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Le marathon de Paris en Hoka ? C’est possible !

Un marathon en Hoka, une idée pas si folle que ça !

L’idée peut paraître saugrenue au premier abord et elle ne m’aurait jamais effleuré l’esprit il n’y a pas plus tard que l’année dernière !

Et pourtant, c’est exactement ce que je m’apprête à faire lors de ce marathon de Paris ! Si l’idée a fait son chemin, c’est avant tout parce que depuis un an et demie environ la marque Hoka One One a fait d’énormes progrès, et ce à plusieurs point de vue.

hoka-clifton2-01

Les résultats du test ‘Marathon’ à la fin de l’article !!

De véritables bêtes de course

En effet la marque, qui se caractérise par ses semelles oversize et son amorti incomparable a réussi la prouesse technique de nous offrir des chaussures à la fois super-amorties mais également très légères ( ce qui n’était absolument pas le cas des anciens modèles) !

Autre point fondamental, la stabilité, qui faisait elle aussi défaut du fait de la hauteur de la semelle, est désormais comparable à celle des modèles de chaussures ‘traditionnelles’.

Pour finir, le profil incurvé de la semelle offre un déroulé plus naturel de la foulée, ce qui compense le manque de dynamisme par rapport aux chaussures classiques.

Pourquoi se priver !

Avec de tels arguments, la question peut légitimement se poser. Et ceci d’autant plus que mes tendons, fragiles comme ils sont, n’apprécient guère le bitume.

En effet, pourquoi se ruiner les tendons dans des chaussures typées ‘route’ et mettre plusieurs jours, voir semaines à s’en remettre, alors que je pourrais obtenir sensiblement la même efficacité sans me faire mal ?

hoka-clifton2-02

Le test initial

Partant de ce principe, à 3 jours du semi de Paris, je me suis commandé une paire de Hoka Clifton 2, les plus légères proposées actuellement par la marque. Avec un poids de 255 gr en taille 43 1/3 elle n’ont rien à envier à la plupart des chaussures de route traditionnelles !

Reçue le samedi après-midi, j’ai réfléchis pendant quelques instants pour savoir s’il serait raisonnable de courir le semi avec des chaussures neuves, jamais essayées, jamais portées le lendemain matin en compétition !

Bien évidemment, la réponse logique serait de dire non, mais n’ayant pas de réel objectif sur ce semi… je suis passé outre toutes les règles de base pour m’élancer ce dimanche matin avec mes toutes nouvelles Hoka One One Clifton 2

Premier Bilan

Hormis les inévitables petites ampoules dues à l’utilisation d’une paire de chaussure non rodées, le bilan est plus que satisfaisant. En témoignent mes 2 records battus (10k et semi), mais surtout mes tendons d’Achille qui m’ont remercié d’avoir fait ce choix.

De ce côté ce fût au top, je ne les ai absolument pas senti durant les 10 premiers km et ils ne m’ont que légèrement chatouillé dans la seconde partie.

Un choix évident

Vous l’aurez compris, c’est sans aucune hésitation que je prendrai le départ de ce marathon de Paris avec les Hoka Clifton 2.

Elles représentent pour moi, qui souffre beaucoup des tendons, un excellent compromis entre amorti, protection et performance… à moi maintenant de me cracher dans les mains pour aller chercher un nouveau record perso sur marathon !

Le juge de paix : Le Marathon

Je l’ai fait !! Alors oui c’est possible de courir un marathon en Hoka, c’est même possible d’être rapide et de battre son record personnel sur l’épreuve puisque avec un chrono de 2h52’53” j’améliore ma meilleure perf d’environ 1’30 !

Côté tendineux, ce fut un régal, à aucun moment je n’ai souffert de mes tendons d’achile qui ont très bien supporté l’outrage et me remercient grandement de ce choix !

L’amorti est un véritable plus, car malgré la fatigue, la foulée reste fluide et légère en fin de course, ce qui là aussi est grandement appréciable.

