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Chaussures : la course à la légèreté

Innovations technologiques, effets de mode, les fabricants de chaussures nous proposent des produits de plus en plus légers et performants. La tendance actuelle va de plus en plus vers le minimalisme et la chasse au moindre gramme superflu.

slab-sense-ultra

Cette tendance, initialement réservée exclusivement aux coureurs sur route, se développe désormais dans le domaine des chaussures de trails. Il n’y a encore pas si longtemps que cela, les chaussures de trail étaient renforcées de tous les côtés et ne pesaient rarement moins de 350grs.

Aujourd’hui, même si ces modèles ne sont pas encore légion, il est possible de trouver des chaussures de trail qui font à peine plus de 200grs (leur prix étant en général inversement proportionnel à leur poid !) et qui n’ont rien à envier aux meilleures chaussures de route. D’une manière générale, il est possible maintenant de trouver de nombreux modèles aux environs des 300grs.

Les avantages d’une chaussure légère :

Le poids de nos chaussures est multiplié par le bras de levier constitué par nos jambes, de telle sorte que l’impact énergétique de ce poids s’en trouve multiplié. Donc d’un point de vue purement mécanique, plus la chaussure est légère et plus la foulée sera libérée et la dépense énergétique réduite.

Cette théorie poussée à l’extrême nous amène tout droit vers les adeptes du minimalisme, voir du courir pieds nus.

Moins amortie qu’une chaussure plus lourde et confortable elle restituera une plus grande partie de l’énergie accumulée lors de l’impact du pied au sol et sera donc plus dynamique.

Ces deux effets combinés conduiront donc à une  foulée légère et dynamique mais aussi et surtout plus performante.

Le revers de la médaille :

Qui dit légèreté, dit obligatoirement gain de poids, donc réduction du maintien mais aussi et surtout réduction de l’amorti. Même si  les progrès technologiques permettent d’obtenir de meilleures performances amortissantes tout en réduisant la quantité de matériau utilisé, il n’en reste pas moins vrai que plus la chaussure sera légère et moins elle sera en mesure d’amortir nos impacts sur le sol.

Si ce n’est la chaussure qui amorti les chocs, nécessairement ce sera notre squelette et nos chaînes musculaires qui devront encaisser ces impacts répétés. A court ou moyen terme cela peut conduire vers des blessures, tendinites, lésions articulaires, et autres fractures de fatigue,..

Chaussures légères oui, mais pour qui et pour quel usage ?

Pour compenser le manque d’amorti de ces chaussures il est nécessaire que nos muscles locomoteurs ainsi que notre ceinture abdominale soient solides et bien gaînés de façon à éviter que l’onde de choc ne soit transmise à notre squelette et ne vienne user nos articulations.

Il est donc nécessaire d’avoir au préalable une bonne préparation physique générale avant d’espérer utiliser ce type de chaussures en toute sécurité. Il n’est pas possible de monter des pneus de Formule 1 sur une deux-chevaux… le moteur et le châssis de la bête ne seraient pas en mesure de les emmener !

Par ailleurs, plus les distances à parcourir sont longues, plus le manque d’amorti deviendra problématique. La fatigue inhérente aux épreuves longues diminue petit à petit notre tonicité musculaire et donc notre capacité à nous protéger et à amortir les impacts au sol, entraînant alors une augmentation de la fatigue et un risque de blessure accru.

Conclusions :

Les chaussures légères sont à privilégier pour les distances courtes et pour les personnes bien entraînées pratiquant régulièrement des exercices de préparation physique générale.

Il n’est pas possible de passer du jour au lendemain d’une chaussure traditionnelle (aux alentours de 330-350grs) à une chaussure ultra-légère. Il y a forcément un temps d’adaptation, plus ou moins long en fonction de la personne et de son état de préparation physique.

Il est donc nécessaire d’y aller très progressivement dans les deux axes que sont la réduction du poids des chaussures et l’allongement des distances courues avec les dites chaussures. Il faut donc s’armer de patience et ne surtout pas se précipiter, au risque de se faire sanctionner très rapidement par une blessure.

En ce qui me concerne, cette période d’adaptation aura duré plusieurs mois, et n’est pas encore totalement terminée puisque je n’en suis pas encore à courir avec les chaussures du roi Kilian !!

Alors soyez patients et ne cédez pas trop vite aux sirènes des arguments commerciaux de ces marques de chaussures qui nous en mettent plein la vue avec des produits extraordinaires… conçus pour des êtres eux aussi extraordinaires, mais dont nous, communs des mortels, sommes très loin !!

Mon conseil : lorsque vous achèterez votre prochaine paire de trail running, ne cherchez pas à gagner plus de 30 grammes par rapport à la paire précédente et prenez le temps de vous y faire en commençant par de petites sorties, en alternant nouvelle paire et ancienne… en faisant ainsi, vous augmenterez vos chances d’éviter la case infirmerie…

 


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Semi marathon de Paris 2013

Semi marathon de Paris 2013

Dimanche 03 mars 10 H – Esplanade du château de Vincennes

 

Classement Hommes :

PlaceNomTemps
1Abebe Negewo01:01:32
2Stephen Kiprotich01:01:33
3Daniel Salel01:01:33
4Ashchalew Meketa01:01:36
5Deriba Merga01:01:36

Classement Femmes :

PlaceNomTemps
1Pauline Njeri01:08:57
2Gladys Kipsoi01:09:10
3Monica Jepkoech01:09:30
4Caroline Chepkwony01:10:24
5Coretti Jepkoech01:10:31

Tous vos résultats personnels sont disponibles à cette adresse : Résultats semi-marathon de Paris 2013

Mon avis sur Ce semi marathon de Paris :

Que dire de ce semi-marathon de Paris qui d’année en année tombe de plus en plus dans le gigantisme industriel. Où comment l’exploitation de la passion des uns fait la fortune des autres. Des prix en continuelle augmentation, un nouveau record d’inscrits…. 40000 personnes au départ d’un semi, parqués comme du bétail dans des enclos sur-dimensionnés… est-ce bien raisonnable tout cela ? Assurément non, mais fortement rentable pour ASO !!

Avec un tel prix (à 2,5€ du km…) et un tel professionnalisme, nous serions en droit d’attendre de la part des organisateurs un niveau de prestation haut de gamme, digne de ce que l’on peut trouver sur certains petits trails organisés eux par de vrais bénévoles !! Passons sur les ravitaillements, à la diversité toujours aussi faible, et contentons nous de notre joli t-shirt jaune poussin offert par Adidas (que je remercie au passage…). Des services qui jadis (dans un passé encore proche) étaient gratuits (résultats par sms, vidéo de la course…) qui eux aussi deviennent payant, pour nous rappeler que le montant de l’inscription n’est pas encore assez lucratif…

Mais pourquoi en rester là, ils sont toujours plus nombreux à s’inscrire et à venir joyeusement remplir les poches d’ASO, et pourquoi je me plains puisque moi aussi j’ai fait joyeusement parti de ce troupeau ce matin ?

