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Test Hoka One One Rehi

Test des chaussures Route/chemin Hoka Evo Rehi

Toujours à la recherche de plus de légèreté et de performance, je ne pouvais résister à la tentation d’essayer ces nouvelles Hoka Rehi. Avec un poids affiché à seulement 170gr en taille 42, la bête semblait plus que séduisante !

Une légèreté impressionnante

Comment est-ce possible ? Obtenir une chaussure aussi légère tout en conservant, un semblant ?, d’amorti, avec une semelle typée Hoka ?  Bon certes, celle-ci n’a franchement rien à voir avec les semelles king-size que l’on peut retrouver sur les modèles plus classiques tels la Bondi !

Une semelle très aérée

Sur l’avant pied, la semelle n’est pas bien épaisse et présente de nombreuses aérations, qui permettent d’en réduire le poids. Cela dit, mieux vaut éviter de marcher sur un clou, car je pense qu’on le sentirait passer inévitablement !

Sur l’arrière la semelle est un peu plus épaisse, et un peu plus rassurante de fait!

Pour une foulée sur l’avant pied

Cette chaussure est conçue pour les coureurs expérimentés, en quête de performance, et effectivement, mieux vaut courir sur l’avant pied pour être en mesure d’en exploiter tout le potentiel.

L’attaque talon est à proscrire avec ce type de monture, mais c’est tout naturellement, et sans gros efforts, qu’elle nous emmène sur l’avant. C’est alors un pur régal et on se sentirait presque voler !

Mais attention, toute médaille a néanmoins son revers ! Pour être capable d’emmener la bête, il est nécessaire d’être bien gaîné et d’avoir une foulée solide, au risque pour les autres de se faire mal.

Une adaptation nécessaire

Courir sur l’avant pied est un must pour aller vite, mais cela s’apprend, et prend du temps. Afin de ne pas risquer de se blesser, mieux vaut donc y aller progressivement, en intensité et en durée, car sinon, gare aux mollets qui risquent de prendre cher !

Sur quels types de terrain ?

Bien que plutôt destinée à la route, j’ai voulu tenter le pari de la tester sur chemin, à l’entrainement tout d’abord puis ensuite en course lors du Trail de Coubron.

Sur des sentiers peu techniques et pas trop accidentés, le ressenti est incroyable. Malgré les apparences, le grip est tout à fait correct et les sensations sont excellentes, même dans les cailloux.

Bien que la semelle ne soit pas très épaisse, on ne ressent absolument pas les irrégularités du terrain et elle reste efficace même sur des portions un peu plus délicates.

Bien sûr, par temps de pluie ou bien sur terrain gras, cette Hoka Rehi n’est absolument pas adaptée, mais dès lors que les conditions sont sèches, c’est le top !

Et sur quelles distances ?

Si la légèreté de la bête impose la prudence, j’ai néanmoins voulu prendre le risque de la pousser dans ses retranchement, et c’est donc avec les Rehi que je me suis présenté au départ des 45km du trail de l’île d’Yeu !

Je l’avoue, il y avait malgré tout un petit peu d’appréhension. Comment allaient-elles se comporter sur une course d’environ 3h30 ?  Serais-je en mesure de les emmener jusqu’au bout sans souffrir ?

Et bien le risque a payé, car j’ai été ravi du comportement de mes chaussures tout au long de la course. A part quelques tensions dans les mollets (je n’avais jamais couru aussi longtemps avec ce type de chaussures), que du bonheur ! Et je pense qu’elle ont largement contribué à ma performance du jour.

Elles furent impeccable dans toutes les situations, dans le sable, dans l’herbe, dans les graviers, et même sur les quelques rochers du parcours, certes plus que roulant dans sa globalité !

Conclusions

Cette Hoka Rehi s’adresse à des coureurs expérimentés et plutôt légers (moins de 75 kg).

A utiliser plutôt sur de courtes distances, mais pouvant facilement aller jusqu’au marathon, voir un peu plus pour les coureurs suffisamment solides pour pouvoir les emmener.

Utilisation sur route et chemins peu accidentés, par temps sec (elles ne conviendront pas dès lors que le terrain devient gras et glissant)

Sous réserve de réunir toutes les conditions citées ci-dessus, alors c’est la chaussure idéale pour se faire plaisir et pour aller chercher une performance !

Où la trouver au meilleur prix ?

 

 


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Quelle Hoka est faite pour vous ?

A chacun et à chaque parcours sa Hoka !

Depuis son apparition il y a quelques années, la gamme des chaussures Hoka One One n’a cessé d’évoluer, de se diversifier et de se compléter.

Si aux début cette chaussure hors-normes ressemblait à une sorte d’ovni défiant tous les codes techniques et esthétiques, la marque a su, au fur et à mesure, se diversifier et proposer des produits de plus en plus pointus et performants, tout en conservant la qualité première qui a fait la renommée de la marque : un amorti king-size !

Quelle paire pour quel terrain ?

Coureur polyvalent, de la route au trail, du cross à la haute montagne j’ai pu trouver chez Hoka une ou plusieurs paires adaptées à chacune de mes pratiques.

Trail sur terrain souple et/ou glissant

Lorsque le terrain est souple et gras il est nécessaire de privilégier l’accroche afin de pouvoir se sortir des potentiels bourbiers qui vous attendent.

Sur ce type de terrain, c’est sans contexte la nouvelle Hoka Evo Jawz qui sors son épingle du jeu. Avec ses énormes crampons vous aurez l’assurance de passer sur tous les terrains aussi gras soient-ils. Autre avantage, c’est la chaussure la plus légère dans les modèles “trail” avec moins de 210grs en 42 2/3 ! Véritablement taillée pour la compétition elle vous fera voler vers l’arrivée !

Seul petit bémol, l’amorti est nettement moindre que sur les autres modèles de la marque et si le terrain devient plus rude et rocailleux, alors vous risquez de le sentir passer !


Trail montagneux sur terrain rude et rocailleux

Sur ce type de terrain il est nécessaire de combiner une bonne accroche (pour ne pas risquer le dérapage en cas de mauvais temps) avec un bon amorti afin de pouvoir absorber la rudesse du parcours.

Toujours focalisé sur la performance, mon attention s’est porté sur deux modèles : Les Hoka Speedgoat 2 (270 grs) ainsi que la nouvelle Torrent (250grs).

La seconde offrant une accroche légèrement plus marquée, avec des crampons un peu plus profonds et un petit gain de poids d’une vingtaine de grammes qu’il est toujours bon à prendre.

Elles m’accompagnent sur tous mes trails en montagne et ce quelque soit la distance. Néanmoins, j’en ai fait l’expérience, dans des conditions extrêmes, telles qu’on en trouve à La Réunion (cf mon trail de Bourbon) il s’avère qu’un peu plus d’amorti n’aurait pas été de refus !




Conditions extrêmes (longueur et difficulté du terrain)

Dans ces conditions, et même si je ne les ai pas encore testées, je préconiserai plutôt de partir sur les Hoka Mafates (elles portent bien leur noms celles là !) qui offrent un meilleur amorti que les Torrent ou les Speedgoat et ce même si c’est au détriment de quelques grammes supplémentaires.




Trails roulants et sans difficultés techniques

Lorsqu’il n’est pas nécessaire d’avoir une accroche à toute épreuve on peut aisément privilégier la légèreté avec les Speed Instinct (240grs) qui, même si elles offrent moins d’amorti que les autres chaussures sont malgré tout suffisamment confortables, même sur de longues distances. La condition étant néanmoins d’être suffisamment entrainé et gainé pour absorber sans bobos les chocs liés à une foulée plus dynamique.

Pour les coureurs un peu moins “affutés” je préconiserai plutôt les Challenger ATR qui elles aussi offrent une bonne dynamique mais avec un amorti un peu plus présent.



 

Pour les coureurs plus téméraires, mais surtout pour les plus affûtés, à la recherche de la performance maximale, la toute nouvelle Evo Rehi devrait en satisfaire plus d’un. Avec seulement 170gr elle vous fera voler ! Cependant elle est réservée aux coureurs légers et solides sur leurs appuis !

 

Les chaussures de route

Même si je ne cours que très occasionnellement sur route j’ai également dans ma panoplie une arme imparable en la personne des Hoka Tracer.

Pour le compte, celles-ci n’ont plus grand chose à voir avec les grosses semelles qui ont fait la renommée de la marque ! Cette chaussure est une véritable arme de guerre (à peine 200grs) à l’amorti plus que limité (surtout sur l’avant pied) mais qui bénéficie de la fameuse semelle incurvée ce qui lui confère une fluidité et une dynamique incroyable.

J’ai réalisé tous mes records sur route avec cette chaussure. Mais attention, il faut l’utiliser avec modération pour préserver ses articulations.


Une autre solution, que j’utilisais avant la sortie des Tracer, c’est la Clifton, plus amortie ( et donc un peu plus lourde) elle conviendra parfaitement aux coureurs un peu moins aguerris.


Piste / Cross

Et oui, chose qui aurait pu paraître encore incroyable il y a quelques temps, Hoka propose désormais des modèles dédiés à la Piste et au Cross… avec de belles chaussures ultra-légères à pointes. Ici, plus rien à voir avec la notion d’amorti… il est totalement inexistant, mais ce n’est pas ce que l’on recherche pour ce type de chaussures.

