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Le sport, mon bonheur…

 
 

L’argent ne fait pas le bonheur, c’est pour moi une évidence. C’est peut-être, comme dirait mon fils, le bonheur qui fait l’argent… encore que cela reste aussi à prouver !

Ce dont je suis certain, c’est que je ne vis pas de ma passion, mais je vis ma passion, et cela vaut bien plus que tout l’or du monde…

Malgré tous mes diplômes (ingénieur, master) je n’ai jamais fais de ma carrière professionnelle une priorité. D’ailleurs je n’ai jamais su trouver ma place dans les entreprises pour lesquelles j’ai travaillé, n’ayant pas la fibre relationnelle, indispensable dans les milieux où j’évoluais.

J’ai toujours privilégié ma vie personnelle à l’appât du gain, n’hésitant pas à travailler à temps partiel pour pouvoir me consacrer à ma famille et à mes passions.

C’est dans le sport que j’ai trouvé mon bonheur, celui de me dépasser, de repousser mes limites, d’apprendre à me connaître et à progresser.

La compétition est l’aboutissement de plusieurs mois de préparation, d’entraînement, c’est en quelque sorte l’examen de fin d’année qui vient valider, ou non, le travail accompli.

Mais plus encore que la destination, c’est le chemin accompli pour y parvenir qui est important, qui construit un homme et lui apporte ce qui finalement est le plus important, la sérénité et le bonheur.

J’ai la chance, ou plutôt, je me suis donné la chance, de pouvoir m’investir à fond dans la réalisation de mes projets sportifs, de suivre ce chemin que je me suis tracé, et qui me conduit aujourd’hui, malgré mon âge, à réaliser des performances auxquelles je n’aurais même pas osé rêver il y a encore quelques années.

Alors certes, je n’ai pas fais fortune, je n’ai pas fais carrière, mais je me sens tellement plus riche que tous ces gens qui ne pensent qu’à gagner de l’argent en travaillant jour et nuit, en écrasant les autres, mais en oubliant l’essentiel : Vivre, tout simplement !

Grâce, ou à cause des événements de ces 2 dernières années, qui sont venus bouleverser tellement de choses, malgré des épreuves très douloureuses et pénibles, je ne sais par quel miracle je suis parvenu à élever mon niveau de jeu. Au point de concrétiser mes rêves les plus fous avec ces deux titres de Champion de France et Champion d’Europe en 2021, de venir titiller les podiums scratch dès que l’occasion se présente, d’exploser mes records sur 10k (non officiel), semi, et marathon.

Aujourd’hui, malgré la frustration de m’être fais coiffer au poteau à l’arrivée de la course de ma ville, je mesure la chance que j’ai d’être en bonne santé, d’avoir un corps solide qui accepte sans broncher tous les efforts que je lui inflige, qui me permet encore de progresser malgré le poids des années… Finalement c’est probablement cela le bonheur, en tous cas ma vision du bonheur.

Tout cela ne serait rien sans le soutien des 3 personnes qui font ce que je suis, qui sont le moteur de tous mes exploits. C’est pourquoi je veux vous dédier cet article, à vous mes enfants Lancelot et Galaad, et à toi ma compagne Péline.

Si je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, croyez en vos rêves et donnez-vous les moyens de les concrétiser. Vous ne pourrez peut-être pas tous les réaliser, mais qu’importe, le simple fait d’essayer vous apportera le bonheur que vous méritez.


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Radicatrail : La Remontada !

Le Radicatrail – Lillebonne (76)

dimanche 17 avril 2022

Après 2 saisons ‘blanches’ me voilà de retour sur une manche du TTN, non pas que j’ambitionnais d’y participer cette année, mais lorsque je me suis inscrit, les règles du Championnat de France imposait un passage par une qualification… et comme j’avais fais l’impasse sur les 80k de l’écotrail, ne me restait guère d’autres possibilités.

C’est donc en Normandie, près du Havre que je suis parti pour une petite ‘remise en forme’ avec au programme 1700m de D+ et 62km à passer de falaises en falaises !

Format idéal pour préparer en douceur le retour vers les montagnes.

Une inconnue

Ma dernière course longue datait du mois de novembre au Sparnatrail, où mon état de santé du moment transforma l’opération en véritable chemin de croix. Depuis lors je suis en cruel manque de travail foncier, même si petit à petit cela revient au fil des différentes courses auxquelles j’ai participé depuis début mars.

La grande question était de savoir si j’allais pouvoir tenir la distance, être capable de gérer mon effort et de respecter mon tableau de marche.

Un début de course prudent

Au départ je me retrouve de suite en tête du peloton, enfin sur les 500 premiers mètres, car dès la sortie du parc, le ton est donné : ça monte direct !

Rapidement 3 gars prennent le large devant, je me maintiens derrière durant le 1er kilomètre, mais ensuite, alors que la pente se fait plus raide, je glisse progressivement vers la 7ème place.

La suite est un enchaînement de plusieurs grosses montées, courtes mais très raides, durant lesquelles je suis obligé de marcher un peu. Je perds encore une ou deux places. Je reprends un peu dans les descentes et oscille régulièrement entre la 7ème et la 9ème position.

Si je suis un peu en avance sur mon tableau de marche, l’essentiel est surtout de bien gérer l’effort, de ne pas se cramer… et jusque là tout vas bien, les voyants sont au vert et je poursuis ma route sur un bon rythme.

Les kilomètres défilent tout seuls, et je profite d’un parcours très agréable avec de nombreux passages en sous-bois, malgré quelques portions un peu trop bitumées à mon goût.

Un rapide passage au premier ravito pour refaire le plein et me voilà reparti pour la suite !

Les choses se compliquent un peu.

Encore beaucoup trop juste en côtes, je continue à y laisser des plumes à chaque fois, c’est ainsi que je perds encore une place et me retrouve 10ème.

Dès lors je me dois de changer de vision, j’abandonne toute prétention au classement général pour me concentrer uniquement sur le respect de mon tableau de marche. Si j’ai bien pris un peu d’avance en début de course, je commence à m’essouffler un peu et progressivement je rentre dans le rang et reperds du terrain.

Malgré tout, j’entame tout doucement une petite remontée, puisque je reprend tour à tour 2 concurrents pour me retrouver 8ème.

Arrive alors un gros coup de mou, sur une portion en fond de vallée, vers le 32ème km, où j’aurais dû normalement dérouler facilement, je n’avance plus, la fatigue commence à se faire sentir.

Le début de la fin ?

Le moral en prend également un gros coup, et je commence à faire de mauvais calculs dans ma tête… l’idée même de m’arrêter me traverse l’esprit, je ne me raccroche qu’à l’idée de revoir Lancelot qui m’accompagne, un peu plus loin sur la route. Je ne veux pas le décevoir, alors pas question de plier !

Un peu plus loin, au sommet d’une butte, je m’emmêle les pieds dans le tapis, petite chute sans gravité, mais dans des ronces… qui m’arrachent bien la main gauche !

Vers le 37ème kilomètre, je ressens une forte douleur sous le pied droit, qui me contraint à marcher un peu dans la côte suivante. Chaque appui est douloureux, et le pessimisme me gagne de plus en plus… mais je sais que Lancelot m’attend un peu plus loin pour m’encourager, alors je serre des dents et je poursuis.

Petit à petit, la douleur s’estompe et je peux me remettre à courir quasi normalement.

Une improbable remontada…

Alors que je poursuis ma route tant bien que mal, et que je me rapproche du second point de ravitaillement, quelle n’est pas ma surprise de rattraper un 1er concurrent, puis un second… et juste avant le ravitaillement… c’est encore 2 autres concurrents que je m’apprête à rejoindre !

