Test Chaussettes RYWAN Comprim Run

Test des chaussettes de compression RYWAN Compression Running

Pour continuer dans la catégorie des chaussettes techniques de compression, je me suis également attaqué à la chaussette RYWAN Compression Running. Histoire de voir où en sont les progrès actuels de la technologie et tester de nouvelles choses.

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Le premier aperçu

Au déballage, je découvre une paire de chaussettes à la finition impeccable, sans couture et au toucher très agréable. Les pointes et les talons sont en bouclettes ce qui leur procure une sensation de douceur et de confort.

A l’essayage, on retrouve immédiatement cette sensation de bien-être. Contrairement aux X-Socks que j’utilise habituellement, mes orteils se sentent en totale liberté et beaucoup moins à l’étroit. De bonne augure pour la suite ! La finition sans couture est également très appréciable.

Au niveau de la compression au niveau des mollets, elle est bien présente sans pour autant être excessive. C’est plus comprimé que sur les X-Socks, mais moins que sur des manchons de compressions traditionnels : Bref un juste milieu entre les deux !

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Le test

Là encore, c’est sur une sortie d’environ 1h30 que je vais effectuer ce premier essai. Si mes premières sensations me confirment le bien-être ressenti lors de l’essayage, au bout de quelques dizaines de minutes je commence à chauffer un peu.

L’explication est toute simple, et sans remettre en cause le produit, vient de ma tendance naturelle à beaucoup transpirer, même des pieds ! Et ces chaussettes, aussi confortables soient-elles me tiennent bien chaud ! Il faut dire que nous sommes en plein moi de juin et qu’il ne fait pas froid ! Je pense qu’en hiver j’aurais des sensations toutes autres !

Au fil des kilomètres cette moiteur s’installe de plus en plus et quelques frottements font leur apparition. Toutefois, malgré cela, mes pieds rentreront sains et sauf à la maison. Ces sensations, qui sont dû principalement à mes problèmes personnels, ne m’empêchent pas d’apprécier cette paire de chaussettes au demeurant très confortables !

Les sorties suivantes confirmeront les sensations vécues lors de ce premier test, je les ai porté principalement sur des sorties comprises entre 1h et 1h30, n’osant pas, dans mon cas, aller plus loin.

Après plusieurs heures d’utilisation et de kilomètres avalés, je n’ai constaté aucun signe d’usure notable ce qui laisse présager d’une excellente durée de vie.

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Conclusions

Cette chaussette RYWAN propose une compression très agréable et progressive, moins prononcée que celle proposée par les manchons classiques, mais qui pour moi est grandement suffisante.

Le confort de la chaussette est également remarquable, on se sent comme dans des charentaises…

Le seul bémol pour ce qui me concerne, c’est que mes pieds chauffent dedans, c’est pourquoi, personnellement je vais les conserver pour une utilisation hivernale plutôt que durant l’été.

Chaussettes RYWAN Comprim Run : les meilleurs tarifs



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Chaussettes DYNAMIX “3 en 1”

Test des chaussettes DYNAMIX 3 en 1

Souffrant de manière chronique et continue depuis quelques années des tendons d’Achille c’est avec un grand enthousiasme que je me suis lancé dans le test de cette paire de chaussettes dont l’une des caractéristiques majeure est de proposer un maintien de la cheville et du tendon d’Achille.

Cette chaussette montante offre également une compression au niveau du mollet. Bref, une chaussette bien séduisante !

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Le premier essai

Au premier abord, une fois déballées je suis un peu dubitatif. La matière ne parait pas très agréable au toucher, le remaillage est assez grossier (couture en bout de pied). Mais je suis impressionné par la présence des bandes de maintien au niveau de la cheville qui ressemblent presque à un strapping !

Au niveau de l’enfilage, là aussi c’est un peu sportif ! Très étroites et gainantes, je dois m’y prendre à plusieurs fois avant de parvenir à me glisser dedans !

En revanche, une fois dedans, je suis plutôt agréablement surpris. Finalement, malgré les à priori du départ, on se sent plutôt bien dedans. La compression est présente, sans pour autant être excessive.

Et de suite, on sent très bien le maintien qu’elle procure au niveau de la cheville, ce qui est très rassurant. Elles agissent effectivement comme une sorte de strapping et assurent un maintien efficace, sans pour autant entraver les mouvements.

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Test grandeur nature

Il faut maintenant passer à l’étape suivante : le test en situation réelle. Pour la première sortie, c’est un footing long d’environ 1h30 qui me permettra de me familiariser avec la bête !

De part la matière qui glisse un peu au toucher, je m’attendais à souffrir quelques peu, voir même à revenir avec quelques ampoules.

Et bien pas du tout ! Même si par moment on sent que le pied glisse un peu dans la chaussure, aucun échauffement à signaler, aucun frottements… et donc aucun soucis !

En dynamique, on sent bien l’effet de protection au niveau de la cheville et des tendons, sans véritablement atténuer mes douleurs, elles m’ont au moins permis de ne pas aggraver ma situation, de me sentir en confiance sur mes appuis et de me sentir bien protégé. Pouvant ainsi courir libéré de toute appréhension et me permettre ainsi de me concentrer uniquement sur ma course.

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Les sorties suivantes me permettront de confirmer les sensations vécues lors de ce premier test. Contrairement à mes chaussettes habituelles qui ont la fâcheuse tendance à s’user très rapidement, je ne constate aucun signe d’usure prématurée. Elles sont robustes et taillées pour durer.

