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Test Asics Trail Fuji Lite 3

Asics Fuji Lite 3 : une chaussure qui gagne !

 

C’est lors de mon voyage de presse pour le suivi de l’UTMB avec le Team Elite Asics que j’ai eu l’opportunité de tester cette toute nouvelle chaussure de trail de la marque nippone.

Benat Marmissolle 6ème de l’UTMB a ensuite remporté la prestigieuse Diagonale des Fous avec cette chaussure… une sacrée référence !

Un look discret et accrocheur

J’ai testé la Asics Fuji Lite 3 en version kaki, noir et rouge. Elle arbore un look ‘camouflage’ à la fois sobre et recherché. La finition et les détails du mesh sont très recherchés.

La principale évolution par rapport au modèle précédent la Fuji Lite 2 réside dans les matériaux utilisés ainsi que dans les procédés de fabrication qui se veulent encore plus éco-responsables. Une utilisation accrue de matériaux recyclés et le soucis de réduire l’empreinte carbone, deux valeurs fondamentales aux yeux de la firme nippone.

Une bête taillée pour la course

Même si la  Asics Fuji Lite 3 n’est pas la chaussure de trail la plus légère qu’il m’est été donnée de tester. Elle affiche un poids de 255gr en taille 43.5, ce qui reste très raisonnable.

Avec un drop de seulement 4mm, elle est clairement taillée pour une foulée dynamique et sur l’avant pied.

La semelle extérieure est dotée de la technologie Asics Grip et de crampons de 3.5mm offrant une accroche remarquable.

La semelle intermédiaire est réalisée à partir de la mousse FlyteFoam Eco, ce qui lui confère à la fois amorti et légèreté.

On notera également la présence d’une petite poche astucieuse pour ranger ses lacets en haut de la languette. Petit détail anodin mais qui retiendra l’attention de tous ceux qui, un jour, se sont pris une branche ou autre débris dans les lacets…

Première impression

Il y avait fort longtemps que je n’avais pas chaussé de chaussures Asics. Ma principale appréhension concernait le talon, qui sur les anciens modèles, était tellement rigide qu’ils me déchiraient le talon.

Quel soulagement de constater que le talon de cette Fuji Lite 3 est bien plus souple que ce que je pouvais craindre !

Dès l’essayage, rien à voir avec mes anciens souvenirs… un véritable chausson, très confortable et agréable à porter !

La Toe-Box est bien proportionnée, et mon pied, bien qu’assez large, y trouve sa place aisément, sans contraintes.

Premières sorties

Début en douceur par un petit footing de ‘rodage’ sur terrain plat et roulant, histoire de prendre contact avec la bête.

Il ne m’a pas fallu bien longtemps pour m’habituer à cette chaussure, dynamique, et qui naturellement m’emmène sur l’avant, en douceur, sans forcer.

Je me sens tout aussi à l’aise à l’intérieur que lors du premier essayage. C’est plutôt positif.

Ce qui m’encourage dès la sortie suivante à voir ce qu’elle a sous le capot. Je pars directement pour une petite balade sur les hauteurs de Chamonix, en direction du Montenvers, pour une petite balade de 12 km et 1000m de d+/-, le tout sur un chemin assez rocailleux.

Je note immédiatement une très bonne agilité, une stabilité au top et un grip à toute épreuve. Ce n’est que plaisir, tant en montée qu’en descente. Vive et dynamique, elle répond instantanément à toutes mes sollicitations et ne me met jamais en défaut !

Un grip au top sur terrain sec ou légèrement humide

Le grip de la Asics Fuji Lite 3 est surprenant pour une chaussure dont les crampons de font que 3.5mmm. Je me sens réellement en sécurité et peux me permettre d’attaquer aussi bien en montée qu’en descente.

Le seul bémol serait sur terrain très gras et boueux où elle n’est plus à son aise, mais ce n’est pas sa destinée première.

Une dynamique surprenante

Pour la suite de mes tests, je l’ai utilisée sur des terrains plus roulants, en préparation de ma saison d’automne.

Tout de suite j’ai été surpris par la dynamique de cette Fuji Lite 3. Elle est clairement taillée pour la compétition, malgré son poids supérieur à celui des chaussures que j’utilise habituellement.

Les sensations sont assez proches de celles que procurent certaines chaussures à semelle carbone, avec une foulée qui naturellement va vers l’avant.

Mes notations :

  • Amorti                8/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         8/10
  • Dynamisme      8/10

Fiche technique :

  • Poids : 255gr en 43 1/2
  • Drop : 4 mm
  • Semelle extérieure : Asics Grip et crampons 3.5mm
  • Semelle intermédiaire : FlyteFoam Eco : amorti, légèreté et retour d’énergie

Conclusions :

Une chaussure de trail efficace tant à l’entrainement qu’en compétition, polyvalente et robuste elle vous accompagnera sur tout type de terrain, à l’exception des plus gras.

La Asics Fuji Lite 3 combine à la fois robustesse, confort et dynamisme. Elle vous aidera à repousser vos limites, en toute sécurité et vous permettra d’exprimer tout votre potentiel !

Où trouver les chaussures trail Asics Fuji Lite 3 ?

Si comme moi vous souhaitez utiliser ces chaussures Asics Fuji Lite 3 lors de vos prochaines sorties et compétitions, je vous invite à la retrouver au meilleur prix chez notre partenaire i-run.fr

Pour accéder directement à la fiche produit de la Asics Fuji Lite 3 , cliquez sur l’image ci-dessous :

 

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Simulation calcul temps Saintélyon 2022

Votre roadbook pour la Saintélyon 2022

Samedi 03 décembre 2022 – Saint-Etienne – 23h30

La Saintélyon revient pour sa 68ème édition. La plus célèbre des courses nocturne vous offrira un nouveau parcours encore plus sélectif.

Vous aurez la chance de parcourir ce long ruban scintillant, éclairé par vos frontales pour cette diagonale ente Saint-Etienne et Lyon. Un long périple qui vous emmènera jusqu’au bout de la nuit !

Mais comme toujours, tradition oblige, il vous faudra affronter une météo qui pourra être capricieuse. Pensez donc à vous équiper en conséquence !

Je vous invite également à consulter nos derniers conseils pour aborder au mieux une course de nuit.

Nos simulations de calcul pour la Saintélyon et la Saintexpress sont disponibles auprès de notre partenaire MY-Easyraces en cliquant sur les liens ci-dessous :

Simulation de calcul SaintéLyon 22

Simulation de calcul Saintexpress

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

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Montres Cardio GPS 2022-2023 : Comparatif et guide d’achat

Comparateur interactif pour choisir La montre cardio-GPS qui VOUS correspond !

Nous avons recensé pour vous plus de 250 références de montres Cardio-GPS et passé au crible plus de 80 critères.  En quelques clics, vous pourrez trouver directement LA montre cardio-GPS qui répond à votre attente !

Il est de plus en plus difficile de s’y retrouver dans le petit monde des montres Cardio-GPS. Des références de plus en plus nombreuses, des caractéristiques souvent similaires. C’est souvent sur de petits détails que se fait la différence.

Nous savons que parfois, ce sont ces petits détails qui sont important à vos yeux. C’est pourquoi nous avons construit ce guide afin de vous permettre de retrouver, en seulement quelques clics, celle dont vous rêvez !

Nous les avons minutieusement triées  en fonction de votre pratique, de votre expérience, de votre budget, ainsi qu’en fonction de vos souhaits spécifiques.

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En cette fin d’année, nos coups de coeur vont clairement vers la Forerunner 955 pour les montres haut de gamme. Offrant les mêmes fonctionnalités que les meilleures Fenix 7, avec un poids réduit, et surtout un moindre coût.

En milieu de gamme c’est naturellement que nos yeux se tournent vers sa petite soeur la Forerunner 255 qui offre des fonctionnalités assez similaires, la cartographie exceptée.

A noter que ces deux montres cardio-GPS Forerunner utilisent la toute nouvelle technologie GPS double-fréquence qui améliore encore nettement la qualité du signal, et donc la précision des mesures de vitesse et de distances.

Complétez les champs suivants :

Mon Profil



Ma pratique sportive

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Cappadocia Ultra Trail : à quelques détails près…

Cappadocia Medium Trail – Urgüp – Turquie

Samedi 15 octobre 2022 – Urgüp – 7h00 – 63km 1900D+

Préambule

Pour de multiples raisons, cette course en Cappadoce me tient tout particulièrement à coeur. A commencer par le cadre incroyable dans lequel elle se déroule.

C’est aussi parce que Péline est originaire de la région de Kayseri, juste à côté des Cappadoces. Et pour terminer, un certain esprit de revanche suite à ma première participation en 2019, où je n’avais pu tirer le meilleur de moi-même à cause de la chaleur et de la fatigue accumulée  dans les semaines précédentes.

Abordant cette course parmi les favoris, j’avais donc à coeur de réaliser une belle perf en visant une place au classement scratch.

