopage n’aura plus de sens, puisque les gains apportés par les pratiques dopantes deviendraient marginaux.

Malheureusement cette vision est un peu utopique, car elle risquerait de mettre à mal la très lucrative et luxuriante industrie du dopage !


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De la Lavande à la Glace : top départ !

DE LA LAVANDE A LA GLACE

Le jeudi 4 juillet 2019, Stéphane Ricard et Nicolas Martin s’élanceront de Ribiers (464 mètres) à 6h30 du matin afin de rejoindre la Barre des Ecrins (4102 mètres). Cette traversée de six jours a été élaboré et travaillé par la classe de CE2/CM1 de l’école du Saint Coeur de Marie à Gap. C’est un projet pédagogique, écologique mais aussi sportif. “Les enfants étudient le tracé, les montagnes à gravir, les lieux culturels à découvrir depuis le mois de septembre. Ce projet a été le fil conducteur de notre année. Il a permet de faire de nombreux liens entre les disciplines” explique Stéphane Ricard, l’enseignant de la classe.

Les deux traileurs effectueront 465 kilomètres avec 20 000 mètres de dénivelé entre le point le plus bas et le point le plus haut du département. Ils enchaîneront neuf disciplines sportives: trail, VTT, via ferrata, vélo sur toute, kayak, paddle, rafting, parapente et alpinisme. “C’est un projet qui me tient à coeur. Quand Stéphane m’en a parlé j’ai tout de suite adhéré. Allier le sport, la pédagogie, le partage, l’écologie et tout ça dans le département des Hautes-Alpes c’est génial” raconte Nicolas Martin, vice champion du monde de trail.

Pour cette première journée du 4 juillet, ils enchaîneront avec la montagne de Chabre, les Gorges de la Méougee et le pic de Charance. La journée se terminera avec un vol en parapente jusqu’à Montmaur.

Pour les suivre: page facebook de la traversée “De la lavande à la glace”.


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Courir dans la chaleur… oui ou non ?

Comment survivre sous la canicule en trail et ultra-trail ?

Ce n’est un secret pour personne, dès lors que les températures augmentent il devient difficile de courir, le rythme s’amenuise, la lassitude gagne très rapidement et il peut devenir très difficile de poursuivre son effort.

Au delà de 20° les performances chutent

Je devrais même dire plutôt 15°. La température optimale pour être performant en course se situe entre 10 et 15°, en dessous le corps à du mal à monter en température, et au dessus il surchauffe rapidement.

C’est un fait inéluctable, plus il fait chaud et plus il sera difficile de maintenir des allures qui pourraient sembler facile par temps frais. Certains seront plus affectés que d’autres mais personne ne pourra y échapper réellement.

Une première heure décisive

Si consciemment on va se forcer à réduire notre allure dès le départ, les sensations elles peuvent être bien trompeuses. Les effets de la chaleur ne sont pas immédiats.

Dans les premiers kilomètres tout semble facile, voir trop facile, le corps n’est pas encore en état de surchauffe, les mécanismes de la transpiration ne fonctionnent pas encore. Les premières gouttes de sueur commenceront tout juste à perler au bout de 10-15 minutes.

Tous les voyants semblent être au vert !… et pourtant.. il est peut-être déjà trop tard !

Encore plus que par temps frais, le moindre excès d’enthousiasme se paiera cash !

Quelle conduite adopter ?

En plus d’adopter le bon rythme dès le départ il conviendra de s’hydrater dès les premiers instants. Il faudra également s’asperger d’eau le plus souvent possible, principalement au niveau de la nuque.

En effet, l’hypothalamus, situé au niveau de la nuque, est le thermostat du corps humain. En évitant sa surchauffe on peut mieux réguler sa transpiration et éviter une déshydratation prématurée.

Les pertes hydriques par transpiration peuvent atteindre voir dépasser les 2 litres par heure par forte chaleur, quand on sait que par ailleurs il est difficile d’assimiler plus d’un litre de boisson par heure, le calcul est vite fait !

L’importance de l’heure de départ

Si généralement sur un Ultra il sera bien difficile d’échapper aux heures les plus chaudes de la journée, les effets sont bien différents selon que le départ a lieu en plein cagnard ou dans la fraîcheur de la soirée.

Comme je l’ai dis précédemment, tout, ou presque se joue dès le départ. Dans l’euphorie de ce moment tant attendu, difficile de trouver la bonne allure.

Or les effets d’un départ trop rapide seront bien plus préjudiciables par forte chaleur, et les conséquences bien plus importantes elles aussi !

Un départ à la “fraiche”

Avec un départ dans la soirée ou en début de matinée, nous aurons déjà parcouru une belle distance avant de devoir affronter la chaleur, le rythme sera déjà naturellement régulé par la fatigue accumulée dans les premières heures.

C’est donc tout naturellement que nous aborderons les heures chaudes sur un rythme tranquille, au pire la chaleur nous contraindra à ralentir encore un peu, mais, à condition de bien s’hydrater et de se rafraîchir, cela devrait pouvoir passer.

Un départ en plein “cagnard”

Là pas de garde fou, les premiers kilomètres sont avalés vite, trop vite, et les mécanismes de régulation de notre température corporelle se mettent à fonctionner à fond dès le départ !

