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Gagnez une tenue Adidas grâce à Casal Running

Jeu concours Casal Running de la Rentrée

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Vous hésitez sur le montant global ? Pour vous aidez, les réponses se trouvent dans le catalogue Casal Running

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Vidéos UTMB 2013

Ultra Trail du Mont Blanc – 30 août 2013

Contrairement aux éditions précédentes qui, on s’en souvient, furent particulièrement contrariées par les caprices de la météo, cette édition de l’UTMB 2013 aura été épargnée et les quelques 2300 participants auront pu profiter intégralement du parcours pour effectuer une grande boucle autour du Mont Blanc de près de 168km et quelques 9600 m de D+.

Dans ces conditions quasiment idéales, c’est le français Xavier THEVENARD qui remporte cet UTMB 2013, devançant deux espagnols, Miguel Angel HERAS et Javier DOMINGUEZ d’environ 20 minutes. Avec un chrono fabuleux de 20H34’57” il en profite également pour battre le record de l’épreuve jusque alors détenu par Maître Kilian !!

Du côté des femmes la course est remportée par l’américaine Rory BOSIO qui, avec un temps incroyable de 22H37’26” s’offre également une septième place au classement scratch, du jamais vu sur l’UTMB !! Ses dauphines, les espagnoles Nuria PICAS et Emma ROCA sont reléguées à pratiquement 2 heures. Il faudra attendre la 7ème place, et pratiquement 7 heures !! pour trouver la première française en la personne de Maria SEMERJIAN.

Voici quelque unes des vidéos officielles de la course proposées par UltratrailTV :

Résumé complet de l’épreuve :

 

La vidéo du départ :

La vidéo de l’arrivée des vainqueurs :

Images et résumé de l’épreuve par France Télévision :

Interview de Xavier Thévenard :


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Quelles chaussures pour courir dans le sable ?

A la recherche de la chaussure idéale pour les trails de bords de mer….

J’ai profité de mes vacances au bord de la mer pour préparer (enfin essayer…) ma prochaine course qui sera le trail de la côte d’Opale le 8 septembre. Ce fût pour moi l’occasion de tester plusieurs solutions pour affronter la plage et surtout les dunes du parcours.

Les candidates :

– Hoka One One Stinson Evo

– Adidas Adizero XT4

– Adidas Adizero XT4 ‘modifiée’ maison

– Adidas Adizero sonic

test-sable

Les conditions du test :

Un parcours sur la plage de La Baule avec alternance de passages par sable sec, sable dur et pour corser le tout passage dans l’eau…

La stinson Evo : la candidate idéale ?

C’est précisément pour le sable que j’avais craqué pour les Hoka One One l’an passé (voir mon test : Stinson Evo), mais n’ayant pu les tester sur ce terrain ce fût pour moi une nouvelle expérience. A l’évidence cette chaussure est taillée pour ce type de terrain : semelle king-size qui donne une excellente portance dans le sable et apporte grip et stabilité même dans le sable le plus mou.

Autre avantage de la Sinson : la semelle compensée, sur-élevée de près de 3cm empêche quasiment le sable de pénétrer dans la chaussure, ce qui est un argument de taille ! Même constat lors de la traversée de petites flaques : l’eau n’a pas le temps de rentrer.

Lors du passage dans des eaux un peu plus profondes, la lourdeur de la chaussure, additionnée à celle de l’eau qui mets quelques instants à s’évacuer, se fait un peu ressentir.

D’un point de vue performances, c’est sans appel ! lors de mes différents tests à FC constante, le gain par rapport aux XT4 est de l’ordre de 20 à 30 secondes au kilomètre ! Normal pour une chaussure qui plane sur le sable…

L’adidas XT4 ‘standard’

Les sensations sont agréables mais on ressens clairement que le pied s’enfonce plus dans le sol et la perte en motricité se fait bien ressentir et ce malgré la légèreté de la chaussure qui reste un atout pour cette chaussure.

Plus basse que la Hoka, le sable pénètre plus facilement dans la chaussure, les grains parviennent à s’infiltrer dans le mesh de la chaussure et en fin de parcours, le constat est clair : j’ai rapporté dans chacune de mes chaussures de quoi faire un joli petit pâté de sable !! alors que la Hoka est revenue à chaque fois quasiment vide de sable.

Au niveau performances, là aussi pas photo tout est en faveur de la Hoka.

Sur sable dur, la différence se fait moins sentir, la XT4 retrouve ses qualité de dynamisme et de légèreté et tant qu’il n’y a pas de marre à traverser, elle rivalise quasiment avec la Hoka

Je n’ai pas poussé le test en milieu humide sur cette version et suis passé directement à la version ‘modifiée’

L’adidas XT4 ‘modifiée’

Plus qu’un long discours la photo explique clairement la modification apportée à mes XT4 : des jolis petits trous d’environ 8-10 mm au niveau de la pointe des pieds, ainsi qu’une petite découpe de la semelle…

xt4-modifiee xt4-semelle

Cette modification, certes un  peu barbare, ne se fait absolument pas ressentir et ne modifie en rien le confort de la chaussure.

Bien évidemment, au niveau du comportement, on retrouve les mêmes sensations qu’avec la version normale. La principale différence, et non des moindres, réside dans le fait que le sable qui à la mauvaise idée de se glisser dans la chaussure et évacué très rapidement par ces petits trous. Après un long secteur de sable mou, le verdict est sans appel : point de sable dans ces XT4 là !!

L’adizero Sonic

La plus légère du test avec ces 250grs, mais également la moins typée trail. Cette chaussure est plus orientée vers les chemins sans grande difficulté.

Au niveau des sensations sur sable sec, nous sommes assez proches des XT4 mais le manque de grip se fait néanmoins sentir et l’impression de ‘jardnier’ et de patiner dans le sable assez présente. Cela se ressent également au niveau performances, où nous sommes légèrement en retrait par rapport  aux XT4

Su sable dur, elle retrouve un peu de son dynamisme et sa légèreté la rend agréable à porter.

Conclusions :

Les recalées :

– L’adizero Sonic, car globalement en retrait par rapport à sa grande soeur, et donc sans grand intérêt

– L’adizero XT4 ‘standard’ car elle a trop tendance à ramasser le sable de la plage et le garder bien au chaud !!