Un passage éclair au ravitaillement me permet de les laisser sur place… et me voilà 4ème !!

Le mental reprend le dessus !

Il reste un peu plus de 15 kilomètres, et cette 4ème place inespérée il y a encore moins d’une demi-heure me fait oublier la fatigue et les douleurs.

Certes le rythme n’est pas extraordinaire, mais pas question de me faire reprendre par les gars que je viens de dépasser. Je donne tout ce que j’ai… c’est à dire pas grand chose, mais suffisant pour protéger cette position.

Un final incroyable

Alors que mon seul but était de défendre cette 4ème place, on m’indique que le 3ème est à peine une minute devant moi !

A environ 6km de l’arrivée, je l’ai enfin en visu. Il n’en faut pas plus pour que mes instincts de carnassier ne reprennent le dessus… et me voilà parti en chasse !

Très rapidement, dans la montée suivante, je fais la jonction et décide de passer direct. Il tente de résister et m’emboîte le pas. Je prends un peu de distance dans la descente suivante, mais dans la remontée, il s’accroche toujours !

Je sais qu’il reste un peu plus de 3km et décide alors d’accélérer un peu pour le décrocher… j’y parviens sans difficulté. La suite du parcours m’est plutôt favorable, même s’il reste encore une petite côte à gravir.

La cerise sur le gâteau

Alors que je l’ai distancé dans la descente, qu’est ce que j’aperçois au loin devant moi, à l’agonie dans la dernière côte ? Le second ! Il a l’air au bout de sa vie.

Ni une ni deux… je me rapproche et l’avale en une bouchée, il a juste le temps de me féliciter que j’ai déjà fais le trou !

Ne me reste plus qu’à tout lâcher dans la descente finale et à terminer le travail dans le parc. C’est incroyable… alors qu’il y a moins de deux heures j’étais au fond du gouffre… me voilà maintenant sur le podium !!

Une fin de course incroyable

En 1,5 km j’ai collé 2′ au 3ème, plus de 3′ au 4ème… et pratiquement un quart d’heure au petit groupe de 4 que j’ai dévoré au niveau du second ravitaillement !

Je m’offre même le lux de reprendre quasiment 5′ au vainqueur !

Finalement, je boucle la course en 5h19’31″… à un peu moins de 12′ du vainqueur !

Un podium quasiment inattendu sur cette manche du TTN, qui du coup m’incitera peut-être à tenter quelque chose au classement général en seconde partie de saison… à voir ?


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Semi & Marathon de Paris : Le Hold-Up !

Le temps des records !

10 bornes, semi & marathon le tout en 4 semaines !

Au regard de ces derniers mois, s’il est bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas, c’était bien de battre tous mes records sur route à l’occasion de ces 2 courses !

Le contexte

Si l’année 2021 fut pour moi une année sportive extraordinaire : Champion d’Europe, Champion de France, Record sur marathon… et bien d’autres belles perfs. Tout s’est brusquement arrêté début novembre à mon retour d’Italie et du Sicily Volcano-Trail (que j’ai remporté).

Une succession d’événements personnels, que je ne détaillerai pas ici ont fait passer le sport et la course à pied au second plan pendant pratiquement 5 mois.

Je ne dois d’avoir maintenu un semblant de condition physique qu’à mon rôle d’entraineur au club de Livry-Gargan. Pendant cette période, je me suis fais violence pour courir 2 fois par semaine avec mes athlètes, mais le coeur et l’envie n’y étaient pas.

J’y ai également ajouté quelques courses afin de m’obliger à une sortie longue le week-end, mais pas tous les week-end non plus.

Même si j’avais déjà réduit mon volume kilométrique depuis plus d’un an, jamais je n’avais atteint un tel niveau de non-entraînement.

Miracles à répétition

Dans un tel contexte, sans motivation, en manque de préparation et d’endurance flagrant, je n’aurais pas misé un seul centime sur de tels chronos !!

Pour ces deux courses, je n’avais strictement aucun objectif, si ce n’est de rejoindre la ligne d’arrivée… pour rentrer au plus tôt à la maison !

Très peu de sorties longues, hormis une ou deux courses, aucune séance d’allure spécifique… Seul point positif, aucune pression, juste l’envie de changer d’air, d’oublier les problèmes le temps d’une course, d’une bouffée d’oxygène

Avec le recul, j’y vois maintenant un peu plus clair et cela trouve un peu plus de sens à mes yeux. J’y reviendrai dans un prochain article où je tenterai d’expliquer l’inexplicable !

Acte I : Le Semi de Paris

Le pire moment pour moi, l’apogée de mes soucis personnels, de mes nuits sans sommeil… c’est véritablement à reculons que je suis allé chercher mon dossard le vendredi… avant une nouvelle nuit sans sommeil.

Bref des conditions idéales pour être au top le dimanche matin ! Le jour venu, c’est sans aucune conviction que je prends la direction de Paris pour prendre le départ du Semi.

Tout au plus, et dans le meilleur des cas, je pensais pouvoir réaliser un chrono entre 1h20 / 1h21… Mais dès les premiers kilomètres, je fus  le premier surpris par mon allure ! Sans réellement forcer je me retrouve à 3’35” au kilo ! Je passe au 5k en 18’04” (probablement mon record ?).

L’allure se calme un peu avec les petites côtes et faux-plats qui nous conduisent au bois de Vincennes, mais malgré tout, je ne perds pas grande chose… et passe au 10k en 36’31″… ce qui explose mon record perso du 10k (le précédent 36’59” réalisé en 2020 lors de mon record sur semi) !

Je me dis que je vais payer cher sur la fin, d’autant qu’elle n’est pas des plus simple, avec un enchainement de petites côtes et de tunnels sur les derniers km.

Mais ça tient bon !! je suis toujours dans un excellent timing au 15ème. Ensuite je laisserai quelques plumes… la fatigue des derniers jours se faisant ressentir progressivement… Néanmoins, il m’en reste suffisamment sous la pédale pour conserver jusqu’au bout une petite marge sur mon record (1h18’36”)… pour terminer dans un inattendu temps de 1h18’09” !!.. Nouveau Record perso !!!

Au vu de ce que j’ai traversé durant les mois précédents et dans les derniers jours avant la course, je n’en reviens pas moi-même !

Mais comment ai-je bien pu réaliser un tel chrono dans ces conditions ?

  • fraîcheur musculaire versus fatigue générale
  • absence totale de pression versus moral à 0

Autant de paramètres contradictoires qui donnent un petit côté étrange et mystérieux à cette performance. Pourquoi je réussis aujourd’hui sans efforts ce que je ne suis pas parvenu à réaliser auparavant au prix de beaucoup de travail ?

Acte II : Le marathon de Paris

Les résultats du Semi auraient pu être de nature à nourrir mes ambitions pour ce marathon… mais il n’en fût guère le cas, et si l’idée de battre mon record n’était pas totalement absente, elle était cachée bien loin derrière mes autres préoccupations actuelles !

Ce n’est donc guère plus motivé et qui plus est refroidi par les prévisions météos, que je passais en coup de vent au salon du Running pour prendre mon dossard… et me sauver aussi vite !!

Dimanche matin, j’ai dû me faire violence pour me lever et aller affronter les températures glaciales pendant toute une matinée.