Une prépa optimale… ou presque

Arrivé sur place quelques jours avant la course, j’ai eu le temps de m’acclimater et de repérer la majeure partie du parcours (que je connaissais déjà, le parcours n’ayant pas subit de grosses modifications depuis ma précédente venue).

L’occasion également de croiser (et de donner un coup de main) aux bénévoles en charge du balisage, parfois un peu perdus et qu’il a fallu remettre sur le droit chemin !

Malgré tout, quelques grains de sables dans cette belle mécanique sont venus perturber légèrement mes plans. Un peu nauséeux pendant ces quelques jours, c’est surtout quelques soucis d’ordre gastriques qui m’ont accompagnés dans ma préparation. Rien de bien inquiétant toutefois, mais c’est une certitude, je ne serais pas totalement à 100% de mes capacités samedi matin !

Un début de course maîtrisé

Il est 7h00 samedi matin, le soleil vient à peine de se lever sur Urgüp lorsque le départ est donné !

D’entrée nous attaquons par une portion bien raide, après un démarrage en douceur, je me porte rapidement en tête de course, accompagné par un autre coureur.

Nous faisons immédiatement le trou sur les poursuivants, mais au bout de seulement 2km, il prend la poudre d’escampette. Ne le connaissant pas, et ne pouvant le suivre sans frais, je le laisse filer. De 2 choses l’une : soit il est bien plus fort que moi, et le suivre ruinerait ma course, soit c’est un chien fou et je le ramasserai plus tard !

Dans tous les cas la meilleure, et la seule stratégie envisageable, c’est de rester sur mon tableau de marcher et laisser partir.

Première alerte

Si la première montée et la descente qui s’en est suivie se sont bien passées, sur la portion plane suivante, je sens que je suis déjà dans l’effort pour maintenir mon rythme de croisière, signe que je ne suis pas forcément à 100%. Néanmoins je tiens toujours ma seconde place, et n’ai personne dans les rétroviseurs.

Même si je pressens que la suite ne sera pas forcément facile, je poursuis ma route sur mon rythme. Tout en essayant de profiter des paysages somptueux que je traverse.

Un scénario contrariant

Alors que je pensais avoir fais un petit trou sur mes poursuivants, quelle ne fût pas ma surprise, après le premier ravitaillement, de voir revenir 2 coureurs, puis 3 autres en chasse derrière.

Même si cela contrarie un peu mon plan de course, je ne m’en inquiètes pas trop. Nous sommes sur une portion montante sur laquelle je ne suis pas forcément le plus à mon avantage. Mais le moral en prend tout de même un petit coup.

Sauf défaillance, j’ai déjà fais une croix sur la victoire finale, le premier étant déjà à plus de 4 minutes devant ! C’est donc sur cette seconde place qu’il va falloir se concentrer.

Remise des pendules à l’heure

Si cette montée m’a coûté quelques plumes, je compte bien remettre les choses en place dans la descente vers Göreme. Ce que je fais rapidement, en à peine 1km je reprend les 2 coureurs échappés et les laisse derrière moi. Je vais donc tenter de creuser l’écart avant la remontée vers Ushisar.

Une petite erreur sans conséquences

Parti à fond dans la descente, sur une large piste, je manque une bifurcation. Immédiatement rappelé par le coureur qui me suivait, je rebrousse chemin et reviens rapidement sur le bon tracé.

Je n’aurais perdu qu’une quinzaine de secondes dans l’opération, mais tout est à refaire… Ces quelques secondes ne seront peut-être pas sans conséquences sur la suite du déroulé de la course.

Je repars de plus belle. Plus à mon aise que les autres coureurs, je reprends le large sur la meute des poursuivants dans cette descente peu technique mais très sinueuse au fond d’une gorge magnifique.

Résiste….

A la fin de cette longue descente, je dois avoir pris une trentaine de secondes d’avance sur un groupe d’environ 5 coureurs, (parmi lesquels 2 du format long).

Petite remontée sur les hauteurs de Göreme avant de redescendre dans la ville puis de bifurquer en direction d’Ushisar.

Une longue montée m’attend, relativement roulante, avec cependant quelques passages plus raides. Je parviens dans cette première partie à maintenir l’écart avec mes poursuivants.

Sous bonne escorte

Je ne suis pas seul sur cette portion, un Kangal (gros chien de berger turque) m’accompagnera pendant pratiquement 3 kilomètres, jusqu’aux portes d’Ushisar.

Ces gros chiens sauvages, bien que très impressionnants se révèlent être très gentils. Il ne sera pas le seul à me suivre durant la course, d’autres prendront le relais sur la suite du parcours.

Retour à la réalité

Mais revenons à la course. Si je suis parvenu à résister dans cette première partie de la montée, je ne parviendrais pas à conserver mon avantage dans la montée finale vers le château d’Ushisar.

La pente se fait plus raide et nous abordons un long chemin vers le second point de ravitaillement. Je n’ai pas les jambes pour tenir la cadence.

Mes poursuivants me rattrapent et me laissent quasiment sur place, je ne peux rien faire d’autre que les regarder partir, impuissant.

Ne pas baisser les bras

Sans compter les 3 coureurs du 120k qui sont passés devant, je me retrouve, à la sortie du ravitaillement, en 4ème position, à la lutte avec un Suisse, qui ne me lâchera pas pendant un bon moment !

Erreur de stratégie

Une nouvelle petite erreur d’inattention me fait encore m’écarter un peu de la trace et perdre quelques secondes supplémentaires. Rien de bien grave une nouvelle fois, mais je m’en serai bien passé !

Il est environ 9h30 et la température commence à monter un peu. Au ravito j’ai rangé le kway… mais peut-être un peu prématurément. Dans la descente d’Ushisar, je comprend vite mon erreur. La descente est rapide et je prends un peu froid… moi qui était déjà en proie à des petits soucis gastriques avant la course, cela n’arrange pas les choses. Même si sur le moment cela ne porte pas à conséquences, le mal est fait… je m’en rendrais compte un peu plus tard !

La vallée de l’amour

A la sortie d’Ushisar, plongée directe dans la vallée de l’amour, nouveau canyon étroit mais très roulant, malgré quelques bosses qui ne manquent pas de faire mal aux jambes !

Je parviens à prendre un petit peu d’avance sur mon petit Suisse, et il m’arrive par moment d’avoir un petit visuel sur les gars qui me précèdent. Mais dans la longue montée qui précède le ravito de Göreme, je perds à nouveau le contact avec mes prédécesseurs…

Une pause… qui s’impose

Arrivé au ravito, je ressens les effets du petit coup de froid subit précédemment, je dois me résoudre à l’idée qu’un petit arrêt imprévu va s’imposer.

Malgré tout, je repars rapidement, mais ma seule idée à ce moment là… est de trouver un petit endroit plutôt discret pour pouvoir accomplir mon oeuvre…

Cela sera chose faite un petit kilomètre plus loin. Un grand soulagement, mais 1’40” de perdues et mon petit Suisse qui m’est repassé devant !

Je me sens alors libéré, même si les jambes ne sont pas au top. Alors que nous allons aborder la portion la plus difficile de la course.

Au moral

Le rythme, sans être ridicule non plus, n’est pas celui que je pourrais espérer. Je suis clairement dans le dur, et l’air sec et la chaleur qui commence à monter ne sont pas pour me faciliter la tâche.

Patiemment, tout doucement, je reviens sur le concurrent Suisse, il semble souffrir autant que moi ! Je finis par le dépasser, et même s’il restera encore à proximité pendant une dizaine de km, je ne le reverrai plus !

Me voilà donc revenu en 4ème position. J’aborde alors une longue portion sinueuse, à flan de falaise… c’est tout simplement magnifique, mais pas question de regarder le paysage… l’erreur n’est pas permise !

J’essaie malgré tout de regarder au loin pour tenter d’apercevoir les coureurs qui sont devant moi, mais rien, bien que la vue soit très dégagée… ils sont bel et bien partis ! Entre ma pause impromptue et ma baisse de régime, j’ai pris cher !

 

Un sursaut d’espoir

C’est donc dans cette position que j’arrive à Cavusin, lieu du 4ème ravitaillement et qui précède la montée la plus difficile de la course.

Je prends juste quelques secondes pour me ravitailler et je repars aussi vite que possible.

J’ai fais une croix sur le podium, mais je veux à tout prix préserver ma 4ème place, alors je ne lâche pas, tente de remettre du rythme et grimpe le plus vite possible, en veillant toutefois à ne pas me mettre dans le rouge !

Je rattrape d’abord un concurrent du 120,… puis un second, mais cela n’a guère d’importance. Mais surtout, quelques lacets au dessus de moi, je vois le 3ème !

Je me dis alors que tout est encore possible, d’autant qu’il n’a pas l’aire d’être franchement à son aise. N’ayant pas non plus beaucoup de forces en réserves, je ne m’emballe pas et décide de remonter tranquillement, j’ai encore pas mal de kilomètre devant moi pour tenter une jonction.