Nous sommes bien loin de l’esprit des courses nature, bien moins coûteuses avec des prestations souvent nettement supérieures, qui m’occupent durant la plus grande partie de la saison.

Je fais de moins en moins de courses sur route, mais un semi en début de saison entre parfaitement dans le cadre de ma préparation générale en vue des trails qui auront lieu dans les mois qui suivent. C’est également une bonne préparation pour le marathon de Paris (et oui, là aussi je ferai encore partie de ce magnifique troupeau…) qui lui aussi s’inscrit dans ma préparation générale…

Mon semi marathon de Paris 2013 :

semi-paris-02Revenons à la course. Ce matin les conditions étaient parfaites pour réaliser une bonne performance : malgré une fraîcheur matinale assez marquée (il faisait -1°C à 8H) la présence du soleil et l’absence de vent contribuèrent à réchauffer l’atmosphère, juste ce qu’il faut pour que les muscles travaillent à bonne température.

9H45 : Je me dirige tranquillement vers les sas de départ, n’ayant pas obtenu de précieux sésame pour accéder à la zone préférentielle je rentre dans le sas rouge. Comme à mon habitude, je remonte tranquillement la file pour me positionner devant les barrières limitant la zone. Lors de l’ouverture des dites barrières, je parviens à me faufiler entre les mailles du filet pour rejoindre, discrètement, la zone préférentielle. Première mission accomplie !

10H le départ des donné, je ne me précipite pas, prends mon temps et franchi la ligne environ 15 secondes après le coup de feu. Pour une fois, je démarre tranquillement (de toutes façon, même en étant positionné en tête de peloton, la largeur de la route faisant, ça bouchonne déjà pas mal – ben ouais, y en a plein qui sont très loin des niveaux de performance demandés et qui pourtant bénéficient d’un dossard préférentiel… no comment !! – … je n’ose imaginer ce qu’il en a été pour les sas suivants !!). Je ne panique pas pour autant et prends mon mal en patience, l’occasion de laisser les muscles monter en température sans brusquer la bête.

Le premier kilomètre sera bouclé en 4’07″… cela sera mon plus lent (en général je part plus – trop ? – vite et le premier km se révèle souvent être le plus rapide… à méditer dans ma stratégie de course. Petit à petit le peloton s’étire et il devient plus facile de faire sa trace, Je monte progressivement en régime et atteint rapidement ma vitesse de croisière. La première partie du parcours est relativement favorable, sans réelle difficulté. et globalement plutôt descendant.

Je me sens bien, mais je garde toute ma lucidité, la course est encore longue et il faut garder des forces pour la seconde partie du parcours qui elle est plus difficile et vallonnée.

Je passe au km5 en 19’48”, soit 10″ de mieux que l’année précédente (mon ancienne référence sur la distance). Je poursuis sur le même rythme, sans me mettre dans le rouge, les jambes répondent bien, le souffle est régulier, j’avale les kilomètres comme si de rien était.

Je continue à garder le contrôle, à ne pas me précipiter, je parviens même à relancer dans les bosses… j’ai l’impression d’être sur un nuage. Passage au 10 km en 39’24″… Soit une seconde de mieux que lors de ma piteuse prestation des 10 km de Vincennes !! Le travail accompli durant le mois de février semble porter ses fruits. Je me demande toutefois s’il sera possible de tenir à ce rythme jusqu’au bout, ne vais-je pas craquer à un moment ou un autre ?

Peu après le km 10 on aborde l’une des plus grosses bosses, celle qui nous amènera vers la place de la Bastille, là encore je monte sans problèmes, en gérant mon effort, mais sans perdre de temps pour autant… petite récupération dans la descente qui suit avant de poursuivre sur un faux plat descendant.

Je garde toujours un rythme aux environ de 3’58” au km. Km 13 passage devant l’hôtel de Ville et demi tour pour repartir en direction de Vincennes.

Je passe au km 15 en 59’12″… soit encore 12″ de gagnées. Mais reste devant moi le plus difficile, une première longue côte qui doit nous ramener sur l’avenue Daumesnil entre le km 16 et 17, véritable juge de paix, une fois en haut je serai quasiment fixé sur mon résultat final. Je gère bien la montée et je parviens même à relancer, doublant au passage quelques concurrents, je passe respectivement en 4’02 et 4’06 au 16ème et 17ème, soit une petite dizaine de secondes lâchées dans l’affaire…

Je les récupèrerais rapidement dans la descente vers la porte Dorée, je boucle le 18ème en 3’47… Pas le temps de s’endormir pour la dernière bosse, un peu moins pentue que la précédente, mais assez longue, elle nous emmène dans le bois de Vincennes, je franchis l’obstacle en 4’02.

Désormais, plus rien ne peut arrêter ma progression, il ne reste plus que 2 petits kilomètres, le premier quasiment plat et le second tout en descente… Ne reste plus qu’à rejoindre l’arrivée, les sensations sont toujours bonnes, le souffle maîtrisé, et si les cuisses commencent à se faire sentir, elles tiennent encore le coup.

Je passe au km 20 en 1H19’09” soit le deuxième 10 km en 39’45” certes un peu moins vite que le premier, mais à la vue du dénivelé, c’est presque encore mieux !!

semi-paris-03Il ne reste plus qu’à dérouler pour rejoindre l’arrivée et grappiller encore quelques secondes sur un chrono qui ne cesse de s’affoler… Il finira par se bloquer sur le temps de 1H23’14” !! Nouveau record personnel avec pratiquement 3’30” de mieux que ma performance de l’année dernière !!

Ce résultat est bien au delà de ce que je pensais être en mesure de faire aujourd’hui, j’espèrais tout juste descendre sous la barre des 1H25… et encore, avec aucune certitude !! Cela est plus qu’encourageant pour la suite de la saison et les courses à venir… et qui sait, peut-être une petite opportunité pour franchir la barrière des 3 heures au marathon dans 5 semaines…


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Inscriptions Diagonale des Fous

Enfin inscrit !!

Non sans difficultés, comme beaucoup de ceux d’entre vous, je suis parvenu ce matin un peu avant 8 heures à m’inscrire à la Diagonale des Fous 2013.

C’est déjà une première victoire que nous avons remporté, moi et mes camarades avec qui je me lance dans cette aventure… et déjà cette première étape qui peut paraître assez banale s’est révélée des plus difficiles… cela promet donc pour la suite…

L’aventure des inscriptions commença une semaine auparavant, date initialement prévue pour l’opération.  C’est peut avant l’heure fatidique que j’appris que les inscriptions étaient reportées d’une semaine… juste le temps de retourner dormir une petite demi-heure avant de commencer la semaine.