Seul petit bémol, les quelques petites ampoules sur les orteils qui n’ont pu s’empêcher d’apparaître. J’y vois plusieurs raisons possibles : des chaussures quasi-neuves, un manque d’habitude aux longues sorties sur bitume, et une chaussure malgré tout un peu plus rigide que les autres modèles de la marque.

En conclusion, oui il est possible de faire un marathon en Hoka, oui il est possible également d’être performant avec ce type de chaussures, tout en se ménageant tendons et articulations !

Test complet des Hoka One One Clifton 2

Retrouvez le test des Clifton2  de mon ami Elric sur le lien suivant :

Test Hoka One One Clifton2


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Test Hoka One One Speedgoat

Notre test des chaussures de Trail Hoka One One Speedgoat

test réalisé par Elric

Salut les runners et les runneuses !!!

La pression pour ce premier article pour www.my-trail.fr!!! Et bien non mais c’est avec un immense plaisir que je vous viens vous présenter ce tout premier jet en espérant que vous serez heureux de cette présentation.

Aujourd’hui c’est vers une petite marque pas très connue que l’on va se tourner. Sa notoriété est en demi-teinte et ses nouveaux modèles ne prennent pas de plus en plus d’ampleur. Vous avez Reconnu ? Je vous parle de Hoka One One !! Le ton de l’humour est à prendre en compte tant cette marque est impressionnante de développement et de nouveauté et pour ma part je trouve qu’en 2015, ils ont tout simplement remis l’église au centre du village.

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 Hoka One One ? C’est qui ? C’est quoi ?

Allez les zamis, on bombe le torse on sort le béret et la moustache on enfile la baguette sous le coude avec un joli angle a 90, un bâton trouvé au coin du bois et on se la raconte 30s… Hoka est une marque qui jadis était française !!!!  Ce qui est impressionnant c’est que c’est une toute jeune, qui n’existe que depuis 2010. Elle a été créée par ses deux fondateurs Jean-Luc Diard, Nicolas Mermoud (3ème à l’UTMB tout de même) ainsi qu’avec l’aide d’un concepteur se nommant Christophe Aubonnet.

Ils avaient pour habitude d’utiliser des chaussures comme monsieur et madame tout le monde, cependant ils ont aussi assez vite réussi à déterminer que la plupart des chocs et des tensions musculaires étaient des vraies sources de problèmes pour les coureurs ce qui je pense nous parle à tous. La petite différence avec la plus part d’entre nous les amis, c’est qu’eux là, les 3 loustics ils se sont creusés la tête, et ont alors décidé de créer une chaussure pour réduire ces impacts et surtout le ressenti de ceux-ci sur notre corps d’apollon. L’objectif était de proposer un amorti supérieur et une semelle extralarge. Je pense que le deal est réussi ! La marque voit le jour grâce à cette idée, ainsi que le fameux concept de l’Oversize !

Hoka OneOne signifie « planer sur terre » en Maorie, je suis titulaire d’un master en langues vivantes du running. La légende raconte qu’un utilisateur de cette marque, un certain Arnaud Lejeune, a plané sur le mont Fuji et sur l’ut4m 90, cette saison seulement parce qu’il court en Hoka One One, ah non j’oubliais c’est aussi parce qu’il vit dans la vallée verte en Haute Savoie. On peut aussi constater que sur le triathlon de Nice cette saison Hoka est sur la 3eme marche du podium des utilisateurs ce qui prouve que clairement la marque séduit aussi les routards.

 Speedgoat : le look

Le modèle que j’ai testé : Chausson jaune pétant, semelle Rose avec des soupçons bleu flaschy très claires et des inserts noirs type zèbre et puis quoi encore les lacets mauve aussi non !! Et bien détrompez-vous, cette chaussure est surprenante au premier regard mais alors le look est juste parfait au final. J’avais déjà essayé les huaka qui étaient Rock’n’Roll mais celle-ci sont tout aussi cool. Bien entendu comme toutes les paires présentes sur le marché avec un peu de couleur il faudra une ou deux sorties pour les souiller un petit peu en faisant le marcassin dans les flaques et autres single.