La gagnante :

– La Hoka One One Sinson Evo : imbattable au niveau du rendement sur sable mou, sa semelle compensée permet de rester à l’abri des grains de sable qui ne rentrent que très peu dedans.

Oui mais….

Si j’opterai pour la Stinson Evo sans aucune hésitation pour un trail 100% sable, j’hésiterai beaucoup dès lors que la proportion de sable tendra à diminuer. Ceci à cause du poids de la bête, du manque de grip et de stabilité sur terrain accidenté

La XT4 ‘modifiée’ bien que moins efficace sur le sable offre un bien meilleur rendement sur les autres types de terrain. Les trous à l’avant permettent d’éliminer le sable qui pénètre dans la chaussure évitant ainsi les désagréments liés aux frottements.

C’est donc vers ce dernier modèle que se portera mon choix pour le trail de la côte d’Opale, présentant environ 30% de terrain sablonneux et plus particulièrement 5-6 km de dunes bien molles.

Corollaire :

J’aurai pu faire ce type de test avec d’autres modèles de chaussures de trail, chacun ayant ses propres préférences… Pour un parcours en terrain mixte, je vous conseillerai donc de conserver vos chaussures habituelles et juste de percer 2 ou 3 petits à la pointe pour permettre au sable de s’évacuer naturellement et ainsi de ne pas stagner au fond de vos chaussures.


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Logiciel pour simuler et calculer ses performances en trail

Comment calculer ses temps de passages et performance en trail ?

Après plusieurs années d’expérience dans la pratique du trail, je me suis amusé à développer une application pour calculer mes temps de passages sur les différentes courses auxquelles je participe et prévoir mes performances.

Après de nombreux tests, je suis parvenu à obtenir grâce à ce simulateur des résultats surprenants et assez proches de la réalité… Bien sûr cela nécessite au préalable de bien se connaître et de savoir évaluer avec réalisme ses possibilités personnelles.

Chaque course est différente et possède ses propres caractéristiques, au fur et à mesure du temps j’ajouterai les parcours de mes prochaines courses ainsi que celui des trails les plus importants de France.

Nouvelle version : le simulateur V6.0

28-05-2018 V6.0 : La nouvelle version interactive de notre simulateur est désormais disponible sur le site www.my-easyraces.fr vous pourrez y ajouter vous même vos nouvelles traces et ainsi créer vos propres simulations !

20-11-2017 V5.0 : Modélisation avancée des pertes et gains d’allure, modifications techniques pour une plus grande fluidité d’utilisation, mise à jour des cartes de visualisation des parcours.

15-05-2014 V4.0 : Mise à jour importante du simulateur avec une modélisation plus fine que dans la version précédente, l’ajout des allures intermédiaires dans les tableaux de résultats ainsi que la possibilité de télécharger directement votre roadbook une fois votre calcul effectué.

Comment ça marche ?

Le trail est une activité spécifique et les performances sont, contrairement aux épreuves sur route, déterminées par la nature du terrain, le dénivelé, les conditions de course… Autant de paramètres qui font qu’il n’est pas possible d’évaluer le temps de course seulement grâce à la distance de course et la connaissance du dénivelé global.

Une étude détaillée du parcours est donc nécessaire pour pouvoir estimer nos temps de course : 100m de dénivelé répartis sur 1km ou bien sur 5 n’auront pas le même impact sur votre vitesse de course ! Courir dans la boue, le sable, les pierriers n’est pas équivalent à courir sur du bitume !…

Il est également nécessaire de tenir compte de l’état de fatigue qui s’installe progressivement au fil des kilomètres : a part pour quelques rares exceptions, il n’est pas possible de tenir le même rythme au départ et au bout de 5 heures, 6 heures ou plus de course !

simulateur-trail

Le mode d’emploi :

Comment utiliser le simulateur : cliquez ici

Le simulateur trail :

Cet outil vous permettra d’évaluer votre performance sur une épreuve donnée en fonction de vos capacités personnelles : votre rythme de course de base, vos qualités d’endurance, le poids de votre équipement, ainsi que les conditions de course (chaleur, boue, pluie,…).

Les parcours disponibles :

Tous les parcours des courses modélisés sont recensés sur cette page :

Les trails modélisés dans le simulateur

Créez vos propres parcours sur notre nouveau site :

my-easyraces.fr

Nos autres outils de calcul à votre disposition :

Calculez vos allures et vitesses

Utilisez notre outil de conversion pour jongler entre la notion d’allure et de vitesse. Déterminez vos allures, vitesses sur toute distance en fonction de la performance visée

Calculateur allure / vitesse

Estimez vos performances !

Pour estimer votre potentiel sur marathon ou toute autre distance à partir de vos 2 meilleures perf sur des distances inférieures, utilisez mon calculateur de perf en cliquant sur le lien ci-dessous :

Calculateur de performance

Calculez vos pourcentages de FCM

Quelle sont les bonnes valeurs de votre fréquence cardiaque pour respecter les intensités d’efforts qui vous sont demandées dans votre plan d’entrainement ?  Obtenez les vraies valeurs à partir de votre FCmin et FCmax grâce à notre outil de calcul

Calculateur pourcentage de FC

 Tous nos outils de calculs

Retrouvez ici la liste de tous les outils de calcul que nous avons le plaisir de mettre à votre disposition

Outils de calculs Trail-Running

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Classement provisoire TTN 2013 au 01/08/2013

Classement du TTN 2013 – trail long – après 5 épreuves

Domination sans partage de Sylvain Court qui avec ses 3 victoires en 3 courses fait le plein de points et reste solide leader du TTN 2013. Il est désormais suivi au classement par Fabien Chartoire, qui grâce à son excellente 3ème place à la 6000D s’empare de la seconde place au général. Toujours aussi régulier, Thomas Saint Girons est désormais 3ème de ce classement. Ces 3 là possèdent désormais une belle longueur d’avance sur leurs poursuivants qui sont Damien Vierdet, solide 4ème et Ivan Bourgeois, 5ème. L’explication finale aura lieue lors des championnats de France à Gap, mais sauf incident, Sylvain Court sera difficile à battre pour la victoire finale.

ttn2013-provisoireChez les vétérans, le classement est toujours dominé par Thomas Saint Girons, qui devance assez nettement maintenant Damien Vierdet. et Ivan Bourgeois. Le podium final ne devrait pas échapper à ses 3 là, tant la marge est grande vis à vis de leurs poursuivants.

ttn2013-veteran

En ce qui me concerne, malgré un week-end difficile à la Plagne où je figure très loin au classement, je remonte à la 25ème place au scratch et dans le top 10 vétéran (9ème). Ce résultat ne devrait pas avoir d’incidence sur mon classement final et je compte beaucoup sur la prochaine étape à Wissant pour marquer des points.