Arrivé sur le plateau, je le vois toujours au loin, tout doucement, imperceptiblement, je me rapproche. Je gagne encore un peu de terrain dans le petit raidillon qui suit et qui précède le début de la descente vers Akdag, lieu du dernier ravito.

Petit couac…et grandes conséquences.. ou pas

Au ravito d’Akdag, je ne suis plus qu’à 1’30 de ma cible. Il reste encore 9km et tout est encore envisageable !

Mais, un petit grain de sable vient perturber la mécanique. Péline, bloquée par la Police, n’a pu se rendre au point de ravito. Je vais devoir me débrouiller seul.

Et si je pense bien à remplir ma flasque et m’asperger d’eau, je néglige le fait de m’alimenter. Trop pressé de repartir et perturbé par cet imprévu au programme.

Derniers espoirs…

Je me lance dans cette fin de course, la première partie est globalement descendante et peu technique, je m’y retrouve plutôt à mon avantage. Régulièrement j’aperçois ma cible, ce qui m’encourage et me donne des ailes !

J’en profite pour remonter le 1er du 120km… à voir son rythme quand on sait qu’il lui reste encore autant de km à parcourir, c’est juste incroyable… une vraie machine le gars !

…envolés

Mais tout cela était sans compter la dernière grande côte, certes pas très pentue, mais terriblement longue ! Alors que je pensais pouvoir revenir, je n’ai plus de visu sur mon concurrent, j’ai beau faire tout ce que je peux, mais rien !

Rapidement la fatigue accumulée se fait ressentir, mon rythme diminue et mon ascension se fait de plus en plus difficile. Mes derniers espoirs s’envolent définitivement, je ne reverrai plus mon adversaire. Qui lui, de son côté a retrouvé un second souffle et mène un train d’enfer…qui lui permettra même de prendre la seconde place en toute fin de parcours !

Je suis cuit, plus d’essence dans le moteur, plus de jambes. cette côte n’en finit plus ! J’attends désespérément une petite descente pour reprendre mon souffle.

En finir comme je peux.

Envolés les espoirs de podium, j’ai abdiqué tout espoir. Je me contente maintenant de regarder derrière moi, je n’ai aucune idée d’où peut bien se trouver le Suisse (ou un autre ?).

Il ne me reste plus que 2 petites bosses à passer avant d’entrer dans la ville et de terminer par une descente vers l’arrivée.

Je me fais une dernière petite frayeur lorsque j’aperçois un coureur derrière moi qui revient à vive allure… je pense alors que c’est cuit pour moi. Mais heureusement, il s’agit en réalité du second du 38km. Plus de peur que de mal donc !

 

J’entre dans la ville et termine en roue libre et franchi ainsi la ligne en 4ème place.

Un beau résultat malgré tout

Si je ne peux m’empêcher d’être un peu déçu d’avoir laissé filer ce podium qui me semblait à portée de jambes, je peux malgré tout être fier de ma course.

Je n’avais pas aujourd’hui toutes les armes pour rivaliser, et quelques petites erreurs bénignes sont venues contrarier mon scénario. Je n’ai cependant rien à regretter, je finirai finalement à 5 petites minutes de la seconde place, mais même sans ces petits couacs je pense que je n’aurais pas été en mesure de combler l’écart, tant mon adversaire était fort sur cette dernière portion de parcours.

Pour l’anecdote, je remporte la catégorie des 50ans et +… et même celle des 40+… le plus vieux de mes adversaires devant ayant tout juste 35 ans !

Une course merveilleuse

Plus que le résultat j’en retiendrais surtout les paysages fabuleux que nous avons traversé durant cette épreuve, ainsi que l’ambiance et les encouragements reçus de tous les bénévoles présents sur le parcours.

C’est vraiment une course à part et qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie

Même si je rêvais d’un podium scratch, je tiens à dédier ma course à Péline, qui m’a soutenue tout au long de cette épreuve et qui de plus est originaire de la région de Kayseri où elle a vécue lorsqu’elle était enfant.

 

 


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Test Lampe Frontale Petzl Swift RL 900

Une petite frontale qui a tout d’une grande !

 

Si pour moi les Lupine restent les Rolls des lampes frontales, j’étais à la recherche d’une petite frontale plus abordable en terme de prix afin de l’utiliser sur mes prochaines courses. Mon regard se porte naturellement vers cette lampe frontale Petzl Swift RL 900

Des critères stricts

Les 2 principaux critères dans mon choix d’une nouvelle frontale sont :

  • le poids
  • la puissance maximale

Avec un poids total de 102 gr, batterie comprise, cette Petzl Swift RL 900 remplissait parfaitement le premier critère.

Avec une puissance max à 900 lumen, le second critère était lui aussi pleinement rempli. (ma Lupine de référence proposant elle 750 lumen).

La cerise sur le gâteau étant un prix très abordable, puisque cette Petzl Swift RL se trouve à 100 €

Ergonomie et confort

La lampe frontale est dotée d’une sangle en deux parties à l’arrière et élargie sur l’avant, au niveau de la lampe. Cela rend cette frontale très facile à ajuster et à régler.

Elle est très stable, ne bouge absolument pas et se fait très vite oublier. Sa légèreté contribue au confort d’utilisation, même après plusieurs heures d’utilisation. Ce critère est très important, surtout lorsque l’on doit s’en servir durant une nuit complète.

Qualité d’éclairage

Par rapport aux autres modèles que j’ai pu tester chez Petzl, j’ai été agréablement surpris par la puissance de l’éclairage proposé par cette lampe frontale.

On peut l’utiliser selon deux modes : un mode normal, proposant 3 puissances réglables manuellement : 10 , 200, 550 lumen. Un mode automatique intitulé Reactive Lightning, qui lui propose des niveaux allant de 100 à 900 lumen.

Autonomie

Le mode Reactive Lightning offre une autonomie comprise entre 2 et 10 heures, fonction de la luminosité ambiante et de l’utilisation.

L’autonomie réelle est difficile à prévoir dans ce mode. Ceci à cause de la variabilité automatique de luminosité. Pour un usage dans ce mode lors d’une sortie sur une nuit complète, il est prudent d’avoir avec soi une seconde batterie entièrement chargée pour parer à toute éventualité.

Dans le mode classique, l’autonomie est de 2h pour la puissance max, 5h pour 200 lumen. La puissance minimale offrant un éclairage limité, hormis dans les passages urbains sans difficulté techniques, il n’est guère conseillé. Je vous recommande d’avoir une batterie de secours pour tenir toute une nuit.

Si comme moi vous êtes habitués à switcher manuellement d’un mode à un autre, je vous conseillerai plutôt l’utilisation en mode ‘classique’. Vous n’utiliserez la puissance maximale que dans des portions très techniques et sombres, la plupart du temps la puissance moyenne sera amplement suffisante.

Attention toutefois, comme pour toutes les frontales, si vous devez l’utiliser dans des conditions très froides (par ex sur la Saintélyon) l’autonomie sera réduite (les batteries en général, n’aiment pas le froid !). Il faudra donc en tenir compte et éventuellement prévoir une batterie de secours supplémentaire.

Les Batteries

La batterie, interchangeable, a une puissance de 2350 mAh. Cette batterie pèse à peine 48gr. Elle se recharge complètement, grâce à une prise USB, en 6 heures. Légère et compacte pour sa puissance, on peut sans hésiter se doter d’une batterie de secours en cas de besoin.

Mes conclusions

Le rapport qualité/prix de cette lampe Petzl swift RL 900 est  excellent.

Cette lampe frontale est Idéale pour toute sortie nocturne de quelques heures, en compétition ou en entraînement. Elle offre une puissance lumineuse très satisfaisante. C’est la raison pour laquelle  je privilégie le mode manuel pour gérer le niveau d’éclairage selon mes propres besoins et la technicité du terrain.

Pour des courses nocturnes longues, je vous recommande de posséder une seconde, voire une troisième batterie de secours.

Où trouver la frontale Petzl Swift RL 900 ?

Si comme moi vous souhaitez utiliser cette frontale Petzl Swift RL 900 lors de vos prochaines sorties et compétitions, je vous invite à la retrouver au meilleur prix chez notre partenaire i-run.fr

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Courir sous la Pluie….

Singing in the rain…

 

Introduction

Les beaux jours s’en vont et l’automne commence à s’installer. Petit à petit le soleil fait place aux nuages et à la pluie.

Mais pour autant, nous n’allons pas ranger les baskets au placard en attendant le retour du printemps ! Nous allons devoir nous adapter à ces conditions pour continuer à courir et pratiquer notre sport durant cette longue période automne-hiver.

La fraicheur nous impose d’une part de nous couvrir un peu plus chaudement. Vêtements chauds, coupe-vent, gants, bonnet… mais également chaussures adaptées aux conditions s’imposent !