Je trouve aussi que sur cette speedgoat la semelle parait moins haute même si elle ne l’est pas forcément, mais je pense que le jeu de couleurs et le mélange subtile de celles-ci réussi à la marque car clairement c’est cet aspect que beaucoup critiquaient mais sur cette superbe chaussure on oubli ce détail qui pouvait être plus flagrant sur les autres bébés de la marque.

Pour ma part je trouve que les coloris proposés sont justes superbes. J’ai effectivement le modèle jaune qui me plait beaucoup et je le trouve très funcky, il me correspond très bien. Aussi Sachez que vous trouvez plus difficilement mais vous trouverez un modèle bleu qui donne des ailes pour ne pas citer la marque avec une semelle rouge et un intermédiaire gris qui donnera plus de sobriété. Pourquoi cette couleur bleu, tout simplement car ce modèle est inspiré du fameux coureur Karl Metzer qui est un des premiers runners professionnels à avoir rejoint Hoka et le surnom de ce phénomène est effectivement « speedgoat ». Ce nom est aussi une manière de s’affirmer dans le business très américain de la chaussure de running où tout le monde sort les muscles et essaye de se montrer. Il est évident qu’avec ce modèle Hoka One One va apporter un vent de fraîcheur utile à ce marché mondial qu’est le running.

Ensuite vous pourrez apprécier les autres modèles qui pour ma part ne m’ont pas plus attirés que cela mais dont le mélange de couleur est tout aussi sympa, à savoir les noir et rouge assez classique, ou encore les rose avec un intermédiaire jaune et aqua comme le dit la marque ou encore les violette et noire.

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Speedgoat : le confort

Il apparait évident que Hoka a créé une bombe avec ce modèle. Si on s’en tient au communiqué de presse on apprend que : « la Speedgoat associe le confort d’une chaussure de course sur route et une semelle externe Vibram® dynamique garantissant une accroche optimale, quelles que soient les conditions ». Ok c’est sympa tout cela mais dans la vraie vie ca dit quoi Jamie ?

Alors la première impression quand on met cette paire de Hoka c’est que l’on ressent tout de suite l’envie de partir et de relancer. Le profil agressif vu du dessus de la chaussure doit favoriser ce sentiment mais surtout la semelle donne l’impression d’être moins haut et donc de mieux sentir le terrain. Pour ma part j’ai été une fois de plus très surpris par le confort apporté par la semelle intérieure, on se pense dans une chaussure ultra confort et très vite au bout de quelques kilomètres cette sensation apparait comme un vrai plus.

Le chausson est ultra agréable et il est parfais pour les longues sorties. On sent aussi une utilisation intelligente. La tige vous offre un maintien du pied jusqu’aux métas ce qui est un vrai plus pour vos sorties les plus techniques. Le couvert du bout de chaussure est fait en caoutchouc ce qui la aussi vous apporte une réelle faculté supplémentaire à encaisser les changements de terrains avec le plus grand plaisir.

Attention toutefois a bien respecter la période d’adaptation de vos pieds car de petites ampoules peuvent se créer en descente mais il faut bien minimiser le phénomène car cela peut arriver avec n’importe quel paire de running.

J’ai testé cette paire sur plus de 350kms avant de faire ce compte rendu et j’ai eu une fois des ampoules. Pour précision j’ai fait l’ut4m chartreuse (40kms avec du d+ et donc des descentes) après avoir utilisé les Hoka Speedgoat seulement 2 fois sur 30 kilomètres combinés. Donc pour moi le confort est juste impeccable et vous serez une fois de plus sur ce point conquis.