Mon objectif final est toujours de trouver une place dans le top 20 au scratch et si possible dans le top 10 vétéran… Si cela semble encore jouable pour le classement vétéran, cela s’annonce un peu plus compliqué pour le classement scratch !!

Du côté du classement féminin, Laurence Klein blessée n’a pu défendre ses chances ce week-end et Aline Coquard, vainqueur à la Plagne en profite pour se replacer à seulement 9 petits points de Stéphanie Duc. La lutte finale sera donc acharnée lors des prochaines étapes et surtout en championnat de France qui sera décisif. A noter la 3ème place provisoire pour Anouk Lahache, qui occupe la tête du classement vétéran.

tous les classements au 01/08 :

Classement provisoire complet du TTN 2013 

Classement provisoire Trail Tour vétérans

Classement TTN Trail court

Classement TTN long – Femmes

Classement TTN court Femmes


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La 6000D 2013 : Quelle chaleur !

Compte rendu de la 6000D 2013 – La course des géants

Cette édition 2013 de la 6000D aura été marquée par une chaleur caniculaire, rarement vue lors de l’épreuve. C’est en contraste avec l’édition précédente qui s’est déroulée sous les orages, mais cela n’aura pas été plus facile pour autant.

Nombreux sont les coureurs à avoir souffert de cette chaleur, (pratiquement 40° à l’arrivée à Aime) et à en avoir payé un lourd tribu. Rarement le nombre d’abandons et de hors délais aura été aussi important : 131 abandons et 146 hors délais… pour seulement 930 arrivants sur les quelques 1240 au départ !

De mémoire de savoyard et de coureurs, il n’est pas souvenir d’une édition aussi caniculaire que celle-ci. Pourtant, si le gros de la troupe en a beaucoup souffert, cela n’a pas eu l’air d’être le cas pour les élites, qui malgré ces conditions ont tenus un train d’enfer tout au long de cette 6000D 2013 !

La course élite :

Du côté des hommes, Sébastien Spehler et Stéphane Ricard, après une bataille de haute lutte tout au long de la course, décidèrent de franchir la ligne d’arrivée ensemble, main dans la main. C’est un bel exemple de sportivité que l’on ne retrouve malheureusement pas assez dans le monde du sport, mais qui démontre un nouvel fois l’état d’esprit des trailers que nous sommes !! Ils devancent de quelques minutes à peine Fabien Chartoire.

Du côté des féminines, la lutte fût elle aussi longtemps indécise et les écarts entre les 3 premières restent infimes à l’arrivée. C’est finalement Aline Coquard qui l’emporte devant Laureline Gaussens et la belle italienne Katia Fori qui complète le podium.

Les résultats de la 6000D :

Cliquez sur : résultats 6000D ou rendez-vous directement en bas de page pour consulter le classement complet

Récit de ma 6000D 2013 :

Allez savoir pourquoi, mais pour une fois, je me sentais plutôt bien et confiant avant le départ de cette 6000D, même si bien sûr, réalisme oblige, je savais qu’il serait difficile de faire une place sur ce type de terrain, que j’affectionne beaucoup, mais sur lequel je n’ai guère l’occasion de m’entraîner.

Fort de mon expérience de l’an dernier, j’ai établi une tactique prudente pour la première partie de course, afin de garder un peu d’énergie pour la descente, qui avec ses quelques petites bosses, n’est pas si facile que cela.

A 6h, pour le départ, la température est encore agréable, la fraîcheur du petit matin nous met dans de bonnes conditions pour la course. Je prend un départ rapide, tout en en gardant un peu sous la pédale, je boucle mon premier km à 15 km/h mais me retrouve déjà absorbé par une bonne partie du peloton, parti extrêmement rapidement. Je stabilise ensuite mon allure à 14 km/h sur la partie plate en longeant l’Isère, avant d’atteindre un petit virage en épingle aux environs du 4ème kilomètre qui marque le début de l’ascension.

Dans les premiers kilomètres de montée, je gère, sans trop forcer et me retrouve parfaitement dans le timing que j’avais planifié. Même si je continue à perdre des places, je sais que la course est longue et que la différence se fera une fois le sommet du Glacier franchi.

Je profites du paysage, de la forêt, des pistes de ski de Montalbert et de l’ambiance festive qui y règne. Rarement j’aurai rencontré un public aussi passionné et chaleureux que sur cette course, un vrai bonheur ! Nous bifurquons ensuite vers la piste de bobsleigh, ce petit détour par rapport à l’année dernière est l’occasion de reprendre un peu de vigueur car du coup la pente est moins raide.

piste-bobJe n’avais jamais eu l’occasion de m’approcher d’aussi près d’une piste de Bob, et c’est assez surprenant que de courir à l’intérieur de ce boyau de béton aux virages inclinés. C’est impressionnant, au vu de cette inclinaison que d’imaginer ces engins dévalant la pente à pleine vitesse, couchés à plus de 90° par rapport au sol. L’ambiance est là aussi extraordinaire, et pas question pour moi de marcher ne serais-ce qu’un mètre, je me fais un point d’honneur à courir tout le long, ce qui il faut l’avouer n’est pas trop difficile car la pente n’est finalement pas très raide !