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Conclusions sur les chaussettes DYNAMIX

Une chaussette innovante que je ne saurais que trop conseiller aux personnes qui comme moi, sont à la recherche de compression au niveau des mollets et souffrent des tendons ou des chevilles.

Un véritable petit bijou de technologie et qui plus est made in France !


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Simulation trail Grand Raid du Morbihan 2016 – 177k

Calculateur trail  Grand Raid du Morbihan 2016

Vendredi 24 juin – 18h00 – Port de Vannes => Vannes

Douzième édition du Grand Raid du Morbihan avec un parcours quasiment identique à celui de l’an dernier au départ de Vannes via Locmariaquer puis Port Navalo avant de revenir vers Vannes pour un périple de plus de 177km !

Bien que le profil soit quasiment plat, il faudra gérer votre effort dans la première partie, qui est la plus difficile, pour garder quelques forces pour terminer votre parcours dans les meilleures conditions possibles.

La traversée du Golfe en bateau, à mi-parcours, sera encore une fois un grand moment inoubliable, mais prenez garde à ne pas trop vous refroidir durant cette traversée, car la reprise ensuite risque d’être difficile.

Concernant la simulation la traversée en bateau a lieue entre les points kilométrique 88.4 et 91. Le temps de traversée et éventuellement d’attente à l’embarcadère vous seront déduis de votre performance finale. Dans la simulation, le temps de traversée n’est pas pris en compte de sorte que le temps total calculé par le simulateur correspond à votre temps de course effectif (celui qui sera retenu par l’organisation pour le classement).

Comptez une petite dizaine de minutes entre l’attente et la traversée en bateau.

Votre feuille de route pour le Grand Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

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Trail de Coubron 2016 – petite parenthèse

Trail de Coubron 2016

Coubron dimanche 12 juin – 10h15

Après avoir été séduit par la première édition de cette petite course nature qui se déroule presque à côté de chez moi, c’est avec grand plaisir que je suis retourné à Coubron ce dimanche pour un décrassage plus qu’efficace.

Si le profil de cette course est loin d’être difficile et que le format favorise grandement les coureurs sur route, ce n’est pas dans l’optique d’un résultat que je suis venu me dérouiller les jambes dimanche.

Tout d’abord, même si certaines choses restent un peu folkloriques, notamment la remise des prix, il faut admettre que certains clubs et grosses organisations pourraient s’inspirer de la façon de faire de l’équipe des sports de la ville de Coubron !

J’ai également eu le plaisir de retrouver bon nombre de coureurs de mon club de Livry Gargan qui s’étaient donnés rendez-vous pour cette petite escapade. Une des rares occasions pour moi de les retrouver le dimanche, en dehors des séances d’entrainement du club !

trail-coubronnais-2

Mais revenons à la course et à mon petit récit :

Après une très grosse semaine d’entrainement de plus de 150 km ponctuée par 3 séances successives de plus de 35 km, inutile de dire que les jambes n’étaient pas au rendez-vous !

Dès l’échauffement j’en ai eu très vite la confirmation : jambes lourdes et raides, je ne parvenait pas à suivre le rythme, pourtant tranquille, de mes collègues de club !

Cela promettait d’être difficile, d’où ma décision de partir le plus tranquillement possible.

Au départ, je laisse donc partir les fous furieux devant, contre toute attente, je ne suis pourtant pas si mal que cela. Je me cale juste derrière Bertrand, aux environ de la 15ème place.

Dès que nous sortons de la route pour aborder les chemins je commence tranquillement à remonter, place par place. Je parviens toujours à emboîter le pas de Bertrand et boucle mon premier km en 4’07. Finalement je ne suis pas si mal que ça, et mes jambes, petit à petit commencent à se libérer et à retrouver souplesse et tonicité.

Je poursuis ainsi tranquillement ma remonté jusqu’à l’abord de la seule grosse côte du parcours, qui en réalité n’est qu”une petite butte. Je suis même surpris de la rapidité avec laquelle j’arrive en haut, point où nous rejoignons la Dhuys pour quelques km.

Entre temps, mon ami Bertrand à pris le large, et même si mon rythme de croisière s’est élevé et dépasse maintenant légèrement les 15 km/h… je sais que je ne le reverrais pas ! Qui a dit que les gars du groupe loisir étaient des touristes ? En tous les cas, Bertrand, lui ne fait pas de tourisme, je peux vous l’assurer ! Car même en pleine forme je ne serais pas parvenu à le suivre !

Cela ne m’empêche pas de poursuivre ma remontée et à la fin de la première boucle je pointe en 6ème position, avec le 5ème en point de mire… une cinquantaine de secondes devant moi.

De quoi me motiver pour me lancer à l’assaut de cette seconde boucle, et même si la côte est plus difficile à passer, que les cuisses chauffent un peu, petit à petit je grignote mon retard.

De retour sur la Dhuys, je n’ai plus qu’une vingtaine de secondes de retard. Le temps de mettre les bouchées doubles !! De combler mon retard dans le début de la descente finale, de déposer mon adversaire et de filer tout droit vers l’arrivée… pour une nouvelle 5ème place au final !

Avec un chrono de 39’56” je m’offre même le luse de faire mieux que l’an dernier ! Je n’aurais pas imaginé cela, ne serait-ce qu’une heure plus tôt ! Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à ses sensations de l’échauffement !

Félicitations à Widdy qui termine second, à Bertrand 4ème, à Chrisitne 1ère féminine et à tous les autres membres du club qui ont participé à ce sympathique rendez-vous campagnard.