Je suis assez adepte d’une Toe box relativement large et il est vrai que la dans ce modèle j’ai retrouvé aussi ce plaisir de ne pas avoir les orteils en compte car trop serrés comme des sardines et rouge à la fin d’une belle sortie. Pour cela il est assez utile de prendre une demi-pointure de plus qu’à l’habitude pour être en totale adéquation avec vos nouveaux jouets.

En dernier je souligne le nouveau laçage ou plutôt devrais-je dire un bon vieux laçage à l’ancienne qui fait ses preuves et qui est juste génial. Il tient hyper bien et il fait partie pour ma part des très mais alors très bonnes surprises réservées par la marque à ses acheteurs.

Speedgoat : La Semelle

Il va de soi que pour obtenir un tel plaisir et un confort si important pour les consommateurs, Hoka One One avec ce modèle a mis les bouchées doubles les amis. LA semelle intermédiaire EVA est un brin plus souple que précédemment et la présence de beaux crampons et surtout très bien placés sur la VIBRAM MEGAGRIP 4mm vous tend les bras ou les pieds plutôt. On parle d’accroche mais c’est peu dire, je l’ai poussé vraiment de manière intense tant dans les montées que dans les descentes, et lors de belles sorties sur des terrains tellement différents que ce soit le Pic du Jalouvre (74), sur les crêtes, ou sur Chamechaude (38) sur l’ut4m 40 puis et son fameux pierreux intense et technique ou encore dans le môle (74), finalement j’ai eu la chance de pouvoir les porter hors sentiers, et sur terrains boisés avec des feuilles, puis sur de la terre humide voir même de la boue et finalement seule la neige a manqué au programme.  En conclusion sur ce principal fait de l’accroche, je n’ai jamais ressenti une telle adhérence sur une paire de chaussure lors de mes nombreux tests. J’avais été agréablement surpris par les HOKA challenger ATR, mais c’est un monde d’écart qui sépare mes deux ressentis, c’est incroyable cette stabilité et cette performance apportées par la Speedgoat au niveau de cette semelle Vibram Megagrip. Chapeau à Hoka One One car c’est hyper abouti !!

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 Hoka One One Speedgoat : La Conclusion

Outre le fait que j’ai attendu cette chaussure comme un gamin depuis que nous avons eu vent de sa sortie (un peu comme la racer en 2016 d’ailleurs) et que je suis de plus en plus convaincu que Hoka est une superbe solution pour des coureurs possédant le même  gabarit que moi. Aussi il faut quand même avouer que j’étais au départ très peu convaincu par l’over size et je me disais que ça allait être très lourd et moche etc… Ma conquête avait commencé lorsque Sport Leclerc Saint Ouen l’Aumône (95) m’avait fait testé les Huaka, puis cela s’est accentué avec les Challenger ATR mais là les amis sincèrement c’est ma grosse claque de la saison 2015. J’ai eu plus d’une dizaine de paires cette saison et sincèrement cette Speedgoat est juste très au-dessus des autres à tous points de vue. Je change sans cesse les lacets de mes running, là je n’ai rien touché, je n’ai rien envie de changer car même cette semelle qui d’habitude me gêne, tant au niveau technique qu’au niveau du look, me paraît parfaite sur la petite dernière de Hoka. Cette Speedgoat est le symbole de la révolution engagée par Hoka One One, car il semble très difficile de revenir sur une proposition moyenne pour les futurs nouveaux nés de la marque.

Tous les profils de coureurs sont concernés par cette chaussure et sincèrement vous ne serez pas déçus de l’investissement. Que vous ferez.

Encore une fois bien entendu le confort est exceptionnel mais très sincèrement la globalité est surprenante. Du laçage à la semelle rien ne m’a laissé sur ma faim.