Le nouveau rendez-vous était pris pour lundi 25 février à 7 heures précises. Même réveil que la semaine précédente et même appréhension de ne pas réussir à faire parti des heureux élus. Le feu vert est donné peu avant 7 heures, mais impossible d’accéder à la page d’inscription. Le serveur est-il totalement saturé ? Sommes nous des milliers à nous battre pour les quelques 940 places disponibles ?…

De longues minutes d’angoisse et d’inquiétude avant de voir, vers 7H45 un communiqué de l’organisation qui repousse à 10 heures le début des hostilités…

10H15… après quelques minutes de retard sur le planning, petit progrès, la page de connexion est désormais accessible… mais lorsque l’on essaie de se connecter ou bien d’ouvrir un compte un gentil message d’erreur de base de données nous stoppe dans notre élan. Les minutes se passent, et rien n’évolue…

Nouveau report pour 11H, puis finalement report au lendemain matin… et rebelote !! Il va falloir s’y remettre une nouvelle fois, en espérant que cela sera la bonne….

Ce matin, mardi 26 février, 7H… Rien ne se passe.. 7H03… enfin l’accès au service d’enregistrement s’ouvre, j’arrive même à ouvrir mon compte (créé quelques jours plus tôt)… Mais toujours pas d’inscriptions possibles…

Je patiente encore, et encore… quelques minutes plus tard, le système indique enfin l’ouverture des inscriptions… mais là encore nous devons être très nombreux à nous y précipiter… le serveur est saturé, impossible de compléter le formulaire…

De longues minutes passent encore…. et tout d’un coup, vers 7H45… miracle… le serveur se désengorge, je parviens à compléter le fameux formulaire, ne reste plus qu’à procéder au paiement et j’y serai !!

Mais, là, impossible de se connecter au serveur bancaire de l’organisation, j’essaie plusieurs fois, en vain, avant de me résigner à choisir le mode de paiement par chèque.

Et là miracle !! ça y est, j’ai réussi !! Je peux voir l’écran qui affiche ma confirmation d’inscription !!! quelques minutes plus tard je recevrais également le mail de confirmation !!

Le chemin fût difficile, long et plein d’embûches, mais ce n’est rien à côté de ce qui m’attendra désormais au mois d’octobre !! Sauf aléas d’ici là : J’Y SERAI !!!

Je souhaite bon courage à tous ceux qui ont réussi à s’inscrire ainsi qu’à ceux qui à l’heure ou j’écris ces lignes sont peut-être encore en train d’essayer !!


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Test chaussures Hoka One One Stinson Evo

Chaussure Hoka One One – Stinson Evo

Après avoir souffert le martyr dans les dunes molles du côté de Wissant lors du trail de la côte d’Opale, je suis tombé sur cette Hoka One One Stinson Evo, présentée comme une excellente solution pour ce type de terrain si particulier. Dotée d’une semelle à la surface élargie de près de 50%, d’une semelle sur-compensée, elle permet, au moins en théorie, de ne pas trop s’enfoncer dans le sable mou et de survoler ce type de surface…

Intrigué par cette chaussure au look atypique, je me suis laissé tenté, et ai cassé ma tirelire (la bête affiche fièrement 170 € au compteur… la curiosité a un coût non négligeable !) pour m’offrir cette chaussure tout droit sortie d’un film de science fiction des années 80 !!

hoka-one-one

Premières sorties et premières impressions

Habitant en région parisienne, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester cette Hoka One One sur terrains sablonneux, c’est donc sur mes terrains de jeux habituels que je mènerai mes premiers tests terrain.

Au prime abord, les sensations à l’essayage sont des plus agréables, on se croirait dans des charentaises, tellement on se sent bien dedans. On ressens immédiatement les effets d’un amorti plus de 2 fois supérieur à celui des chaussures conventionnelles. Le système de serrage type quick-lace copie chez Salomon, semble plus abouti, malgré une apparence de fragilité. Le lacet, plus épais et plus souple que celui de Salomon, ne comprime pas le pied et se fait rapidement oublier.

Les premiers pas sont tout aussi surprenants que le look de la bête, d’une part il faut s’habituer à graviter à plus de 3 cm du sol, d’autre part il faut se faire au profil particulier de la semelle, très incurvée pour favoriser le déroulé du pied selon les dires du fabricant.

Je commencerai mon test par un simple footing, histoire de m’habituer en douceur à ces étranges chaussures. Les premières impressions font état d’un amorti incroyable, on a vraiment l’impression de courir sur un coussin d’air. La forme de la semelle facilite le déroulé du pied, on en oublierai presque que la bête pèse quand même 370 gr (taille 44). Même si ces caractéristiques n’en font pas un foudre de dynamisme, cela reste néanmoins très acceptable.

Pour les sorties suivantes, je décide de les malmener un peu sur des terrains plus accidentés et pentus, aidé par des conditions météo assez pluvieuses en cette saison, je vais voir ce que cela donne au niveau accroche.

Sur terrain gras, mon enthousiasme initial va vite déchanter, l’accroche n’est pas au rendez-vous, faut dire que les crampons ne sont pas très profonds, mais j’espérais que la surface étendue de la semelle aiderai à trouver du grip, mais il n’en est rien, au point que je me suis retrouvé rapidement à prendre un bain de boue, suite à un dérapage incontrôlable.

Un peu déçu, je décide néanmoins de renouveler l’expérience lors de la sortie suivante, mais si je parviens à rester sur mes pattes, cela reste néanmoins acrobatique. Par contre, lorsque le terrain n’est pas trop technique on apprécie le déroulé qui facilite le travail en montée ainsi que l’amorti exceptionnel qui permet de lâcher les chevaux de manière impressionnante dans les descentes.

Côté équilibre, la largeur de la semelle devrait apporter force stabilité, mais cela serait oublier que l’on est sur-élevé à 3 cm au dessus du sol, ce qui annule en partie l’effet précédent. Sans être difficile à contrôler, il faut néanmoins être vigilant sur ses appuis, au risque de malmener ses chevilles.

Première course, test grandeur nature

Les courses aux-quelles j’ai participé depuis l’acquisition de mes Hoka One One, ne m’ont pas semblé présenter des profils favorables à l’utilisation de ces chaussures en compétition.

Au vu des sensations ressenties à l’entraînement, je pense que ces chaussures sont à utiliser sur terrain sec et sur des parcours globalement roulants. Par contre côté distance, il me semble que de part leur excellent amorti, il est possible des les utiliser sur des trails de moyenne à longue distance, et ce malgré un poids relativement élevé.

Je conduirai d’autres tests sur terrains sableux cet été, et en fonction de mes sensations, dont je vous ferai par à ce moment là, je m’alignerai peut-être avec elles sur le trail de la côte d’Opale… histoire à suivre.

