Quel est votre niveau en trail ?

Découvrez votre cote officielle et votre niveau de traileur !

En trail plus que dans les autres disciplines, il a toujours été difficile de s'évaluer et de connaître son niveau, tant les parcours sont différents au niveau de leur difficulté et de leur spécificité. La multiplication du nombre d'épreuves ne permet pas aux meilleurs de se confronter très souvent. Comment alors s'y retrouver ?

Un peu d'histoire

Jusqu'à présent, il existait bien un système de cotation, le rodiomètre, mis au point par un passionné qui fût le précurseur en la matière. Mais ce système basé sur une évaluation manuelle de chaque épreuve donnait trop de travail à son fondateur qui finit par jeter l'éponge. Le relais fut alors prit par l'Union Running World qui lança le premier système de cotation mondiale, malheureusement, si aujourd'hui certaines épreuves sont encore évaluées, le classement et les cotes personnelles ne sont plus calculées depuis fin 2012.

Un nouveau système de cotation et de classement mondial vient d'être mis en place par l'ITRA (International Trail Running Association) qui permet d'attribuer une cote à chaque athlète en fonction de ses meilleurs résultats dans les différents formats de trail.

Comment ça marche ?

Le classement ITRA, c'est une cotation globale qui donne le niveau général de l'athlète et une cotation détaillée sur chacun des 4 formats de trails (Trail, Trail Ultra M, Trail Ultra L, Trail Ultra XL).

Pour chacun des 4 formats de trail, ainsi que pour la note globale sont retenus les 5 meilleures performances de l'athlète, parmi l'ensemble des courses cotées, sur les 3 dernières années. La moyenne des cotes obtenues sur ces 5 épreuves permet de définir la cote de l'athlète.

i-tra

Le système de cotation :

Pour coter une épreuve, l'équipe de l'ITRA définit un temps de référence, correspondant à ce qu'il serait possible de faire de mieux (record du monde) en tenant compte du dénivelé et des difficultés spécifiques de l'épreuve. Une note de 1000 points est attribuée à ce temps.

La note obtenue par un athlète est alors obtenue, non pas par sa position dans le classement, mais en fonction du temps du rapport entre son temps de course et le temps de référence :

cote athlète = 1000 x (temps de l'athlète / temps de référence)

Si la course à laquelle on a participé n'est pas cotée par l'ITRA, il est possible d'estimer sa performance en prenant pour référence la cote moyenne d'un autre athlète :

cote athlète A = cote athlète B x (temps athlète A / temps athlète B)

 Votre cote ITRA :

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Quelle est votre côte trail ?
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15 réflexions au sujet de « Quel est votre niveau en trail ? »

  1. Aprés être repartit dessus une 2è fois, j’ai consulté le classement de mon défunt frère…interressant de voir les traces qu’on peut laisser derriere soi. Mais bon, je préfère mon approche dont le calcul est plus proche de l’ancien système de rodiométrie et donne des correspondances avec d’autres points de vue.

    1. Le système Rodio était sans doute meilleur, mais n’étant plus maintenu par son auteur il ne nous reste que celui-ci ou bien les cotes de l’URW sur certaines courses (là non plus le système n’est plus vraiment à jour). J’aimerai bien savoir sur quelles bases exactes Rodio faisait sa cotation car pour l’instant j’ai pas encore trouvé la réponse…

      1. Si mes souvenirs sont bon, sa base était tout simplement les records sur des épreuves classique. La cotation maximale avoisinait les 1700. Le procédé était similaire sur les épreuves de trail : il prenait le record sur l’épreuve et réajustait chaque année en fonction des allongements ou non des kms.

        1. le maxi à 1700 correspond à un record du monde, le truc c’est que les meilleurs français ont une cote aux alentours des 1500-1600 maxi. Et la question que je ne parviens pas à élucider, c’est comment il détermine la valeur du meilleur sur une épreuve donnée (après une fois la cote du meilleur établie, le reste coule de source…)

          1. Pour les épreuves classiques, c’est facile puisque c’est plus ou oins plat…C’est vrai que pour les épreuves de course nature l’histoire se corse…Mais j’ai ma petite idée…Prenons DELEBARRE… c’est un coureur qui a fait aussi du 100 kms sur route; aprés l’extrapolation sur dénivelé est possible à quelques approximations prés.