Résultats :

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Simulation Raid Morbihan 2016 – 89k

Calculateur trail  Raid du Morbihan 2016

Vendredi 24 juin – 15h00 – Port Crouesty => Vannes

Douzième édition du Raid du Golfe du Morbihan et 10ème participation pour ce qui me concerne ! Le parcours 2016 reste inchangé par rapport à l’an dernier et nous partirons donc une nouvelle fois de Port Crouesty. Seule différence par rapport aux 2 éditions précédentes, le départ est décalé de 12 à 15h, ce qui permettra à la très grande majorité des coureurs (pour ne pas dire tous, à l’exception du podium) de profiter d’une partie de la course de nuit.

Même si c’est moins pire que l’an dernier, je ne peux qu’une nouvelle fois regretter ce départ le vendredi, peu pratique pour la plupart des coureurs, et qui surtout nous tiens à l’écart de toutes les autres courses du week-end ! Il faudra donc une nouvelle fois prévoir une longue chevauchée solitaire sur les chemins côtiers !

En espérant que cette année nous n’aurons pas les problèmes de balisage de l’an dernier qui nous ont valus quelques détours. Pour cela j’espère que les organisateurs feront le nécessaire et que les petits malins qui nous avaient détournés l’an dernier sauront s’abstenir !

Mais tout cela n’est que détail. Profitez bien de la course. Si le parcours ne présente aucune réelle difficulté, la particularité est bien qu’il va falloir courir tout le long, sans quasiment aucun moment de répit !

Votre feuille de route pour le Raid du Morbihan

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Le parcours en détails

 

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Chaussures Scarpa Neutron

test des chaussures trail Scarpa Neutron

par notre testeur de choc Elric !

 

Salut les runners et les runneuses !!!

Je reviens vers vous avec un test d’un produit d’une marque que je ne connaissais pas il y a peu mais qui va commencer à faire causer dans le microcosme du trail-running. Une fois de plus c’est le côté curiosité qui prime chez moi dans la volonté de mettre ce test en place. SCARPA!!!

Cette belle marque orientée sur d’autres sport jusque là s’est lancée dans l’Alpine Running comme ils disent et c’est exactement cela dont je vais vous parler. Est-ce un coup de coeur ou un coup de mou voir même un coup de com ? J’ai décider de malmener la bête pour comprendre vraiment ce que vallent ces SCARPA NEUTRON.

SCARPA c’est pour moi d’abord une marque de Montagne avec un grand M, Ski, escalade etc.. et il est vrai que j’ai longtemps réfléchi en me demandant pourquoi pas le trail? Il m’aura fallu , un contact, pour franchir le cap et tester cette marque, cette vraie nouveauté, cette chaussure que l’on m’annonce partout comme la bombe de 2016…!

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SCARPA? je connais pas? c’est quoi? :

Voici la phrase que j’ai le plus entendu quand autour de moi, j’ai dit que j’étais en plein test des SCARPA Neutron. Désolé les zamis, on va se cultiver un peu, car la culture c’est comme la confiture. Moins on en a plus on l’étale. Voilà donc le résultat de mes recherches sur la marque :

Depuis 75ans la famille Parisotto s’est mis en tête de fabriquer des chaussures de la plus grande qualité possible. SCARPA voit le jour en 1938, la marque met l’accent sur des valeurs fondamentales pour elle : Souvenirs, tradition…

C’est en 1938 donc que Lord Rupert Edward Cecil Guiness (il peut y entrer avec un nom pareil…) qui était un riche propriétaire Irlandais installé non loin de chez moi, dans la vallée d’Aoste, crée une société nommée : Societa Calzaturieri Asolani Riuniti Pedemontana Anonima, on va faire simple et se dire qu’on l’appellera SCARPA ! Cela tombe plutôt bien car ça veut dire chaussures en Italien… il est pas fou l’irlandais, entre deux matchs de Rugby et deux verres au pub il est lucide!!! En 1942, en pleine guerre, le premier des frères Parisotto trouve un travail d’apprenti dans l’entreprise du Lord déjà considérée comme la meilleure fabrique de chaussures de la région. Mais l’Italien n’est pas fou non plus, il embarque ses deux frères, et dans les années 50 ils montent leurs société qui s’appelle San Giorgio.

Au départ c’est pas la folie chez les frangins Parisotto, mais ils vont progresser jusqu’à racheter SCARPA en 1956. A l’époque le pari est très risqué mais il va vite devenir une success-story! Aujourd’hui c’est la 2eme génération qui pilote SCARPA et la marque produit environ 900 000 paires dont 75% sur le site d’Asolo, en Italie!

SCARPA est le leader et surtout l’un des précurseurs du ski de randonnée que beaucoup de trailers affectionnent, mais aussi SCARPA est à la pointe au niveau de l’Alpinisme. SCARPA développe donc maintenant des gammes de randonnée et c’est tout nouveau… de l’ALPINE RUNNING! Quand on voit la trajectoire des frères Parisotto, nul doute que SCARPA va se faire une place bien au chaud dans ce monde impitoyable du trail running.

Le site internet de la marque : https://www.pleinnord.com/

Vous souhaitez découvrir la gamme Alpine Running : https://www.pleinnord.com/12-sports#/marques-scarpa/activites-alpine_running

SCARPA NEUTRON: Faisons les présentations :

Elles s’appellent Neutrons, elles ont la difficile tâche d’être le modèle phare de la gamme ALPINE RUNNING de chez SCARPA. Elle a été faite pour être très polyvalente, et elle est a priori destinée aux trails de moyenne distance. Vous verrez que l’on peut la pousser légèrement plus loin. Le but de la marque est de fournir une solutions aux runners et aux runneuses particulièrement adaptée aux sentiers techniques.

