Le Cul d’enfer 2014 – Mondeville

Mondeville - dimanche 31 août 2014

9ème manche du Challenge Vert de l'essonne

C'est toujours un plaisir pour moi de revenir à Mondeville pour disputer l'une des courses nature proposée par JP Delhotal. N'ayant pu participer jusqu'à aujourd'hui qu'à 2 courses du Challenge Vert et ayant d'autres objectifs en vue pour le mois de septembre, c'est en totale décontraction que je suis venu ce dimanche à Mondeville. Aucune pression, aucun enjeu, juste le plaisir de faire une bonne sortie rythmée avec au programme quelques côtes et passages boueux...

Ma dernière sortie longue de mercredi a laissé quelques traces, fatigue, courbatures,... tant et si bien que la forme n'était pas olympique ce matin ! Le côté compétiteur ressurgissant toujours, je me suis donné pour objectif de tenter de faire mieux qu'en 2012 lors de ma dernière participation à cette course, mais je savais d'entrée que cela ne serait pas simple !

cul-enfer-2

A 9h30 précise, le départ de ce Cul d'enfer est donné sur les chapeaux de roues, comme souvent sur les courses vertes de l'Essonne... si bien que je boucle le premier km en 3'35" (je précise cependant qu'après un petit faux plat montant, ça descendait pas mal...). C'est parti bien vite, et dès le deuxième km ou nous abordons un chemin, toujours en descente, mais un peu pierreux, je temporise un peu... mais reste aux environs des 15 km/h.

La première petite côte aura raison de mes ardeurs, comme souvent, je me fait remonter par quelques coureurs, et je ressens, déjà, les restes de ma séance de mercredi. Les cuisses chauffent et ma progression se fait plus lente. Fort heureusement, la côte n'était pas trop longue, ce qui me permet de reprendre mon souffle et un rythme un peu plus normal.

Les pluies des jours précédents  ont rendu le sol glissant par endroits. Parti avec mes North Face, je ne suis pas des plus à l'aise sur ces portions boueuses, l'adhérence n'est pas vraiment la qualité première de mes chaussures, et je suis obligé d'être très vigilant pour ne pas partir à la faute.

Heureusement pour moi, cette portion boueuse fait rapidement place à un chemin beaucoup plus sec et descendant, je pense alors pouvoir reprendre un rythme plus incisif, mais j'ai beau m'employer du mieux que je peux, force est de constater que j'ai du mal. J'effectue cette descente entre 14 et 14,5 km/h, alors qu'il me semble possible d'aller plus vite, mais je n'ai pas les ressources nécessaires !

En bas de la descente, une petite clairière me permet d'apercevoir la tête de course, qui possède déjà 2-3 minutes d'avance sur moi. Ce petit moment de répit annonce la prochaine montée, la plus difficile de la course, qui, avec une portion à près de 20% de pente, va entamer les organismes. Je m'attends à me faire rattraper par un bon paquet de coureurs.

Mais contre toute attente, et même si un coureur parviendra à me doubler, j'en rattrape et double même quelques uns dans cette portion difficile, preuve que mon travail en montagne de cet été aura finalement été utile ! Une fois cette difficulté passée, le plus dur est quasiment fait, s'en suit alors une longue portion quasiment plate qui devrait me permettre de me relancer...

Bien que parvenant, non sans douleurs, à tenir un petit 14 kms/h sur cette portion, je me fais reprendre par un ou deux coureurs, ainsi que par la première féminine qui me dépose littéralement ! Je pense alors que la suite va être bien difficile, je ne sais pas exactement où je me situe dans le classement, n'ayant pas pas fait trop attention au départ, je décide juste de me concentrer sur mon chrono. Je suis plus ou moins dans les temps que j'avais réalisé deux ans auparavant, mais cette année là le terrain était parfaitement sec. Tandis que cette année, il y a quand même pas mal de boue, et je ne suis pas très bien équipé pour ces conditions !