Au sortir de la piste de Bob, nous avons un petit kilomètre de plat, histoire de se dégourdir les jambes et de profiter du paysage, avant d’aborder une nouvelle partie très raide et longue qui nous emmènera vers Plagne Centre pour le premier ravitaillement. Je suis encore très bien et ai pris quelques minutes d’avance sur ma feuille de route. Une bonne descente sur un bon kilomètre assez raide, histoire de faire mal aux cuisses et nous arrivons à ce premier ravito.

Juste le temps de remplir mes petites bouteilles d’eau et d’avaler un ou deux quartiers de pomme et c’est reparti ! Nous sommes maintenant dans les alpages et les pistes de ski. La pente est assez raide sur de courtes portions entrecoupées de sections quasiment plates, voire descendantes permettent de se refaire une santé avant  d’aborder une partie plus pentue. Nous remontons ainsi dans un premier temps vers le lac de retenue d’eau puis abordons une portion plus raide et caillouteuse pour rejoindre la Roche de Mio.

Insensiblement, je commence à donner quelques signes de faiblesse, pour ne pas hypothéquer mes chances, je lève un peu le pied dans cette portion raide. Tout doucement la chaleur commence à se faire sentir et mes forces également. Mon avance commence à fondre et je me dis que la montée au glacier va être compliquée !

Comme partout l’accueil à la Roche de Mio est extraordinaire, que de monde pour vous encourager !! On bascule alors dans la descente vers le col de la Chiaupe, l’occasion de se dégourdir les jambes et d’accélérer un peu avant d’apercevoir au loin le glacier de Bellecôte qui nous tend les bras !

glacier-bellecoteIl va maintenant falloir rentrer dans le vif du sujet et affronter la montagne ! Mais la chaleur, l’altitude et la fatigue prennent le dessus, je suis au ralenti, que dire, quasiment à l’arrêt ! Nous croisons les premiers qui redescendent déjà mais prennent le temps de nous adresser quelques mots d’encouragements. La pente est raide, les pieds glissent sous les cailloux de cet immense pierrier, je mettrai quasiment 25 minutes pour parcourir le premier kilomètre d’ascension… autant dire une éternité ! Les derniers mètres avant d’atteindre le point de contrôle sont terribles, mais nous sommes portés par la foule qui nous galvanise !

Arrivé en haut au niveau du télécabine, l’aventure et l’ascension ne sont pas terminés pour autant, il faut maintenant affronter un neige molle et profonde pour gravir les derniers mètres qui nous emmènent au point culminant de notre périple. La progression est lente et pénible, pas question de courir, je n’en ai pas la force !

Nous allons aborder la descente, dans la neige pour commencer, cela sera l’occasion pour moi de reprendre un peu de vigueur, je suis plutôt à l’aise sur ce type de terrain. Je remet donc la machine en mode course ! Nous arrivons alors sur une partie très pentue que les premiers ont franchie… sur les fesses ! il y a deux traces qui forment une sorte de toboggan, sans hésitez, je m’assois et me laisse glisser comme cela sur une bonne centaine de mètres, les sensations sont géniales… et rafraîchissantes ! Je revois alors les images de Kilian descendant le Mont Blanc quelques jours auparavant de la même manière ! Que du bonheur, et j’en oublierai presque mon état de fatigue et la chaleur !

La suite de cette descente se fait dans les pierriers, où il ne faut pas hésiter à se laisser glisser avec les cailloux qui roulent pour avancer, à tombeaux ouverts ! Il faut cependant faire attention car nous croisons les coureurs qui continuent à gravir la montagne dans l’autre sens, dans une lente procession…

J’aborde alors une partie de la descente très technique et raide qui nous emmènera vers le terrible col de l’Arpette ! Les cuisses sont mises à rude épreuve, mais elles sont solides et je parviens à maintenir une bonne cadence. Rapidement je rejoins les premières pentes du col et force est de constater qu’il n’y a plus d’essence dans le moteur ! Je suis vidé, exténué et dès le départ je suis contraint de marcher, de marcher lentement, très lentement. La chaleur devient maintenant étouffante, je me demande si je vais pouvoir continuer.

Cela fait bien longtemps que je ne me fais plus d’illusions sur le classement final, je vais être loin, très loin ! Je puise la force de poursuivre mon effort dans les encouragements que je donne Péline par téléphone régulièrement, je sais qu’elle m’attend à Belle Plagne, et pas question pour moi de renoncer ! Mais que c’est difficile, cette montée est longue et je n’en vois pas la fin.

belle-plagneAu sommet de l’Arpette, je me dis que le plus difficile est fait, il faut maintenant se remettre dans la descente vers Belle Plagne ou Péline et mes supporters m’attendent. J’ai du mal, mais je me laisse porter par la descente et les encouragements. A Belle Plagne je prends quelques secondes pour faire un ptit coucou à Péline, Théo, tommy et Nico. Je n’en peux plus et s’ils n’étaient pas là, je serai bien tenté de mettre le clignotant et d’aller directement à l’hôtel, situé juste à quelques mètres de là !! Mais là encore, pas question de les décevoir !  Il ne reste plus qu’une vingtaine de kilomètres, majoritairement en descente… je dois bien tenir le coup !!

C’est sans grande conviction que je me relance donc dans la descente vers Plagn Bellecôte, la pente est raide et le chemin caillouteux, mais il faut y aller ! Et c’est plus difficile de se freiner que d’accélérer, alors je lâche les chevaux… enfin ce qu’il en reste !!

La suite du parcours est majoritairement descendante, mais à la sortie de Bellecôte, une belle côte nous attend encore, histoire de me rappeler que je n’ai plus rien dans le sac ! Je monte péniblement, doucement. La suite de la descente vers Montchanin est plus clémente, juste quelques petites bosses mais rien de méchant. Un chemin assez technique par endroit et une descente difficile, mais je me concentre sur le terrain et les kilomètres défilent vite. Je survis toujours grâce aux encouragements de Péline qui m’appelle régulièrement. Maintenant nous sommes la plupart du temps en sous-bois, rendant la température plus supportable.

Dans les portions descendantes, je rattrape de nombreux concurrents, moins à l’aise que moi sur ce type de terrain, je retrouve un peu de vigueur, même si, dès que le chemin s’élève à nouveau, je me fais reprendre par ces mêmes coureurs.