Mes notations :

  • Amorti                10/10
  • Stabilité            6/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          4/10
  • Dynamisme      7/10

Caractéristiques :

  • Poids : 370 gr en 44
  • Drop : 6mm
  • Hauteur de la semelle au talon : 32 mm
  • Prix public : 170 €
  • Technologies  :
    • Laçage Quickfit
    • Semelle EVA Oversized volume 2,2x
    • Semelle interne Ortolite

Conclusions :

Mes conclusions concernant cette Stinson Evo sont plus que mitigées. J’ai beaucoup apprécié l’originalité du look, le confort exceptionnel du chaussant, l’amorti lui aussi exceptionnel. Mais le manque d’accroche sur terrain gras ou difficile me pose un gros problème : sur quelles courses vais-je bien pouvoir les utiliser ?

De plus, à l’heure où tout le monde par à la chasse au gramme en trop, ses 370 grs risquent d’être rédhibitoires face aux 290 grs de l’adizero XT4 ou bien des 200 et quelques grammes de la Salomon S-Lab Sense.

Finalement, avec le temps on fini par s’habituer à son look, mais malheureusement, le blanc n’est peut-être pas la meilleure couleur pour des chaussures de trail, qui malgré tout le soin que l’on peut leur porter, virent rapidement au gris.

En attendant de leur trouver un terrain de jeu sur lequel elles pourront exprimer tout leur potentiel, je m’en sers essentiellement en chaussures de récupération, pour mes sorties après compétition, durant lesquelles j’apprécie énormément leur amorti et leur confort incroyable… mais à ce prix, c’est un peu comme donner de la confiture aux cochons !!


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Le renforcement musculaire général

De la séance de PPG aux séances d’abdos – gainage…

Souvent vécu comme une corvée par nombre d’entre nous, ces séances de préparation sont pourtant indispensables et complémentaires à notre entrainement de coureur à pieds.

Cela est encore plus vrai pour nous traileurs que pour les coureurs sur route, confrontés à des terrains accidentés et pentus, il est nécessaire de développer notre puissance musculaire pour faire face à ces changements parfois brusques. De même, la nature du terrain rend nos appuis parfois instables ce qui impose d’être fort sur ses pieds.

Nous pourrons distinguer deux types de séances :

  • Les fameuses séances de PPG : Préparation Physique Générale, réalisées sur le terrain lors d’une séance d’entrainement normale
  • Les séances d’abdos – gainage, que l’on peut réaliser au choix en salle ou bien sur la moquette au pied du lit…

La séance de PPG classique :

A réaliser au stade ou sur votre lieu d’entrainement, après un footing d’échauffement de 20 à 30 minutes comprendra des exercices variés permettant de développer des capacités qui ne le sont pas directement par la simple course à pieds.

Par rapport aux coureurs sur route, le traileur accordera un peu plus d’importance à certains types d’exercices, particulièrement bénéfiques pour notre pratique.

– Le travail de pieds :

Elément indispensable à nous traileurs, permet de dynamiser notre foulée et de se préparer à faire face à toutes les imperfections du terrain. Aux traditionnels montées de genoux et talons fesses, nous insisterons plus particulièrement sur les foulées bondissantes en cherchant à bien monter le genou opposé. Auxquelles nous pourront également ajouter quelques séries de petits bonds pieds joints et des séries de cloche-pieds. Ce travail permettra de faire travailler les chevilles et de les dynamiser.

– Les montées d’escaliers :

Tout particulièrement indiqué pour nous traileurs, cela permet de combiner différents exercices de pieds (cloche-pieds, bonds pieds joints) avec un travail des quadriceps fort utile dans les côtes.

– côtes courtes :

Choisir une côte moyenne et effectuer des répétitions de 20 secondes environ en prenant bien le temps de récupérer dans la descente. L’objectif étant de travailler en puissance sur les quadriceps..

– Le travail d’abdos – gainage :

Lorsque le temps le permet la séance de PPG peut se conclure par une dizaine de minutes d’abdos gainage, à pratiquer sur les bords de la piste ou dans l’herbe, avant de conclure par 10 à 20 minutes de footing tranquille.

On insistera plus sur ce type de séance en début de cycle de préparation pour un évènement particulier ou bien lors de la reprise après une coupure. On programmera alors une ou deux séances par semaine pendant 3 ou 4 semaines minimum. Au delà, ne relâchez pas vos efforts pour autant. On a tôt fait d’oublier ce type de séances peu réjouissantes, mais il faut se faire force et conserver une séance de ce type au moins tous les 15 jours, et ceci tout au long de l’année.

La séance abdos-gainage :

A réaliser chez soi tranquillement le matin, le soir ou lorsque l’on a un petit moment devant soi. Extrêmement bénéfique et selon moi indispensable à votre progression, elle vous permettra de vous renforcer au niveau des quadriceps, et d’améliorer votre posture ainsi que votre économie de course. Un corps bien gaîné ne s’affaissera pas lors de l’impact du pied sur le sol et vous permettra de récupérer un maximum d’énergie lors de la phase d’impulsion. Les bénéfices seront multiples en terme de posture et de tenue dans le temps au fil des kilomètres.

Si bien sûr on mettra l’accent sur ce type de séance lors de la phase initiale de préparation, au rythme de 2 à 5 séances par semaine, il sera nécessaire de continuer tout au long de la saison au minimum une fois par semaine afin de conserver les acquis.

Avant de commencer la séance, il est nécessaire de s’échauffer un minimum, ne faites jamais de séance totalement à froid, au saut du lit ! Cet échauffement peut-être réalisé sur un stepper ou vélo d’appartement pendant 10 à 15 minutes à allure et puissance très modérés.

– Les abdos :

Variez les plaisirs dans la large palette des exercices possibles : crunch, pédalage, battements de pieds,… afin de faire travailler tous les muscles de la sangle abdominale. Une sangle abdominale tonique vous assurera une bonne dynamique de course. Il ne s’agit pas non plus de sculpter les plaquettes de chocolat, notre spécialité reste néanmoins la course !!

– Le gainage :

En complément indispensable aux exercices précédents le gainage permet de travailler les muscles latéraux et du dos, afin d’obtenir une homogénéité entre l’avant et l’arrière. On pratiquera principalement deux exercices : le premier, sur le ventre jambes tendues en appuis sur les pointes de pieds et sur les avant bras. Position à tenir une minute en statique avant de passer à la suivante. Le second, gainage latéral, sur le coté. en appui sur l’avant bras et le bord du pied, jambes et corps tendu. Vous pouvez faire une à 3 séries en alternant les différentes positions. Pensez également à faire travailler vos ischios : sur le dos, jambes tendues en appuis sur les talons et les coudes, levez un pied et gardez la jambe à 90° pendant quelques secondes et alternez avec l’autre jambe pendant 1 à 2 minutes.

– Le travail des quadriceps :

Elément clé de notre séance, le travail des quadriceps vous permettra de gagner en puissance lors des passages en côte. Le fameux exercice de la chaise : dos contre un mur, en position assise (sans chaise !!) les cuisses à 90° par rapport aux jambes, à répéter par séries de 30″ à 1′ de 3 à 6 fois avec 30″ de récupération entre les séries. Après la dernière série, faites quelques sauts de grenouille et/ou étirements des ischios afin de détendre les muscles mis à rude épreuve par cet exercice.