S’il est vrai que je ne participe qu’à un ou deux cross dans l’année et ne met quasiment jamais de pointes sur la piste, j’ai opté pour  La Rocket MD


A l’entrainement

Personnellement je préconise de privilégier l’amorti car il est indispensable de se préserver physiquement pour être en mesure d’enchaîner les séances. Et peu importe ici le poids (j’irai même presque dans le sens contraire en recherchant une chaussure un peu plus lourde).

Actuellement j’utilise des Bondi 5… que je remplacerai très bientôt par des Bondi 6


Avertissement

Afin de faire taire toutes les mauvaises langues éventuelles, il m’apparaît nécessaire de préciser  que :

  • je ne suis pas “ambassadeur” de la marque
  • j’achète toutes mes paires de chaussures au prix normal
  • je suis totalement indépendant de la marque

Alors pourquoi parler presque exclusivement de la marque Hoka dès lors que je parle de chaussures ? Tout simplement parce que, lorsque j’ai découvert cette marque je souffrais de tendinites à répétitions, au point que j’ai tout simplement failli arrêter de courir.

Hoka fut pour moi la dernière chance de continuer à courir, et je ne regrette pas ce choix. Mon seul avertissement, c’est qu’on en devient vite accro et qu’une fois adoptées, il est difficile voire pratiquement impossible de passer à autre chose !


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Hoka Evo Jawz : Les dents de la mer !!!

Test des chaussures de trail Hoka One One Evo Jawz

Cet hiver nous avons été bien gâtés par un temps plus qu’humide et la plupart des courses auxquelles j’ai pu prendre part furent pour le moins boueuses !!

Dans ces conditions, parfois dantesques, mes Hoka Speedgoat 2 montrèrent un peu leurs limites. Car si elles sont très efficaces sur terrains sec à peu gras, cela se complique un peu lorsque la boue est prépondérante, surtout dans les montées et les descentes !

Je me suis alors mis en quête d’une solution, si j’ai longtemps pensé me tourner vers les Mafate, un peu mieux dotées en crampons que la Speedgoat, son poids, un peu plus lourd me fit hésiter.

C’est alors que j’ai appris la sortie imminente de la Hoka  Evo Jawz, qui est arrivée certes un peu tardivement au vu de la météo de ces derniers temps, mais qui semblait répondre à mon besoin. Et comme vous pouvez l’imaginer, dès que j’en ai eu l’occasion… j’ai craqué !

Un look agressif

Dès le déballage, la bête annonce la couleur ! Même si je n’accorde guère d’importance au look, je trouve qu’elles claquent bien dans leur livrée bleue-noire avec une petite touche de jaune sur les lacets et le logo !

L’empeigne réalisée totalement sans couture propose un maillage plus serré qu’à l’accoutumée, il semble également plus résistant que sur les autres modèles (le gros point faible habituellement rencontré sur les chaussures Hoka)

Cependant, ce qui retient le plus mon attention se trouve… sous la semelle ! Et là je suis tout simplement bluffé par la dimension des crampons !

Cette semelle est truffée de crampons énormes, d’une épaisseur de 6mm. On comprend mieux, en les voyant, l’allusion aux Dents de la mer dans le nom de cette chaussure !

L’essayage

La première impression à l’essayage est un sentiment de bien-être et de légèreté. On se sent comme dans des chaussons, l’absence de coutures est très appréciable, la Toe-box est suffisamment large pour ne pas comprimer les orteils.

Dès les premiers pas, on sent que l’accroche est bonne et l’adhérence au rendez-vous, malgré tout, on ne ressent aucune gêne sur sol dur, ce qui n’est pas le cas avec la plupart des chaussures de trail fortement cramponnées.

Côté amorti, et malgré sa légèreté, on est pas en reste. Certes cela n’a rien à voir avec ce que l’on peut trouver, par exemple sur une Bondi 5, et les sensations se rapprochent de celles procurées par la Tracer, elle dévouée à la route.

Un poids plume

Souvent je me méfie des indications données par la marque et relayée sur les sites de vente, mais là je dois dire que le contrat est rempli… et largement ! Puisque annoncées à 212gr en 42… les miennes, en 42 2/3 s’avèrent peser 206gr !

Et encore, cela avec la semelle de propreté d’origine. En la remplaçant par une semelle plus fine (ce que je ne conseille que pour les petites distances) on peut facilement gagner une bonne dizaine de grammes… et descendre ainsi sous la barre symbolique des 200gr !

Incroyable pour une chaussure de trail, qui plus est conçue avec de tels crampons pour évoluer dans la boue ! C’est pratiquement 50gr de moins que la Speed Instinct, qui était jusque là la chaussure Trail Hoka la plus légère !

Premier test au stade

Faute de temps, mon premier test se fera au stade. Tout d’abord dans une première partie sur l’herbe puis ensuite… sur la piste !

Lors de mon échauffement sur l’herbe, j’ai pratiquement l’impression de courir avec des pointes de cross… les inconvénients en moins et le confort en plus ! Et effectivement, à chaque tour de piste, sur les parties un peu grasses, je peux voir mes empreintes de pas, bien marquées au sol. Les crampons s’avèrent pratiquement aussi efficaces que des pointes et laissent des marques bien profondes au sol.

Ma séance se poursuit sur la piste par une série de 300m. Vous allez me dire que ce n’est pas du tout le terrain idéal pour cette chaussure, mais faute de temps pour la tester avant sa première sortie en course je n’ai pas vraiment eu le choix !

Je m’attendais à souffrir durant cette séance… et bien pas du tout ! L’accroche sur la piste est parfaite et je ne ressens nullement les chocs au sol, ce qui met en évidence l’amorti de la chaussure !

Et avec une telle légèreté, ma séance ne fut que du bonheur, et ce malgré ma petite forme du moment !

Première course

A peine ce premier galop d’essai réalisé que j’allais pouvoir la tester grandeur nature sur un petit trail d’une trentaine de km.

Plus basse que les autres modèles trail Hoka, il me faut quelques minutes pour m’adapter, ayant un peu l’impression de courir avec des pointes de cross au début.

Je suis tout de suite bluffé par la stabilité de la chaussure, point sur lequel il n’y a vraiment rien à redire, les changements de directions, d’appuis, se font sans aucun soucis.

Habitué à des chaussures plus hautes j’ai quelques appréhension à l’abord des zones un peu boueuses. C’est vrai qu’on s’enfonce un peu plus qu’avec les Speedgoat, Mais le mesh bien plus serré que sur les autres modèles nous protège, un peu, de l’humidité.

Le seul petit point à souligner, c’est qu’il faut vraiment bien serrer les lacets, car lorsque la boue se fait bien collante, un petit effet ventouse peu se produire et je suis passé plusieurs fois pas loin du déchaussage !

Le passage de buttes

Même si le temps était un peu plus clément que les semaines passées, le terrain était bien gras et l’une des difficulté majeure dans ces conditions est le franchissement de buttes.

Là où j’aurais à coup sûr été obligé de m’agripper aux branches et racines avec mes Speedgoat…. je suis passé comme une fleur ! L’accroche dans le pentu est incroyable et est largement équivalent à ce qu’il est possible d’obtenir avec des pointes de 15mm ! C’est tout juste stupéfiant et je n’ai pas de mots pour décrire cette sensation d’aisance et de facilité sur ces portions pour le moins compliquées !

Le bitume

Avec une telle accroche et de tels crampons, je m’attendais véritablement à souffrir le martyr sur les quelques portions bitumées de mon parcours. Je m’attendais à ressentir les mêmes sensations, plutôt désagréables, qu’avec mes anciennes Adidas Adizero, qui à l’époque étaient ce qui se faisait, selon moi, de mieux en terme d’accroche.

Et bien j’avais tout faut ! En effet, même si l’on sent bien que l’accroche au sol est forte, aucune secousse, aucun choc excessif. Et non on a pas l’impression de courir avec des pointes ! Ce n’est bien évidemment pas aussi souple qu’avec des chaussures de route, mais c’est tout à fait supportable. On pourrait faire des km sur bitume sans souffrance !

Un ptit point négatif

Difficile de trouver quelque chose à redire sur ces nouvelles Hoka Evo Jawz. Le seul petit point que j’ai relevé à l’heure d’aujourd’hui… c’est que la jolie couleur bleue de la chaussure, une fois bien détrempée… à tendance à déteindre quelques peu, mes pieds peuvent en témoigner.

Rassurez-vous cependant, mes pieds et mes chaussettes vont bien, après lavage il ne reste plus aucune traces de l’outrage ! Et je pense que le phénomène va s’estomper au fil des prochaines sorties !

Mes notations :

  • Amorti                8/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         10/10
  • Dynamisme      9/10

Fiche technique :

  • Poids : 208gr en 42 2/3
  • Drop : 3 mm
  • Semelle : Vibram Megagrip et crampons 6mm
  • Prix conseillé : 130€

Conclusions :

Me voilà bien embêté, car si lors de mon achat je pensais réserver l’usage de ces Hoka Jawz aux terrains les plus gras et selon les cas continuer à utiliser mes Speedgoat et Speed Instinct sur les autres types de terrain. Je suis aujourd’hui plus que tenté de mettre au placard mes anciennes shoes pour ne conserver que celles là et ceci quelque soit la nature du terrain.