A Montchanin, il ne reste plus qu’une dizaine de kilomètres à parcourir, dont une bonne partie en descente raide, entrecoupée de petites bosses qui cassent bien le rythme. Je n’ai plus de forces, mais je continue à rattraper des coureurs ce qui me redonne un peu de moral et de courage pour avaler les petites bosses. Je dévale la pente à grandes enjambées, et me dirige doucement vers la portion que je crains le plus : la piste cyclable le long de l’Isère, une portion plane d’environ 2km, terrible pour moi, et qui précède l’arrivée.

J’étouffe, je n’avance plus, mais malgré tout je poursuis ma remontée, je doublerai pas moins de 4 coureurs sur cette portion qui ne m’est pas favorable. Il ne reste plus qu’à remonter vers le centre du village d’Aime par une pente assez raide d’environ 400m. Les coureurs devant moi sont trop loin, je ne les rattraperai pas. Je jette un oeil derrière et constate que j’ai fais le trou sur mon suivant. Je peux donc y aller sereinement, je monte à mon rythme.

Plus que 500m à parcourir, en légère descente. Un dernier coup d’oeil derrière pour m’assurer que personne ne revient et je me laisse basculer vers l’arrivée. Au loin j’aperçois le chrono qui indique 8h49′. Dans un dernier effort je reprends un peu de rythme pour finalement arriver 143ème en 8h49’37”

Mon classement final n’est qu’anecdotique mais je ne suis pas pour autant déçu, je garde en mémoire tous ces paysage majestueux que j’ai traversé, cette ambiance incroyable tout au long du parcours, les encouragements de mes proches qui m’ont portés jusqu’à l’arrivée. Au vu des conditions, je suis déjà content d’être arrivé au bout ! Ce fût une course extraordinaire et difficile. Vivement l’année prochaine que je revienne !

Le classement complet de la 6000D 2013 :


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Vidéos 6000D 2013 – La Plagne

6000D – La course des Géants – 27 juillet 2013

Nous étions plus de 1200 coureurs à prendre le départ de cette 24ème édition de la 6000D. Sous un soleil radieux et une température qui deviendra, au fil de la journée, caniculaire.

Dans ces conditions, nombreux furent les abandons et les hors délais. Seulement 930 coureurs ont été finalement classés dans les délais !

Du côté de l’élite, la victoire est revenue au duo Sébastien Spehler et Stéphane Ricard du team Adidas qui ont décidé de franchir la ligne d’arrivée ensemble après 06h03’34” de course. Ils devancent de quelques minutes Fabien Chartoire.

Chez les féminines, la victoire revient à Aline Coquard qui devance de seulement  5 minutes Laureline Gaussens et l’italienne Katia Fori qui complète le podium.

 

Reportage complet sur la course par UnionRunningWorld :

 

 

L’interview des vainqueurs, par UnionRunningWorld :

 

 

Images TV8 Mont-Blanc

 

 

Images France télévision :

 

 

Joli reportage, la 6000D vue de l’intérieur, par Matthieu Tharion :

 


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Mag Génération Trail – l’info du trail en ligne

Mag Génération-Trail du mois de juillet 2013

 Mag Génération Trail est un magazine gratuit que l’on peut consulter librement en ligne et qui présente des reportages très intéressant sur les plus grandes courses de France et d’ailleurs. De quoi nous faire rêver et qui sait nous entraîner vers de nouvelles aventures…

 Le numéro 21 du mois de juillet est presque entièrement consacré à l’Ultra trail d’Andorre qui s’est déroulé du 21 au 23 juin dernier et qui a vu la brillante victoire de Julien Chorier. Ce reportage très complet vous plongera intégralement au coeur de cet événement majeur de l’Ultra Trail.

Si vous ne parvenez pas à visionner le magazine directement, cliquez sur le lien ci-dessous :

Mag Génération Trail n° 21 – juillet 2013

Je vous invite également à consulter les numéros précédents :

Mag Génération trail n° 20

Mag Génération trail n° 19

Mag Génération trail n° 18

Mag Génération trail n° 17

 

 


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Oakley, des lunettes de sport… mais pas que !!

La marque américaine Oakley, fondée en 1975 en Californie est mondialement connue et réputée dans le monde du sport pour ses lunettes de soleil, est l’un des leader du marché. Oakley propose également des verres correctifs de haute technologie pour les sportifs ayant besoins de porter des lunettes de vue, même durant leur activité favorite.

Oakley ne se contente pas d’être présent sur le marché des lunettes, la marque est également sur le devant de la scène grâce à ses collections de vêtements, chaussures et accessoires. Conçus pour les sportifs de tous niveaux, les produits Oakley sont également à la portée du grand public.

Oakley propose toute une gamme de t-shirt, bonnets, casquettes et chaussettes de sport, idéales pour l’entrainement ou bien pour la vie de tous les jours en mode “sportswear”.

oakley-radarlockCôté lunettes, je recommanderai plus particulièrement le modèle RadarLock qui propose des verres de grande qualité et une monture ultra-légère qui se fait totalement oublier. Autre intérêt de cette lunette, c’est son système de verres interchangeables Switchlock qui permet de changer de verres en un click, sans les déformer, pour adapter sa vision aux conditions de luminosité. Très bien ventilées, elles évitent la formation de buée et évacuent la transpiration.

Cet article est sponsorisé par l’un de mes partenaires.


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La 6000D édition 2013 – J-4

24ème édition de la fameuse Course des Géants

samedi 27 juillet 2013

Toutes les infos, météo, suivi : en fin d’article

La 6000D, c’est samedi matin, de (très) bonne heure, puisque le départ sera donné à 6H00 ! Et pour ma part il va falloir que je me lève bien plus tôt puisque je résiderai pour l’occasion à Belle Plagne, en altitude.

Cela sera ma seconde participation après celle de l’année dernière, un peu tronquée à cause du mauvais temps, où je découvrais la beauté (et la dureté) de cette course qui fait quasiment partie de la légende du trail français.

Mon objectif sera (d’essayer) de faire un peu mieux que l’année dernière, où ma fin de course fût bien difficile ! Cela risque néanmoins d’être compliqué face aux “locaux” qui ont la chance de pouvoir s’entraîner toute l’année sur ces magnifiques terrains de jeux.