Autre exercice, à réaliser sans charge additionnelle, des séries de squats 20, 30,.. ou plus pour travailler en mode dynamique.

– travail des mollets :

Peu d’exercices sont proposés pour les travailler, et pourtant qui n’a jamais souffert des mollets lors d’une montée rude ? Pour les travailler, le mieux est de se mettre debout et de se hisser sur la pointe des pieds, maintenir la position 1 ou 2 secondes et recommencer.. par séries d’une dizaine de répétitions au début et plus avec l’habitude. Vous pouvez corser la chose en faisant le même exercice sur une seule jambe. Egalement possible, faites l’exercice sur le bord d’une marche d’escalier (mettez vous en bas de l’escalier pour éviter les mauvaises surprise en cas de déséquilibre !!). L’avantage sur le bord de l’escalier est de vous permettre de travailler la flexion de la cheville dans les deux sens…

– Le haut du corps :

Il ne faut pas non plus négliger le travail du haut du corps, même si cela est moins important. Pour ce faire, si vous disposez d’un stepper ou rameur, n’hésitez pas à travailler quelques minutes en travaillant principalement avec les bras. Quelques séries de pompes ne vous ferons pas de mal non plus.

En conclusions :

Passé un certain cap dans votre entrainement, il devient indispensable de s’adonner régulièrement à ce type d’exercices afin de se renforcer musculairement d’une manière qu’il n’est pas possible de travailler directement en courant. Cela vous amènera à une meilleure posture, une meilleure absorption des chocs et une foulée plus efficace…


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Diagonale des Fous 2013 – Inscriptions mode d’emploi

Dernière minute : pour des raisons techniques, la date des inscriptions est reportée au lundi 25 février 2013 à partir de 7H du matin heure française…

La Diagonale des fous 2013 aura lieu du 17 au 20 octobre 2013 sur l’île de la Réunion, mais avant d’être en mesure de s’y frotter un premier combat attend celles et ceux qui rêvent de parcourir les quelques 160 kilomètres et 10000m de D+ de cette course mythique.

Seulement 2600 athlètes des quatre coins du Monde auront la chance de participer à cette 21ème édition de la Diagonale des fous. Parmi eux 1600 athlètes réunionnais se battront, probablement par tirage au sort, pour décrocher le précieux sésame.

Pour les athlètes de métropole, seulement 940 places seront mises à disposition, autant dire qu’il n’y en aura pas pour tout le Monde ! Il est fort probable que ces 940 places s’arracheront en quelques jours, voir quelques heures, ou même bien moins encore !

Malgré tout, pour éviter les hécatombes d’abandons des éditions précédentes, l’organisation met en place pour cette édition 2013 un système de points, comme pour l’UTMB, mais heureusement pour nous, (enfin je veux dire pour moi !!) nettement moins contraignant que celui de l’UTMB.

Le système de calcul retenu est original mais néanmoins relativement simple à comprendre. Pour pouvoir prétendre participer à la Diagonale des fous 2013 il faudra pouvoir justifier d’un capital de 85 points, acquis en une seule épreuve entre le 1/01/2011 et le 31/07/2013. Le décompte des points étant un mixte entre distance parcourue et dénivelé.

Les points acquis lors d’une épreuve de trail se décomposent comme suit : 1 point accordé par km de course parcouru et un point par tranche de 100m de dénivelé positif.

Exemple : un 100km plat rapporte donc 100 points mais un 80km avec 2000m de dénivelé rapporte 80+20 = 100 points également.

Mais attention, pour qu’une épreuve puisse être comptabilisée, il est nécessaire d’en avoir été finisher… c’est la moindre des choses !

Ce système, que certains jugeront peut-être excessif est à mon avis très juste, ni trop facile, ni trop difficile. La Diagonale des fous est une épreuve difficile, peut-être LA plus difficile et elle se mérite. Ce n’est à mon sens pas juste qu’une personne n’ayant jamais couru plus d’un marathon prenne la place d’un traileur expérimenté. Pour ceux d’entre nous qui ont une bonne expérience du trail, cela ne devrait être qu’une simple formalité de réunir les points nécessaires. Pour les autres, soyez humbles et augmentez progressivement la difficulté, votre expérience de la course n’en sera que meilleure…

Si vous remplissez ces conditions ou bien pensez être en mesure de les remplir au plus tard le 31 juillet 2013 (c’est juste 2 jours après la 6000D, épreuve largement qualificative, pour les retardataires, ça sera la dernière chance !) vous pouvez noter dès à présent dans votre agenda la date du lundi 18 février.

En effet, les inscriptions seront ouvertes à partir du lundi 25 février à partir de 10 heures (heure locale) soit… 7 heures en France. Alors soyez prêt pour franchir la première barrière horaire de la Diagonale 2013 !!

Petite astuce personnelle (Chut, ne le dites à personne…) je vous suggère de créer dès à présent votre compte utilisateur sur le site du Grand raid de la Réunion afin de ne pas subir les ralentissements que le serveur de l’organisation ne manquera pas de subir Lundi prochain….

Je vous souhaite bonne chance à tous et espère faire parti des heureux élus qui participeront à cette épreuve mythique.

 


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Foulées de Vincennes – 10 km

Dimanche 3 Février 2013 – Vincennes

Cela faisait quelques années que je ne m’étais pas risqué sur cette distance, bien trop courte à mon goût,  loin, très loin de ce qui constitue mes objectifs prioritaires. Alors pourquoi venir courir les Foulées de Vincennes ? Peut-être pour évaluer les progrès réalisés (mon dernier 10km remonte à 2 ans et mon unique perf correcte sur la distance remonte à 2008… aux foulées de Vincennes !).

Retrouvez ici les Résultats des Foulées de Vincennes

De plus, ayant pour objectif de travailler ma vitesse sur les 2 premiers mois de l’année, l’idée pouvait donc paraître cohérente et intéressante. Les conditions météo du jour, étaient parfaites pour faire une bonne course, certes il faisait un peu frais, mais les nombreux rayons de soleil étaient suffisant pour nous réchauffer !

La réalité fût tout autre !! Légèrement souffrant d’une cheville depuis l’Ice Trail, mon programme d’entrainement de ces dernières semaines s’est trouvé fortement allégé. Et si la cheville a été plutôt sympa, il en fût tout autrement des vilains petits microbes qui m’accompagnent depuis maintenant quasiment deux semaines..

A cours de préparation, et légèrement diminué physiquement, je ne m’attendait donc pas à des miracles ce matin. Le départ fût pourtant bon, même un peu trop rapide sans doute : 1er km bouclé en 3’39”. Je réussi à maintenir une bonne cadence jusqu’au 4ème km avant de commencer à faiblir un peu. 19’10” au 5 km… ce qui a n’en pas douter est à ce jour ma meilleure perf sur 5 km.