La Neutron doit aussi vous permettre de gagner en agilité, en vous proposant un répondant sans failles tout en restant stable. Plusieurs technologies sont disponibles dans cette paire de Neutrons, mais la marque souhaite mettre en avant la technologie Heel Tension, mise en place pour assurer le maintien du talon notamment en descente ou en dévers et donc toujours accroître la stabilité de vos petits petons dans les pentes les plus raides. La structure de la semelle VIBRAM favorise elle l’accroche même en terrains humides et voir très humides.

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SCARPA NEUTRON: on la décortique

TECHNOLOGIES :

  • Poids : 295 gr en 42
  • HEEL TENSION : système de blocage du talon pour une meilleure stabilité sur les terrains accidentés.
  • BANDE DE MAINTIEN TALON : Deuxième bande de tension partant de la base du talon pour remonter sur le coup de pied. Cette construction permet un meilleur enveloppement du talon pour une tenue parfaite
  • EXOSKELETON en TPU: structure de la chaussure, ces bandes en TPU ont été placées de manière à envelopper parfaitement le pied, de façon la plus ergonomique possible.
  • BREATHABLE MESH : Permet à la chaussure de respirer tout en garantissant une bonne résistance.
  • PARE PIERRE TPU : Protection supplémentaire à l’avant de la chaussure.
  • HLS (HIDDEN LACE POCKET) : système de poche placé au sommet de la zone de laçage pour ranger efficacement les lacets et éviter qu’ils ne se défassent.
  • TPU CAGE : Renfort latérale de la semelle en TPU pour un enveloppement parfait de la voute plantaire.
  • SEMELLE VIBRAM GENESIS :
  • Crampons 5,5mm
  • DROP 6 mm / Talon 15 mm – avant pied : 9mm
  • Trois zones de crampons : accroche, frein, et stabilité

Présentation en Vidéo :

 

 

SCARPA NEUTRON: Elles taillent comment ?

Les frères Parisotto ont bien faits les choses puisque SCARPA propose un pied droit et un gauche! Incroyable, mais vrai! En attendant de nouvelles innovations voici la grille de taille pour que vous puissiez faire un achat maîtrisé :

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SCARPA NEUTRON: Mon test : un OSCAR’PA ou SCAR’PAS BIEN ?

Alors tout commence, comme souvent, au moment où le facteur dépose le colis dans la boîte aux lettres. Là tu es comme un gosse, tu veux vite ouvrir le paquet quand tu rentres du boulot, là parfois c’est le top, parfois c’est normal, et même parfois c’est décevant… et bien là c’est plus que positif. Des couleurs éclatantes, un mix très bien réalisé entre couleurs vives et sobres, une semelle où tu vois tout de suite que l’accroche va être comment dire… importante et un maintien que tu ressens dès que tu prends la chaussures en main. J’enlève la semelle, j’observe et c’est incroyable mais cela a l’air d’être vraiment confortable. Il est vrai que l’on s’aperçoit rapidement que la marque italienne a fait du confort et de la technique sa priorité. Cela correspond aux volonté annoncées par les dirigeants de SCARPA.

Bon le look c’est déjà bien mais le ressenti au moment de la course c’est encore mieux. Alors je les passe aux pieds le Vendredi pour un weekend bloc prévu dans ma préparation par mon coach. Mon premier run avec les SCARPA Neutrons sera une sortie de 28 km avec un peu plus de 1000d+. Je les trouve dès les premières foulées très axés sur le maintien de l’arrière du pied et sur le confort.

Votre talon se retrouve bien maîtrisé et l’avant carrément libre ce qui est vraiment hyper bien. En tout cas c’est toujours un avis très perso mais la Toe Box est de taille moyenne, on est loin des Toe Box larges d’autres marques mais on est aussi très loin d’autres où votre pied est complètement serré. Je suis très surpris car je m’attendais à de petites gènes ou douleurs par-ci par là, voir même des frottements, mais clairement rien de tout cela.

La chaussure est assez légère, je fais du 46 pour rappel, et on a clairement aucune sensation de poids ni de lourdeur. La chaussure est choquante de confort. Pour l’image, j’ai eu l’impression de courir avec une chaussure type charentaise avec des poils dedans. Oui je sais vous vous dites que je suis complètement perdu! Et bien non ce fût vraiment ma première sensation.

J’ai continué le weekend bloc dès le lendemain en faisant 37 km et 1560 D+ durant lesquelles j’ai eu les mêmes sensations que lors de ma sortie de la veille. Là j’ai pu tester des descentes intenses avec des particularités telles que la présences de gros cailloux sur des parties assez techniques, des racines et des passages très techniques. Lors de mon passage la neige était présente ce qui me permets aussi de tester la semelle et sa fameuse accroche.

J’ai ensuite terminé mon weekend bloc le dimanche avec un peu plus de 40 kilomètres assez roulants mais avec beaucoup de petites relances ce qui m’a permis d’apprécier la réactivité et le dynamisme. Je termine le weekend avec plus de 100 bornes au compteur et j’ai déjà pu apprécier tous les points positifs de cette chaussure.

Bilan pas de frottements, aucune ampoule, une sensation de réelle liberté et une accroche démoniaque! Une très belle première impression. Ce qui me marque le plus c’est bien entendu le côté cocon de cette chaussure et ensuite les énormes possibilités données. La réactivité du chausson et sa capacité à être à la fois rigide de l’arrière mais aussi hyper souple sur le devant. Le Mezzo peut se mouvoir selon le terrain, je trouve la semelle merveilleusement bien. Gros cailloux, terrains mous, racineux, neigeux et même des parties de bitume, la semelle est vraiment top et surtout elle vous apportera une vraie stabilité ce qui vous rendra redoutable en descente.