Le marathon est une épreuve tellement compliquée, que je n’osais faire aucun pronostic. Mon manque de foncier me ferait forcément défaut au pire moment (aux alentours du 30èm km) et la fin serait compliquée…

Je décide néanmoins d’appliquer une stratégie à la fois sage et ambitieuse… et on verra bien jusqu’où ça tiendra !

Je règle mon allure sur 3’45”-50″ au km, avec pour consigne de ne jamais me mettre dans le rouge. Je laisse dérouler, et tout au plus je mettrais un petit coup de boost si je sors de l’allure.

Je fais tout mon possible pour ne pas puiser dans les réserves. Comme sur tout marathon, il y a des hauts et des bas, j’essaie d’absorber les bas sans forcer et déroule un peu plus dans les moments forts… c’est ainsi que sans m’en rendre compte je passe au semi en 1h19’02″…. soit ma 3ème meilleure perf sur la distance.

Je me dis alors que la suite sera moins rose… Mais jusqu’au 25ème ça tient toujours bon !

Les difficultés apparaitrons, comme toujours après le passage sous le tunnel des Tuileries. L’enchainement des tunnels ne manque pas de me casser les pattes et de m’user.

Je commence alors à ressentir toute la fatigue et le manque d’entrainement des derniers mois. Mais je ne panique pas, je prends les choses comme elles viennent. Et même si la souffrance physique pointe le bout de son nez, si l’allure se ralenti de plus en plus, je me sens plutôt bien mentalement et encaisse le coup sans trop de mal.

Je ne penses pas encore au record, d’ailleurs je n’y ai jamais pensé depuis le début de cette course. Je m’efforce simplement de tenir bon du mieux que je peux.

La côte du 34ème km mettra un gros coup de frein, et à partir de ce moment là je laisserai beaucoup de plumes, surtout sur les 3 derniers km durant lesquels je perdrais une bonne minute !

Mais qu’importe, car je commence à entrevoir l’inimaginable… ce record auquel je n’aurai pas osé songer ce matin est à portée de main !!

Qu’ils seront longs les 3 derniers km, mes yeux rivés sur mon allure, calculant la marge que j’ai par rapport à ce fameux record, mais je serre les dents, et malgré le début de crampes dans les cuisses, j’assure le minimum pour rejoindre l’arrivée en 2h43’15″… soit un nouveau record perso, quasiment 30″ plus rapide qu’au mois d’octobre !

Au vu de ma condition physique et psychique, je n’aurai jamais imaginé une telle chose possible, persuadé que j’étais, d’un effondrement programmé sur la fin de parcours… et pourtant je réalise ce nouvel exploit !

Conclusions

Le marathon est avant tout pour moi un test de forme avant d’aborder la saison de trail. J’étais convaincu de ma méforme et d’un gros retard de préparation, mais me voilà plus que rassuré. Malgré toutes mes péripéties, je ne suis pas très loin de mon niveau de forme de l’automne dernier… Reste à peaufiner la prépa en montagne pour arriver au top pour les championnats !

Là aussi cette performance garde une part de mystère. Si je suis convaincu que l’absence d’enjeu, de pression est un facteur plus que favorable. Si la fraîcheur musculaire est également un facteur positif, tous les autres voyants étaient plutôt dans le rouge !

Alors je pense qu’il faut relativiser, car peut-être que dans d’autres conditions j’aurais pu faire beaucoup mieux…. ou à l’inverse pire ? Mais cela l’histoire ne le dira jamais !!

Lien vers la vidéo de mon interview avec Mr Patrick Montel :

https://www.facebook.com/patrick.montel.officiel/videos/1090158921879755

 


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Foulées des 2 roches : Jour de gloire !!

Marathon trail de Guery – 47km

Dimanche 18 juillet 2021 – Rochefort-Montagne – 7h

Remettre l’église au centre du village !

Après mon échec au Trail du Morbihan, une profonde remise en question s’imposait ! Tout d’abord en ce qui concernait mon planning de l’été !

Il n’aurait pas été raisonnable, au vu de la forme physique et mentale d’aller faire le mariole autour du Mont-Blanc, pour un défi certes intéressant, mais bien loin de mes objectifs de la Rentrée. Faire ce tour du Mont-Blanc eu été une erreur qui aurait pu compromettre grandement mon programme à venir.

C’est donc à la dernière minute que j’ai retourné ma veste, ou plus exactement retrouvé mes esprits, pour changer d’objectif et m’inscrire sur cette course de 47km pour 1800m de D+, plus en adéquation avec ce qui m’attendra plus tard, et cerise sur le gâteau, sur mes terres auvergnates !

Mais la remise en question ne s’arrêtait pas simplement à ce recadrage d’objectif, elle devait s’accompagner de grand changement en terme alimentaire et hydratation, ainsi et surtout en terme de gestion de course !

Mon seul objectif devait être alors de tester toutes ces modifications d’alimentation et de stratégie, laissant alors de côté tout objectif vis à vis du classement.

Un début de course prudent

Pour mettre en oeuvre mon plan de course, il était indispensable de ne pas s’emballer, de partir sur mon rythme, et non pas d’essayer de suivre celui des avions de chasse !

Revenir donc sur ma stratégie usuelle, ne pas me croire plus beau et plus fort que je ne suis, et ne pas se laisser tenter par l’ivresse de la course en tête.

De toutes façons, je n’ai eu guère le choix, car dès les premiers hectomètres, le profil du parcours s’élevait fortement. Habituellement peu à mon aise en côte, surtout en début de course, je devais laisser filer tout un groupe,… et me retrouver 16ème en haut de la première butte !! Pour environ 90 coureurs au départ, je me suis dis que j’allais prendre cher !

Mais peu importe, l’essentiel était de rester sur mes bases chronométriques telles que calculées avant la course (voir ma simulation de calcul : simulation trail des 2 roches).

Dans la descente suivante j’allais revenir aux alentours de la 12-13ème place, avec en ligne de mire 4 coureurs et donc la 9ème place. A ce moment je me disais qu’un top 10 au final ne serait pas si mal. Au vu du profil, majoritairement en descente sur la seconde partie, cela semblait jouable, temps que je ne laissais pas trop partir les gars devant moi.

Premiers égarements

Après le passage le plus raide de la course, quelques coureurs devant moi eurent des petits soucis d’orientation avec un balisage retiré par des petits malins (ou plutôt des gros cons !) sur une grande portion, où il fallait prendre une route forestière sur la gauche mais nullement indiqué. Heureusement pour moi, j’avais la trace du parcours et j’étais venu reconnaître le parcours quelques jours auparavant, ce qui m’évita cette petite séance de jardinage !

Des conditions dantesques

Si lors de la première partie de la course nous étions relativement protégés en forêt, les choses se gâtèrent une fois arrivés à proximité du lac de Guery : un vent à décorner les boeufs, une brume dense et une visibilité très réduite !

Néanmoins je continuais sur mon rythme de croisière, rattrapant le petit groupe devant moi lorsque la pente se faisait moins raide, c’est aux alentours de la 10ème place (du moins c’est ce que je pensais) que je retrouvais Péline, complètement gelée, au 1er ravito.

Le temps de remplir ma gourde et me voilà reparti, de nouveau 12ème, à l’assaut du Puy du Loup !

Navigation à vue

La visibilité était de pire en pire, et le chemin pas évident à suivre, peu de balisage et chemin très peu fréquenté. Là encore mes recos des jours précédents m’évitèrent de tâtonner au sommet et de trouver rapidement la bonne trace.

Entre temps j’avais déjà repris un gars, avant de revenir sur les 3 précédents dans la petite descente vers la banne d’Ordanche.