En effet, avec une telle légèreté, une telle accroche sur les terrains gras et sa capacité à passer sans encombre sur les portions bitumées… pourquoi se priver ?

Ma seule interrogation, et encore, concerne les courses longues distances, mais le niveau d’amorti proposé me semble être suffisant, du moins pour les coureurs suffisamment gainés, pour aller au delà des distances de trails courts…

Elle demande aussi à être testée dans le sable, car étant plus basse que les autres modèles cela pourrait être gênant.

Je compléterai cet article une fois ces différentes interrogations levées, mais une chose est certaine, ces Jawz vont m’accompagner sur la plupart de mes prochains défis !

Où la trouver


 

 


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Test SpeedGoat 2 : la même.. en mieux !!

Test chaussure Hoka One One SpeedGoat 2

Désormais adepte de la marque Hoka One One, c’est tout naturellement que j’ai eu l’envie de tester cette nouvelle mouture de la SpeedGoat qui m’a longtemps accompagné lors de mes trails les plus exigeants.

S’il peut arriver parfois que l’on soit un peu déçu ou que l’on reste sur sa faim lors de la sortie d’une nouvelle mouture, si parfois la nouveauté n’est rien d’autre qu’un argument commercial, je dois dire que la surprise a été bonne, voire excellente.

En effet, cette SpeedGoat 2 reprend l’ensemble de ce qui a pu faire le succès de la première version… en mieux !!

Souvent critiquée pour la faible durée de vie de ses produits la marque Hoka One One a fréquemment palier ce problème en augmentant le poids des versions suivantes, ce qui peut certes être une forme de solution, qui en satisfera bon nombre, mais certainement pas ceux qui se focalisent essentiellement sur la performance.

A la pesée, ma surprise fût donc de taille lorsque j’ai pu constater que ma Hoka SpeedGoat 2 avait fait une petite cure d’amincissement par rapport à son aînée. Bon d’accord il n’y a pas de révolution, mais tout de même quasiment 20 grammes de gagnés en taille 42 2/3 … ce qui n’est pas totalement négligeable !

Une chaussure ce n’est pas qu’un poids, c’est également, un confort, une efficacité, une accroche….

Côté accroche, là encore une très bonne surprise ! Si la SpeedGoat était déjà quasiment au top dans ce domaine (dans la gamme des chaussures moins de 300gr) notre version 2 propose des crampons encore un peu plus gros et agressifs qui lui procurent une accroche incroyable, même sur les terrains bien gras ! De quoi affronter sans aucune appréhension les terrains les plus difficiles et techniques.

En ce qui concerne la stabilité,  là non plus rien à redire, c’est le top.

Niveau amorti, malgré sa petite cure d’amincissement, l’amorti est parfait sur tous les chemins, bien évidemment lorsque nous rencontrons quelques portions bitumées, le contact au sol se fait un peu plus rude, mais rien de rédhibitoire et cela passe sans aucun soucis. Cette chaussure pourrait totalement convenir pour une course mixte (route / chemin) telle que la Saintélyon par exemple.

Mes tests grandeur nature

J’ai eu l’occasion de tester son comportement lors des Championnats de France à Gérardmer dans des portions techniques et sous la pluie où j’ai pu l’emmener dans ses derniers retranchement. Elles m’ont également accompagné à Epernay dans la boue amoureuse du Sparnatrail sous des conditions météos diluviennes. Je n’ai eu a déplorer aucun glissement impromptu et elles m’ont emmené à la 6ème place du Sparnatrail !

Conclusions :

En bref, je pense que ces SpeedGoat 2 vont m’accompagner sur tous les terrains techniques et/ou glissants lors de mes prochaines courses. Une très bonne mouture que je ne suis pas près d’échanger contre une autre !

Mes notations

  • Amorti                8/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         9/10
  • Dynamisme      9/10

Caractéristiques Hoka One-One Speedgoat 2 :

  • Poids : 277 gr en 42 2/3
  • Drop : 5mm
  • Semelle compensée
  • Prix public : 140 €

Où la trouver :





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Test Hoka Speed Instinct

Test des chaussures de trail Hoka Speed Instinct

 Des chaussures qui portent bien leur nom !

 

Si jusqu’à présent les références en matière de trail chez Hoka One One étaient pour moi les SpeedGoat (plutôt sur terrain gras/glissant) et les Challenger ATR (terrain sec) c’est avec grand enthousiasme et curiosité que j’allais tester ces nouvelles chaussures qui répondent au doux nom de Speed Insctinct. Allaient-elles tenir toutes leurs promesses ?

Ces Speed Instinct, au look agressif (j’ai opté pour les jaune/orangé) entrent dans la nouvelle lignée des chaussures conçues pour “aller vite”, petites cousines des Tracer, elles dédiées à la route.

Et oui, comment ne pas parler de performance avec des chaussures de Trail qui tarent moins de 250gr sur la bascule (en 42 2/3 svp !), soit 30gr de moins que les Speedgoat et autres Challenger !

Si comme toutes les Hoka One One, elles disposent d’un amorti exceptionnel, celui-ci se concentre nettement plus sur le talon, car au niveau de l’avant-pied c’est nettement plus light en amorti. Cela permet de bien ressentir le terrain, mais n’est finalement pas trop pénalisant au niveau amorti. En effet, la semelle garde la forme traditionnellement incurvée qui fait la spécificité Hoka, ce qui favorise un excellent déroulé du pied. Et ceci même pour une foulée qui tend très naturellement vers une pose avant/médio pied !

Mes premiers tests des chaussures Hoka One-One Speed Instinct

Dès les premières foulées, je retrouve ce sentiment de légèreté et d’aisance qui caractérisent les Tracer sur route ! C’est tout naturellement qu’on se laisse entraîner et qu’on prend rapidement de la vitesse !

Niveau équilibre, il n’y a vraiment rien à redire, la semelle étant moins épaisse que sur les autres modèles Hoka, on se retrouve finalement assez près du sol ce qui renforce le sentiment de stabilité, d’autant qu’on ne peux que se laisser tenter par une foulée sur l’avant (là où l’épaisseur de la semelle est la plus faible !)

Bref, ce n’est que du bonheur !!

Niveau grip, la semelle se positionne à mon avis entre celle quasiment lisse de la Challenger, et celle très accrocheuse de la SpeedGoat. Cela lui permet d’être globalement très polyvalente, même s’il faut l’avouer, elle montrera rapidement ses limites dans la boue et sur terrains très glissants, où j’y préférerai largement les Speedgoat. Cependant, à moins de devoir affronter des conditions extrêmes sur toute la distance d’une course, on s’y accommodera sans problèmes !

Les Hoka Speed Instinct sur l’Ecotrail de Paris

L’écotrail et son parcours extrêmement roulant était un parfait terrain de jeux pour un test grandeur nature en conditions de course. Si je ne doutais à aucun moment de la capacité de cette chaussure sur ce type de parcours, la question qui pouvait se poser concernait uniquement la distance.

Une chaussure aussi légère serait-elle un bon choix pour parcourir pas moins de 80 km ? Le manque relatif d’amorti par rapport aux autres modèles ne finirait-il pas par me porter préjudice ?

La réponse est plus que positive (vous pouvez lire mon CR de l’écotrail en témoignage : CR écotrail 2017) car à aucun moment je n’ai souffert, l’amorti a été amplement suffisant et ce tout au long de la course. J’ai même pu avoir le loisir d’effectuer une fin de course tout en relance, sans le moindre soucis.

 

Mes notations

  • Amorti                8/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         7/10
  • Dynamisme      9/10

Caractéristiques Hoka One-One Speed Instinct :

  • Poids : 245 gr en 42 2/3
  • Drop : 3mm
  • Semelle compensée
  • Prix public : 120 €

Mes conclusions

Ces nouvelles Speed Instinct vont m’accompagner tout au long de la saison sur les courses peu à moyennement techniques et remplaceront sans hésitations aucune mes Challenger ATR sur ce type de terrain.

Je ne conserverai les SpeedGoat que dans les conditions extrêmes où le grip est prépondérant sur la légèreté.

Vous l’aurez compris, j’ai été totalement séduis par ces chaussures, qui marquent une nouvelle évolution majeure chez Hoka One One, qui petit à petit s’impose comme l’un des grands leaders incontestés du marché !

Tous les prix du web pour les Hoka One One Speed Instinct :

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Le marathon de Paris en Hoka ? C’est possible !

Un marathon en Hoka, une idée pas si folle que ça !

L’idée peut paraître saugrenue au premier abord et elle ne m’aurait jamais effleuré l’esprit il n’y a pas plus tard que l’année dernière !

Et pourtant, c’est exactement ce que je m’apprête à faire lors de ce marathon de Paris ! Si l’idée a fait son chemin, c’est avant tout parce que depuis un an et demie environ la marque Hoka One One a fait d’énormes progrès, et ce à plusieurs point de vue.

hoka-clifton2-01

Les résultats du test ‘Marathon’ à la fin de l’article !!

De véritables bêtes de course

En effet la marque, qui se caractérise par ses semelles oversize et son amorti incomparable a réussi la prouesse technique de nous offrir des chaussures à la fois super-amorties mais également très légères ( ce qui n’était absolument pas le cas des anciens modèles) !