Mais je vais vite déchanter et payer cache mon manque de condition physique ainsi qu’une première partie de course un brin trop optimiste.

Le 6ème kilomètre me paraît extrêmement long, et je commence à perdre pied. Je le bouclerai en 4’05”. Le 7ème sera encore pire en 4’07”. Malgré tout, je serre des dents et tente de limiter l’hémorragie, parviens à maintenir l’allure aux alentours des 4′ au km jusqu’à la ligne d’arrivée.

Au final, je termine en 39’25” à la 383ème place (sur un peu plus de 4000) soit à un peu plus de 30″ de ma meilleure perf…

Malgré tout, ce fût un bon entraînement et une course agréable.


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Ice Trail 2013 – Saint Martin du Tertre

Saint Martin du Tertre – Ice Trail 2013 – 30km

Dimanche 20 janvier 2013

Cette édition 2013 de l’Ice trail portait bien son nom ! Après la boue de l’an dernier, nous avons eu le droit à un magnifique trail blanc… et ceci à seulement une trentaine de kilomètres de Paris !!

On se serait cru en pleine montagne en ce dimanche matin, où cette belle campagne était totalement recouverte d’un épais manteau neigeux, qui nous accompagnera tout au long des 30 kilomètres de cette course nature.

Les résultats complets sont ici : Résultats Ice Trail 2013 

ainsi que les résultats du 15km

Premier défi :

Le premier défi, et non le moindre, de ce dimanche matin, fut pour beaucoup de parvenir jusqu’au village de Saint Martin du Tertre, situé au nord de Paris dans le Val d’Oise, nombreux furent piégés par les routes enneigées et eurent du mal à rejoindre le départ.

Pour notre part, nous avons mis une bonne heure et demie pour parcourir les quelques 35 kilomètres qui nous séparaient du lieu de cet Ice Trail, tôt ce dimanche matin, aucune route, départementales, nationales et autoroutes n’étaient dégagées, et c’est à pas de fourmis que nous avons rejoins Saint Martin.

Une fois sur place, il fallait encore parcourir deux bons kilomètres à pieds dans les champs pour rejoindre le stade, lieu du départ.

Arrivé sur le stade à 8h55, juste le temps d’attraper mon dossard, de me changer dans la neige en catimini et de rejoindre au plus vite la ligne de départ. L’année dernière les organisateurs avaient attendus 20 bonnes minutes pour permettre aux retardataires de rejoindre le départ, mais cette année, malgré des conditions extrêmes, aucune pitié ! Le départ a été donné à 9h10… Pas cool sur ce plan là les gentils organisateurs !!

La course

Etant parvenu à m’équiper en un temps record, je réussi à me positionner aux avants poste du peloton juste avant le top départ. Dans les premiers mètres, je me positionne en avant du peloton, mais dès le premier léger faux plat montant je commence à perdre quelques places.

les trois premiers kilomètres sont faciles, plutôt descendants et je conserve un bon rythme aux alentours des 15km/h mais devant moi, cela va encore bien plus vite. Je m’économise un peu car je sais que la première montée sera bien difficile, encore plus que prévu avec une adhérence très limitée !!

La première grosse côte arrive au km 3. Je gère ma montée tranquillement et laisse passer quelques furieux, pas question de laisser toutes ses forces dans ce premier mur, d’autant que les débuts de courses sont souvent difficiles pour moi, et que je n’ai repris l’entrainement que depuis 15 jours.

La forêt enneigée est magnifique et je profite, un peu, de ces paysages somptueux que nous n’avons que rarement l’occasion de voir dans notre région. Une fois les premières difficultés franchies, le chemin se fait un peu plus large et légèrement en descente, l’occasion de reprendre un peu mon souffle et de rattraper quelques concurrents. Aujourd’hui je suis, comme souvent, très à l’aise dans les descentes, et la neige ne ralenti absolument pas ma progression. Mes lacunes du jour se situent plutôt dans les secteurs montants, où mon manque d’entrainement en côte de ces derniers temps se fait rapidement sentir !!

Globalement le balisage est très bien réalisé, et comme indiqué lors du briefing, tous les changements de directions sont indiqués par une première rubalise, puis une seconde à l’intersection. Ceci ne m’empêchera pas de passer tout droit dans une descente rapide et de manquer un virage vers le km 10. Heureusement rappelé à l’ordre par mon suivant immédiat, je ne ferais que quelques mètres en trop !!

La suite du parcours est une alternance de montées et de descentes, et je fais le yoyo avec les coureurs qui m’entourent, ils me déposent dans les montées et je les distance dans les descentes, et ça va être comme cela jusqu’au bout du parcours !!

Au km 18, nouvelle petite erreur de parcours qui heureusement ne me fera perdre que 200m environ, au moins une bonne dizaine de coureurs se sont trompés devant moi et on fait machine arrière. Chanceux sur ce coup là, j’ai limité la casse, mais néanmoins une petite dizaine de concurrents en auront profité pour me repasser devant !!

Remotivé par cet aléas, je récupère rapidement les quelques places perdues, avant d’aborder l’une des côte les plus difficiles, au cours de laquelle, quasiment scotché, arrêté dans la neige, je reperdrais nombre de places.

Puis vinrent quelques kilomètres de répit dans une portion plutôt descendante qui me permet de reprendre mon souffle et un rythme correct avant d’aborder les dernières grosses difficultés.

Nous arrivons alors au niveau du ravitaillement, que je passe sans m’arrêter. Dernier petit piège à la sortie du ravito, certains ont continué tout droit dans une grande descente alors qu’il fallait bifurquer sur un petit chemin parallèle. Cette fois je ne tombe pas dans le piège et poursuis ma route sur le bon tracé. il ne reste plus que 6 kilomètres environs.

Une dernière grosse bosse à franchir, dans une ascension très glissante, obligé de m’agripper à un 4×4 de la sécurité civile venu s’embourber là on ne sait trop comment ! Sans doute la bosse de trop, une fois parvenu en haut, impossible de relancer la machine. Pourtant il ne reste que 2 petits kilomètres en faux plat montant.

La machine est en panne, plus de jus, plus d’essence, tour à tour une dizaine de concurrents me déposent là, sur place, à seulement quelques encablures de l’arrivée. Je commence très sérieusement à regretter mon choix de chaussures !! Je suis parti avec les Supernova Riot 4 Gore Tex, certes elles m’ont garanti de garder les pieds au sec, mais elles sont tellement lourdes à porter que je n’y arrive plus. J’aurais sans doute mieux fait de partir avec les Adizero XT4, j’aurais eu les pieds détrempés et gelés, mais au moins je n’aurais pas eu cette douloureuse sensation de courir avec des boulets accrochés aux pieds !