Le tournant de la course

Arrivé au col, il fallait directement redescendre par un petit chemin sur la gauche, toujours dans la brume épaisse et un balisage très léger, je doublais un gars juste avant la descente, en apercevant un autre qui n’avait pas vu la bifurcation et filait tout droit… vers le sommet de la Banne d’Ordanche ! Trop loin pour que je puisse le prévenir, je me jetais à fond dans la descente.

A ce moment, je pensais être 7ème, essayant de voir au loin ma prochaine proie, j’étais assez surpris de ne voir personne !! Alors que j’avais, pour un instant, une vue dégagée sur le Puy Gros !

On passe la seconde

Remotivé par ma remontée dans le classement, j’accélère, un tout petit peu le rythme, du moins j’essaie, car en haut du Puy Gros le vent est tel, que la progression devient très difficile.

J’aborde ensuite la descente avec la plus grande prudence, car pour bien la connaître, je sais qu’elle est très piégeuse, caillouteuse à souhaits !

C’est dans cette descente que je croise 2 coureurs… à contresens !! visiblement ils se sont égarés eux aussi et font la boucle à l’envers !

Une fois cette descente technique passée, je peux relancer l’allure, malgré le vent toujours violent, pour le retour vers le lac de Guery.

La surprise du chef

S’il est un truc auquel je ne m’attendais pas du tout, c’est bien celui-là !

Lorsque j’arrive au ravito du Col, c’est un peu incrédule que j’apprends de la bouche de Péline que… je suis en tête de la course !

Je ne m’emballe pas pour autant, la course est encore très longue et nul doute que les avions de chasse qui sont lancés à ma poursuite vont bien vite remettre les pendules à l’heure !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! A peine un km plus loin deux coureurs me rattrapent et me dépassent avec une grande facilité. Je tente de m’accrocher, mais j’ai un peu de mal à suivre dans la montée vers le Puy de l’Ouire !

Néanmoins j’essaie de ne pas trop me faire distancer, sentant que si je parvenais à m’accrocher je pourrais peut-être viser le podium à l’arrivée… chose encore inespérée il y a quelques minutes de cela !

Le tournant de la course

En haut de la montée du Puy de l’Ouire, notre parcours bifurque sur la droite, il faut franchir une échelle pour passer une clôture et poursuivre encore la montée.

Mais ce point de passage était commun avec la course VTT… qui elle continuait tout droit et redescendait directement (avec néanmoins un parcours un peu plus long pour rejoindre le point suivant). Le balisage était un peu trompeur et lorsque j’arrive à proximité j’aperçois au loin un coureur qui visiblement n’a pas vu qu’il fallait tourner. A peine le temps de réaliser que je ne le vois plus et ne peux le prévenir de son erreur.

Je n’ai aucune idée à ce moment de ce qu’il va se passer, mais j’ai le sentiment que la chance me sourit une nouvelle fois, que les 2 leaders sont partis sur la mauvaise trace… me laissant à nouveau la tête de course !

Une fois en haut de cette dernière grosse difficulté, je me jette dans la descente. Un peu plus loin, je rattrape deux coureurs, qui visiblement s’étaient égarés et n’avaient pas fait la boucle du Puy Gros. Y en a t-il d’autres devant ? je n’en ai pas la moindre idée ! Mais pas le temps de réfléchir il faut continuer à avancer.

Je passe par quelques moments de doutes lorsque le tracé s’éloigne, pendant un petit moment du parcours que j’ai dans ma montre. Suis-je sur la bonne trace, ai-je raté quelque chose, suis-je moi aussi reparti sur le parcours vtt ?

Je préfère ne pas y penser, de toute façon il est trop tard pour tenter de reprendre la trace GPX, je poursuis sur ce chemin, qui suit le GR, vers le lac de Servières, où là je suis rassuré sur le fait d’être sur le bon parcours.

Un sprint de 18 km !

Passé le lac se profile le 3ème ravito où Péline me confirme que je suis toujours en tête, mais à peine ai-je fini de me ravitailler que je vois arriver l’un des deux petit jeune qui m’avait doublé après le ravito précédent.

Ils ont certes fait un détour en prenant le parcours VTT, mais sont toujours sur mes talons !

C’est alors que commence une autre course. Je n’ai rien à perdre, alors je me lance dans une course folle, certes aidé par un profil plutôt en descente qui m’est assez favorable, je suis à plus de 15 km/h !

Ma seule chance de rester en tête consiste à distancer mon poursuivant le plus rapidement possible. Deux hypothèses, soit je parviens à me mettre hors de sa vue et j’ai une petite chance de le décourager, soit malgré mes efforts il revient sur moi, et dans ce cas, je devrait me battre pour tenter de conserver une place sur le podium.

A ma grande surprise, je parviens à mettre en oeuvre la première hypothèse et réussi à repousser mon adversaire à un peu plus d’une minute ! Il ne revient pas, je parviens même à porter cet avantage jusqu’à pratiquement 2 minutes !

Je sers les dents, donne tout ce que je peux dans cette fin de course incroyable. Reste encore quelques côtes que je me dois d’attaquer le plus fort possible, car si retour il y a cela sera probablement dans cette portion un peu plus accidentée.

Les 5 km les plus longs de ma vie…

La fatigue commence à se faire sentir, les jambes s’alourdissent de plus en plus, mais le mental est toujours là et me fait oublier la douleur.

Je parviens au dernier point de ravitaillement, toujours en tête. Un arrêt éclair et je me jette dans ces 5 derniers km. Il reste deux petites côtes à grimper, mais dans un terrain particulièrement gras et boueux.

Nous avons maintenant rejoins les même parcours que les autres courses, ce qui complique un tout petit peu les choses, il faut maintenant slalomer entre les concurrents de ces épreuves.

J’attaque l’avant dernière côte, toujours aucune trace derrière moi de mon adversaire, je me force à courir tout le long, malgré la pente la boue et les caillasses. L’effort est intense mais je tiens bon !

Il s’en suit une descente particulièrement délicate entre boue et caillasses, pas franchement mon terrain de prédilection ! J’essaie de passer l’obstacle le plus vite possible, sans commettre de faute, la concentration est à son maximum !

Une dernière portion de plaine dans l’herbe, toujours personne derrière !

Une petite remontée, une route à traverser. A peine un kilomètre à parcourir… mais qu’il est long ! Une dernière butte, la souffrance est de plus en plus présente, mais ne rien lâcher, tenir jusqu’au bout !

En haut de la butte, reste 600m environ, un petit coup d’oeil derrière moi : toujours personne… ça sent bon, mais ce n’est pas encore fait !

La délivrance…

Un dernier faut-plat avant de descendre vers l’arrivée, on peut d’ailleurs apercevoir l’arche de l’autre côté du chemin. Le souffle est court, les jambes brulent, mais ce n’est pas encore le moment de se relâcher !

Un dernier coup d’oeil en arrière, plus que 300m, en descente, et pas de trace de mon adversaire. Cette fois c’est bon !! Sans baisser pour autant de rythme, je peux commencer à savourer !

C’est incroyable, mais je l’ai fait !! L’arrivée me tend les bras ! L’émotion commence à monter, je suis à la limite entre joie et larmes, je n’y crois pas réellement, je ne réalise pas que je suis en train, à 50 ans bien sonné, à remporter mon premier trail !

Quelle délivrance en franchissant cette ligne d’arrivée ! J’ai gagné !! Je n’en reviens pas et il me faudra un bon moment pour réaliser cet exploit !