Difficile en effet de trouver le moyen de s’entraîner à la haute montagne en région parisienne, à moins d’avoir la possibilité de faire quelques virées dans les montagnes. Il faut se contenter de monter et descendre des petites côtes, sommes toutes bien ridicules face à la grandeur des sommets montagnards.

Du côté de la préparation, on ne pourra pas dire que je suis très au point, avec seulement 4 semaines depuis le Raid du Morbihan, il ne me restait que 2 petites semaines pour essayer de faire un peu de spécifique… autant dire qu’avec en plus la chaleur de ces derniers jours, cela ne fût pas très intense !!

Ce sera donc sans réel objectif de résultat et principalement pour le plaisir (et la prépa pour la Diagonale…) que j’espère profiter au mieux de cette 6000D.

Je compte bien cette année pouvoir fouler les neiges éternelles du Glacier et m’amuser à remonter cette fameuse piste de bobsleigh que les organisateurs ont eu la gentillesse d’ajouter au programme des festivités !! Et cette année nous devrions être gâté car il y a encore beaucoup de neige sur le Glacier…

Renseignements utiles :

Pour ceux que cela intéresse, sachez que – normalement – il est possible à vos accompagnateurs et familles de suivre vos exploits en live via le lien ci-dessous :

Suivi Live 6000D 2013

A l’heure où j’écris ces lignes, les prévisions météo pour samedi font état d’un grand beau temps ! Il devrait faire très chaud dans la vallée (jusqu’à 35°c) et le ciel devrait être dégagé, donc à priori, croisons les doigts !! pas de risque d’orage pour gâcher l’ascension au glacier…

Les dernières prévisions de météo France :

Prévisions météo Aime

Toutes les autres informations à retenir sur la 6000D sur le site officiel :

6000D – La course des Géants

 


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Test manchon compression Compressport U Silicon

Test manchon compression Compressport U Silicon

et comparaison avec x-socks run energizer et booster BV Sport

 

compressportComme indiqué dans un précédent post, je suis depuis quelques années fidèle aux chaussettes de compression x-socks Run Energizer, mais cela ne m’empêche pas de regarder vers d’autres horizon et de tester des manchons de compression plus “classiques” que les chaussettes montantes.

La première sensation lorsque l’on enfile ces manchons Compressort, c’est la puissance de la compression proposée, en effet, il faut déjà s’armer de patience avant de trouver une technique permettant de les enfiler sans trop de difficulté. Il faut s’y prendre en plusieurs étapes et les faire monter petit à petit le long de la jambe pour espérer s’en sortir.

La seconde sensation, une fois la difficile épreuve de la mise en place effectuée, est une sensation de bien-être et de massage, ce qui est dû aux petits picots silicone qui se situent dans la partie inférieure du manchon U Silicon. Cette sensation agréable est encore amplifiée lorsque l’on est en mouvement.

L’effet de massage en surface améliore le drainage lymphatique et le retour veineux, faisant fuir toute sensation de jambes lourdes.

A l’usage et en situation, la compression est très présente, le mollet est très bien maintenu et les ondes de choc sont très bien absorbées, de sorte que les sensations de fatigue sont repoussées. On se sent également en sécurité, muscles et tendons étant ainsi protégés des petits traumatismes qui pourraient être causés par de mauvais appuis sur terrain accidenté.

run-energizerComparaison avec les x-socks Run Energizer :

Au niveau de la compression, il n’y a pas photo, les manchons l’emportent haut la main ! Au niveau confort, les chaussettes sont plus respirantes, ce qui peut avoir un léger impact par temps très chaud, mais ce n’est pas pour autant un critère décisif.

booster

Comparaison avec les manchons Booster BV Sport :

D’après mes tests, la compression est un peu plus forte que celle obtenue avec les booster, mais cela réside peut-être dans le choix de la taille (il existe plusieurs tailles en fonction de la morphologie du coureur).

Au niveau confort, les Compressport sont plus agréables à porter, l’effet provoqué par les picots en silicone doit y être pour quelque chose !

Même si l’évaluation reste subjectives, il me semble que les Compressport soient plus efficaces et permettent de garder une très bonne tonicité musculaire, retardant encore plus les effets de la fatigue.

Conclusions :

Pour moi, si je ne me suis pas converti plus tôt aux manchons, c’est principalement à cause d’un problème de chaussette ! En effet, j’ai eu beau tester de nombreux modèles, notamment chez Salomon, je ne suis pas parvenu à trouver une chaussette basse dans laquelle je me sente bien ! Entre celles qui glissent, celles qui chauffent, celles qui sont inconfortable… difficile de s’y retrouver !

C’est pourquoi, pendant longtemps j’avais abandonné l’idée des manchons, mais elle vient de ressurgir depuis que je me suis décidé à essayer les chaussettes Run Speed One de X-socks qui finalement sont les mêmes que les run-Energizer, en version chaussettes basses.

A noter qu’auparavant j’ai essayé les Run Performance Trail, mais en suis ressorti déçu, car trop épaisses à mon goût au niveau de la pointe du pied et génératrices, dans mon cas, de quelques échauffements et ampoules.

Mon choix final s’orientera donc vers les manchons Compressport U Silicon associé à des chaussettes Run Speed One.

Si au niveau du coût (compter environ 50€ pour les Compressport) l’achat initial est plus élevé, dans le temps cela devient plus rentable que les chaussettes de compression (30€ la paire) qui sont dès lors remplacées par des chaussettes basses (18€ la paire)…

En comparaison, le prix est sensiblement le même que les boosters BV sport, avec le Silicone en plus… à vous de choisir !!

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compressport-2


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Vidéo Record du Mont-Blanc par Kilian Jornet !

Record d’ascension du Mont Blanc battu !!

Ce jeudi 11 juillet, Kilian Jornet, l’extra-terrestre du trail a encore frappé très fort et accroché un nouveau record à son palmarès. Kilian vient de battre le record d’ascension aller-retour du Mont Blanc en 4h57’40”.