Autre point fondamental, la stabilité, qui faisait elle aussi défaut du fait de la hauteur de la semelle, est désormais comparable à celle des modèles de chaussures ‘traditionnelles’.

Pour finir, le profil incurvé de la semelle offre un déroulé plus naturel de la foulée, ce qui compense le manque de dynamisme par rapport aux chaussures classiques.

Pourquoi se priver !

Avec de tels arguments, la question peut légitimement se poser. Et ceci d’autant plus que mes tendons, fragiles comme ils sont, n’apprécient guère le bitume.

En effet, pourquoi se ruiner les tendons dans des chaussures typées ‘route’ et mettre plusieurs jours, voir semaines à s’en remettre, alors que je pourrais obtenir sensiblement la même efficacité sans me faire mal ?

hoka-clifton2-02

Le test initial

Partant de ce principe, à 3 jours du semi de Paris, je me suis commandé une paire de Hoka Clifton 2, les plus légères proposées actuellement par la marque. Avec un poids de 255 gr en taille 43 1/3 elle n’ont rien à envier à la plupart des chaussures de route traditionnelles !

Reçue le samedi après-midi, j’ai réfléchis pendant quelques instants pour savoir s’il serait raisonnable de courir le semi avec des chaussures neuves, jamais essayées, jamais portées le lendemain matin en compétition !

Bien évidemment, la réponse logique serait de dire non, mais n’ayant pas de réel objectif sur ce semi… je suis passé outre toutes les règles de base pour m’élancer ce dimanche matin avec mes toutes nouvelles Hoka One One Clifton 2

Premier Bilan

Hormis les inévitables petites ampoules dues à l’utilisation d’une paire de chaussure non rodées, le bilan est plus que satisfaisant. En témoignent mes 2 records battus (10k et semi), mais surtout mes tendons d’Achille qui m’ont remercié d’avoir fait ce choix.

De ce côté ce fût au top, je ne les ai absolument pas senti durant les 10 premiers km et ils ne m’ont que légèrement chatouillé dans la seconde partie.

Un choix évident

Vous l’aurez compris, c’est sans aucune hésitation que je prendrai le départ de ce marathon de Paris avec les Hoka Clifton 2.

Elles représentent pour moi, qui souffre beaucoup des tendons, un excellent compromis entre amorti, protection et performance… à moi maintenant de me cracher dans les mains pour aller chercher un nouveau record perso sur marathon !

Le juge de paix : Le Marathon

Je l’ai fait !! Alors oui c’est possible de courir un marathon en Hoka, c’est même possible d’être rapide et de battre son record personnel sur l’épreuve puisque avec un chrono de 2h52’53” j’améliore ma meilleure perf d’environ 1’30 !

Côté tendineux, ce fut un régal, à aucun moment je n’ai souffert de mes tendons d’achile qui ont très bien supporté l’outrage et me remercient grandement de ce choix !

L’amorti est un véritable plus, car malgré la fatigue, la foulée reste fluide et légère en fin de course, ce qui là aussi est grandement appréciable.

Seul petit bémol, les quelques petites ampoules sur les orteils qui n’ont pu s’empêcher d’apparaître. J’y vois plusieurs raisons possibles : des chaussures quasi-neuves, un manque d’habitude aux longues sorties sur bitume, et une chaussure malgré tout un peu plus rigide que les autres modèles de la marque.

En conclusion, oui il est possible de faire un marathon en Hoka, oui il est possible également d’être performant avec ce type de chaussures, tout en se ménageant tendons et articulations !

Test complet des Hoka One One Clifton 2

Retrouvez le test des Clifton2  de mon ami Elric sur le lien suivant :

Test Hoka One One Clifton2


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Hoka Speedgoat vs Adidas Adizero XT Boost

Analyse comparative des Hoka Speedgoat et Adidas Adizero XT Boost

test réalisé uniquement en conditions boueuses

A quelques jours du trail des Poilus, réputé pour ses bains de boue généreux, j’ai profité des super conditions de ce jour (une petite tempête de neige, aussi soudaine que courte) qui m’aura permis de comparer ces deux modèles dans des conditions grasses à souhait !

speedgoat-xtboost

Objectif de l’opération :

Répondre à la question suivante : quelle paire de chaussures pour le trail des Poilus ?

Si cela fait déjà quelques mois que je parcours les sentiers principalement avec des Hoka, je n’en oublies pas moins mes fameuses Adizero XT Boost (mon test complet à venir prochainement) dont l’adhérence reste pour moi l’un des plus forts atouts et quasiment inégalée.

Laquelle de ces deux paires m’accompagnera la semaine prochaine ?

Les conditions du test :

Je ne dispose malheureusement pas d’un très grand choix de terrains autour de chez moi, tout juste une belle pente, environ 1,5km, grasse et boueuse à souhait. Le protocole du test est simple : enchaîner deux montées/descentes complètes à bonne allure avec chacune des deux paires.

Les sensations :

Commençons par les Speedgoat avec lesquelles je cours assez régulièrement, confortables, dynamiques elles s’avèrent cependant un tout petit peu limite en terme d’adhérence en descente, je ne suis pas en mesure d’attaquer à fond et dois prendre quelques précautions afin de rattraper les petits dérapages.

Sur le petit pont de bois, bien mouillé, je suis sur des oeufs, il faut rester concentré et penser à chacun de ses pas, on est un peu sur le fil du rasoir, mais finalement ça passe plutôt bien.

En montée, c’est plus confortable, car même si les crampons n’accrochent pas énormément, la forme de la semelle favorise le déroulé du pied, ce qui compense, en partie, le manque d’adhérence. Quelques dérobades à signaler, mais rien de bien grave.

Passons maintenant aux Adizero XT Boost. Les premières sensations sont assez différentes, d’autant que je ne les ai pas porté depuis longtemps ! Plus près du sol, la foulée est également beaucoup plus sèche, les chocs plus importants et rapidement l’avant pied commence à s’échauffer… forcément, on s’habitue vite au confort procuré par les Hoka, et le retour à autre chose n’est pas facile !

Au niveau adhérence, par contre on sens vite la différence, l’accroche est beaucoup plus franche, le fait d’être au ras du sol apporte également une meilleure maîtrise de l’équilibre, une plus grande stabilité. En descente, on se sent plus en confiance, et si l’on oublie le manque d’amorti sur l’avant pied, c’est presque un régal. Très peu de dérobades et une réelle impression de puissance.

Sur le petit pont de bois, l’accroche est également irréprochable, aucun risque de partir en sucette !

En montée, les différences sont moins évidentes, l’accroche reste globalement bonne, mais alors que la forme de la Hoka facilite le déroulé du pied, je me sens un peu handicapé dans les parties plus roulantes avec le sentiment de taper des pieds et de perdre beaucoup d’énergie.

Le confort :

Indiscutablement, je me sens beaucoup mieux dans mes Hoka, question d’habitude ou tout simplement d’amorti ! Les XT sont beaucoup plus raides et je le ressens rapidement au niveau articulaire. Clairement, pour une course longue, avantage aux Hoka. Je ne suis plus habitué à endurer de tels chocs !

Innovation des XT Boost, les guêtres intégrées empêchent bien les impuretés de pénétrer dans la chaussure… mais l’humidité quant à elle passe allègrement au travers d’un mesh très aéré ! La moindre flaque d’eau suffira à vous tremper les pieds ! Le mesh de la Speedgoat n’est pas plus étanche, seulement, avec la semelle sur-compensée, il faudra une flaque bien plus profonde avant de se mouiller les pieds…. donc une nouvelle fois, avantage Speedgoat !

Le verdict du chrono :

Seule référence faisant foi, il faut bien en passer par là. Les sensations et le chrono sont-ils en corrélation ?

Voici les chiffres… et la surprise qui va avec !

(descente / montée / descente / montée)

  • Hoka : 6’15” – 7’16” – 6’20” – 7’28”
  • XT Boost : 6’32” – 7’35” – 6’31” – 7’36”

Si la différence en côtes est relativement faible et que l’influence de la fatigue de la bête peux justifier l’écart  de performances, en revanche le résultat est bien plus étonnant en descente.

Alors que les sensations et l’adhérence donnaient largement gagnante la XT en descente, la réalité est tout autre puisque le chrono contredit complètement les sensations ! Je suis bel et bien plus rapide avec les Speedgoat ! J’ai beau être souvent à la limite, sur la retenue, la différence de vitesse est bien présente !

La conclusion et mon choix final.

Alors qu’à priori j’étais parti avec l’idée de prendre les XT Boost pour les Poilus, mon petit test, bien que rapide et méritant d’être reproduit et approfondi, m’en aura finalement dissuadé. La raison la plus importante n’est pas le chrono (même s’il y contribue un peu) mais bel et bien le confort d’utilisation dans ces conditions.

En effet, sur une course de 50 bornes, il est primordial de privilégier le confort et la lutte contre la fatigue pour rallier l’arrivée dans les meilleures conditions. Hors mon test en ce sens est formel, certes probablement influencé par mes habitudes actuelles ( c’est pourquoi je le reproduirai ultérieurement pour compléter mon analyse), je ne me vois pas, aujourd’hui affronter ces 51km avec les XT Boost, c’est donc bel et bien avec les Speedgoat que je prendrai le départ du trail des Poilus !