S’équiper pour la pluie

L’idéal est d’utiliser des vêtements à la fois respirants, qui permettent l’évacuation de la transpiration, et résistants au vent et à la pluie. Le must en la matière sont les vêtements qui utilisent une membrane en Gore-Tex, celle-ci remplit parfaitement les 2 conditions évoquées ci-dessus.

Protéger les extrémités

Mais le saviez-vous, le plus important en période hivernale, c’est la protection des extrémités, à savoir les pieds et les mains.

En effet, le plus souvent, ce sont par les extrémités que l’on prend froid. Point crucial dans la lute contre le froid, si vos mains et pieds sont bien protégés, alors vous supporterez bien mieux les conditions difficiles.

Les chaussures en Gore-Tex

Si le succès des vêtements en Gore-Tex n’est plus à démontrer aujourd’hui, beaucoup ignorent encore que cette technologie s’applique également aux chaussures.

En effet, la plupart des marques de chaussures de running  proposent désormais un, voir plusieurs, modèles   imperméables chaussures trail Gore-Tex

Ces chaussures, à peine plus lourde que les modèles classiques, sont équipées d’une membrane en Gore-Tex qui les rend étanches.

Un confort par tous les temps

Equipé de tels chaussures de trail en Gore-Tex, plus d’appréhension à l’abord des sentiers boueux et des flaques d’eau ! Vous pourrez affronter les conditions difficiles en conservant les pieds bien au sec. Ce qui est crucial pour ne pas prendre froid et rendre votre sortie agréable, même par mauvais temps !

Alors, n’hésitez pas, il est temps de vous équiper, de la tête au pied, pour continuer à pratiquer votre passion du trail running pendant toute la saison hivernale !


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Formation Inspire Potential à -25%

Stages et formations Wim Hof Method et Oxygen Advantage

 

Découvrez les pouvoirs de votre respiration

Boostez vos performances sportives, renforcez votre système immunitaire, reprenez confiance en vous, réduisez votre stress, améliorez la qualité de votre sommeil…

Quelque soient vos attentes, découvrez les techniques respiratoires qui vous aideront à mieux vivre, atteindre vos objectifs et être tout simplement plus heureux.

Léonardo Pelagotti vous enseigne les techniques de la méthode Wim Hof ainsi que celles de la méthode Oxygen Advantage.

Pour en savoir plus sur ces différentes techniques respiratoires qui vont vous changer la vie, rendez-vous sur le site Inspire-Potential

Nos offres promotionnelles :

en partenariat avec Léo et Elise, nous sommes heureux de vous proposer les promotions suivantes :

Stage Wim Hof Octobre 2022

Nous avons le plaisir de vous offrir une remise de 10% à valoir sur le prochain stage Wim Hof qui aura lieu dans le Cantal du 28 au 30 octobre 2022. Attention, il n’y a que 2 places disponibles. Pour en bénéficier, utilisez le code promo suivant lors de votre inscription :

INSPIREOCT

Stage Wim Hof Court – 3 jours, Le Griou, Cantal, 28-30 Octobre 2022

Formation Inspire Niveau 1

Nous vous offrons une remise de 25% sur la formation en ligne Inspire Niveau 1, qui inclue entre autres l’apprentissage des techniques respiratoires de la méthode Wim Hof, ainsi que les techniques de la méthode Oxygen Advantage.

Offre valable avec le code promo suivant :

MYTRAIL

https://www.inspire-potential.com/formation-en-ligne-inspire

 

 


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Expérience : Stage Wim Hof découverte

Stage de découverte de la méthode Wim Hof

proposé par Léonardo Pelagotti et Elise Pieters co-fondateurs d ‘Inspire-Potential

Introduction :

Depuis plus d’un an je me suis familiarisé avec les techniques de respirations enseignées par Léonardo. Dans le but d’optimiser mes performances j’avais suivi la formation en ligne Oxygen Advantage.

Je souhaitais aller plus loin dans ma démarche, fasciné par la méthode Wim Hof, moi qui suis un grand frileux, je n’avais encore jamais osé franchir le pas.

Ce stage de découverte allais donc être pour moi l’occasion de dépasser me limites, de voir si moi aussi je serais apte à affronter le froid !

Mais qui est Wim Hof ?

Wim Hof, aussi connu sous le surnom de “Iceman” est un scandinave passionné par les bienfaits du froid sur l’organisme humain, tant sur le plan physique que sur le plan psychique. C’est grâce à ses connaissances en matière de techniques respiratoires, issues du Yoga, qu’il a développé d’incroyables facultés. Détenteur de nombreux records du monde, il prit le parti d’enseigner ses connaissances pour que nous puissions tous repousser nos limites, atteindre le bonheur et vivre en bonne santé.

Et Léonardo Pelagotti ?

Gymnaste de haut niveau dans sa jeunesse, ingénieur de formation, souvent en proie à de nombreux problèmes de santé,  c’est presque par hasard qu’il en vient à s’intéresser aux techniques respiratoires enseignées par Wim Hof.

Sa vie en sera transformée, les effets sur son système immunitaires feront de ses problèmes de santé un lointain souvenir.

Lui aussi désireux de partager son expérience avec le plus grand nombre, poursuivra ses formations aux différentes techniques respiratoires puis fondera la société Inspire.

A chacun son objectif

La finalité de cette expérience n’est pas simplement, comme on pourrait le penser, de réaliser l’exploit de plonger dans un bain de glace à une température proche des 0° !

La composante de résistance au froid n’est que l’un des 3 piliers de la méthode, un outil au service d’un objectif bien plus large qui sera propre à chacun.

En effet il s’agit d’une méthode adaptative, où chacun y trouvera son compte, en fonction de son parcours et de ses attentes. Il est toutefois bien possible que les résultats obtenus nous conduisent bien au delà de nos objectifs initiaux, vers des directions insoupçonnées !

Les bienfaits que peuvent apporter la Wim Hof Method sont multiples : action sur le système immunitaire, sur la confiance en soi, sur le bien-être, sur la force et la vitalité, sur la gestion du stress, sur le sommeil…

En bon compétiteur que je suis, c’est principalement l’aspect concernant l’amélioration de mes performances sportives qui m’ont attiré vers cette formation. En objectif secondaire j’ajouterai mon désir d’apprendre à apprivoiser le froid, moi qui suis de nature très frileuse !

Les 3 piliers de la méthode

La Wim Hof Method s’appuie sur les 3 piliers suivant :

  • La respiration
  • La résistance au froid
  • Le mental

La respiration

Notre expérience va commencer par l’apprentissage de la technique de base de la respiration Wim Hof Method. Issue des techniques du Yoga, il s’agit d’une respiration complète, répétée sur un certain nombre de cycle et dans un rythme bien précis qui nous sera dicté par Léonardo

Ces cycles seront entrecoupés de phases d’apnée, de plus en plus longue, là aussi guidées par Léonardo.

Une expérience bouleversante

Pendant environ 40 minutes nous allons nous laisser guider au son de la voix de Léonardo dans cet exercice de respiration qui, progressivement nous amènera dans un état de relaxation et de lâcher prise incroyable.

Moi qui suis dans le contrôle permanent, qui ai beaucoup de mal à me laisser aller, j’ai ressenti un profond bien-être pendant et après la séance. De même qu’une énergie retrouvée (alors même que je suis très fatigué et stressé actuellement). Ces sensations m’ont ensuite accompagnées pour toute la journée.

La résistance au froid

Nous passons à la phase suivante de notre expérience, à savoir… le bain de glace !

Curieusement, moi qui suis pourtant frileux, je ne ressens absolument aucune appréhension à l’idée de plonger dans cette baignoire, bien au contraire, je suis impatient d’y aller !

Sans doute que l’expérience respiratoire vécue précédemment n’y est pas étrangère. Peut-être qu’avant cet exercice je n’aurais pas eu autant d’assurance face à ce bain glacé !

Néanmoins nous ne sommes pas encore tout à fait prêt au grand saut. En effet, Léonardo nous explique que l’expérience se déroule en 3 temps :

  • Avant
  • Pendant
  • Après

Il n’est pas question de plonger dans l’eau glacée sans s’y être préparé. Il est impératif, d’une part d’échauffer le corps et d’autre part de préparer le mental.

Phase préparatoire

Nous allons donc nous échauffer, tout d’abord.. en nous tapotant tout le corps avec les mains, puis ensuite en enchaînant avec une série d’exercices physiques pour réchauffer le corps et activer la circulation sanguine.

Enfin, nous allons démystifier notre peur du froid, en adoptant une attitude positive vis à vis du froid.

Le grand plongeon

Nous sommes enfin prêts, plus question de reculer, l’émulation du groupe, et le travail physique et mental réalisé précédemment fait son effet.

Je n’ai aucune appréhension, et après une toute dernière respiration, je me jette à l’eau. Rapidement, sans réfléchir. D’abord assis quelques instants sur la petite marche de la piscine, je descend rapidement au fond.