 

Parti de Chamonix un peu avant 5 heures du matin, en compagnie du jeune français Mathéo Jacquemoud, qui devra malheureusement s’arrêter dans la descente suite à une blessure, mettra à peine 3h30 pour gravir les 3773 mètres le séparant du sommet avant de redescendre en courant, glissant, surfant dans la neige…

 

images de Sébastien Montaz-Rosset, pour france télévision

 

L’arrivée de Kilian à l’église de Chamonix :

 


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Test chaussettes compression X-Socks Run Energizer

Chaussettes de compression X-Socks Run Energizer

Cela n’est pas vraiment une nouveauté puisque j’ai découvert ces chaussettes de compression il y a maintenant 4 ou 5 ans ! Et depuis… je ne les quitte plus tellement j’ai été conquis par ce produit.

A l’époque je souffrais régulièrement de tendinites dans les mollets ainsi que de quelques problèmes circulatoires qui me conduisaient souvent à des sensations de jambes lourdes. C’est pour ces raisons que je me suis mis en quête de chaussettes qui pourraient, si ce n’est résoudre mes problèmes, au moins les atténuer un peu.

Les Run-Energizer, répondent bien à mes attentes et m’ont permis de surmonter mes petites difficultés, elles apportent un bon maintien ce qui soulage les mollets des vibrations provoquées par l’impact du pied au sol.

x-soxksAu niveau de la compression, celle-ci n’est certes pas très forte, mais néanmoins suffisante pour apporter un réel plus. Certains utiliserons plus cette chaussette plus pour de la récupération et préfèreront des manchons type Boosters de BV Sports ou bien des manchons Compressport pour une compression beaucoup plus importante.

Pour ce qui est de la chaussette en elle-même, la X-socks Run Energizer,  grâce à ses différentes zones de pression elle est très confortable et protège efficacement contre les risques d’échauffement et d’ampoules. L’avantage de la chaussette haute réside également dans sa tenue, elle ne retombe pas, donc pas de risque de glissement et de plis mal placés.

Une finition de grande qualité, sans coutures et une durée de vie satisfaisante (pour une saison, j’utilise entre 4 et 6 paires)

A l’achat, elles restent néanmoins assez coûteuses (environ 25 € la paire, mais par rapport à d’autres modèles, elle reste dans la norme des produits spécifiques.

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Résultats des Championnats du monde Trail 2013 : La France au sommet !

Moisson de titres aux mondiaux de trails !! Nathalie Mauclair Championne du Monde !

2 titres mondiaux, 2 médailles d’argent, 1 médaille de bronze pour l’équipe de France !

C’est presque aussi bien qu’en 2011 ! Contrât  rempli pour l’équipe de France de trail qui repart avec le  titre par équipe femme, le titre féminin individuel pour Nathalie Mauclair, médaille d’argent pour Aurélia Truel et du côté des hommes médaille d’argent par équipe et le bronze pour Julien Rancon !!

La course Homme

Début de course très rapide chez les hommes, avec dès les premiers mètres un petit groupe de 4-5 coureurs qui prend les devant. Ce groupe emmené par le britannique Ricky Lightfoot comprend les français Julien Rancon, Patrick Bringer et notre champion du monde en titre Erik Clavery.

LightfoodAu km24, Erik clavery n’est pas parvenu à suivre la cadence imposée, ils ne sont plus que 3 en tête, Ricky Lightfoot, Julien Rancon et Patrick Bringer. Ce trio restera ensemble pendant encore quelques kilomètres avant que, tout doucement, Patrick Bringer ne commence à lâcher prise.

Infatigable, Ricky Lightfoot poursuit sont travail de sape, Julien Rancon quand à lui s’accroche comme il peut pour tenter de sauvegarder sa seconde place au général. Patrick Bringer n’est pas au mieux et continue à perdre du terrain.

Au km 61, Julien Rancon est toujours sur le podium et derrière c’est désormais du côté de Thierry Breuil que portent tous nos espoirs, très discret depuis le début de la course, il a entamé depuis une vingtaine de kilomètre une lente remontée vers le haut du classement. Il pointe alors en 5ème position et est en train de revenir sur le 4ème. Moins d’une minute derrière lui, Fabien Antolinos lui emboîte le pas. Tout n’est donc pas encore perdu pour notre équipe de France en qui nous avions tant d’espoirs !!

Au km 71, la messe est dite, personne ne pourra plus revenir sur Ricky Lightfoot qui s’envole vers le titre, il est suivi, à plus de 10 minutes par Florian Neuschwander. Julien Rancon devra au mieux se contenter de la médaille de bronze,  Thierry Breuil et Fabien Antolinos ne pourront pas rentrer sur le gallois Ian Ridgway.

Plus d’espoir donc de titre en individuel, nous reste encore à espérer pour le titre par équipe avec Julien, Thierry et Fabien on devrait faire un joli tir groupé, avec en support un peu plus loin derrière Nicolas Martin.

A l’arrivée, victoire finale de l’anglais Ricky Lightfoot qui aura dominé la course de bout en bout et n’aura pas montré le moindre signe de faiblesse !! Bravo à lui… Il devance sur la ligne Florian Neuschwander et Julien Rancon qui offre donc une médaille de bronze à la France. Thierry Breuil et Fabien Antolinos prennent respectivement les 5ème et 6èmes position !

La course Femme

Dès le départ de la course, c’est Nathalie Mauclair qui se montre aux avants postes et prend les commande des opérations, suivie par les autres traileuses du groupe France.

Au 9ème km, elle possédait déjà 2′ d’avance sur Maud Gobert qui avait pris un petit peu d’avance sur un groupe comprenant les principales favorites de l’épreuve.

Au km 24, Nathalie continue de creuser l’écart, Maud Gobert est désormais en compagnie de l’excellente Aurélia Truel, mais désormais à plus de 3 minutes !

Au km 31, c’en est fini pour Maud Gobert qui lâche prise, c’est désormais Chiara Parigi qui talonne Aurélia, devant Nathalie conforte de plus en plus son avance, sauf incident, personne ne pourra revenir sur elle tellement elle semble irrésistible !