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Test Hoka One One Clifton 2

test des chaussures route Hoka One One CLIFTON 2

test réalisé par Elric

Salut les runners et les runneuses !!!

Je reviens vers vous avec le test d’un produit d’une marque que j’aime beaucoup : HOKA ONE ONE. mon coup de coeur avec cette marque remonte à mon test de la HUAKA, mais c’est ensuite avec la SPEEDGOAT que tout à continué. Alors aujourd’hui je viens vous présenter la CLIFTON 2. HOKA c’est pour moi la marque qui revient du plus loin dans mon estime, car sachez qu’au départ je ne pouvais pas imaginer, un jour, chausser ces grosses chaussures moches aux semelles compensées au look complètement étrange. Puis est venu le jour où elles ont rencontré mes pieds. Et là ce fût le drame, quel confort!! Quelle légèreté et petit à petit mon avis à changé au fil des sorties pour qu’aujourd’hui sans détour je puisse vous affirmer que je suis archi-fan de la marque!!

HOKA ONE ONE rapidement :

Allez les z’amis, ça fait du bien de se sentir Français alors on sort le béret et la moustache, on enfile la baguette sous le coude avec un joli angle a 90, un bâton trouvé au coin du bois et on se la raconte 30s… Hoka est une marque qui jadis était française !!!! Ce qui est impressionnant c’est que c’est une marque toute jeune, qui n’existe que… depuis 2010. Fondée par deux spécialistes de la montagne et de la course à pieds, Jean-Luc Diard et Nicolas Mermoud (3ème à l’UTMB tout de même) avec l’aide d’un concepteur se nommant Christophe Aubonnet.

Ils avaient pour habitude d’utiliser des chaussures comme monsieur et madame tout le monde, cependant ils ont assez vite réussi à déterminer que la plupart des chocs et des tensions musculaires étaient de vraies sources de problèmes pour les coureurs, ce qui je pense, nous parle à tous. La petite différence avec la plus part d’entre nous les amis, c’est qu’eux là, les 3 loustics ils se sont creusés la tête, et ont alors décidé de créer une chaussure pour réduire ces impacts et surtout le ressenti de ceux-ci sur notre corps d’apollon. L’objectif était de proposer un amorti supérieur et une semelle extralarge. Je pense que le deal est réussi ! La marque voit le jour grâce à cette idée, ainsi que le fameux concept de l’Oversize !

Hoka One One signifie « planer sur terre » en Maorie, (je suis titulaire d’un master en langues vivantes du running). La légende raconte qu’un utilisateur de cette marque, un certain Arnaud Lejeune, a plané sur le mont Fuji et sur l’ut4m 90, cette saison seulement parce qu’il court en Hoka One One, ah non j’oubliais c’est aussi parce qu’il vit dans la vallée verte en Haute Savoie. On peut aussi constater que sur le triathlon de Nice cette saison Hoka est sur la 3eme marche du podium des utilisateurs ce qui prouve que clairement la marque séduit aussi les routards.

hoka-clifton2-03

CLIFTON 2 : LE RETOUR !

Ouais, mais tu vois la clifton d’origine était hyper fragile sur la semelle extérieure, la tige était trop rigide et lourde… oui voilà ce que l’on entend lorsque l’on parle de la CLIFTON 2. Comme vous l’aurez constaté, dans CLIFTON 2 il y a le 2 qui signifie certainement que la marque a souhaité apporter des modifications notables sur des points assez spécifiques. Voilà pourquoi j’ai décidé de tester ce nouveau modèle.

Comme un gamin dès que le colis est reçu, j’aime les regarder, les analyser, et les prendre en main avant de les chausser et là on remarque tout de suite un aspect qui va s’avérer plus qu’agréable lors de vos sorties avec cette chaussure aux pieds, c’est la légèreté. C’est affolant alors que je fais tout de même du 46. La couleur qui peut paraître flashy et bien elle l’est vraiment. Ce mix de jaune et vert est vraiment sympa, en tout cas pour ma part j’ai beaucoup aimé mais une chose est certaine c’est que l’on vous remarque très vite. Après 2 ou 3 sorties bien grasses on oublie cette couleur.

Le gros changement entre la version initiale et cette nouvelle production de la clifton, c’est bien entendu la languette qui est renforcée et plus épaisse pour anéantir ce qui faisait le plus gros point négatif de la clifton 1. La clifton était déjà un très bon modèle, qui avait été primé donc là inutile de dire que le volet 2 de la clifton est vraiment une petite bombe. La semelle externe est spécialement conçue pour la course sur route, toutefois vous pouvez l’exporter sur les chemins roulants et en herbe sèche ou petits gravier. Je ne pense pas que cela soit un secret pour personne, mais évitez de les promener en haute montagne ou sur terrains techniques car elles risquent de ne pas aimer du tout cela. Bien que plutôt destinées à la route, elles vous seront aussi utiles sur des sorties nature longues, pas trop techniques.

hoka-clifton2-01

La CLIFTON 2 est la plu légère de la gamme OVERSIZE de la marque HOKA ONE ONE!!!

Le confort du chaussant est exceptionnel, on sent toute l’expérience de HOKA sur ce modèle. Toutefois pour moi le mix entre légèreté, confort, et amorti est très bien trouvé. Cela vaut vraiment le coup de basculer sur ce type de produit pour les coureurs qui cherchent aussi l’un de ces trois points forts. Le frein principal peut être le look et l’épaisseur de la semelle, mais sachez que cela passe très bien grâce là aussi au travail de la marque sur l’intégration de cette semelle épaisse au chausson. Il est vrai qu’on oublie très vite ce point grâce au plaisir que l’on éprouve en courant avec.

hoka-clifton2-02

CLIFTON 2 : La fiche technique

  • Géométrie : Forme en H pour une stabilité plus grande et un maintien plus important.
  • Poids : 235 g en 42
  • Tige : Construction SpeedFrame légère sans coutures ce qui vous apporte un confort optimal.
  • Semelle intermédiaire : Technologie CMEVA, à l’avant vous aurez 24 mm au total ce qui est tout de même hyper confort et 29 mm au total sous talon
  • Drop : 5 mm idem CLIFTON 1 et très intéressant pour une foulée se rapprochant du 0 drop.
  • Lacets : Idem CLIFTON 1 je vous conseil des FREELACE pour plus de stabilité.
  • Semelle interne : HOKA a choisi la technologie OrthoLite. Cette semelle est thermoformée et vous fait bénéficier de ses 3 mm soit 1mm de plus que sur la CLIFTON 1

Ce sont 2 coloris Hommes qui vous attendent sur cette CLIFTON 2.

Le modèle que j’ai testé est la version verte, vous aurez aussi la possibilité de l’obtenir en True Blue / Orange Flash, Black / Anthracite pour les hommes, oui je sais ce n’est pas simple de savoir à quoi cela correspond mais c’est le détail donné par HOKA.

CLIFTON 2 : La grille de tailles

Retrouvez ici la procédure pour décider de votre taille : https://www.hokaoneone.eu/fr/sizing-information.html

CLIFTON 2 : Les notes

  • Le prix : 3/5 (120€ c’est dans la moyenne après c’est toujours un peu au dessus des attentes des runners)
  • Le chausson : 4/5 sans coutures c’est le pied! (la liberté de mouvement est incroyable)
  • L’amorti : 4/5 Vraiment aucunes sensations de chocs avec le terrain.
  • Le look : 3,5/5 pour le modèle testé
  • L’efficacité : 4/5 Cette chaussure répond en tout point à ce que je cherche sur une paire de chaussure de route.
  • Le confort : 4,5/5 rien à ajouter.

CLIFTON 2 : Les liens utiles

CLIFTON 2 : Où la trouver ?

La Clifton 2 est disponible chez la plupart des revendeurs sur le web :

Clifton 2 chez Lepape.com

Hoka One One Clifton 2 sur Irun.fr

Hoka Clifton 2 chez Univers-running

 

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Test Hoka One One Speedgoat

Notre test des chaussures de Trail Hoka One One Speedgoat

test réalisé par Elric

Salut les runners et les runneuses !!!

La pression pour ce premier article pour www.my-trail.fr!!! Et bien non mais c’est avec un immense plaisir que je vous viens vous présenter ce tout premier jet en espérant que vous serez heureux de cette présentation.

Aujourd’hui c’est vers une petite marque pas très connue que l’on va se tourner. Sa notoriété est en demi-teinte et ses nouveaux modèles ne prennent pas de plus en plus d’ampleur. Vous avez Reconnu ? Je vous parle de Hoka One One !! Le ton de l’humour est à prendre en compte tant cette marque est impressionnante de développement et de nouveauté et pour ma part je trouve qu’en 2015, ils ont tout simplement remis l’église au centre du village.

test-speedgoat

 Hoka One One ? C’est qui ? C’est quoi ?

Allez les zamis, on bombe le torse on sort le béret et la moustache on enfile la baguette sous le coude avec un joli angle a 90, un bâton trouvé au coin du bois et on se la raconte 30s… Hoka est une marque qui jadis était française !!!!  Ce qui est impressionnant c’est que c’est une toute jeune, qui n’existe que depuis 2010. Elle a été créée par ses deux fondateurs Jean-Luc Diard, Nicolas Mermoud (3ème à l’UTMB tout de même) ainsi qu’avec l’aide d’un concepteur se nommant Christophe Aubonnet.