Et même si j’ai été aidé par des circonstances particulières, cela fait partie de la course, je ne me suis pas perdu, j’ai su rester sur le parcours et éviter les embûches.

Mon jeune adversaire arrive seulement 48 secondes derrière moi, preuve s’il en est que j’ai bien fait de tout donner sur cette fin de course !

Je n’avais finalement que très peu de marge, il a fallu s’arracher, tout donner durant cette fin de course exceptionnelle !

Qui eut crû à ce scenario fou ? Certainement pas moi, qui était parti ce matin dans le seul but de me régler et tester quelques solutions suite au fiasco de la course précédente ? Tout cela est de bon augure pour la suite, mais il faudra savoir la tête froide garder !

Et pour conclure, tout cela n’aurait été possible sans l’aide de ma compagne Péline qui a été au top, dans le vent, le froid et la brume pour me faire une assistance énorme durant toute cette belle aventure !

 


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Test chaussures Relance RL-01

 

La première marque de running 100% fabriquée en France

Aujourd’hui je vous présente le test d’une toute nouvelle marque de chaussures de running dont la très grande particularité est d’être 100% Made in France ! Cela est suffisamment rare pour être souligné et mérite bien une petite mise en avant !

Retrouvez toutes les infos sur la marque Relance-Running sur le site internet de la marque : Relance-Running

Un design sobre et efficace, mais surtout une finition impeccable qui met en avant tout le savoir faire ‘à la française’. D’une grande robustesse apparente, elles sont taillées pour durer longtemps ! Mais ce n’est pas tout, car lorsqu’on les enfile, on se sent comme dans des chaussons !

Petite particularité au niveau de la semelle de propreté interne, un petit insert au niveau du talon qui a pour objectif d’améliorer le confort et l’amorti sur l’arrière du pied. Si la présence de cet insert peut surprendre au début, il se fait très rapidement oublier au bout de quelques minutes d’utilisation.

Ces chaussures RL-01 offrent un excellent amorti et sont très agréables à porter. Au niveau de la semelle, malgré un profil peu marqué celle-ci offre un excellent grip, ce qui nous autorise une utilisation non seulement sur route mais également sur chemin sec et peu accidenté.

Le seul petit ‘bémol’ pour ce qui me concerne serait au niveau du poids, car elles sont sensiblement plus lourdes que les chaussures que j’utilise habituellement. Néanmoins, à ma grande surprise, ce n’est pas un réel handicap car elles offrent malgré tout un très bon dynamisme.

En conclusion, même si je ne les utiliserai pas en compétition, ce sont d’excellentes chaussures d’entrainement pour toutes vos sorties sur route et chemins.

Lancée sous forme d’un projet participatif par cette jeune start-up française, vous pouvez dores-et-déjà précommander les votre via le lien suivant : https://www.kickstarter.com/projects/relance/relance-lets-break-the-rules-with-a-running-made-in-france


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Test station de trail Bures-sur-Yvette

En attendant la reprise des courses…

 

En manque de compétitions depuis des mois, pas de sortie longue depuis une éternité… quoi de mieux pour se remettre un peu dans le bain que de se lancer un petit défi sur un parcours balisé et emprunté par de nombreux coureurs ?

Même si les conditions n’étaient pas réunies pour faire une perf, si rien ne peux remplacer l’ambiance d’une course officielle, c’est malgré tout avec grand plaisir que je me suis rendu ce matin à Bures-sur-Yvette pour affronter l’un des différents parcours proposé par la seule station de trail d’île de France.

Un parcours  agréable

S’il peut être assez difficile de trouver des parcours variés avec un peu de dénivelé en île de France, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par ce parcours.

Pour faire simple, j’ai choisi le parcours n°6 “Méridon-Chevreuse” , non pas parce que c’est mon chiffre fétiche, mais parce que c’est le parcours le plus long proposé par la station de trail de Bures !

Même si le dénivelé global n’est pas impressionnant, le parcours propose 6 belles montées, certes assez courtes mais avec quelques passages bien raides, qui m’ont obligé, dans les escaliers, à marcher un peu. De quoi faire monter les quadris en température… et les fumer un peu !

Paysages variés

Ce que j’ai vraiment apprécié c’est la variété des paysages avec quelques points de vue très sympas, des passages en forêt, quelques passages en bordure de champs. Les plus critiques pointeront du doigt la présence de pas mal de bitume, mais franchement cela n’est absolument pas gênant au regard de la beauté des villages traversés.

Néanmoins il faut malgré tout être prudent lors de la traversé de certaines routes qui peuvent être dangereuses pour celui qui ne fait pas attention.

Un parcours roulant, à la portée de tous

Du côté des sentiers empruntés, aucune difficulté à signaler, ils sont très roulants et ne présentent pas de technicité particulière. Il faut néanmoins faire attention dans certains secteurs en cas de pluie où l’on peut retrouver des portions grasses ce qui rendrait quelques descentes un peu plus délicates.

Balisage et trace GPS

Côté balisage, si globalement on s’y retrouve, néanmoins il manque parfois quelques balises (ou elles sont bien cachées) ce qui pourrait compliquer le suivi du parcours.

En revanche, la trace GPX est quasi parfaite (je n’ai ‘jardiné’ qu’une ou deux fois et juste le temps de me rendre compte que j’étais bien sur le bon chemin) ce qui utilisée via l’application ou bien sur la montre permet une navigation facile et sans aucun stress

Infrastructures

En raison des conditions actuelles, je n’ai bien évidemment pas été en mesure de bénéficier des services offerts sur place et ne pourrais donc pas vous dire si les douches sont chaudes ou pas !

Niveau parking, aucun soucis, il y a de nombreuses places disponibles devant le stade d’où partent la plupart des parcours.

Conclusion

Une belle expérience, que je renouvellerai avec grand plaisir, sur ce parcours ou bien sur l’un des autres proposés par la Station de Trail de Bures-sur-Yvette.

Et promis, la prochaine fois je me motiverai un peu plus pour aller chercher un chrono un peu meilleur que les 2h49’16” réalisés aujourd’hui !

 


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Le shoe-finder Salomon sur i-Run.fr

 

Mais quel est donc cette bête étrange qui se cache derrière ce nom ? C’est tout simplement le premier outil d’aide au choix de chaussures trail  /running dédié à une marque sur le site i-Run.fr (https://www.i-run.fr/)

Car en effet, comment trouver la chaussure de running trail qui vous convient ? Même si vous êtes un habituel fan des chaussures running trail Salomon, le choix du modèle adapté à vos besoins est loin d’être évident ! L’étendue de la gamme proposée est impressionnante (voir https://www.i-run.fr/salomon/), au point que même les aficionados de la marque risquent de s’y perdre.

Comme en Formule 1, il existe un type de chaussure pour chaque usage, chaque condition climatique, et même pour chaque coureur (en fonction de son sexe, âge, morphologie,…) !

Le Shoe Finder, grâce à un questionnaire très ciblé et détaillé vous aidera de manière efficace pour vous proposer le ou les modèles de chaussures idéales pour vous et votre objectif !

Parmi les principaux critères de choix proposés par le shoe finder Salomon vous trouverez :

  • Le type de terrain (route ou sentier)
  • Votre sexe
  • Technicité du terrain (technique ou roulant)
  • La nature du terrain
  • Les conditions climatiques
  • Le type d’utilisation (compétition ou entrainement)
  • La durée de l’effort (court, long, ultra)
  • Les qualités souhaitées

Le questionnaire interactif s’adapte à vos réponses et vous guide directement vers les modèles de chaussures le plus adapté à votre recherche.