Après ces quelques kilomètres nous abordons le retour vers le village, tout d'abord par une petite descente suivie par une côte sans grande difficultés, je m'attends néanmoins à voir des coureurs revenir de l'arrière mais il n'en est rien, j'en profite même pour rattraper deux concurrents !

Plus les kilomètres passent et mieux je me sens, au fur et à mesure je parviens à hausser un peu mon rythme, et remonte, tout doucement sur le coureur qui me précède.

A l'abord de la dernière côte je me rate un peu dans un virage boueux et me retrouve... le nez dedans ! Mais sans conséquences ni bobos, je me relève aussitôt et relance la machine. Malgré tout un coureur me rejoins et me laisse quasiment sur place. Il reste moins de 3 kilomètres, je me focalise alors sur le concurrent devant moi, sur lequel je reviens doucement, mais sûrement.

Au dernier km, il me reste encore quelques mètres à combler, mais je sais qu'il me faut passer avant le petit single qui descend vers le stade, au risque de rester coincé derrière et de voir d'autres concurrents revenir. Me voila de nouveau à 15 kms/h, et je dois m'employer pour dépasser ce concurrent, qui me sentant revenir tenta de relancer l'allure.

300 mètres avant le single je le rejoins, le passe, il s'accroche quelques mètres derrière moi, je relance encore un peu plus et parviens à le décramponner. Je sais alors qu'il ne me reste plus qu'à gérer mon affaire pour parvenir à conserver ma position. Malgré tout, je ne relâche pas mon effort et en termine en 1h37'32"... soit 9" de plus qu'il y a deux ans, mais cette fois-ci à la 29ème place (contre 46ème deux ans auparavant), avec tout juste quelques secondes d'avances sur un coureur revenu très fort dans les derniers mètres.

Au vu du nombre de concurrents engagés, et des conditions boueuses par endroits, je ne peux que me satisfaire de ce résultat, surtout si je me souviens que la veille encore je n'avais pas digéré mes courbatures de mercredi... Ce fut donc une course agréable de laquelle je me suis bien sorti, malgré la fatigue et qui restera pour moi une excellente séance d'entrainement pour mes objectifs à venir...


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2 réflexions au sujet de « Le Cul d’enfer 2014 – Mondeville »

  1. Salut Michel, je comprends maintenant à la lecture de ton topo sur le cul d’enfer pourquoi je ne t’ai pas vu pendant la course. J’ai participé ce 31 août avec Sylvie à ce trail fort sympathique. Nous étions arrivés un peu juste pour le départ,nous accrochions nos dossards 10′ avant le départ.Nous étions bien préparés pour ce trail puisqu’au court de nos vacances nous avions fait le 16 août le trail de Morzine/avoriaz,un 41km avec 3200m de dénivelé. Sylvie avait fait le petit. Au mois de juillet,chacun de notre côté nous avions participé à des trails entre 20 et 30 km. Nous avions fait pas mal de dénivelé en rando,pour le cul d’enfer je suis parti avec le peloton,après ce fut difficile de remonter dans les singles étroits,pendant toutes la course j’ai remonté des coureurs,mais sur les singles je me suis laissé endormir par un rythme confortable,ce qui fait que la course m’est apparue facile,courte, et j’en avais encore beaucoup sous la semelle en arrivant,beaucoup trop, j’ai mis 2′ de plus que la dernière fois ou je l’ai fait,5′ de plus sur mon meilleur temps sur cette course, je n’arrivais pas dans le même état, rien d’étonnant! Je deviens fainéant. A bientôt certainement sur la piste.Philippe

    1. Salut Philippe,
      Dommage que l’on ne se soit pas tenu au courant, nous aurions pu y aller ensemble. J’ai croisé Didier à l’arrivée qui a fait une belle course.
      C’est toujours difficile de se sortir d’un peloton, surtout vu le nombre de participants cette année ! C’est pourquoi je préconise toujours de partir devant, même si là c’est parti très très vite !!
      Au plaisir de te voir prochainement au club !

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