Ils avaient pour habitude d’utiliser des chaussures comme monsieur et madame tout le monde, cependant ils ont aussi assez vite réussi à déterminer que la plupart des chocs et des tensions musculaires étaient des vraies sources de problèmes pour les coureurs ce qui je pense nous parle à tous. La petite différence avec la plus part d’entre nous les amis, c’est qu’eux là, les 3 loustics ils se sont creusés la tête, et ont alors décidé de créer une chaussure pour réduire ces impacts et surtout le ressenti de ceux-ci sur notre corps d’apollon. L’objectif était de proposer un amorti supérieur et une semelle extralarge. Je pense que le deal est réussi ! La marque voit le jour grâce à cette idée, ainsi que le fameux concept de l’Oversize !

Hoka OneOne signifie « planer sur terre » en Maorie, je suis titulaire d’un master en langues vivantes du running. La légende raconte qu’un utilisateur de cette marque, un certain Arnaud Lejeune, a plané sur le mont Fuji et sur l’ut4m 90, cette saison seulement parce qu’il court en Hoka One One, ah non j’oubliais c’est aussi parce qu’il vit dans la vallée verte en Haute Savoie. On peut aussi constater que sur le triathlon de Nice cette saison Hoka est sur la 3eme marche du podium des utilisateurs ce qui prouve que clairement la marque séduit aussi les routards.

 Speedgoat : le look

Le modèle que j’ai testé : Chausson jaune pétant, semelle Rose avec des soupçons bleu flaschy très claires et des inserts noirs type zèbre et puis quoi encore les lacets mauve aussi non !! Et bien détrompez-vous, cette chaussure est surprenante au premier regard mais alors le look est juste parfait au final. J’avais déjà essayé les huaka qui étaient Rock’n’Roll mais celle-ci sont tout aussi cool. Bien entendu comme toutes les paires présentes sur le marché avec un peu de couleur il faudra une ou deux sorties pour les souiller un petit peu en faisant le marcassin dans les flaques et autres single.

Je trouve aussi que sur cette speedgoat la semelle parait moins haute même si elle ne l’est pas forcément, mais je pense que le jeu de couleurs et le mélange subtile de celles-ci réussi à la marque car clairement c’est cet aspect que beaucoup critiquaient mais sur cette superbe chaussure on oubli ce détail qui pouvait être plus flagrant sur les autres bébés de la marque.

Pour ma part je trouve que les coloris proposés sont justes superbes. J’ai effectivement le modèle jaune qui me plait beaucoup et je le trouve très funcky, il me correspond très bien. Aussi Sachez que vous trouvez plus difficilement mais vous trouverez un modèle bleu qui donne des ailes pour ne pas citer la marque avec une semelle rouge et un intermédiaire gris qui donnera plus de sobriété. Pourquoi cette couleur bleu, tout simplement car ce modèle est inspiré du fameux coureur Karl Metzer qui est un des premiers runners professionnels à avoir rejoint Hoka et le surnom de ce phénomène est effectivement « speedgoat ». Ce nom est aussi une manière de s’affirmer dans le business très américain de la chaussure de running où tout le monde sort les muscles et essaye de se montrer. Il est évident qu’avec ce modèle Hoka One One va apporter un vent de fraîcheur utile à ce marché mondial qu’est le running.

Ensuite vous pourrez apprécier les autres modèles qui pour ma part ne m’ont pas plus attirés que cela mais dont le mélange de couleur est tout aussi sympa, à savoir les noir et rouge assez classique, ou encore les rose avec un intermédiaire jaune et aqua comme le dit la marque ou encore les violette et noire.

hoka-one-one-speedgoat

Speedgoat : le confort

Il apparait évident que Hoka a créé une bombe avec ce modèle. Si on s’en tient au communiqué de presse on apprend que : « la Speedgoat associe le confort d’une chaussure de course sur route et une semelle externe Vibram® dynamique garantissant une accroche optimale, quelles que soient les conditions ». Ok c’est sympa tout cela mais dans la vraie vie ca dit quoi Jamie ?

Alors la première impression quand on met cette paire de Hoka c’est que l’on ressent tout de suite l’envie de partir et de relancer. Le profil agressif vu du dessus de la chaussure doit favoriser ce sentiment mais surtout la semelle donne l’impression d’être moins haut et donc de mieux sentir le terrain. Pour ma part j’ai été une fois de plus très surpris par le confort apporté par la semelle intérieure, on se pense dans une chaussure ultra confort et très vite au bout de quelques kilomètres cette sensation apparait comme un vrai plus.

Le chausson est ultra agréable et il est parfais pour les longues sorties. On sent aussi une utilisation intelligente. La tige vous offre un maintien du pied jusqu’aux métas ce qui est un vrai plus pour vos sorties les plus techniques. Le couvert du bout de chaussure est fait en caoutchouc ce qui la aussi vous apporte une réelle faculté supplémentaire à encaisser les changements de terrains avec le plus grand plaisir.

Attention toutefois a bien respecter la période d’adaptation de vos pieds car de petites ampoules peuvent se créer en descente mais il faut bien minimiser le phénomène car cela peut arriver avec n’importe quel paire de running.

J’ai testé cette paire sur plus de 350kms avant de faire ce compte rendu et j’ai eu une fois des ampoules. Pour précision j’ai fait l’ut4m chartreuse (40kms avec du d+ et donc des descentes) après avoir utilisé les Hoka Speedgoat seulement 2 fois sur 30 kilomètres combinés. Donc pour moi le confort est juste impeccable et vous serez une fois de plus sur ce point conquis.

Je suis assez adepte d’une Toe box relativement large et il est vrai que la dans ce modèle j’ai retrouvé aussi ce plaisir de ne pas avoir les orteils en compte car trop serrés comme des sardines et rouge à la fin d’une belle sortie. Pour cela il est assez utile de prendre une demi-pointure de plus qu’à l’habitude pour être en totale adéquation avec vos nouveaux jouets.

En dernier je souligne le nouveau laçage ou plutôt devrais-je dire un bon vieux laçage à l’ancienne qui fait ses preuves et qui est juste génial. Il tient hyper bien et il fait partie pour ma part des très mais alors très bonnes surprises réservées par la marque à ses acheteurs.

Speedgoat : La Semelle

Il va de soi que pour obtenir un tel plaisir et un confort si important pour les consommateurs, Hoka One One avec ce modèle a mis les bouchées doubles les amis. LA semelle intermédiaire EVA est un brin plus souple que précédemment et la présence de beaux crampons et surtout très bien placés sur la VIBRAM MEGAGRIP 4mm vous tend les bras ou les pieds plutôt. On parle d’accroche mais c’est peu dire, je l’ai poussé vraiment de manière intense tant dans les montées que dans les descentes, et lors de belles sorties sur des terrains tellement différents que ce soit le Pic du Jalouvre (74), sur les crêtes, ou sur Chamechaude (38) sur l’ut4m 40 puis et son fameux pierreux intense et technique ou encore dans le môle (74), finalement j’ai eu la chance de pouvoir les porter hors sentiers, et sur terrains boisés avec des feuilles, puis sur de la terre humide voir même de la boue et finalement seule la neige a manqué au programme.  En conclusion sur ce principal fait de l’accroche, je n’ai jamais ressenti une telle adhérence sur une paire de chaussure lors de mes nombreux tests. J’avais été agréablement surpris par les HOKA challenger ATR, mais c’est un monde d’écart qui sépare mes deux ressentis, c’est incroyable cette stabilité et cette performance apportées par la Speedgoat au niveau de cette semelle Vibram Megagrip. Chapeau à Hoka One One car c’est hyper abouti !!

hoka-one-one-speedgoat-2

 Hoka One One Speedgoat : La Conclusion

Outre le fait que j’ai attendu cette chaussure comme un gamin depuis que nous avons eu vent de sa sortie (un peu comme la racer en 2016 d’ailleurs) et que je suis de plus en plus convaincu que Hoka est une superbe solution pour des coureurs possédant le même  gabarit que moi. Aussi il faut quand même avouer que j’étais au départ très peu convaincu par l’over size et je me disais que ça allait être très lourd et moche etc… Ma conquête avait commencé lorsque Sport Leclerc Saint Ouen l’Aumône (95) m’avait fait testé les Huaka, puis cela s’est accentué avec les Challenger ATR mais là les amis sincèrement c’est ma grosse claque de la saison 2015. J’ai eu plus d’une dizaine de paires cette saison et sincèrement cette Speedgoat est juste très au-dessus des autres à tous points de vue. Je change sans cesse les lacets de mes running, là je n’ai rien touché, je n’ai rien envie de changer car même cette semelle qui d’habitude me gêne, tant au niveau technique qu’au niveau du look, me paraît parfaite sur la petite dernière de Hoka. Cette Speedgoat est le symbole de la révolution engagée par Hoka One One, car il semble très difficile de revenir sur une proposition moyenne pour les futurs nouveaux nés de la marque.

Tous les profils de coureurs sont concernés par cette chaussure et sincèrement vous ne serez pas déçus de l’investissement. Que vous ferez.

Encore une fois bien entendu le confort est exceptionnel mais très sincèrement la globalité est surprenante. Du laçage à la semelle rien ne m’a laissé sur ma faim.