Pourquoi avoir fait ce weekend bloc me direz vous ? et bien pour préparer l’Ultra-trail des coursières, 103kil et 4200+. Même si je suis ambassadeur d’une autre marque, je me suis payé le luxe de m’aligner sur la ligne avec ces SCARPA aux pieds. J’ai écouté les critiques de certains d’entre vous lors des derniers tests que j’avais réalisé. Voilà pourquoi j’ai pu tester cette SCARPA sur tout type de séance, allant de la séance de vma nature à l’ultra. Je pense donc pouvoir tirer des conclusions très intéressantes sur cette NEUTRON, car elle a été malmenée et poussée dans ses retranchements ce qui était l’objectif.

Si je dois tirer du négatif de ce test, c’est vraiment difficile car je n’ai vraiment rien qui me saute aux yeux. Sur du long la poche à lacets sur la languette relâche le lacet, après cela ne me dérange pas plus que cela. Sur rocher mouillé il est évident que l’accroche n’est pas optimale, mais peu de chaussures vous l’offrent donc ce n’est même pas un point noir pou moi. Bilan RAS sur cette chaussure, et quel plaisir!

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SCARPA NEUTRON: Notons la bête!

  • Le prix : 3/5 :
    • 139€ c’est toujours un budget mais cela reste tout à fait convenable face à ce que peuvent proposer certains géants du marché avec une qualité d’innovation bien moins importante. Bien entendu ce tarif est je pense un peu au dessus des attentes des runners.
  • Le chausson : 4/5
    • quel confort! c’est vraiment hyper intéressant quand on sait que la marque est au départ de son aventure Running. La liberté de mouvement est incroyable et le mix entre maintien et dynamisme est vraiment superbe.
  • L’amorti : 3,5/5
    • la semelle fait un énorme travail. Toutefois pour les adeptes du “je cours je sens rien” je vais vous sentir perplexe, donc oui si tu descends de ton nuage et accepte de sentir un minimum les plus gros cailloux alors personne ne sera déçus. Toutefois si vous cherchez la qualité de ressenti d’un oversize alors il ne faut pas les acheter car vous n’allez pas vous y retrouver. Mais pour les coureurs réguliers et qui ont envie quand même de se rappeler sur quoi ils cavalent alors vous allez être complètement séduits et c’est un point hyper important.
  • Le look : 3,5/5
    • pour le modèle testé. le modèle orange et bleu est joli aussi mais celui testé est vraiment top. design épuré avec ce qu’il faut de travail, et quel mix de couleurs.
  • L’efficacité : 4/5
    • Cette chaussure répond en tout point à ce que je cherche sur une paire de chaussure de trail et le dynamisme est super important.
  • Le confort : 4/5
    • rien à ajouter. une CHARENTAISE. j’hallucine toutefois que l’on puisse sortir aujourd’hui un chausson de cette qualité et ne pas être plus mis en avant.

SCARPA Neutron : Les liens utiles.

Les liens utiles :

Le site internet de la marque : https://www.pleinnord.com/

Gamme Alpine Running : https://www.pleinnord.com/12-sports#/marques-scarpa/activites-alpine_running

Présentation vidéo de la gamme Alpine Running SCARPA : https://www.youtube.com/watch?v=q8peB5cI0RU

SCARPA Neutron : les meilleurs tarifs



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Classement provisoire TTN 2016 au 26/05

Classement provisoire du TTN long 2016 – après la Pastourelle

Petit point sur le classement du TTN 2016 après la Pastourelle et en attendant la 6000D puis les Championnats de France. Avec une nouvelle victoire à son compteur Jérôme Mirassou prends la tête du classement provisoire devant Emmanuel Gault, toujours aux avants postes et Martin Reyt. Les 3 hommes sont dans un mouchoir de poche. La 6000D, mais surtout les Championnats de France devraient permettre de les départager.

Du côté des féminines, la lutte est acharnée entre Sylvaine Cussot, vainqueur de l’éco-trail et Aline Cocquard victorieuse à Salers. Lucie Jamsin, après un début de saison fracassant mais malheureusement blessée recule à la 4ème place au classement.

La suite prochainement lors de la 6000D…

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Le classement des vétérans :

On retrouve au premier rang des vétérans Emmanuel Gault, largement en avance sur ses poursuivants immédiats Damien Vierdet et Thomas Sains-Girons mais qui comptent une course de moins au compteur… Malgré les écarts, ce classement est loin d’être définitif !

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Mon classement personnel :

Alors que la saison est déjà bien avancée et qu’il ne reste plus au programme que 3 courses plus les Championnats de Farnce, je fais de la résistance et me maintient dans le top10 au scratch et à une très belle 4ème place en vétérans.

Si la 6000D ne devrait pas me faire perdre trop de places dans ce classement, bien que je n’y participe pas, en revanche les Championnats de France devraient, logiquement changer la donne.

Mon objectif pour la fin de saison est, au mieux, de parvenir à me maintenir dans le top15 au scratch et dans le top10 en vétérans. Il me reste encore les France et la Côte d’Opale pour tenter d’y parvenir !

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2016


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La Pastourelle 2016 : Inespéré !