L’usure de la semelle souvent reprochée à Hoka est entièrement corrigée ce qui donne encore plus de crédit à la marque et surtout nous laisse entrevoir de fines collaborations avec des fournisseurs de Hoka sur le long terme et donc des produits ultra compétitifs sur les prochaines versions. Aussi ne vous détrompez pas, regardez les élites du team, ont tous gagner cette saison et ont raflé la plus part des courses. A cela il y a certes l’entrainement et les autres paramètres que nous ne maîtrisons pas mais le matériel est bien entendu une très grande base pour ces runners. Benoît Dunet, athlète du team Errea qui porte des chaussures Hoka depuis le début de la marque en France, est devenu champion du monde master de semi-marathon à Lyon cette année et ne court qu’en Hoka! Beaucoup d’athlètes font le choix de cette marque car il offre un rapport qualité/amorti/relances incroyable.

speedgoat

Hoka One One Speedgoat : La Fiche technique

  • Semelle MEGAGRIP Vibram 4mm
  • Semelle intermédiaire EVA
  • Chevrons marqués et très bien positionnés
  • Pare-pierres caoutchouc sur l’avant du pied
  • Drop de 5mm
  • Languette rembourrée et mieux positionnée
  • Sans couture
  • Construction en H pour une stabilité renforcée
  • Profil de semelle incurvé sous les métas
  • Poids de 275 grammes en 42 pour Homme
  • Prix moyen 130.00€

 Speedgoat : Les notes

  • Look : 4.5/5
  • Confort : 5/5
  • Agressivité : 5/5
  • Laçage : 4.5/5
  • Semelle et Accroche : 4.5/5
  • Drop : 3/5
  • Poids : 4/5
  • Prix : 4/5
  • Le global : 4.5/5

  

Speedgoat : Informations générales

Comment choisir sa taille :

https://www.hokaoneone.eu/fr/sizing-information.html

Rencontre avec Karl Meltzer :

https://www.hokaoneone.eu/fr/athletes-meltzer.html

La technologie HOKA plus en détails :

https://www.hokaoneone.eu/fr/technology.html

Hoka One One Speedgoat : Où la trouver au meilleur prix

Hoka One One Speedgoat sur i-run.fr

Hoka One One Speedgoat chez Lepape.com

Hoka One One Speedgoat chez Univers Running

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Test chaussures Hoka One One Stinson Evo

Chaussure Hoka One One – Stinson Evo

Après avoir souffert le martyr dans les dunes molles du côté de Wissant lors du trail de la côte d’Opale, je suis tombé sur cette Hoka One One Stinson Evo, présentée comme une excellente solution pour ce type de terrain si particulier. Dotée d’une semelle à la surface élargie de près de 50%, d’une semelle sur-compensée, elle permet, au moins en théorie, de ne pas trop s’enfoncer dans le sable mou et de survoler ce type de surface…

Intrigué par cette chaussure au look atypique, je me suis laissé tenté, et ai cassé ma tirelire (la bête affiche fièrement 170 € au compteur… la curiosité a un coût non négligeable !) pour m’offrir cette chaussure tout droit sortie d’un film de science fiction des années 80 !!

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Premières sorties et premières impressions

Habitant en région parisienne, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester cette Hoka One One sur terrains sablonneux, c’est donc sur mes terrains de jeux habituels que je mènerai mes premiers tests terrain.

Au prime abord, les sensations à l’essayage sont des plus agréables, on se croirait dans des charentaises, tellement on se sent bien dedans. On ressens immédiatement les effets d’un amorti plus de 2 fois supérieur à celui des chaussures conventionnelles. Le système de serrage type quick-lace copie chez Salomon, semble plus abouti, malgré une apparence de fragilité. Le lacet, plus épais et plus souple que celui de Salomon, ne comprime pas le pied et se fait rapidement oublier.

Les premiers pas sont tout aussi surprenants que le look de la bête, d’une part il faut s’habituer à graviter à plus de 3 cm du sol, d’autre part il faut se faire au profil particulier de la semelle, très incurvée pour favoriser le déroulé du pied selon les dires du fabricant.