L’usure de la semelle souvent reprochée à Hoka est entièrement corrigée ce qui donne encore plus de crédit à la marque et surtout nous laisse entrevoir de fines collaborations avec des fournisseurs de Hoka sur le long terme et donc des produits ultra compétitifs sur les prochaines versions. Aussi ne vous détrompez pas, regardez les élites du team, ont tous gagner cette saison et ont raflé la plus part des courses. A cela il y a certes l’entrainement et les autres paramètres que nous ne maîtrisons pas mais le matériel est bien entendu une très grande base pour ces runners. Benoît Dunet, athlète du team Errea qui porte des chaussures Hoka depuis le début de la marque en France, est devenu champion du monde master de semi-marathon à Lyon cette année et ne court qu’en Hoka! Beaucoup d’athlètes font le choix de cette marque car il offre un rapport qualité/amorti/relances incroyable.

speedgoat

Hoka One One Speedgoat : La Fiche technique

  • Semelle MEGAGRIP Vibram 4mm
  • Semelle intermédiaire EVA
  • Chevrons marqués et très bien positionnés
  • Pare-pierres caoutchouc sur l’avant du pied
  • Drop de 5mm
  • Languette rembourrée et mieux positionnée
  • Sans couture
  • Construction en H pour une stabilité renforcée
  • Profil de semelle incurvé sous les métas
  • Poids de 275 grammes en 42 pour Homme
  • Prix moyen 130.00€

 Speedgoat : Les notes

  • Look : 4.5/5
  • Confort : 5/5
  • Agressivité : 5/5
  • Laçage : 4.5/5
  • Semelle et Accroche : 4.5/5
  • Drop : 3/5
  • Poids : 4/5
  • Prix : 4/5
  • Le global : 4.5/5

  

Speedgoat : Informations générales

Comment choisir sa taille :

https://www.hokaoneone.eu/fr/sizing-information.html

Rencontre avec Karl Meltzer :

https://www.hokaoneone.eu/fr/athletes-meltzer.html

La technologie HOKA plus en détails :

https://www.hokaoneone.eu/fr/technology.html

Hoka One One Speedgoat : Où la trouver au meilleur prix

Hoka One One Speedgoat sur i-run.fr

Hoka One One Speedgoat chez Lepape.com

Hoka One One Speedgoat chez Univers Running

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Test Hoka Challenger ATR

Test des chaussures de trail Hoka Challenger ATR

 Une véritable bombe !

 

Après mes premiers tests de chaussures de la marque Hoka One-One ( Stinson Evo / Bondi 3) j’étais resté légèrement dubitatif. Car si le confort et l’amorti était incontestables, les autres paramètres poids / accroche / stabilité ne m’avaient guère convaincu. J’avais alors cantonné l’utilisation de ces Hoka à mes longues sorties d’entrainement sur terrain plat et peu accidenté.

Si jusqu’alors les poids indiqués par le constructeur sur ses différents modèles étaient pour le moins fantaisistes et peu réalistes par rapport à la réalité, je me demandais si un jour ils parviendrait à réaliser un miracle….

En quête de la chaussure idéale pour le trail de la côte d’Opale j’ai fais le pari fou de retenter ma chance avec cette nouvelle Hoka Challenger ATR. Annoncée avec un poids de 243 gr je m’attendais à ce qu’elle fasse quasiment dans les 300 gr dans la pointure 43 1/3… Ma première bonne surprise fût de constater, dès réception du colis, qu’elle ne pesait qu’environ 275 gr !! Premier miracle donc chez Hoka qui, pour une fois, ne trompait pas son monde en trichant sur le poids de ses nouvelles chaussures !

Le poids c’est une chose, certes importante, mais qui malgré tout ne se suffit pas à elle même pour faire une bonne chaussure…. Passé ce premier moment de satisfaction, je n’allais pas être au bout de mes surprises ! Et vous allez les découvrir au fil de mon test !

Fournie avec de vrais lacets traditionnel, Hoka One One a eu la bonne idée d’abandonner son système quick-lace qui franchement ne m’avait pas convaincu jusqu’alors.

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Mes premiers tests des chaussures Hoka One-One Challenger ATR

A l’essayage, le chaussant est confortable, je suis également content d’avoir pris une pointure de moins que d’habitude, Hoka chausse assez grand. Niveau largeur, rien à redire, il y a de la place et moi qui ai le pied relativement large, je ne me sens absolument pas comprimé.

Ma première sortie sera un mix entre sable et bitume, vacances obligent ! Deux choses retiennent immédiatement mon attention, la légèreté de la chaussure qui est des plus agréables mais également son amorti, irréprochable. Je suis bluffé car je ne m’attendais pas à ce qu’une chaussure aussi légère puisse amortir autant !

Sur le sable, qu’il soit mou ou dur, c’est un pur bonheur, on se sent pousser des ailes ! La semelle over-size offre de biens meilleurs appuis et les gains sont conséquents. Par rapport aux anciens modèles de la marque, la légèreté, je ne le répéterai sans doute jamais assez, est un atout majeur !

Fort de cette première expérience, je m’en vais dès le lendemain tester la bête en forêt, sous un déluge affreux. L’occasion pour moi de les mettre à l’épreuve dans des conditions qui, à priori leurs sont moins favorables. En effet, j’allais pouvoir juger des deux points cruciaux qui n’étaient pas trop le fort de la marque jusqu’à présent : la stabilité et l’accroche.

Et là encore j’ai été scotché ! malgré sa grosse semelle compensée, cette Hoka Challenger ATR offre une stabilité incroyable, on se sent en totale sécurité et on peu se permettre d’attaquer fort, même dans des passages un peu délicats, sans prendre le moindre risque !

Côté adhérence, elles accrochent très bien malgré l’apparente petite taille des crampons, y compris sur des sols un peu glissants. Je l’avoue je ne serais pas aussi confiant sur des sols détrempés, mais je suis prêt à prendre le risque lorsque l’occasion se présentera !

hoka-challenger

Premières courses en Hoka Challenger ATR

Pour leur baptême du feu, je décidais de les tester sur le Cul d’Enfer à Mondeville sur une distance de 21 km. Le temps était sec et le parcours pas trop cassant me permettrait de ne prendre aucun risques. Je fût agréablement surpris et ai pu confirmer tout ce que j’avais vu lors de mes sessions d’entrainement : légèreté, accroche, stabilité font de cette paire  de chaussures un partenaire idéal pour ce type de parcours.

Satisfait de ce premier essai en condition réelles, je validais mon choix de les utiliser lors du trail de la Côte d’Opale ce week-end. Bien m’en as pris, car je pense que je leur dois une partie de mon résultat (9ème au scratch !). J’ai apprécié la facilité qu’elle m’ont procuré dans le sable dur tout d’abord (ce qui m’a permis de ressortir en tête des 5 km  de plage !) puis dans les dunes par la suite où je n’ai que très peu ressenti les difficultés de ce type de terrain.

Elles furent également très à l’aise dans les cailloux et galets, rapide dans les descentes grâce à leur amorti incroyable. En bref, que du bonheur !

Mes notations

  • Amorti                10/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         8/10
  • Dynamisme      8/10

Caractéristiques Hoka One-One Challenger ATR :

  • Poids : 275 gr en 43 1/3
  • Drop : 5mm
  • Semelle compensée
  • Prix public : 120 €

Mes conclusions

Que dire de plus que ce que j’ai pu écrire plus haut, si ce n’est que je songe très sérieusement à prendre le risque, si les conditions météos sont favorables, de faire les Championnats de France avec cette paire de Hoka. Par ailleurs, il me tarde de tester la Clifton, qui est l’homologue de cette Challenger en version route.

Où trouver les Hoka One One Challenger ATR au meilleur prix ?

Vous pouvez trouver les Hoka Challenger ATR auprès des revendeurs suivants :

Hoka Challenger chez i-run

Hoka Challenger ATR chez Lepape.com

Hoka Challenger Univers-running

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Test Hoka Tor Speed Mid

Test des nouvelles Hoka Tor Speed par Laurent Audras

Je remercie Laurent qui a réalisé ce test et m’a gentiment autorisé à le publier pour que je puisse le partager avec vous.

Plutôt destinée à la marche rapide en montagne et sur terrains accidentés, vous pourrez aussi l’utiliser sur de longs trail montagneux. Elle vous offrira protection, confort ainsi qu’un amorti exceptionnel.

Le test Hoka Tor Speed par Laurent :

Bon, voilà, j’ai testé les Hoka Tor Speed Mid, données par la marque pour la pratique du Trail et du fast hiking, ça tombe bien c’est ma pratique.
Juste de les mettre et de monter et descendre les escaliers on comprend très vite que la principale qualité de ces chaussures c’est son amorti. D’ou mon intérêt, j’ai quelques soucis de douleur au niveau des genoux, mais il faut voir sur le terrain.