La Pastourelle – Trail du Grand Cirque – 6ème manche TTN 2016

Samedi 21 mai – Salers – 08h00

C’est avec grand plaisir que me voilà reparti pour Salers à l’occasion de cette Pastourelle, l’une des courses que j’affectionne le plus, de part la beauté du parcours, la sympathie des gens et cette région que j’aime beaucoup.

Mon envie de venir disputer cette magnifique épreuve tient plus dans mon amour de cette région que dans la recherche de performance pure. Car, moi, petit coureur des plaines, que puis-je réellement espérer d’un parcours montagneux à souhait avec un dénivelé d’environ 2600m+ ?

Au mieux je n’osais à peine rêver plus qu’une 25ème place au final, qui pour moi aurait déjà été synonyme de victoire ! Certes, je suis mieux préparé que les années précédentes, mon travail de fond commence à donner quelques espoirs. Ma course de préparation à Millau deux semaines plus tôt, bien qu’aillant laissé quelques traces fût elle aussi bénéfique… mais de là à croire au miracle… fallait quand même pas pousser !

Même si cette course représentait l’un de mes objectifs majeurs de cette saison, c’est finalement sans vraiment de pression que j’abordais ce week-end à Salers. Profitant de notre arrivée sur place dès le jeudi soir j’ai eu le loisir de repérer certaines parties du parcours, notamment la montée au Puy Mary qui allait nous offrir quelques petits névés à franchir !

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Le récit de ma Pastourelle 2016

Après quelques jours de temps franchement moyen, c’est par une très belle journée (les locaux diront même la plus belle depuis le début de l’année) que nous allons pouvoir profiter de cette belle balade. Le soleil est au rendez-vous et il n’y a quasiment pas de vent… bref, un temps idéal !

Sur la ligne de départ j’ai le plaisir de retrouver Cyril Rabier avec qui nous nous étions tiré la bourre au mois de novembre dernier en Argentine. A peine le temps d’échanger quelques mots que le départ est donné. J’aurais l’occasion de le retrouver un peu plus tard sur le parcours.

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Un départ prudent

Contrairement à mes (mauvaises) habitudes, je décide de prendre un départ très prudent, histoire de laisser le temps à la machine de chauffer. Je prends même le temps de faire un petit coucou à Péline ma fidèle assistante !

A la sortie du village je dois pointer aux environs de la 40-50ème place, je ne saurai le dire exactement. Mais cela n’a guère d’importance car je sais qu’il va falloir rapidement entrer en action avec la première grosse côte qui se profile déjà à l’horizon.

Cette montée vers le Suc Cobru qui me fût fatale l’an dernier (en quelques centaines de mètres j’étais passé de la 15ème à la 100ème place !) allait être le premier indicateur de mon état de forme. Juge de paix du travail accompli depuis un an !

Premier test

A ma grande surprise, alors que j’avais déjà repris quelques places sur les premières petites pentes du parcours, je me trouve finalement plutôt bien dans cette montée. Certes quelques coureurs plus rapides que moi me dépassent, je dois également laisser filer Cyril avec qui j’avais parcouru les premiers km. Mais je dépasse moi aussi quelques coureurs… si bien que j’arrive en haut de cette montée aux environs de la 35ème position.

C’était tout simplement inespéré, je ne m’attendais pas à tenir ce rythme (plus d’une minute de gagnée par rapport à l’an dernier sur cette seule ascension). Malgré tout, je ne m’enflamme pas : la route est encore très longue, et même si je me sens bien, que je n’ai pas forcé, je ne suis pas certain de tenir comme cela jusqu’au bout !

Sur les Burons

Notre route se poursuit sur les Burons de Salers avec une alternance de montées et descentes assez régulières mais sur ce que j’appelle des “terrains à vaches” : de vastes prairies sans réellement de chemins, avec pour seules traces des sillons irréguliers et de nombreux trous dans lesquels il faut être vigilant pour ne pas y laisser une cheville !

Tout en faisant attention, j’essaie de profiter un maximum de ces paysages qui nous sont offerts, j’en prend plein les yeux, j’ai l’impression de me balader dans une carte postale !

Je poursuis sur mon tempo, sans trop en faire, en remontant progressivement quelques coureurs, en laissant partir un ou deux autres pour me maintenir aux environs de la 35ème position.

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Le premier ravito

Que le temps passe vite, me voilà déjà rendu au Col de Néronne, lieu du premier point de ravitaillement où je retrouve Péline. Quelques instants pour me rafraîchir et remplir mes réserves et me voilà reparti : j’ai déjà pratiquement 4 minutes d’avance sur ma meilleure estimation, et ce malgré un départ plus que prudent !

Descente périlleuse

Si les premiers kilomètres ne présentaient guère de difficulté, la descente vers le village du Falgoux allait très vite nous remettre les idées en place. L’humidité des derniers jours a transformé une bonne partie de cette descente… en un petit torrent.

Entre la pente, les pierres qui roulent, l’eau et les feuilles qui parfois masquent les dangers il fallait être plus que vigilent. Pas très à l’aise sur ce type de terrain, je dois me résoudre à laisser passer quelques coureurs plus agiles que moi. Mais pas question de prendre des risques inutiles, cela serait trop bête de tout perdre ici pour essayer de grappiller quelques secondes !

La suite me donnera raison car dans le bas de cette descente difficile je croise un premier coureur qui boîte et pour qui l’aventure se terminera malheureusement ici. A peine quelques centaines de mètres plus loin, je croise un second coureur qui à m’air encore bien plus mal en point. Je tente de le rassurer en lui indiquant que le prochain ravito est à moins de 2 km… mais pour lui aussi l’aventure s’arrêtera là !