J’ai de l’eau et des glaçons autour de moi quasiment jusqu’aux épaules.

Je ressens malgré tout une petite douleur dans le bas des jambes, le froid me pique les os (l’eau est à 1.5° !) mais je reste concentré sur ma respiration, sur mon souffle.

Et ce qui m’aurait paru insurmontable, inimaginable se fait finalement presque avec facilité ! Cette sensation est incroyable.

Je ne m’éternise pas pour autant, je ne sais pas combien de temps je suis resté dans le bain, 30 secondes, 1 minute ? mais cela n’a pas d’importance, j’y suis allé, et suis parvenu à réaliser l’expérience jusqu’au bout.

Une fois que l’ensemble des participants soient passés, nous avons eu l’occasion de faire un deuxième passage. Je ne me suis pas fais prié et y suis retourné de bon coeur.

La seconde fois fut plus facile que la première, j’ai moins ressenti de douleur. J’ai même osé plonger la tête dans l’eau durant quelques secondes !

Après

Il est important de ne pas négliger le ‘Après’, c’est indispensable pour se réchauffer rapidement. Nous enchainons donc par une série d’exercices dynamiques pour que notre corps retrouve rapidement sa température normale.

Une expérience inoubliable

C’est indéniable, cette initiation m’aura marquée pour longtemps. Depuis je pratique tous les matins au réveil une séance de respiration Wim Hof Method. J’en vois les effets au quotidien, je me sens plus serein (malgré la période difficile que je traverse en ce moment) et je me sens plus fort physiquement dans mon activité sportive.

C’est en quelque sorte une révélation et je compte très prochainement participer à un stage complet en montagne avec Léonardo pour aller plus loin et approfondir ces techniques.

Si vous êtes intéressés…

Si comme moi vous êtes curieux, et souhaitez tenter l’aventure vous pouvez participer à l’un des nombreux stages organisés par Léonardo. Dans un premier temps je vous suggère de participer à une demi-journée d’initiation à la Wim Hof Method, pour peut-être ensuite approfondir dans un stage plus long qui vous permettra d’assimiler et de maîtriser la méthode dans son ensemble.

Renseignements et inscriptions :

https://www.inspire-potential.com/methode-wim-hof-stages

 

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Test casque Shokz OpenRun

Casque Audio OpenRun de Shokz

 

Présentation

Shokz est LE spécialiste du casque audio par conduction osseuse, une technologie qui permet de transmettre le son directement par vibrations sur la boîte crânienne.

Il n’y a donc aucune entrave intra-auriculaire, ce qui apporte d’une part un grand confort (personnellement je ne supporte pas d’avoir des écouteurs, ni quoi que ce soit d’autre dans les oreilles !) et une grande sécurité. Vous êtes toujours en contact avec les bruits extérieurs.

Un confort optimal

Ultra léger, le casque ne pèse que 26gr, il se fait rapidement oublier. Il ne provoque aucune gêne et peut se porter facilement avec lunettes et/ou casquette.

Qualité d’écoute

Au niveau audio, la qualité est irréprochable, les puristes diront probablement qu’il manque un peu de puissance dans les basses, mais cela reste satisfaisant pour un casque à conduction osseuse grâce à  la technologie TurboPitch.

Le seul bémol concerne l’écoute en milieu bruyant. De part sa conception, les oreilles sont totalement dégagées, et de ce fait les bruits extérieurs, lorsqu’ils sont forts, viennent masquer un peu le son du casque.

Mais, ce qui pourrait être pris pour un point faible peut s’avérer bien utile pour rester au contact du milieu extérieur, de ne pas vous enfermer dans votre bulle, et donc de rester vigilant face aux dangers.

Etanchéité

Même si bien sûr le casque n’a pas vocation à fonctionner dans l’eau, l’étanchéité a son importance, notamment face à la transpiration et aux éventuelles intempéries.

Le casque est certifié IP67, ce qui signifie qu’il est étanche à l’eau et aux poussières. D’après la notice il peut rester immergé 30′ (c’est pas une raison pour le faire, je ne le conseille pas), il n’est clairement pas conçu pour la natation.

 

Le casque se connecte à un chargeur magnétique, là où la plupart utilise une connexion USB (ce qui ne garantit pas l’étanchéité). Le seul inconvénient est qu’il ne faut pas perdre le câble de charge fournit avec le casque !

Autonomie

L’autonomie est donnée pour 8 heures en utilisation, et 10 jours en veille. Dans la réalité l’autonomie dépend du niveau sonore et des conditions d’utilisation.

Je ne me suis pas amusé à chronométrer l’autonomie, mais nous ne devons pas être bien loin des valeurs annoncées.

Le casque existe également dans une version OpenRun Pro, qui offre 2 heures d’autonomie supplémentaire et une fonction de charge rapide qui permet d’obtenir 1h30 d’autonomie en seulement 5′ de charge. Cependant il faut débourser environ 50 euros supplémentaires pour cette version.

En conversation téléphonique

Le son est clair et les conversations de bonne qualité. Le niveau sonore peut cependant paraître parfois un peu faible, même en réglant le volume au maximum, mais cela reste suffisant.

Le petit plus… mais qui pour moi est crucial

Personnellement je n’écoute pas de musique en courant, je préfère rester concentré sur mes sensations. J’utilise un casque lors de mes sorties longues et en compétition pour rester au contact de mes proches et pouvoir leur répondre en direct.

Jusqu’à présent, tous les casques que j’avais utilisé présentaient le même défaut :à savoir qu’au bout d’un certain temps d’inactivité (généralement entre 30 et 60′) ils se déconnectaient du téléphone et s’éteignaient. Rendant alors impossible toute prise d’appel.

Quelle belle surprise avec ce casque Shokz OpenRun de constater qu’après plusieurs heures, sans aucune interaction, celui-ci reste toujours connecté ! Je peux donc rester joignable tout au long de ma course, sans crainte !

Conclusion

Ce casque Shokz OpenRun est tout simplement excellent, il répond à tous mes critères d’exigence et fait désormais partie intégrante de mon matériel de course, en entrainement et en compétition. Je ne saurais donc que le recommander !

Où le trouver ?

Vous pourrez trouver tous les casques de la gamme Shokz OpenRun et OpenRun Pro chez notre partenaire i-run.fren cliquant sur le lien suivant :

 

 

 


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UTMB Immersion Expérience by ASICS

Voyage au coeur de l’UTMB

Préambule

Tout d’abord je tiens à remercier le  Team Elite ASICS, l’agence Blanco Negro ainsi que Trail Session pour m’avoir invité à participer à une expérience unique dans le cadre de l’UTMB 2022.

L’idée était de suivre les coureurs du Team ASICS lors de l’UTMB du départ à l’arrivée, et d’en profiter pour découvrir la toute nouvelle gamme Trail de la marque.

Le programme de ce week-end promettait d’être bien chargé, et une fois n’est pas coutume, j’allais vivre l’événement de l’autre côté de la barrière. Non pas en tant que coureur, mais en temps que supporter !

Vendredi 4h du mat, début de l’aventure

Pour ce qui me concerne l’aventure a débuté très tôt ce vendredi matin, avec un réveil plus que matinal.

Il est un peu plus de 4h lorsque le réveil sonne. Tout juste le temps d’avaler un café et je saute dans la voiture, direction Roissy.

7h décollage direction Genève pour un petit vol d’à peine une heure, puis ensuite transfert direction Chamonix où j’arriverai vers 10h30 à l’hôtel du Team ASICS

Le cadeau du Papa Noël !

A peine arrivé que je reçois mon package complet de la nouvelle gamme Fujitrail ASICS. Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai été bien gâté ! Habillé de la tête aux pieds, j’aurais pu venir simplement avec ma brosse à dents, que je n’aurai manqué de rien !

J’aurai dans les semaines qui suivent l’occasion de vous présenter des tests détaillés de l’ensemble de ces produits de Haute Technologie, pensés en collaboration directe avec les athlètes du Team.

Direction le village UTMB

Juste le temps d’enfiler une tenue aux couleurs de la marque et essayer les toutes nouvelles Fuji Lite 3, que me voilà parti, en trottinant, direction le village UTMB.

Il faut dire que le timing est serré, le village se trouvant à un peu plus de 2km de l’hôtel, et ne disposant que d’un peu plus d’une heure pour y aller et revenir, il ne fallait pas trainer en route !

Un passage plus que rapide sur les stands partenaires de Trail Session, et me voilà déjà obligé de repartir dans l’autre sens pour le déjeuner avec le groupe presse et les athlètes du Team

Conférence de presse présentation athlètes et nouvelle gamme Fujitrail

Cette conférence débute par une présentation de la marque, née au Japon en 1949, et de sa philosophie. Ce n’est pas pour rien que l’acronyme de la marque est  Anima Sana In Corpore Sano. « un esprit sain dans un corps sain ».