Le terrain : 25 km dans les coteaux ardéchois de la vallée du Rhône, des sentiers étroits, pas franchement plats, de petits cailloux sur lesquels on dérape facilement, de gros cailloux glissants des montées raides, très raides et donc des descentes raides, très raides, peu de plat mais pour l’expérience j’ai ajouté les 5 premiers km en plat le long d’une rivière, avec un peu de goudron.

hoka-tor-speed-1

Test terrain : Justement le goudron parlons en, pertinemment ces chaussures ne sont pas faites pour courir sur du goudron, j’entendais les semelles pleurer (sans rire elles font un drôle de crissement, on sent bien qu’elle aime pas  ). Ça tombe bien moi aussi j’aime pas le goudron ! Alternance entre goudron, terre et cailloux, très vite l’effet “pantoufle” se ressent. Un confort que je n’avais jamais eu auparavant ! Pour sur, avec 3 cm de “mousse” sous les pieds y’a de quoi, on est loin du minimalisme.
L’accroche sur les rochers est excellente. Mais bon, il faut pas pousser non plus, sur des rochers plein de mousse et humides, rien ne tient. La gomme des semelles me semble très tendre, c’est aussi pour cela qu’elles accrochent si bien, mais dans 5-6 mois…
L’arrondi prononcée de l’avant de la semelle, on s’y fait très bien et on l’oubli très vite tellement le mouvement est évident, pourquoi les autres n’y ont pas pensé eux aussi ?
1ère montée et 1ère descente. J’avais quelques inquiétudes sur la tenue latérale en dévers. C’est que ça fait haut 3 cm pour de vielles chevilles comme les miennes ! Le pb est encore plus flagrant en descente, les appuis doivent être précis, mais comme j’utilise des bâtons le pb est largement atténué, comment ça se passerait sans les bâtons ? Quelques soucis de laçage, je n’ai plus l’habitude des lacets traditionnels, à changer.
La langue et le haut de la chaussure prennent bien le pied est attirent moins les petits cailloux, ceci dit il en rentre tout de même quelque un, j’aime pas ça.
Mais par contre, depuis longtemps je ne pouvais courir qu’avec une voir deux genouillères, là, rien !!! Aucune douleur au niveau des genoux, sur les 25 km du parcours, rien !!!
Autre détail important, la légèreté. Au fur et à mesure, les pieds deviennent lourds à soulever, là, rien malgré leur aspect massif elles sont très légères pour ce type de produit Mid.
Marcher dans l’eau n’est pas un pb, déjà car on est 3 cm au dessus du sol, ensuite elle est relativement étanche et quand elle prend l’eau elle sèche assez vite, il faut dire qu’il fait plus de 25°C aujourd’hui. D’ailleurs ça me fait penser à un soucis, aucun fabricant n’en encore jamais pu résoudre le pb de ces fichus plis latéraux de la langue, un détail mais tout de même.
Par contre, ici en dehors des sentiers, le sol est retourné par les sangliers, je ne résiste pas à aller chercher quelques cèpes et girolles. Pas terrible sur sol très meuble et pentu de marcher, les chevilles sont sollicitées.

hoka-tor-speed-2

Résultat : J’ai quelques inquiétude sur la longévité des semelles, à voir…
Le prix de 150 euro est raisonnable pour cette gamme de chaussure, entre 160 et 180 pour les autres marques
Un confort hors du commun
Deux genoux intacts
Une incertitude : la tenue latérale, je pense que cela nécessitera un passage chez mon podologue car les semelles qu’il m’a fait sont adaptées à mes Adidas Fast R qui ont un fond plus plat que les Hoka, C’est certainement là mon soucis,… J’espère que ce n’est que cela.
C’est pratiquement fait, j’achète !
Merci à Lionel et David de Endurance Shop Valence pour le prêt.

Fiche technique Hoka Tor Speed :

– Poids : 349grs en taille 42

– Drop : 5mm

– Semelle externe : Vibram

– Tige : Mid

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Test chaussures Hoka One One Stinson Evo

Chaussure Hoka One One – Stinson Evo

Après avoir souffert le martyr dans les dunes molles du côté de Wissant lors du trail de la côte d’Opale, je suis tombé sur cette Hoka One One Stinson Evo, présentée comme une excellente solution pour ce type de terrain si particulier. Dotée d’une semelle à la surface élargie de près de 50%, d’une semelle sur-compensée, elle permet, au moins en théorie, de ne pas trop s’enfoncer dans le sable mou et de survoler ce type de surface…

Intrigué par cette chaussure au look atypique, je me suis laissé tenté, et ai cassé ma tirelire (la bête affiche fièrement 170 € au compteur… la curiosité a un coût non négligeable !) pour m’offrir cette chaussure tout droit sortie d’un film de science fiction des années 80 !!

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Premières sorties et premières impressions

Habitant en région parisienne, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester cette Hoka One One sur terrains sablonneux, c’est donc sur mes terrains de jeux habituels que je mènerai mes premiers tests terrain.

Au prime abord, les sensations à l’essayage sont des plus agréables, on se croirait dans des charentaises, tellement on se sent bien dedans. On ressens immédiatement les effets d’un amorti plus de 2 fois supérieur à celui des chaussures conventionnelles. Le système de serrage type quick-lace copie chez Salomon, semble plus abouti, malgré une apparence de fragilité. Le lacet, plus épais et plus souple que celui de Salomon, ne comprime pas le pied et se fait rapidement oublier.

Les premiers pas sont tout aussi surprenants que le look de la bête, d’une part il faut s’habituer à graviter à plus de 3 cm du sol, d’autre part il faut se faire au profil particulier de la semelle, très incurvée pour favoriser le déroulé du pied selon les dires du fabricant.

Je commencerai mon test par un simple footing, histoire de m’habituer en douceur à ces étranges chaussures. Les premières impressions font état d’un amorti incroyable, on a vraiment l’impression de courir sur un coussin d’air. La forme de la semelle facilite le déroulé du pied, on en oublierai presque que la bête pèse quand même 370 gr (taille 44). Même si ces caractéristiques n’en font pas un foudre de dynamisme, cela reste néanmoins très acceptable.

Pour les sorties suivantes, je décide de les malmener un peu sur des terrains plus accidentés et pentus, aidé par des conditions météo assez pluvieuses en cette saison, je vais voir ce que cela donne au niveau accroche.

Sur terrain gras, mon enthousiasme initial va vite déchanter, l’accroche n’est pas au rendez-vous, faut dire que les crampons ne sont pas très profonds, mais j’espérais que la surface étendue de la semelle aiderai à trouver du grip, mais il n’en est rien, au point que je me suis retrouvé rapidement à prendre un bain de boue, suite à un dérapage incontrôlable.

Un peu déçu, je décide néanmoins de renouveler l’expérience lors de la sortie suivante, mais si je parviens à rester sur mes pattes, cela reste néanmoins acrobatique. Par contre, lorsque le terrain n’est pas trop technique on apprécie le déroulé qui facilite le travail en montée ainsi que l’amorti exceptionnel qui permet de lâcher les chevaux de manière impressionnante dans les descentes.

Côté équilibre, la largeur de la semelle devrait apporter force stabilité, mais cela serait oublier que l’on est sur-élevé à 3 cm au dessus du sol, ce qui annule en partie l’effet précédent. Sans être difficile à contrôler, il faut néanmoins être vigilant sur ses appuis, au risque de malmener ses chevilles.

Première course, test grandeur nature

Les courses aux-quelles j’ai participé depuis l’acquisition de mes Hoka One One, ne m’ont pas semblé présenter des profils favorables à l’utilisation de ces chaussures en compétition.

Au vu des sensations ressenties à l’entraînement, je pense que ces chaussures sont à utiliser sur terrain sec et sur des parcours globalement roulants. Par contre côté distance, il me semble que de part leur excellent amorti, il est possible des les utiliser sur des trails de moyenne à longue distance, et ce malgré un poids relativement élevé.

Je conduirai d’autres tests sur terrains sableux cet été, et en fonction de mes sensations, dont je vous ferai par à ce moment là, je m’alignerai peut-être avec elles sur le trail de la côte d’Opale… histoire à suivre.

Mes notations :

  • Amorti                10/10
  • Stabilité            6/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          4/10
  • Dynamisme      7/10

Caractéristiques :

  • Poids : 370 gr en 44
  • Drop : 6mm
  • Hauteur de la semelle au talon : 32 mm
  • Prix public : 170 €
  • Technologies  :
    • Laçage Quickfit
    • Semelle EVA Oversized volume 2,2x
    • Semelle interne Ortolite

Conclusions :

Mes conclusions concernant cette Stinson Evo sont plus que mitigées. J’ai beaucoup apprécié l’originalité du look, le confort exceptionnel du chaussant, l’amorti lui aussi exceptionnel. Mais le manque d’accroche sur terrain gras ou difficile me pose un gros problème : sur quelles courses vais-je bien pouvoir les utiliser ?

De plus, à l’heure où tout le monde par à la chasse au gramme en trop, ses 370 grs risquent d’être rédhibitoires face aux 290 grs de l’adizero XT4 ou bien des 200 et quelques grammes de la Salomon S-Lab Sense.

Finalement, avec le temps on fini par s’habituer à son look, mais malheureusement, le blanc n’est peut-être pas la meilleure couleur pour des chaussures de trail, qui malgré tout le soin que l’on peut leur porter, virent rapidement au gris.

En attendant de leur trouver un terrain de jeu sur lequel elles pourront exprimer tout leur potentiel, je m’en sers essentiellement en chaussures de récupération, pour mes sorties après compétition, durant lesquelles j’apprécie énormément leur amorti et leur confort incroyable… mais à ce prix, c’est un peu comme donner de la confiture aux cochons !!


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