Je commencerai mon test par un simple footing, histoire de m’habituer en douceur à ces étranges chaussures. Les premières impressions font état d’un amorti incroyable, on a vraiment l’impression de courir sur un coussin d’air. La forme de la semelle facilite le déroulé du pied, on en oublierai presque que la bête pèse quand même 370 gr (taille 44). Même si ces caractéristiques n’en font pas un foudre de dynamisme, cela reste néanmoins très acceptable.

Pour les sorties suivantes, je décide de les malmener un peu sur des terrains plus accidentés et pentus, aidé par des conditions météo assez pluvieuses en cette saison, je vais voir ce que cela donne au niveau accroche.

Sur terrain gras, mon enthousiasme initial va vite déchanter, l’accroche n’est pas au rendez-vous, faut dire que les crampons ne sont pas très profonds, mais j’espérais que la surface étendue de la semelle aiderai à trouver du grip, mais il n’en est rien, au point que je me suis retrouvé rapidement à prendre un bain de boue, suite à un dérapage incontrôlable.

Un peu déçu, je décide néanmoins de renouveler l’expérience lors de la sortie suivante, mais si je parviens à rester sur mes pattes, cela reste néanmoins acrobatique. Par contre, lorsque le terrain n’est pas trop technique on apprécie le déroulé qui facilite le travail en montée ainsi que l’amorti exceptionnel qui permet de lâcher les chevaux de manière impressionnante dans les descentes.

Côté équilibre, la largeur de la semelle devrait apporter force stabilité, mais cela serait oublier que l’on est sur-élevé à 3 cm au dessus du sol, ce qui annule en partie l’effet précédent. Sans être difficile à contrôler, il faut néanmoins être vigilant sur ses appuis, au risque de malmener ses chevilles.

Première course, test grandeur nature

Les courses aux-quelles j’ai participé depuis l’acquisition de mes Hoka One One, ne m’ont pas semblé présenter des profils favorables à l’utilisation de ces chaussures en compétition.

Au vu des sensations ressenties à l’entraînement, je pense que ces chaussures sont à utiliser sur terrain sec et sur des parcours globalement roulants. Par contre côté distance, il me semble que de part leur excellent amorti, il est possible des les utiliser sur des trails de moyenne à longue distance, et ce malgré un poids relativement élevé.

Je conduirai d’autres tests sur terrains sableux cet été, et en fonction de mes sensations, dont je vous ferai par à ce moment là, je m’alignerai peut-être avec elles sur le trail de la côte d’Opale… histoire à suivre.

Mes notations :

  • Amorti                10/10
  • Stabilité            6/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          4/10
  • Dynamisme      7/10

Caractéristiques :

  • Poids : 370 gr en 44
  • Drop : 6mm
  • Hauteur de la semelle au talon : 32 mm
  • Prix public : 170 €
  • Technologies  :
    • Laçage Quickfit
    • Semelle EVA Oversized volume 2,2x
    • Semelle interne Ortolite

Conclusions :

Mes conclusions concernant cette Stinson Evo sont plus que mitigées. J’ai beaucoup apprécié l’originalité du look, le confort exceptionnel du chaussant, l’amorti lui aussi exceptionnel. Mais le manque d’accroche sur terrain gras ou difficile me pose un gros problème : sur quelles courses vais-je bien pouvoir les utiliser ?

De plus, à l’heure où tout le monde par à la chasse au gramme en trop, ses 370 grs risquent d’être rédhibitoires face aux 290 grs de l’adizero XT4 ou bien des 200 et quelques grammes de la Salomon S-Lab Sense.

Finalement, avec le temps on fini par s’habituer à son look, mais malheureusement, le blanc n’est peut-être pas la meilleure couleur pour des chaussures de trail, qui malgré tout le soin que l’on peut leur porter, virent rapidement au gris.

En attendant de leur trouver un terrain de jeu sur lequel elles pourront exprimer tout leur potentiel, je m’en sers essentiellement en chaussures de récupération, pour mes sorties après compétition, durant lesquelles j’apprécie énormément leur amorti et leur confort incroyable… mais à ce prix, c’est un peu comme donner de la confiture aux cochons !!


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