Il s’en suit une présentation détaillée des nouveaux produits de la gamme Fujitrail, avec en fer de lance la nouvelle chaussure Fuji Lite 3, le short, t-shirt, veste imperméable…

C’est ensuite au tour de Laurent Ardito, Team Manager de l’équipe Trail Elite ASICS de prendre la parole pour nous présenter l’équipe présente à Chamonix et de mettre l’accent sur la jeunesse et la ASICS Elite Trail Factory, dont le but est de découvrir de jeunes talents et de leur offrir la possibilité, pour les meilleurs d’entre eux, d’intégrer le Team Elite ASICS pour un premier contrat d’un an.

Il met également l’accent sur la politique du team, qu’il dirige en compagnie de sa femme Cathy, et qu’il compare très souvent à une grande famille. Le côté humain de son rapport avec les athlètes est un point crucial de son management. Notamment, lorsqu’un athlète se blesse et doit rester plusieurs mois en convalescence, son contrat est systématiquement reconduit pour la durée de cet arrêt involontaire.

Direction le départ

Il est un peu plus de 16H lorsque nous préparons notre package pour la nuit, que nous passerons en refuge, et qu’il nous faut déjà nous diriger vers le centre de Chamonix pour assister au départ de la Grande Messe du Trail.

Je commence ma visite des lieux par un petit tour parmi les coureurs qui attendent patiemment l’heure H. On peut lire le stress et la concentration sur le visage de ces coureurs qui s’apprêtent à affronter les 170km et 10000m de D+ de la course, mais surtout une, et pour la plupart, 2 nuits à passer dehors !

Pour ma part, c’est la première fois que j’assiste à l’événement. Jamais je n’ai vu une telle ferveur au départ d’une course ! Il y a un monde incroyable autour de l’aire de départ, au point qu’il est impossible de s’approcher de la ligne !

J’ai beau essayer de jouer des coudes, impossible de trouver une bonne place pour voir le départ. Je ferai ce que je peux, mais forcément le rendu ne sera pas top !

Top départ !

A 18H précises, la meute est lâchée ! Les premiers s’envolent littéralement, tandis que derrière cela bouchonne déjà un petit peu ! Je reste encore quelques instants à regarder les coureurs défiler devant moi et nous rejoignons le minibus qui a été mis à notre disposition par le Team pour nous rendre aux Contamines.

Première étape : Les Contamines

Nous prenons donc la route, direction Les Contamines où nous dinerons en plein cœur du village, juste devant le parcours de la course. Nous serons donc idéalement placés pour les voir passer !

Mais nous ne sommes pas les seuls à vouloir nous y rendre, et cela bouchonne déjà beaucoup. Cependant, pas de stress, le timing est suffisamment large pour que nous puissions nous y rendre bien avant le passage des coureurs !

Nous aurons le temps de prendre l’apéro et d’avaler notre repas tranquillement. La nuit commence déjà à tomber lorsque les leaders sont annoncés. Ils sont encore plusieurs en tête, groupés, et nous y retrouvons les principaux favoris, avec notamment Kilian, Jim, Pau, Zack,….

Les coureurs du Team Elite ASICS sont un petit peu plus loin, leur stratégie de course étant de se préserver en début de course, pour garder des forces pour la suite.

Après le passage des premiers nous resterons encore un petit moment pour regarder passer les suivants.

Etape 2 : direction le grand col Ferret et le refuge de la Peule

Nous ne suivrons pas le parcours des coureurs durant la nuit, mais nous allons nous rendre en Suisse au Grand Col Ferret pour les retrouver très tôt dans la descente samedi matin.

Notre voyage s’apparente à une petite expédition, puisqu’il commence par quasiment 2 heures de route pour revenir vers Chamonix dans un premier temps, puis ensuite nous diriger vers la Suisse par le Col des Grands Montets, puis Martigny, La Fouly, Orsières et Le Ferret.

Un petit Trek nocturne

Notre refuge se trouvant en altitude, et inaccessible en voiture, nous allons partir, frontale sur la tête et sac sur le dos pour une petite rando nocturne de 3km, avec tout de même 300m de D+ !… Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais après mon réveil à 4h du mat, sans quasiment le moindre répit, il me tarde de trouver un lit pour m’affaler dessus !

Il est un peu moins d’une heure du mat lorsque nous arrivons, enfin, au refuge. Je ne demande pas mon reste et file directement me coucher… le réveil étant programmé pour 5h30 samedi matin, la nuit sera très courte.

Et ce d’autant plus que j’ai du mal à trouver le sommeil, les petits jeunes ayant eux encore la pêche pour festoyer un petit peu.

Premier RDV avec les coureurs

Il est à peine plus de 5h ce samedi matin lorsque Julien, notre chauffeur, nous réveille… les coureurs sont très en avance sur le programme ! Ils étaient attendus vers 6h30, mais ils sont annoncés avec plus d’une demi heure d’avance.

C’est un peu avant 6H que nous verrons passer Jim, en tête de course, avec déjà presque 10 minutes d’avance sur le roi Kilian, 2ème, lui-même suivi par un incroyable Mathieu Blanchard à moins de 5’. Le trio de tête passé, il faudra attendre un bon moment avant de voir les poursuivants parmi lesquels on retrouve notamment Zack Miller, Pau Capell, puis un peu plus loin, Benat Marmissolle, le premier coureur du Team Elite ASICS. S’en est déjà malheureusement terminé pour Benoît Girondel, victime d’une douleur à un tendon et qui, raisonnablement, mais non sans une très grande tristesse, a déjà abandonné, pour se préserver en vue de la Diagonale qui approche. Le 3ème coureur du Team Mathieu Clément n’est pas au mieux, mais est encore présent à ce stade de la course.

Petite pause avant le rush de la matinée

Après avoir pu encourager les premiers coureurs, direction le petit déjeuner à 7h que nous prendrons au refuge.

Puis c’est le départ pour une petite balade afin de retrouver nos véhicules. Nous profitons alors d’un panorama splendide, que nous n’avions pu qu’imaginer au milieu de la nuit précédente. La montagne est majestueuse, et le spectacle à couper le souffle !

C’est lors de la descente que je me rend compte de l’effort accompli la veille ! Notre petite aventure n’était effectivement pas de tout repos ! Mais cela en valait la peine et nous avons eu l’immense privilège de pouvoir suivre les coureurs à un endroit, presque isolé.

Direction Champex-Lac

Notre point suivant se situe au bord du magnifique lac de Champex. Sur la route qui mène au col, nous apercevons Benat, l’occasion de l’encourager depuis nos véhicules, puis un peu plus loin, un coureur est à terre. Nous apprendrons un peu plus tard qu’il s’agissait de Pau Capell, souffrant de déshydratation sévère et qui allait être contraint à l’abandon un peu plus tard.

Arrivé au lac, nous avons tout juste le temps de prendre un petit café, voir passer 3 coureurs que notre ami Benat arrive ! Nous l’encourageons et le suivons sur quelques mètres. Sa belle remontée se poursuit, il est maintenant 9ème… avec en ligne de mire, pas très loin devant, les 3 coureurs que nous avons vu passer juste avant !

Prochain point : le col de la Forclaz

Les écarts sont maintenant assez importants, notre chauffeur décide alors de laisser Benat pour tenter de capter la tête de course sur les points suivants.

Nous arrivons au col de la Forclaz juste avant le passage des 4ème et 5ème Zach Miller et Thomas Evans qui courent ensembles depuis déjà un bon moment.

Le temps d’une petite photo et nous redescendons vers Trient où nous aurons le plaisir de les voir passer à nouveau.

Et pendant ce temps là….

Coup de théâtre en tête de course ! Jim Walmsley, alors solide leader est à la dérive ! Il comptait pourtant plus de 15’ d’avance sur Kilian et Mathieu, lorsqu’il explose et doit laisser revenir et filer ses 2 poursuivants !

Nous apprenons également l’abandon du 3ème coureur du Team ASICS, Mathieu Clément, en proie à une forte hypoglycémie. Tous les espoirs du team ne reposent plus que sur les épaules de Benat !

Vallorcine : à la poursuite des leaders

Nous poursuivons notre remontée vers la tête de course et arrivons à Vallorcine quelques minutes avant le passage des 2 leaders. Il y a là aussi beaucoup de monde, c’est impressionnant. Je dois m’enfoncer assez loin dans la forêt pour essayer de trouver un spot photo !

Kilian et Mathieu arrivent ensemble. Le temps d’une petite vidéo et je me lance dans une course poursuite derrière eux pour les revoir une seconde fois à la sortie du ravitaillement.

Je parviens à les capter, Kilian à l’air facile, Mathieu un peu moins. On sent qu’il en a encore sous le pied et qu’il attend le moment opportun pour porter l’estocade !

Et, effectivement, juste après ce ravitaillement, dans la montée vers le col des Grands Montets, Kilian passe à l’attaque ! En quelques kilomètres à peine, il creuse un écart d’environ 7’ !