En vous proposant une offre ciblée, le shoe finder vous fera gagner un temps précieux, et vous évitera surtout de faire un choix qui ne correspondrait pas réellement à vos critères. C’est donc l’assurance de ne pas vous tromper et de trouver la paire de chaussure running ou trail qui est faite pour vous.

Vous aussi, pour trouver la chaussure running trail Salomon qui vous correspond c’est ici : https://www.i-run.fr/salomon/choix-chaussures.html

Alors que vous soyez déjà fan de la marque ou bien que vous désiriez tenter l’aventure pour une première, le Shoe Finder Salomon proposé par i-Run est fait pour vous !


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Test Bâtons Leki micro trail Vario

 

Déjà adepte des bâtons Leki micro Trail pro, j’ai eu l’envie de tester également la version réglable en longueur, à savoir les bâtons trail Leki micro Trail Vario.

Pour quelle raison des bâtons réglables ?

Tout d’abord parce que, malgré les conseils donnés par les guides de choix, il n’est pas évident, à priori, de sélectionner la longueur qui nous conviendra.

Avec la version Trail micro Pro, pas le droit à l’erreur, puisqu’ils ne sont pas réglables, il est donc nécessaire de ne pas se tromper

Ensuite, selon le profil du terrain, il peut s’avérer intéressant d’avoir un réglage légèrement différent et ce en fonction du pourcentage de pente, de l’utilisation en montée ou en descente.

Personnellement, en montée, lorsque le pourcentage est assez élevé, je suis plus à l’aise avec des bâtons un peu plus courts. Comme mes Trail micro Pro ne sont pas réglables, la seule solution est de tenir le bâton un peu plus bas sur la poignée, ce qui est tout à fait faisable car celle-ci est suffisamment longue pour le permettre. Mais cela impose de ne pas utiliser les dragonnes, qui elles ne permettent pas de prendre le bâton un peu plus bas !

En revanche, en descente, je préfère avoir une longueur un peu plus importante pour pouvoir prendre appui plus loin devant moi. Certes, c’est une question de goût et d’habitude, mais ce n’est pas négligeable.

Réglage des Micro trail Vario

Je dois avouer que j’ai cherché pendant quelques minutes avant d’en comprendre le fonctionnement, et la notice n’était pas vraiment claire à ce sujet.

En effet, avant d’effectuer le réglage à longueur, il est nécessaire de bien tirer à fond sur le premier brin (celui qui servira pour le réglage), jusqu’à atteindre la petite marque verte et entendre le ‘clic’ signifiant que le bâton est correctement enclenché !

C’est seulement une fois cette étape franchie qu’il est possible d’effectuer le réglage à sa convenance.

Le système est très facile d’utilisation et il suffit de positionner le brin sur le repère correspondant à la longueur souhaitée puis de fermer le petit clapet, et le tour est joué.

Il est cependant nécessaire de faire quelques tests pour pouvoir trouver le bon niveau de serrage. Il faut cependant manipuler la petite molette de réglage avec prudence, et trouver le juste niveau pour que le bâton ne risque pas de se replier lors de son utilisation, mais sans serrer trop fort non plus ! Car rappelons-le si cela est nécessaire, ce sont des bâtons en carbone, et un serrage trop violent pourrait tout simplement gravement l’endommager !

En conclusion

Pour seulement quelques grammes de plus que la version Trail micro pro, ces bâtons réglables vous offrent un confort d’utilisation accru, s’adaptant à vos besoins en temps réel.

Vous pouvez les trouver sur le site EquipementAventure.fr


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Foulées de Boissy : Joker et médaille en chocolat !

Opportunité de dernière minute

Préambule

A défaut de Trail de la Côte d’Opale, annulé à la dernière minute par des politiques qui ne pensent qu’à une chose : protéger leur petit cul, ne connaissant rien au sport nature et surtout au trail. A croire que le trail n’a pas le même degré d’importance que des matches de foot, jugés eux indispensables pendant que les laissés pour compte sont toujours les même !

Depuis quelques semaines je m’étais préparé pour ce TCO, dont j’étais quasiment certain qu’il aurait lieu, tellement Franck Viandier, son organisateur, y avait mis toute la rage et l’énergie pour être en mesure de respecter un protocole sanitaire hyper strict, à la limite du tenable (là encore tous ne sont pas logés à la même enseigne !).

Programmé pour une course de 62 km entre dunes et falaises, j’ai appris mercredi après-midi l’annulation de l’événement, seulement 2 jours avant le début de la manifestation !

Que faire ?

Une fois la colère, que dire, la rage, de l’instant passée je me suis posé la question : que faire ce week-end ? Partir malgré tout dans le nord pour faire la course en off ? En manque de compétition depuis des mois, je ne me voyais pas me lancer dans un défi de cette ampleur sans l’ambiance et la pression de la course. Je n’aurai pas été capable de tout donner, de repousser mes limites.

Je ne pouvais pas non plus passer mon week-end au fond de mon canapé à regarder la télé sans bouger, il m’étais nécessaire, malgré tout, de trouver un dossard pour ressentir l’adrénaline de la compétition, le stress, la stratégie et toutes ces émotions que, personnellement, je ne trouve qu’en course.

Une solution de remplacement

Plusieurs choix s’offraient à moi, j’aurai pu décider de partir dans les Vosges pour L’infernal Trail par exemple. Il aurait fallu tout réorganiser, partir à plus de 4 heures de route de la maison. En plus de la fatigue que cela aurait généré, je n’ai quasiment pas fait de dénivelé en montagne depuis longtemps, bref, je ne me sentais pas l’âme de me lancer dans un tel périple à seulement 3 semaines de l’écotrail

Les Foulées de Boissy

C’est alors que j’ai trouvé cette petite course sympathique, qui certes m’obligerait à aller de l’autre côté de Paris, mais qui me permettrait d’aller en découdre un peu !

Un parcours de 31 km en forêt assez roulant malgré quelques ondulations ( qui feront bien mal aux pattes) qui me permettra de voir où j’en suis niveau vitesse.

Certes, je n’étais pas du tout préparé pour un semi-marathon ce week-end, et c’est pas en 3 jours que je pouvais faire quoi que ce soit ! Il faudrait donc faire avec les moyens du bord.

Adaptation…

Dans la période que nous traversons, le seul maître mot c’est : Adaptation ! Entre annulations et interdictions d’événements, il est plus que difficile de se préparer correctement pour une épreuve en particulier. Si l’on veut courir malgré tout, il n’y a pas d’autres solutions, il faut être capable de sauter du coq à l’âne en une fraction de seconde.

C’est donc dans l’improvisation totale que je me suis inscrit sur cette belle épreuve nature, une petite course pratiquement familiale, intimiste, loin des milliers de coureurs du TCO ! Mais tellement content d’y être, de pouvoir accrocher un dossard et de partir en guerre !

Récit de ma bataille

Particularité de l’événement, un parcours en boucle à effectuer 1, 2 ou 3 fois, avec un départ commun des 3 courses. Un peu difficile de savoir où j’en suis lorsque le départ est donné !

Rapidement 2 coureurs se détachent du groupe de tête où je me trouve, impossible de les suivre, ils vont trop vite pour moi ! Je décide de rester dans le second groupe, que je mène dans les descentes où je suis plus à l’aise, et que je me contente de suivre lorsque le chemin remonte.

Pas de très grosses pentes pour autant, des montées plutôt régulières, mais bien présentes malgré tout. Avec 55m de D+ par tour de 7 km, on ne peut pas dire que la course soit franchement plate !