Finalement, j’entrevois la ligne d’arrivée, il ne me reste que quelques secondes pour la franchir avant d’atteindre la barre symbolique des 3 heures de course. Dans un dernier sursaut d’orgueil, une dernière relance, je parviens à franchir cette ligne juste quelques secondes avant en 2H59’49” (temps officiel, car à ma montre cela a donné 2H59’33″…)

A ma grande surprise, je me retrouve néanmoins classé à une honorable 36ème place de cet Ice Trail, de quoi regretter le coup de trafalgar des derniers kilomètres qui me coût pas moins d’une dizaine de positions !! Mais ne soyons pas plus royaliste que le Roi, pour une course de reprise et dans ces conditions, ce n’est déjà pas si mal, en tout cas mieux que l’année dernière….

Il va néanmoins falloir travailler beaucoup pour retrouver le niveau de fin d’année dernière et retrouver de la puissance,… et perdre 2-3 ptits kilos superflus…

 

 


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Test cuissard Salomon Exo S-Lab II

Cuissard de compression Salomon Exo S-Lab

Cela fait quelques années que je suis adepte des cuissards de compression, jusqu’à présent fidèle à la marque Skins (dont je présenterai les produits dans un autre article) j’ai voulu tester ce Salomon Exo S-Lab II, dont on m’avait tant venté les mérites.

Je dois avouer que dans un premier temps j’étais plutôt sceptique, mais il me fallait un cuissard de couleur claire pour affronter les fortes chaleurs de l’été… alors celui là étant blanc, c’était le parfait cobaye.

cuissard-exo-slabDès le premier essayage je me suis rendu compte que j’avais à faire à un produit très différent de ce que j’avais connu jusqu’ici. En effet, on sent très bien que la compression est très localisée en des points spécifique, elle assure un excellent maintien au niveau des quadriceps.

Ce cuissard Exo S-Lab avec son slip intégré colle bien à la peau et est assez agréable à porter, mais faites quand même attention aux frottements à l’entre-cuisse lors de sorties longues, pour lesquelles je recommande l’usage d’une crème anti-frottements.

A l’usage, en entrainement ou compétition, on sent réellement l’apport de la compression qui renforce la stabilité au niveau des cuisses, les effets sur la posture sont aussi remarquables et changent notre appréhension du terrain de manière positive.

Très léger avec son slip intégré le cuissard Salomon Exo S-Lab permet une bonne évacuation de la transpiration ce qui me permet de rester quasiment au sec malgré une transpiration naturellement abondante en ce qui me concerne.

La petite poche ventrale permet de transporter une petite fiole d’eau ou bien un ou deux gels énergétiques. Personnellement je n’utilise que très peu les poches arrières car avec les secousses de la course les objets que l’on met à l’intérieur ont tendance à s’échapper….

7hameaux-01Conclusions :

Le seul point négatif de ce produit… c’est son prix, qui comme pour la plupart des produits Salomon est assez élevé, à 110 € le bout, on y réfléchi quand même à deux fois. Malgré tout cela reste un très bon investissement qui m’accompagne dorénavant dans pratiquement toutes mes courses (excepté lorsqu’il fait très froid, auquel cas j’opte pour mon Skins a400…)

Faites également attention à la taille lors de votre achat, car c’est un vêtement qui se porte très prêt du corps, faute de quoi vous n’en tirerez aucune efficacité. Dans ce domaine, Salomon a tendance à tailler assez large, personnellement, je l’ai acheté en taille S alors que je fais un bon 40… et il est presque trop grand pour moi…


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Championnat de France de Trail 2013 à GAP !!

Ce qui n’était plus vraiment un secret depuis quelques temps est désormais chose officielle. Le championnat de France 2013 aura bien lieu à Gap lors du trail Gapen’ Cimes les 5 et 6 octobre prochain.

La ville de Gap accueillera donc les premiers championnats de France de Trail dans ce nouveau format sur une seule course. Un tracé exigeant entre le parc national des Ecrins et le lac de Serre-Ponçon au coeur des Hautes Alpes.

Les deux épreuves de ce championnat de France réuniront les meilleurs traileurs français, que ce soient les spécialistes du court ou bien du long.

Le championnat de France de Trail longue distance sera couru sur le Trail des Edelweiss, sur une distance de 48km et 3000m de dénivelé positif. A n’en pas douter, cette épreuve sera très sélective et laissera la part belle aux profils de coureurs typés “montagne”.

Le Trail des crêtes sera quand à lui le théatre du championnat de France de trail court. Courue sur 25km et 1500m de dénivelé, cette épreuve sera tout aussi exigeante et difficile.

Calculez votre feuille de route et vos temps de passage  :

Calcul Championnat de France trail long – trail Edelweiss

Pour ceux qui souhaitent s’inscrire ou bien s’informer sur cette magnifique épreuve, suivez le lien :

Trail Gapen’ Cimes 2013

 Malheureusement, en ce qui me concerne, il est fort probable que je ne puisse être de la fête, car si tout va bien, je serai, début octobre, en pleine préparation pour la Diagonale des Fous, une course qui me tient tout particulièrement à coeur !

16/09 : Ne pouvant me rendre à la Réunion pour la diagonale des fous, je serais bel et bien présent au championnat de France de trail long à Gap le 06 octobre.


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Vidéo Trail de la côte d’Opale 2012

Trail de la côte d’Opale 2012

Vidéo officielle du trail de la côte d’Opale 2012. Retour sur une épreuve fantastique du trail tour national 2012, marquée par des conditions climatiques éprouvantes : un temps magnifique et une température supérieure à 30°. L’été s’est prolongé en ce début septembre !


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Test T-Shirt Salomon Exo S-Lab Sensifit

T-shirt de compression Salomon S-Lab

Si j’étais adepte depuis quelques années déjà des cuissards de compression pour soulager mes petites gambettes, je n’étais pas vraiment convaincu par l’utilité d’un vêtement de compression pour le haut du corps.

Malgré tout ma curiosité a finalement pris le dessus et je me suis laissé tenté par le t-shirt Salomon Exo S-Lab. Et je ne fût pas déçu par les capacités étonnantes de ce t-shirt, que je ne quittes plus depuis que je l’ai essayé.

La compression utile ou futile ?

Sans hésiter, je peux désormais affirmer que les bienfaits de ce type de textile sont bien réels. De nature sceptique j’ai fait de nombreux tests qui me permettent d’affirmer aujourd’hui que le port du T-shirt Exo S-Lab améliore l’oxygénation : je constate un gain de 3 à 5 pulsations par minutes sur un effort équivalent dans des conditions équivalentes entre un t-shirt classique et le S-Lab. La compression surtout concentrée au niveau de la cage thoracique a effectivement des effets bénéfiques.

La compression ciblée aide également à se tenir plus droit, et donc intrinsèquement à respirer mieux, donc à ménager sa monture.