          2. pour évaluer une course, il faut non seulement prendre en compte le dénivelé, les difficultés spécifiques et parfois aussi les conditions météo qui peuvent jouer de façon très importante sur les résultats…

  2. Si mes souvenirs sont bons, DELEBARRE vaut 1450 de cotation environ sur 100 kms route en un temps d’environ 7h30 (exemple au pif). L’extrapolation consiste à voir par exemple, au bout de 7h30 sur le GRR à quel point kilométrique il se situe. Ensuite, il convient d’ajuster au finish en prenant son taux de fatigue habituel sur du long.EX: 7h30 il est au tiers du GRR2004, au finish il doit faire (7h30+7h30+45’+7h30+23′)=23h38 pour conserver ses 1450 de cotations.

  3. Oui, je te l’accorde sur les conditions météo …ECT…C’est aussi le cas sur les courses sur route dans une moindre mesure. Mais au final la cotation peut varier de seulement +ou- 50 points. Et à chaque GRR par exemple, peu importe le temps pris, qui sera +ou- long selon les conditions puisque la cotation de référence (de l’année antérieure) sera revue seulement de par le nombre de kms et dénivelés supplémentaires.

    1. Je suis d’accord avec toi, le tout est de déterminer la cotation de référence. Si cela peut facilement s’extrapoler pour les épreuves de haut niveau (les athlètes de l’élite se valent plus ou moins) cela se complique pour les courses de niveau régional où les performances établies peuvent varier énormément d’une année sur l’autre en fonction du plateau d’athlètes…

  4. La formule de votre article n’est pas bonne .
    Il s’agit de cote athlète = 1000 x (temps de référence / temps de l’athlète) afin d’avoir un coefficient multiplicateur inférieur à 1.

  5. Je tombe là-dessus par hasard. J’ai effectivement mis au point un système de cotation manuel, que j’ai baptisé “rodiomètre” et qui fit rire pas mal de “spécialistes” en début d’utilisation. Par la suite, j’ai tenté de le mettre au point, informatiquement parlant, mais il aurait fallu les moyens informatiques que l’ITRA a su mettre pour développer quelque chose proche de ce que je faisais manuellement. La formule de l’ITRA n’est pas très éloignée de mon modèle, mais sans doute moins précise et en tout cas “calquée” sur mes idées de départ. L’idée est d’évaluer le temps du premier sous forme de points. Le nombre de points maximum est de 1775 (mais le ramener à 1000 est évidemment possible très facilement) et correspond à un record du monde classique de course de fond (disons le marathon). L’idée d’attribuer 1000 pour un coureur “moyen” était l’idée sous-jacente. Comment était-ce calculé ? Autour des temps d’un panel d’au-moins quatre coureurs du top 10, et de leurs performances récentes dans la spécialité la plus proche. Une performance réalisée en marathon était écartée pour mesurer un trail de 120 km. Je cherchais – au moins pire – une base 100 km route. Il m’arrivait d’écarter plusieurs coureurs du top 10 et d’aller chercher mes équivalences sur des coureurs réguliers, confirmés, ayant des scores proches du type de course à évaluer. Une fois mes quatre bases trouvées, je moyennais les quatre scores obtenus pour calculer la valeur du temps du premier. Cette base moyenne servait à calculer les points pour l’ensemble des coureurs classés. Cela me prenait une bonne vingtaine de minutes pour faire une cotation. Informatiquement parlant (je ne suis pas informaticien), ce genre d’évaluation est trop complexe.
    Celui qui a mis au point la cote ITRA – Didier Curdy – a repris l’essentiel de mes idées en moins satisfaisant (sportivement parlant). Son système est amené à prendre en considération des performances qui, selon l’athlète de bon niveau que j’ai été, ne sont pas comparables. On ne peut pas rapporter une performance d’endurance courte ou moyenne à une performance d’endurance longue. Ce sont des mondes très différents. C’est ce qu’il fait ou faisait, et c’est pour cela qu’il y a des incohérences de résultat. Maintenant son système informatique a peut-être évolué. J’ai complètement lâché ce milieu… pour ne pas y revenir. Bonne suite à tous.

    1. Merci pour tes explications, comme beaucoup de coureurs à l’époque je suivais attentivement tes cotations. Je sais au combien ce genre de travail est long et fastidieux à réaliser.
      La cotation Itra n’est pas parfaite, loin de là, car sur une même course on peut noter des variations importantes d’une année sur l’autre, mais elle a au moins le mérite d’exister et de donner une idée de l’où on se situe dans la “hiérarchie” du trail

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