Montée en puissance

Passé ce passage plutôt périlleux et qui je l’avoue ne me convenait guère, il était temps pour moi de rentrer dans le vif du sujet, juste avant la très longue montée vers le Rocher de l’Aygue.

Une petite halte rapide au ravitaillement du Falgoux pour refaire le plein et me voilà parti dans plus de 4 km de montée quasi continue. Une bonne partie de cette montée se fera en marchant, mais dès que la pente se fait légèrement plus douce (aux environs de 10% quand même) je me remets à trottiner.

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Commence alors mon irrésistible remontée. Un à un je rattrape les concurrents qui me précèdent et les laisse quasiment sur place ! Rarement je me suis senti aussi bien dans une côte et en plus je n’ai même pas vraiment l’impression de forcer ! Comme si ma plus grande faiblesse était soudain devenue l’un de mes meilleurs atouts !

Aux environs du 23ème km, à la faveur d’un lacet, je fais la jonction en visuel sur un petit groupe et ai la surprise d’y retrouver Cyril que je croyais parti bien loin ! J’ai du mal à y croire… tant il avait été facile en Argentine et m’avais laissé loin derrière !

La jonction avec Cyril

Il me faudra encore quelques kilomètres pour le rejoindre et faire un petit bout de chemin avec lui. Faut dire qu’il prend son temps le Cyril ! De temps à autre il s’arrête pour une petite pause photo… je lui doit d’ailleurs celle-ci et je l’en remercie encore au passage !

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Alors que pour la première fois depuis le départ j’ai un petit coup de moins bien et commence à ressentir un petit peu de fatigue je profite de l’élan que m’apporte Cyril qui a la gentillesse de m’accompagner, pour tenter de relancer un peu l’allure. Je pense alors que nous allons faire un bon morceau de chemin ensemble et qu’il pourra ainsi m’aider pendant encore de nombreux km !

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Le Puy Mary

Nous cheminons ainsi ensembles jusqu’au prochain point de ravitaillement situé juste avant la montée du Puy Mary. Alors que Cyril prend le temps de se ravitailler, je décide au contraire de poursuivre. Je ferai le plein après la descente.

On m’annonce alors en 20ème position ! J’ai un peu de mal à y croire, moi qui tout au mieux m’imaginais aux environ de la 30ème ! Cela me regonfle à bloc et je pars devant à l’assaut du Puy Mary.

A ce moment je me dis que Cyril me rattrapera rapidement et que nous pourrons ensuite poursuivre notre route ensemble. Malheureusement pour moi, cela n’arrivera jamais… et je ne retrouverai Cyril qu’à l’arrivée !

Cette montée au Puy Mary est quasiment la plus raide du parcours mais cela ne m’empêche pas d’avancer, de prendre de l’avance sur mes poursuivants et de continuer à me rapprocher de ceux qui me précèdent. Le rêve continue !

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Descente en enfer

Si la montée se passe sans encombre et que je peux profiter, rapidement, du magnifique panorama qui s’offre à nous au sommet du Puy Mary, la descente est une toute autre affaire !

Pour l’avoir déjà pratiquée, je ne l’apprécie guère cette fameuse descente : bétonnée, constituée de marches très irrégulière.. dès que j’en ai la possibilité je me mets sur le côté pour éviter ce chemin, franchement pas à mon goût !

Learning to fly

Je suis pratiquement en bas de la descente quand tout va basculer. Alors qu’il ne reste plus que quelques marches, j’aborde une ‘double marche’. Malheureusement si j’ai bien vu la première, je n’ai pas remarqué la seconde, toute petite située juste derrière !

Je me prend les pieds dans le tapis ! mon pied droit vient buter sur cette seconde marche… et me voilà en position quasi-horizontale… en train de m’envoler !!

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L’instant précis où tout bascule.. et moi avec !

En l’espace d’une fraction de seconde je réalise que l’atterrissage va être douloureux, que je vais probablement tout perdre et que ma course s’arrêtera prématurément ici… sur ce maudit escalier en béton !

Pas le temps de gamberger davantage, l’atterrissage est plus que brutal sur le coude et la main gauche. Je pars en roulé-boulé… histoire de rayer la carrosserie de l’autre côté également, de m’éclater copieusement le genou !

Dans mon élan, à peine ai-je terminé de caresser le béton que me voilà de nouveau sur pieds. Sans même m’arrêter je poursuis ma descente. J’ai les mains et le bras en sang, mon genou me fais très mal. Je ne sais pas si je vais être en mesure de poursuivre… mais je continue malgré tout !

Check-up rapide et on repars

Juste en bas, Péline qui a assisté à toute la scène, m’attend avec mon ravitaillement. Machinalement je fais le plein. Je prends juste quelques instants pour me rincer les mains dans une fontaine… et me voilà reparti !

Mon genou me fais mal, mais ne m’empêche pas de courir. Mon bras est douloureux, mes mains me picotent fortement… mais je m’en fous ! Seules comptent les jambes qui pourront me porter au bout !

Pas question de lâcher ni de s’apitoyer ! Je suis dans le top 20 et j’ai bien l’intention de vendre chèrement ma peau ! Pendant un moment j’espère que Cyril fasse la jonction pour m’aider à poursuivre… mais je ne le verrai jamais.

Droit devant

Tant pis, il faut poursuivre ! La route est encore longue ! Je dois vite me remettre dans le bain ! C’est rapidement chose faite puisque je rattrape un premier coureur, puis un second avant d’aborder la montée vers le Puy Chavaroche.