Pendant ce temps là, Benat poursuit sa remontée, il est désormais 6ème ! Encore très loin du 5ème, Zach Miller, mais celui-ci subit un gros coup de mou sur cette fin de course…

L’arrivée à Chamonix

De notre côté, nous reprenons la route pour revenir à Chamonix. Nous ne sommes pas les seuls ! Nous sommes pris dans un énorme bouchon et mettrons plus d’une heure pour revenir en centre ville.

Là aussi la foule est dense, il ya autant de monde que pour le départ, c’est de la folie. Je dois m’éloigner à plus d’un kilomètre de l’arrivée pour parvenir à trouver un endroit d’où je pourrais espérer faire quelques photos.

Kilian entre dans Chamonix en vainqueur pour la 4ème fois, mais surtout il est le premier à casser la barre mythique des 20 heures de course, établissant ainsi un nouveau record !

5 minutes plus tard c’est au tour de Mathieu Blanchard de faire son entrée dans Chamonix, lui aussi sous la barre des 20h ! C’est juste extraordinaire !

Fin de course à Suspens pour Benat Marmissolle !

Alors qu’il comptait quasiment 40’ de retard sur Zach Miller à Vallorcine, Benat est revenu quasiment au contact, et c’est au sprint que ces deux là terminent la course, Zach parvenant à conserver, de justesse, sa 5ème place pour…25 toutes petites secondes !

Retour au Chalet ASICS

Après un excellent déjeuner au centre de Chamonix nous rentrons à l’hôtel pour un moment de partage avec Benat, les autres athlètes et l’encadrement du Team Elite ASICS. Le contrat est bien rempli avec de nombreux podiums sur les différentes courses et cette 6ème place sur la course reine qui vient conclure la semaine en beauté !

Dimanche matin : quartier libre

Après une bonne nuit de sommeil, bien méritée, je vais pouvoir profiter un peu de la matinée pour une petite rando-course : direction le Montenvers, juste en face de l’hôtel pour une petite montée d’environ 1100m de D+… en à peine 5km… Ici on rigole pas avec le dénivelé, et pour trouver un KV, c’est un jeu d’enfant !

Ma petite balade me permet de profiter, en récompense, d’une magnifique vue sur la Vallée Blanche, qui malheureusement recule à toute vitesse !

Clap de fin

Après cette petite balade matinale, pause déjeuner, puis il est temps de se préparer pour le voyage retour.

Une bien belle expérience au cœur d’un Team Pro aux valeurs humaines extraordinaires, qui me laissera des souvenirs incroyables !

Où trouver la nouvelle gamme Trail ASICS

Retrouvez l’ensemble des produits de la gamme Trail ASICS chez notre partenaire i-run.fr en cliquant sur l’image ci-dessous :

 

 

 


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Champion d’Europe Trail M50 !

Euro Trail Masters – La Féclaz – 09 juillet 2022

Le lièvre et la tortue

Préambule

Après avoir remporté mon premier titre européen chez les masters M50 l’an dernier à Val Trammonti en Italie, je remettais ma couronne en jeu ce week-end en Savoie à La Féclaz.

Si l’an dernier j’avais abordé l’épreuve en tant que favori, il n’en était rien cette année, où le niveau s’est encore élevé d’un cran avec notamment une participation massive de nombreux coureurs français de très bon niveau.

Sur le papier, je me voyais tout au mieux batailler pour la troisième marche du podium… et encore sans aucune certitude !

Ajouter à cela un parcours qui ne me paraissait pas particulièrement à mon avantage : 2100m de D+ en seulement 36km, aucun répit, aucun temps mort, entre montées raides et relances permanentes.

Bref, les jours précédent la course, j’avais pour le moins le moral dans les chaussettes, et m’apprêtais, résigné, à rendre ma couronne ce samedi matin !

Un début de course compliqué

Si je suis parvenu à me hisser en tête de ma catégorie au départ, grâce à un premier kilo largement descendant, j’allais très vite rentrer dans le rang !

Dès l’abord de la première difficulté le ton est donné. Je suis immédiatement déposé sur place par le favori de la course, l’italien Andréa Moretton (champion européen l’an dernier en catégorie M45).

Les autres favoris, Thierry Lippi (champion de France de trail court et aussi de course en montagne), Romain Auvray (vice-champion de France de course en montagne), ne tardèrent pas à me déposer également. Ainsi qu’un autre français, Jean Soules (vice-champion de France de trail l’an dernier), un espagnol et un roumain.

Au bout de seulement 3 kilomètres je me retrouvais donc déjà 7ème de ma catégorie (et au delà de la 50ème place au scratch !)

La “boucle de la Mort “- Acte 1

C’est ainsi que j’ai surnommé cette boucle de 10km, que nous allons avoir la joie de parcourir 2 fois, avec un D+ et un D- d’environ 700m, qui nous emmènera dans un premier temps en pied de falaise pour ensuite remonter vers la Croix du Nivolet.

J’en ai fais quelques cauchemars avant la course, tant je redoutais cette boucle, où je ne serai pas franchement à mon avantage !

Dame Patience !!

Cette fameuse boucle débute par une longue descente, sur un single où il est très compliqué de dépasser. Vu ma position à l’amorce de cette descente, j’ai tout de suite compris que cela serait difficile. *

J’allais devoir prendre mon mal en patience, saisir les très rares opportunités de dépassement, sans pour autant prendre trop de risques, pour commencer une tentative de remontée.

A défaut de pouvoir lâcher les chevaux, cela m’a au moins permis de récupérer un peu des efforts consentis dans la première montée. Mais il fallait rester très vigilants, et je suis passé très près de la correctionnelle à plusieurs reprises !

Manquant une première fois de chuter lors du franchissement d’un tronc d’arbre dans lequel je me suis joyeusement pris le pied, suivi d’une belle figure de style en dépassant un concurrent … qui a bien failli m’emporter quelques mètres en contrebas !

Mais les choses réellement sérieuses allaient commencer au pied de la cascade, au franchissement d’un petit pont de pierre, qui signifiait la fin de la rigolade… et le début de l’ascension de 700m de D+… en grosso modo 4 km.

Le chemin de croix…

Cette formidable ascension débutait par un premier mur d’environ 1 km avant le premier ravito. Impossible de courir sur la très grande majorité de ce tronçon, je commençais à reperdre les quelques places gagnées dans la descente !

J’avais beau tout donner, il n’y avait pas moyen pour moi d’aller plus vite, et je voyais déjà mes espoirs de podium s’envoler au loin devant moi !

Au premier ravito me voilà 48ème au scratch et 6ème de ma catégorie (j’avais repris mon camarade roumain dans la descente)… loin des premiers dont l’avance était déjà d’environ 4 minutes !

Le premier kilo après le ravitaillement nous offre un petit répit avant d’aborder la rampe la plus sèche, avec pas moins de 230m de D+ en un km !… Autant dire un véritable supplice !

Le moins que l’on puisse dire c’est que je ne suis pas à mon avantage dans cette portion, tant et si bien que mon camarade roumain me rejoint et me dépose… il en sera de même des 2 premières féminines !

Le doute s’installe

C’est avec un grand soulagement que je passe une première fois la croix du Nivolet qui marque la fin de cette grosse montée… mais pas pour autant des difficultés, les 2 km suivants ne sont pas pour le moins roulants et offrent une succession de petites bosses et de passages casse-pattes.

A vouloir faire le malin, je tente un passage entre 2 arbres… et me fais transpercer le bras par un petit bout de branche cassée qui dépassait… de quoi se réveiller et se faire une nouvelle frayeur !

Décidément, les choses ne semblent pas me sourire en ce samedi !

Un dernier petit coup de cul de quand même une bonne cinquantaine de mètres de D+, et je bascule dans la descente vers le village.

Une descente caillouteuse et technique qui n’est pas à mon avantage… et  pour cause, je vois débarquer le premier M55… qui me laisse collé sur place ! De quoi achever un moral déjà bien en berne !

Sur le fil du rasoir

Il est parfois des moments où tout peu basculer, dans un sens ou dans un autre, du côté clair ou du côté obscur. Et le passage par le ravito du village, marquant quasiment la mi-course est bien de ceux-là !

Inutile de préciser que mon mental était au plus bas au moment d’aborder la seconde boucle du parcours. Ejecté du podium depuis belle lurette, même pas dans les 3 premiers français… ma seconde partie de course ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices !

Et pour couronner le tout, une vive douleur au genou gauche m’a traversée pendant quelques minutes… avant heureusement de s’estomper.

Pendant quelques instants, l’idée de tout arrêter m’a traversé l’esprit, et il me fallu une grande force mentale pour ne pas tout laisser tomber, terminer en roue libre, voir même pire m’arrêter là !

La force du mental !

Je suis coutumier du fait, de part mon profil de coureur, je suis le plus souvent confronté à cette problématique. Incapable de suivre le rythme des meilleurs dans la première partie de course, je n’ai d’autre choix que de mener mes courses à l’aveugle, en chasse patate et à m’offrir des remontées exceptionnelles en seconde partie de course.