Si on parviendra sans trop de mal à survivre aux premières heures de course, le mal est déjà fait : hyper-sudation, déshydratation précoce, coup de chaud autant de signes que nous ne verrons pas venir mais qui nous attendent au tournant !

D’un coup la machine s’enraye, les nausées apparaissent puis les vomissements… il est trop tard ! Sans le savoir nous sommes partis trop vite, et nous sommes en train de le payer !  Il sera alors compliqué, voire dangereux de vouloir poursuivre sa route.

Conclusions

Si vous êtes contraints de prendre un départ en pleine chaleur, obligez-vous à ralentir, même si vous vous sentez bien, hydratez vous et rafraîchissez-vous la nuque dès le départ. N’hésitez pas à laisser filer les coureurs imprudents, vous les ramasserez les uns après les autres sur le bord de la route en fin de course !


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Test Hoka One One Rehi

Test des chaussures Route/chemin Hoka Evo Rehi

Toujours à la recherche de plus de légèreté et de performance, je ne pouvais résister à la tentation d’essayer ces nouvelles Hoka Rehi. Avec un poids affiché à seulement 170gr en taille 42, la bête semblait plus que séduisante !

Une légèreté impressionnante

Comment est-ce possible ? Obtenir une chaussure aussi légère tout en conservant, un semblant ?, d’amorti, avec une semelle typée Hoka ?  Bon certes, celle-ci n’a franchement rien à voir avec les semelles king-size que l’on peut retrouver sur les modèles plus classiques tels la Bondi !

Une semelle très aérée

Sur l’avant pied, la semelle n’est pas bien épaisse et présente de nombreuses aérations, qui permettent d’en réduire le poids. Cela dit, mieux vaut éviter de marcher sur un clou, car je pense qu’on le sentirait passer inévitablement !

Sur l’arrière la semelle est un peu plus épaisse, et un peu plus rassurante de fait!

Pour une foulée sur l’avant pied

Cette chaussure est conçue pour les coureurs expérimentés, en quête de performance, et effectivement, mieux vaut courir sur l’avant pied pour être en mesure d’en exploiter tout le potentiel.

L’attaque talon est à proscrire avec ce type de monture, mais c’est tout naturellement, et sans gros efforts, qu’elle nous emmène sur l’avant. C’est alors un pur régal et on se sentirait presque voler !

Mais attention, toute médaille a néanmoins son revers ! Pour être capable d’emmener la bête, il est nécessaire d’être bien gaîné et d’avoir une foulée solide, au risque pour les autres de se faire mal.

Une adaptation nécessaire

Courir sur l’avant pied est un must pour aller vite, mais cela s’apprend, et prend du temps. Afin de ne pas risquer de se blesser, mieux vaut donc y aller progressivement, en intensité et en durée, car sinon, gare aux mollets qui risquent de prendre cher !

Sur quels types de terrain ?

Bien que plutôt destinée à la route, j’ai voulu tenter le pari de la tester sur chemin, à l’entrainement tout d’abord puis ensuite en course lors du Trail de Coubron.

Sur des sentiers peu techniques et pas trop accidentés, le ressenti est incroyable. Malgré les apparences, le grip est tout à fait correct et les sensations sont excellentes, même dans les cailloux.

Bien que la semelle ne soit pas très épaisse, on ne ressent absolument pas les irrégularités du terrain et elle reste efficace même sur des portions un peu plus délicates.

Bien sûr, par temps de pluie ou bien sur terrain gras, cette Hoka Rehi n’est absolument pas adaptée, mais dès lors que les conditions sont sèches, c’est le top !

Et sur quelles distances ?

Si la légèreté de la bête impose la prudence, j’ai néanmoins voulu prendre le risque de la pousser dans ses retranchement, et c’est donc avec les Rehi que je me suis présenté au départ des 45km du trail de l’île d’Yeu !

Je l’avoue, il y avait malgré tout un petit peu d’appréhension. Comment allaient-elles se comporter sur une course d’environ 3h30 ?  Serais-je en mesure de les emmener jusqu’au bout sans souffrir ?

Et bien le risque a payé, car j’ai été ravi du comportement de mes chaussures tout au long de la course. A part quelques tensions dans les mollets (je n’avais jamais couru aussi longtemps avec ce type de chaussures), que du bonheur ! Et je pense qu’elle ont largement contribué à ma performance du jour.

Elles furent impeccable dans toutes les situations, dans le sable, dans l’herbe, dans les graviers, et même sur les quelques rochers du parcours, certes plus que roulant dans sa globalité !

Conclusions

Cette Hoka Rehi s’adresse à des coureurs expérimentés et plutôt légers (moins de 75 kg).

A utiliser plutôt sur de courtes distances, mais pouvant facilement aller jusqu’au marathon, voir un peu plus pour les coureurs suffisamment solides pour pouvoir les emmener.

Utilisation sur route et chemins peu accidentés, par temps sec (elles ne conviendront pas dès lors que le terrain devient gras et glissant)

Sous réserve de réunir toutes les conditions citées ci-dessus, alors c’est la chaussure idéale pour se faire plaisir et pour aller chercher une performance !

Où la trouver au meilleur prix ?

 

 


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