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Encore un beau passage avec une vue extraordinaire qui se termine par un joli névé que nous devrons traverser. Au loin, à environ 3′ devant j’aperçois 2 autres coureurs. Le chasseur se met en route ! La douleur est oubliée et je me lance dans une longue poursuite pour tenter de les rattraper !

Les montagnes Russes

La suite est une succession de belles montées et descentes dans les estives, tantôt dans l’herbe, tantôt sur les névés. Avec en prime l’escalade du Roc d’Hozières où, sur quelques dizaines de mètres, il sera nécessaire de mettre les mains pour gravir le sommet !

Les randonneurs….

La suite du parcours sur les crêtes est beaucoup moins agréable car nous nous retrouvons nez à nez avec la horde des randonneurs… qui empruntent le même chemin que nous… dans l’autre sens !

Ne levant que rarement la tête pour regarder où ils vont, et avec l’avantage du nombre… c’est généralement à nous de nous écarter de la trace idéale et de prendre des risque hors traces pour nous frayer un chemin.

Ce point sera mon seul regret et seul point négatif que je pourrais donner à l’organisation, car pour le reste, tout était, pour moi, parfait !

Le Puy Violent

Dernière difficulté avant la descente finale, la montée au Puy Violent si elle parait relativement douce au début se fait bien plus raide sur la fin !

A son pied me voilà revenu à moins d’une minute des 2 coureurs que j’avais en ligne de mire. En prime, ils sont en train d’en rattraper un 3ème ! J’en croquerai un facilement dès le début de la montée, en rejoindrai un autre juste avant le sommet. Quant au 3ème… il fait de la résistance le bougre ! et reste environ une quarantaine de secondes devant moi.

La descente est raide, étroite et délicate… d’autant que dans l’autre sens nos amis randonneurs sont en train de grimper au sommet ! Mais, à ma grande surprise, contrairement à ceux croisés auparavant, ceux-là sont bien plus coopératifs, ils s’arrêtent tous et s’écartent pour nous laisser passer. Un grand merci à, car sans leur aide la descente aurait été bien compliquée !

La grande descente

Passé le Puy Violent c’est une longue descente sans vraiment de difficulté, à part un passage dans les champs pendant environ 2km où il faudra bien faire attention à ses appuis pour ne pas risquer, une nouvelle fois, de tout perdre si proche du but !

Revenons à nos moutons et à mon coureur que j’ai toujours en point de mire. Certes je reviens progressivement, mais dans ce début de descente, difficile de faire la différence. Je descends bien, même si je l’avoue, j’ai déjà fais mieux sur ce type de descente !

Il me faudra bien 3-4 km  pour enfin faire la jonction avec ce coureur. Alors que lui semble faiblir, j’en remets une petite couche, histoire de lui ôter toute envie de prendre ma roue ! Je le distance rapidement et poursuis vers Saint Paul de Salers sur un rythme proche des 15km/h. J’aimerais bien aller plus vite, mais mes jambes et mon genou me le déconseillent… et puis il reste encore une dernière ascension vers le village…

La dernière ascension

A la sortie de Saint Paul, nous traversons un champ puis une dernière petite descente pour atteindre le fond de vallée avant de s’attaquer à la remontée… et à ses quelques 200m de D+ en à peine 1,5km !

Devant, je n’ai plus vraiment d’espoir, j’ai bien aperçu mon prédécesseur à la sortie de Saint Paul… mais il compte bien 3′ d’avance… beaucoup trop pour que je puisse le reprendre dans cette dernière côte !

Même si je sais qu’à priori je ne crains pas de retour de l’arrière ( de tous ceux que j’ai croisés depuis le Puy Mary, aucun n’est en mesure de me suivre en côte) je commence malgré tout à réfléchir un peu, à me retourner.

Mes vieux démons me rattrapent un peu, mais je me remets vite sur les rails, me concentrant sur cette montée qui pique les jambes… mais conduit tout droit vers la délivrance !

La fin est difficile, j’ai du mal à tenir le rythme, je suis tout proche du but, j’entends le speaker qui annonce mon arrivée proche. J’essaie de savourer ces derniers instants.

La délivrance

Après avoir contourné les remparts, je fais mon entrée dans le village de Salers, un dernier raidillon et j’aperçois la ligne d’arrivée. Dernière frayeur, je me prends les pieds dans les barrières (trop rapprochées à mon goût), me rattrape de justesse et évite ainsi de m’abîmer un peu plus !

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Les derniers mètres ne sont que pur bonheur, et je franchis la ligne en 5h47’59” ! Je prends quelques minutes pour savourer ce moment, fier d’avoir accompli une course presque parfaite, d’avoir donné le meilleur de ce que je pouvais faire. A cet instant, je ne le sais pas encore, mais je suis arrivé 15ème !! Un résultat que je n’aurais même pas osé espérer et qui me comble totalement !

Après ces quelques instants d’euphorie je prends la direction… de la croix-rouge pour faire soigner mes nombreuses plaies témoignage durable de mon décollage au Puy Mary !

Peu après, je retrouve mon ami Cyril avec qui nous passerons un bon moment avant de rentrer à l’hôtel et de profiter de la fin du week-end pour se ressourcer dans ce magnifique village de Salers.

Rendez-vous l’année prochaine au même endroit pour tenter de faire aussi bien… ce qui ne sera certainement pas facile, car une fois de plus, la barre a été mise très haut !

Et pour terminer ce récit, un grand merci à Péline qui m’a accompagné, supporté et ravitaillé tout au long de cette belle aventure !


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