Nathalie-mauclairLa suite ne sera, en apparence du moins, qu’une simple formalité pour Nathalie Mauclair, pendant qu’Aurélia Truel doit toujours se méfier de Chiara Parigi, qui reste régulièrement à portée de fusil. L’écart entre les deux concurrentes oscillant entre 1 et 2 minutes, pas plus !! Derrière, Joanna Zakrzewski tente bien de suivre le rythme, mais reste à l’affût de la moindre défaillance.

Dans les derniers kilomètres, Aurélia hausse la cadence et se détache légèrement pour s’assurer la seconde marche du podium.

A l’arrivée, Victoire éclatante de Nathalie Mauclair, nouvelle championne du Monde, et doublé des françaises avec Aurélia Truel qui termine deuxième !! Chiara Parigi conserve de justesse sa troisième place et vient compléter ce podium. N’oublions pas Stéphanie Duc qui a réalisé une très belle course et parviens à se hisser à la sixième place finale !

podium-hommes podium-femmes

Crédit Photos : https://www.facebook.com/WorldTrailRunningChampionshipsWales2013


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Test KT-Tape Synthetic pro & Original Coton

Essai Taping et comparaison des bandes KT-Tape Original & Pro

Phénomène de mode ou bien réelle avancée technique dans le traitement et la protection contre les traumatismes bénins du sportif ? Apparues sur le marché il y a seulement quelques années, les bandes de Kinesio Taping ou K-Taping se démocratisent réellement depuis un an ou deux auprès du grand public.

Souffrant régulièrement de petites tensions dans les mollets et plus récemment de craquements dans les genoux, je me suis laissé tenter par le test de ces petites bandelettes fluo…

KT-Tape-1Le K-Taping : Comment ça marche ?

Le concept du Kinésio-taping se rapproche un peu de celui du strapping, mais présente néanmoins des propriétés assez différentes et complémentaires.

En effet, les bandelettes de taping ne se contentent pas d’apporter un maintien musculaire et articulaire. Elles permettent un drainage lymphatique des tissus superficiels, et apportent un véritable effet massant provoqué par les contractions musculaires lors de l’effort. C’est un peu comme si vous embarquiez votre masseur personnel lors de votre pratique sportive.

Les limites du système

Le K-Taping n’a pas pour vocation d’avoir des effets curatifs, en cas de lésion profonde ou de réelle blessure, il ne pourra pas vous permettre de continuer raisonnablement votre pratique sportive.

Moins contraignantes et moins bloquantes qu’un strapping classique, elles ne pourront être utilisées que sous la forme d’un traitement d’appoint.

La pose des KT-Tape

Si à l’origine la pose du taping était exclusivement réalisées par des praticiens professionnels et formés à cette pratique, la mise en vente des bandelettes dans les grands réseaux de distribution ont permis de la rendre plus accessible au grand public.

Dans la plupart des cas, vous pouvez effectuer vous-même la pose des KT-Tape en respectant scrupuleusement les conseils de pose, tant sur la tension des bandes que sur la position dans laquelle doit s’effectuer leur mise en place.

Pour un confort optimal et une durée de vie maximale, je vous recommande de raser la zone sur laquelle vous souhaitez appliquer les bandes. Elles tiendront beaucoup mieux, et cela vous évitera les douleurs liées à l’épilation lorsque vous les retirerez…

Pour chaque cas spécifique, vous pouvez trouver des vidéos explicatives sur la pose des KT-Tape (elles sont en anglais, mais facilement compréhensibles) sur le site officiel de la marque KT-Tape

kt-tape-0Mon test des KT-Tape

Tout d’abord, concernant la mise en place des bandes, les vidéos proposées par le site officiel de la marque permettent de réaliser l’opération sans trop de difficultés. Ces vidéos sont très claires, bien qu’en anglais. Si la première application peut sembler un peu hasardeuse, on prend rapidement le coup de main et cela se transforme presque en jeu d’enfant !

A l’effort, il faut un petit temps d’adaptation et quelques kilomètres pour s’habituer aux effets de ces petites bandelettes qui se font vite oublier, mais dont on ressens vraiment les effets.

Le maintien musculaire est bien réel et efficace et soulage vraiment les muscles et articulations concernés, on se sent bien et pratiquement en sécurité dans toutes formes d’appuis. L’effet “massant” se ressent plus à chaud, lorsque les muscles concernés devraient commencer à se crisper, et la douleur fait – presque- place à une sensation de bien-être.

kt_tapeComparaison KT-Tape Original Coton & KT-Tape Synthetic Pro

Si la différence de prix entre les deux modèles est assez conséquente (plus de 50% en plus pour la version pro !) celle-ci s’avère entièrement justifiée. Et à l’usage, la version pro s’avère être bien plus économique.

En effet, la version Original, est selon le fabriquant, sensée être efficace pendant 2-3 jours. En réalité il n’en est rien, et le passage sous la douche viendra très vite à bout de leur résistance. Celle-ci ne peuvent raisonnablement être utilisée qu’une journée avant de se décoller.

La version Synthetic Pro quand à elle offre un niveau d’adhérence très nettement supérieur à la version Original, ce qui du même coup en augmente très sensiblement les effets, les rendant beaucoup plus efficaces. Côté durée de vie, il n’y a pas photo non plus : La Synthetic Pro supporte très bien le passage sous la douche et même dans le bain !! Elles tiennent en place et restent performantes pendant 5 à 7 jours !!

Le choix entre les deux versions est finalement très facile à faire….

Où les trouver

Encore assez difficiles à trouver dans les grandes enseignes de running, vous pourrez les trouver en cliuquant ici : achat KT-Tape chez I-Run

Conclusions :

Je recommande vivement l’usage du Kinesio-Taping dans le cas de petites lésions bénignes et de douleurs sans gravité. Je les utilise également de manière préventive sur les zones musculaires sensibles.

En ce qui concerne la pose, vous pouvez très bien la réaliser vous même ou bien avec l’aide d’une personne de votre entourage lorsque les zones à traiter sont difficiles d’accès.

Personnellement, j’ai adopté le concept et je les utilise régulièrement lors des compétitions ou lors de périodes d’entrainement intensives.

Tous les prix du web pour les bandes KT-Tape Original et KT-Tape pro:

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