Autre avantage :

Très léger, conçu dans une maille très aérée, le t-shit Exo S-Lab évacue remarquablement bien la transpiration, mieux que tout ce que j’ai connu jusqu’à présent.

Ayant naturellement des soucis de transpiration excessive, j’ai une fâcheuse tendance à prendre froid au moindre courant d’air, ce qui m’oblige souvent à avoir recours à un coupe vent, même lorsque les températures sont douces.

Depuis que j’utilise ce t-shirt, je n’ai plus besoin de coupe vent dès l’instant que la température avoisine les 10°. Je suis également en mesure de couvrir un trail longue distance sans avoir besoin de me changer en cours de route.

Le moindre filet d’air permet à la transpiration de s’évaporer et au textile de rester pratiquement sec.

Conclusions :

Même si je trouve que le prix 90€ est un peu élevé pour un t-shirt (j’étais jusqu’à lors habitué à courir avec les t-shirts techniques glanés ici et là sur mes différentes courses…) je trouve que cela les vaut bien. Les photos mises en ligne sur mon site peuvent en témoigner : depuis que je l’ai essayé, je ne le quitte plus, et il m’accompagne sur toutes mes courses.

Dernière remarque concernant le choix de la taille. C’est un vêtement de compression, qui se porte donc prêt du corps et il ne faut pas hésiter à prendre une taille en dessous de ce que l’on prendrait pour un t-shirt classique. Personnellement, j’ai opté pour la taille S, et pourtant je suis un peu plus épais qu’une crevette !!


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A vendre Occasion Adidas supernova Riot 4 M – taille 44 – 80€

Je mets en vente une paire de chaussures trail Adidas Supernova Riot 4 M de couleur orangée portée pendant environ une semaine à l’occasion de mon test produit Adidas Supernova Riot 4 M de novembre dernier.

Les chaussures, de couleur orangée et de taille 44 sont comme neuve, portées pendant moins de 100 km, elles sont fournies dans leur boîte d’origine.

Prix : 80€ frais de port en colissimo suivi inclus

pour informations, le prix neuf est de 125€


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A vendre occasion Salomon XT-S Lab 5 – taille 44 – 115€

Je mets en vente une paire de chaussures Trail Salomon XT-S Lab 5 en taille 44, utilisée pendant une semaine à l’occasion de mon test produit : Test Salomon XT-S Lab 5

Portées moins de 100 kilomètres, elles sont comme neuves, envoyées dans leur boîte d’origine

Prix : 115 € frais de port en Colissimo suivi inclus

Pour informations, le prix boutique est de 170€.

 


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Mon calendrier 2013

A n’en pas manquer, 2013 sera une grande année de trails pour moi, avec des objectifs ambitieux et un programme relevé en termes de difficultés. Contrairement à l’année précédente, je privilégierai la qualité à la quantité et mon programme devrait comporter environ une quinzaine d’épreuves (contre 23 l’an passé), avec 7 épreuves de plus de 50 km contre seulement 4 l’année dernière.

Ce programme s’articule autour de 4 grands axes qui sont :

  • Le Trail Tour National long
  • Le raid du Morbihan
  • La diagonale des fous
  • La Saintélyon

Le TTN 2013 Long :

Après avoir découvert ce circuit l’année dernière et participé à deux épreuves, je ferai de ma participation à ce challenge l’un de mes principaux objectifs de l’année. Même si je ne pourrais probablement pas participer à l’épreuve du championnat de France, je viserai une place dans les 30 premiers au scratch et dans les 15 en vétéran.

Pour cette saison je participerai aux épreuves suivantes :

Eco-trail de Paris – 80 km, le 16 mars. Depuis le temps que je voulais la faire, cette année ça y est, j’y serai ! Petite déception cependant car je viens d’apprendre que l’arrivée ne serait pas jugée en haut de la tour Eiffel cette année, pour cause de travaux… il me faudra donc patienter encore une année supplémentaire pour vivre cette expérience…

Les gendarmes et les voleurs – 68 km – Ambazac, le 19 mai. Ce sera une découverte pour moi qui n’ai encore jamais participé à cette épreuve.

La 6000D, La Plagne – 63 km, le 27 juillet. L’année dernière, les conditions météo de dernière minute nous on empêché de monter jusqu’au glacier, si mes jambes ne s’en sont pas plaintes, j’espère vraiment que cette année nous pourrons profiter de ce passage dans les neiges éternelles.

Le trail de la côte d’Opale, Wissant – 62 km, le 8 septembre. Si la chaleur et les dunes molles ont rendus ma fin de course difficile l’année dernière, je reviens en 2013 avec l’ambition de faire encore mieux que ma très belle 23ème place de 2012.

Le Raid du Morbihan – 29 juin

Pour ceux qui me connaissent, il est inutile de présenter cette épreuve qui représente toujours mon objectif principal de l’année. Après une très belle course en 2012 et un nouveau record personnel, j’aurai à coeur de faire encore mieux en 2013 et espère entrer dans le top 15, voir le top 10 à l’arrivée.

La diagonale des Fous – 19-20 Octobre

Depuis que je pratique la course nature, c’est un rêve que de pouvoir un jour participer à cette épreuve qui pour moi représente l’ultime accomplissement du traileur. Mais une telle épreuve ne s’improvise pas, et je tenais absolument à être prêt avant d’oser affronter le mythe. Si je commence à trouver de bon repères sur des distances de 80 km, qu’en sera t-il sur le double ? avec en plus pratiquement 10000m de dénivelé ? Je n’en sais rien, je fonce dans l’inconnu et c’est aussi cela qui me plait !!

Difficile de parler d’objectif lorsque l’on aborde une telle épreuve pour la première fois, le principal sera bien sûr de terminer, ensuite pour ce qui est du classement et du temps de parcours, mieux vaut ne pas trop s’aventurer à faire des pronostics !!

La Saintélyon – 8 décembre

Après l’édition 2012 qui à ce jour représente probablement mon meilleur résultat en trail longue distance, que dire de mes ambitions pour 2013 ? Il sera probablement difficile de faire mieux, mais comme il faut être ambitieux, j’espère être en mesure d’accrocher le top 50 cette année, mais cela dépendra de beaucoup de choses, à commencer par la manière dont j’aurai récupéré de la Diagonale…

Mon programme complet :

– 13 janvier                Championnat départemental Cross long Vétéran

– 20 janvier                 Ice trail, Saint Martin du Tertre – 30 km

– 3 mars                     Semi marathon de Paris

– 16 mars                   Eco-trail de Paris

– 7 avril                       Marathon de Paris

– 19 mai                     Les gendarmes et les voleurs – Ambazac

– 29 juin                     Raid Golfe Morbihan

– 27 juillet                   6000D La Plagne

– 8 septembre           Trail de la côte d’Opale, Wissant

– 29 septembre         Paris Versailles

– 19 octobre              La diagonale des Fous, La Réunion

– 10 novembre          Ptiot Sparnatrail

– 8 décembre           Saintélyon


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