Mais que c’est dur psychologiquement ! Et le plus souvent cela ne tient qu’à un fil entre le renoncement total d’un côté et la renaissance de l’autre.

Parfois le déclic n’arrive jamais, souvent il arrive trop tard, mais rien ne permet de le prévoir à l’avance, ce sont les circonstances de course qui décident.

Le déclic

Ce fameux déclic dont je parlais juste au dessus n’a pas tardé à se manifester. Alors que j’étais en bataille avec la seconde féminine, sur le plateau de La Féclaz, j’ai dans un premier temps aperçu au loin mon M55 sur lequel j’étais en train de revenir très fort. Mais aussi et surtout, juste devant lui, le concurrent espagnol qui m’avait déposé lors de la première montée en tout début de course !

Il n’en fallait pas plus pour que je passe du mode défaitiste au mode warrior !

Le début de la Remontada !

Une autre course commence, fini les doutes, les peurs, et place à un autre coureur et retour de l’espoir.

Très rapidement je dépose mon M55 puis croque le concurrent espagnol. A peine ces deux là dépassés que j’aperçois au loin mon ami Sébastien Doumenc, qui lui aussi m’avait laissé sur place dans la première boucle. Même si nous ne boxons pas dans la même catégorie, il me servira de relais dans mon entreprise de remontée.

Ni une ni deux et je le dépasse, il en est de même quelques instants après avec la première féminine.

Un enchainement parfait

Puis nous attaquons la montée du télésiège de l’orionde. dès les premières pentes je rejoins un concurrent français. Me voilà 5ème et sur le podium par équipe !

Je me dis qu’au moins je ne rentrerai pas bredouille de ce championnat !

Enfin je retrouve mon mental de guerrier, j’oublie toutes les douleurs, tous les doutes et jette toutes mes forces dans la bataille.

Car à peine débarrassé de Jean Soules, que j’aperçois devant le concurrent roumain !

Il me faudra moins de 2km pour faire la fonction et le passer avant la descente technique et étroite qui mène vers le chalet du Sire. Me voilà 4ème !

Et devinez quoi ?… dans cette descente je reviens sur les talons de Romain Auvray, alors 3ème !! Le chemin est très étroit, alors je le laisse lui et un autre concurrent, rester devant. Cela me permet de reprendre mon souffle et de temporiser quelques instants.

Une fois sortis de la forêt, je ne demande pas mon reste, prend directement mes responsabilités et le dépasse. Il parviendra à s’accrocher dans le gros coup de cul qui suit, mais dans l’incapacité de repasser devant moi. C’est une bonne chose, surtout juste avant d’aborder le second passage dans la ‘boucle de la Mort’ !

La “boucle de la Mort “- Acte 2

C’est avec 15 petites secondes d’avance sur le 4ème que je bascule dans la descente qui marque le début de cette seconde boucle.

C’est aussi le moment pour moi de tout envoyer, de prendre tous les risques pour décrocher définitivement le 4ème et ainsi tenter d’assurer ma place sur le podium. Place qui à ce moment là me satisfait pleinement.

J’ai pratiquement 9 minutes de retard sur le 1er et 7 sur le second. Autant dire que mes chances de retour sont bien maigres, et mon seul objectif est de me protéger d’un éventuel retour de l’arrière dans la partie montante qui va suivre et dans laquelle je ne pense pas être à mon avantage.

Je prends donc tous les risques dans cette descente que je sais cruciale, il y a moins de monde devant moi que lors du premier tour, mais je dois malgré tout effectuer de nombreux dépassements. C’est quasiment à 15 km/h que j’avale la pente, passant encore plusieurs fois à la limite de la correctionnelle !

Ce ne sont pas moins de 14 concurrents que je vais rattraper dans cette portion, avant le dernier ravito !

La descente terminée, au niveau de la fameuse cascade, il faut s’attaquer à la première rampe, bien difficile. Je sers les dents et continue mon effort, je parviens même à rattraper encore quelques concurrents !

Le ravitaillement n’est pas loin, et je suis toujours bien accroché à ma troisième place. Pas de retour de l’arrière, je commence à croire de plus en plus en ce podium qui me tend les bras !

Premier coup de théâtre

Alors que je suis au ravitaillement, Péline me dis qu’il n’y a qu’un coureur devant moi. Je ne comprends pas trop mais, alors que je suis en train de ravitailler, je vois passer juste devant moi Thierry Lippi, le second !

Je repars avec à peine quelques secondes de retard sur lui, je me remets tranquillement sur mon rythme et sans même faire le moindre effort me voilà revenu sur lui.

Je vois à sa démarche, légèrement titubante, qu’il n’est pas au mieux. Je ne réfléchis donc pas un instant, et passe devant, sans même me retourner.

C’est irréaliste, inattendu, mais me voilà désormais second ! Mon écart avec le 4ème est d’environ 4′. Le plus difficile est fait, et si je parviens à m’accrocher jusqu’à la Croix du Nivolet, alors cela ne devrait pas pouvoir revenir !

Là encore, cette médaille d’argent aurait amplement suffit à mon bonheur, mais j’étais très loin d’imaginer ce qu’il allait se passer ensuite !

Afin d’assurer le meilleur rythme possible, je m’accroche à un M40 qui a un très bon rythme et nous continuons à remonter des concurrents !

Après 2km terribles, me voilà enfin de retour sur cette fameuse Croix, mais cette fois la saveur est différente, car je le sais, maintenant il ne peut plus m’arriver grand chose ! Je tiens mon podium, cette seconde place à laquelle je n’osais à peine rêver avant le départ, me tendait les bras !

Second coup de théâtre

Mais je le sais, ce n’est pas une raison pour m’endormir, alors même si je relâche un peu la pression et prends toutes les précautions du monde dans les parties un peu délicates, je continue à assurer un bon tempo

Dans un premier temps, je dépasse mon lièvre qui m’a tiré durant toute l’ascension et poursuit en déroulant.

Il reste à peine plus de 3 km lorsque tout bascule une nouvelle fois. Je n’en crois pas mes yeux, j’y regarde à deux fois… mais oui, je ne rêve pas… c’est bien lui ! Andréa et son maillot bleu sont bel et bien là quelques dizaines de mètres devant moi !

Je temporise quelques instants, reprend mon souffle et déroule légèrement, sans faire d’efforts. Et presque sans le vouloir, me voilà très rapidement juste derrière lui !

J’en mets un tout petit coup, le dépasse, attends une éventuelle réaction de sa part…. mais rien du tout !

Je poursuis l’effort vers la dernière butte à gravir, sans me retourner, en donnant le maximum pour creuser l’écart. Ce n’est qu’en haut de la butte que je m’autorise un petit coup d’oeil en arrière….

Et là rien à l’horizon !! Il n’a pas réussi à suivre mon rythme, je ne le vois même pas en bas de la côte !

Un final de rêve

C’est certain maintenant, il ne peut plus rien m’arriver ! Je n’en reviens pas, mais je suis Champion d’Europe pour la seconde année consécutive !!

Malgré tout, je garde mon sang froid, reste cette dernière descente caillouteuse à négocier sans faire d’erreur, puis un dernier kilomètre, une dernière petite butte à gravir avant d’entrer dans le village en vainqueur.

Je savoure ces instants d’autant plus magiques que je ne les espéraient plus depuis longtemps ! Le rêve devient réalité, j’ai du mal à y croire !

L’entrée dans le village est un moment exceptionnel, une émotion incroyable m’envahit et le passage de la ligne un pur moment de bonheur !

C’est pour vivre ce genre d’émotions que je m’entraine si durement tout au long de l’année. tous ces efforts consentis qui portent leurs fruits, je n’ai pas de mots pour exprimer tous ces ressentis !

Une seconde boucle exceptionnelle

La seconde boucle fut exceptionnelle, je suis parvenu à la courir plus vite que la première, aucun autre coureur, y compris les premiers au scratch, ne sont parvenus à réaliser une telle perf !

Cela est le fruit d’une préparation spécifique payante et qui me permet de ne rien perdre en performance au fil des heures. Mais c’est également dû à cette incroyable force mentale qui me permettent de pousser mon corps dans ces ultimes retranchements lorsque cela est nécessaire.

 

Alors que je n’étais pas mentalement dedans avant la course, que ma première partie de course fût bien terne, que j’ai subit au point de me demander si je n’allais pas en rester là à mi-course. J’ai trouvé cette force incroyable tout au plus profond de moi pour inverser la tendance, passer en mode warrior et remonter tout le peloton jusqu’à la victoire finale !

Mais tout ceci ne serait rien sans le soutien moral et logistique de mon équipe de choc, merci infiniment à Péline et Lancelot qui m’ont soutenus tout au long de cette course complètement folle, et sans qui je n’aurais probablement pas trouvé la force de réaliser un tel exploit !

 


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