Un parcours tout en forêt, très agréable, avec de larges chemins mais également des passages un peu plus sinueux, presque des singles, serpentant entre les arbres.

Sur les chemins, beaucoup de petits gravillons, mes jolies baskets roses manquent pour le coup de grip et même si elle me permettent de tenir le rythme, je laisse quelques plumes dans l’affaire !

Fin du premier tour

A la fin du premier tour, je vois que les 2 gars qui sont partis devant étaient finalement inscrits sur le 7 km… du pain béni, je me retrouve alors en tête avec un autre coureur, qui n’est autre que le second de l’édition précédente, et vainqueur 2 ans plus tôt !

Nous sommes bientôt rejoins par un troisième coureur, celui-là c’est le vainqueur de l’an dernier ! Un joli petit groupe.

Comme sur le premier tour, je passe devant dans les descentes, et laisse les autres travailler quand ça remonte.

Nous sommes alors rejoins par 2 autres coureurs qui, rapidement nous laissent pratiquement sur place. L’un sera le futur vainqueur, et l’autre le 1er du 14km.

Je poursuis alors mon chemin avec mes 2 compères, la fin de la boucle n’est pas forcément à mon avantage, mais elle commence par une descente assez raide dans laquelle je prend un peu d’avance. S’en suit une dernière petite côte, dans les 500 derniers mètres, où je relâche mon effort, laissant les 2 autres revenir.

La montée n’est pas mon point fort, mais je pense être capable, dans le dernier tour, de mettre un petit coup d’accélérateur avant la ligne. Je préfère donc laisser croire à mes adversaires qu’ils pourront me manger tout cru, à moi sur le tour suivant de les prendre par surprise… c’était du moins la stratégie du moment !

Dernier tour !

Pour la première place, c’est définitivement plié, mais nous sommes encore 3 pour les 2 places restantes sur la boîte !

Le scénario des tours précédents se reproduit, je me retrouve un peu devant en descente et derrière dans les montées. Je pense alors pouvoir gérer, même si je commence à être un peu dans le dur et que mes collègues commencent à augmenter un peu le tempo.

Je parviendrai à rester avec jusqu’à un peu plus de 4 km de l’arrivée. Là un de mes adversaire place une accélération… dans une descente ! Je m’accroche comme je peux, mais je sais que je commence à être en sur-régime.

Le petit faux plat suivant aura raison de mes ardeurs, et petit à petit je me fais distancer par mes 2 compagnons de route. Je ne parviendrai plus à les rattraper.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé ! Je parviens malgré tout à plus ou moins stabiliser l’écart à une cinquantaine de mètres environ. Dans l’ultime descente je parviens même à réduire un peu cet écart. Mais en vain, dans la dernière côte ils lancent le sprint et je ne peux absolument rien faire, je dois alors définitivement me contenter de la quatrième place.

Une belle perf malgré tout

Au final j’en termine en 1h20’33” pour une distance totale de pile 21 km. Si l’on rajoute les 100m manquants cela aurait donné un tout petit peu moins de 1h21″ au semi, soit ma 3ème meilleure perf sur la distance.

Ajouter à cela les 168m de D+ du parcours, quelques passages sinueux et de grandes allées gravillonneuses sur lesquelles j’avais parfois du mal à trouver de la motricité, et les 5 kg de plus qu’au mois de mars… je ne dois finalement pas être très loin du niveau que j’avais à cette période avant que tout ne s’arrête.

Me reste maintenant plus qu’à essayer de travailler un peu plus le foncier en vue de l’écotrail de Paris (s’il a lieu ???), et à tenter de reperdre quelques grammes !!

Pour terminer ce récit, je tiens tout particulièrement à remercier les organisateurs des Foulées de Boissy-Mauvoisin pour cette belle course familiale et dans une belle ambiance malgré le contexte dans lequel nous vivons actuellement.

Mention spéciale

Ce récit ne serait pas complet si je ne disais quelques mots au sujet de la belle course de mon grand Lancelot qui m’a accompagné dans cette aventure en participant à la course de 7 km.

Sans entraînement depuis des mois, il réalise une jolie course pour se classer 6ème au général et 2ème de sa catégorie, le tout à près de 14 km/h de moyenne !!. Un grand bravo à lui !!

 


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2020 : ma traversée du désert

Récit d’une année gâchée

 

Tout avait pourtant si bien commencé.

02 janvier, après quelques excès durant les fêtes de fin d’année, je suis déterminé à me reprendre en mains, à me fixer des objectifs ambitieux pour cette nouvelle année qui commence. Le premier consistant à éliminer les quelques kilos en trop par un régime draconien pour atteindre enfin mon poids ‘idéal’. L’autre étant de battre mes records sur 10, semi et marathon.

En quelques semaines je parviens à éliminer 7 kgs ! Sans doute un peu trop, mais un petit équilibrage me permettra ensuite de trouver la marque idéale.

Côté entrainement, tout va bien, je retrouve progressivement vitesse et endurance, de bonne augure pour la suite.

Des résultats prometteurs

Premier dossard sur le trail des marcassins début janvier et déjà une belle 6ème place au scratch ! La suite sera encore meilleure avec une seconde place scratch sur l’Urban Trail d’Issy-les-Moulineaux ! Et je n’étais pas encore au top de la forme. Le meilleur serait à venir, c’est certain !

Premier grain de sable

Mon rendez-vous suivant était fixé au semi de Paris, avec pour objectif de descendre la barre des 1h20′. Tout se présentait bien, les jambes étaient là, le poids quasiment idéal… mais

A moins de 24h du départ, le couperet tombe : annulation de l’épreuve ordonné par un ministre incompétent qui, dans le même temps autorise les matchs de foot ? Incompréhension, incrédulité… je ne m’en laisse pas compter pour autant, parviens à rebondir et trouve une solution de replis pour le week-end suivant !

Semi de Savigny-sur-orge : mon dernier dossard avant… ?

A défaut de semi de Paris, ça sera donc celui de Savigny. Je ne le savais pas encore, mais cette course sera la dernière avant bien longtemps, trop longtemps !

Coup double pour moi sur ce semi : j’y réalise 2 de mes 3 objectifs de l’année ! Avec un premier 10k en 36’59” et un semi en 1h18’34” je réalise une course quasi parfaite ! Et j’ai encore une marge de progression… cela me donne beaucoup d’espoirs pour le marathon et la suite de la saison.

Le jour où tout s’arrête

Et puis patatra, la suite, tout le monde la connait : confinement général pour une durée indéterminée !

Garder espoir

Contre vents et marrés, je conserve mon optimisme, pensant que cela ne durerai que quelques semaines. Je m’accroche malgré les annonces plus alarmistes les unes que les autres. La durée du confinement maintes fois prolongée, l’annulation progressive de toutes les courses..

Après l’annulation du marathon de Paris, je me trouve même une solution de replis… mais qui elle aussi passera à la trappe ! Je reporte alors mes espoirs sur le Championnat de France de Trail à Salers… qui lui aussi sera annulé.

Toujours optimiste, je garde en ligne de mire les courses du mois de juin…

Une sorte de fuite en avant…

Je poursuis malgré toutes les désillusions ma préparation, je m’adapte aux conditions : le cours autour de chez moi, fais beaucoup de marche à pieds, investi dans un vélo d’appartement. En parallèle je poursuis mon régime pour tendre vers le poids idéal.

Et puis la résignation…

Car si on nous promet bien une fin de confinement début mai, cela ne signifie pas pour autant que les compétitions vont pouvoir reprendre normalement.

Je finis par réaliser qu’il n’y aura non plus de courses au mois de juin. Tout mon programme de début d’année vole donc en éclats. N’ayant rien prévu pour juillet-août je dois me rendre à l’évidence : au mieux ma saison débutera au mois de septembre !

Difficile motivation

Dans de telles conditions, comment rester motivé ? comment continuer les sacrifices personnels pour être au top ? Il faut bien se rendre à l’évidence : 2020 est morte ! Cette année qui devait être pour moi un grand cru vire au vinaigre.

La descente aux enfers

Si j’en ai entendu beaucoup dire que le sport n’est pas indispensable, qu’il y a plus important dans la vie, que l’on peut faire sans… et j’en passe et des meilleures, c’est peut-être vrai pour les joggeurs du dimanche…

Mais lorsque, sans pour autant être ‘pro’, votre vie personnelle et professionnelle tourne principalement autour du sport, de la course à pieds et des compétitions, cela prend une toute autre tournure !

Je ne m’étalerai pas ici sur ce que je pense de cette mascarade que nous imposent gouvernements et médias dans cette gestion de pseudo crise, mais je pense que les effets collatéraux de ce covid sont bien plus grave que cette foutue maladie elle-même !

Entre espoirs et désillusions

Tel le sphinx qui renaît de ses cendres, je tente de remonter la pente, de me fixer de nouveaux objectifs pour la Rentrée. J’ose croire que les courses reprendront plus ou moins normalement en septembre.

Je suis avec attention tous les efforts fournis par les organisateurs du TCO pour maintenir leur événement malgré toutes les contraintes imposées. C’est dans cet état d’esprit que, durant le mois d’août je vais travailler, comme tous les ans à cette époque, à me préparer au mieux pour cette course que j’affectionne depuis pas mal d’années déjà !

L’idée de pouvoir reprendre le chemin de la compétition me redonne quelques espoirs, même si, pratiquement tous les jours on entend parler d’une course de plus annulée.

Le travail paye, et même si je ne suis plus franchement au niveau de mon poids de forme, les sensations sont plutôt bonnes. Cette préparation sera ponctuée par une petite reco commando du parcours fin août. Tout n’est pas parfait, mais ça devrait le faire !

Un premier dossard

Une semaine avant le TCO, histoire de reprendre les bonnes habitudes, de retrouver les automatismes, je participe à un petit trail semi-urbain sur la Route du Louvre à Lens. Les conditions sont assez particulières, mais très vite je retrouve mes marques pour terminer 5ème au scratch et 1er de ma catégorie.

Je pensais alors que le plus difficile était fais, une petite semaine de récup avant la grande messe du Trail de la côte d’Opale.

Nouveau rebondissement

C’était sans compter sur la stupidité du préfet du Pas-de-Calais, qui a seulement 2 jours de la manifestation y a opposé son veto ! Et nous voilà donc reparti dans cette spirale infernale, mais où cela pourra-t-il bien s’arrêter !

Ne voulant pas rester dans mon canapé à ruminer, je trouve une petite course nature en guise de remplacement, de consolation : Les foulées de Boissy.

Même si bien sûr cela n’a strictement rien à voir avec le programme initial, il était important pour moi d’épingler un dossard, de me confronter aux autres.

Y croire et continuer à aller de l’avant

Dans ce contexte plus qu’incertain il est difficile de resté motivé, de continuer à faire tant de sacrifices à l’entrainement, se mettre la misère, dans l’hypothétique espoir de pouvoir disputer une course !

Mon programme de cette fin d’année est, pour le moment, encore bien rempli, et même si je suis conscient que la plupart des événements auxquels je suis censé participer ne tiennent qu’à un fil, je veux rester optimiste, continuer à me battre, car j’ai ça dans la peau, que c’est ma raison de vivre au quotidien.

Dans ce contexte si particulier je sais que je vais devoir m’adapter, voir et revoir mes objectifs au fil des informations, peut-être continuer à sauter du coq à l’âne, mais c’est certain, je vais tout faire pour participer à un maximum d’événements, tout en essayant d’y être le plus performant possible.

Je rêve…

J’ose espérer que la situation va s’améliorer, que nos politiques vont redescendre sur terre, qu’ils vont enfin cesser de nous prendre pour des marionnettes et qu’une vie quasiment normale pourra très vite reprendre.

Il n’y a malheureusement rien de certain dans mes propos, mais l’espoir fait vivre, et en ce moment, c’est tout ce qu’il nous reste !

Rendez-vous en 2021

Dès à présent je pense me concentrer sur ce que devrait être ma saison 2021, en espérant que la forme et la motivation seront toujours aussi fortes, et surtout que le sport reprendra ses droits !

J’espère de tout mon coeur que ce Monde retrouvera la raison car ce qui est en train de se passer est bien plus dévastateur qu’un malheureux petit virus, c’est notre santé mentale et psychique qui est en jeu. Les dégâts collatéraux risquent d’être énormes pour nous mais également pour les générations futures !


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Route du Louvre : Renaissance !

Cela faisait si longtemps…

 

6 mois sans dossard, quasiment une éternité ! 6 mois de doutes, de frustrations, de phases d’espoirs en phases de démotivation complète, qu’elle fût longue cette période de disette sportive !

La situation s’améliore un peu, mais reste très compliquée, de nombreux événements continuent à s’annuler, et rares sont les opportunités de remettre le pied à l’étrier !

Un long périple

Ce ne fut pas simple, mais je suis parvenu à trouver une petite course maintenue en ce début septembre. Mais il a fallu chercher loin de la maison, à 2 heures de route, pour trouver mon bonheur !

Moi qui habituellement ne me déplace pas si loin pour de petites distances, c’est avec un grand plaisir que je me suis tapé 200 bornes de route… pour un petit trail semi urbain de… 15 km !

Jamais de mémoire, je ne suis allé aussi loin pour une course d’à peine 1 heure !

Stress et interrogations

Ce n’est pas sans quelques appréhensions que j’abordais ce tout premier dossard de la rentrée. Après tant de temps sans compétition, comment allais-je réagir, où en étais-je niveau performances, tiendrais-je la distance,…

Autant de questions qui me taraudaient depuis quelques jours.

Je m’interrogeais aussi sur le déroulement de cette course, obligations sanitaires imposées par la FFA, les départs se feraient par vagues, et ceci… en fonction des numéros de dossard !

Avec mon numéro 291, j’allais partir bien loin, pour ce qui pourrait s’apparenter à une sorte de contre la montre. Un nouveau challenge, finalement assez excitant !

Un départ au milieu de la meute

Il est un tout petit peu plus de 15h lorsque la première vague s’élance, derrière, on attend patiemment notre tour. Initialement on nous avait annoncé des vagues de 20 coureurs toutes les 20 secondes, puis toutes les 30, mais finalement cela sera… toutes les 10 secondes.

Cela me permettra de m’élancer un peu plus tôt que prévu, mais le revers de la médaille sera le trafic, beaucoup plus dense que prévu. Sur les premiers km, le chemin n’est pas bien large, et l’embouteillage est quant à lui bien au rendez-vous.

C’est parti pour un slalom géant !

A peine lancé que je rattrape déjà les coureurs de la vague précédente. Un grand slalom s’engage alors ! Obligé de prendre tous les risques, de me faufiler dans des trous de souris, de faire quelques excursions sur les bas-côtés.

Un kif total et le plaisir de retrouver les sensations de la compétition qui m’avaient tant manquées. Mais tout cela a un coût, et inévitablement je laisserai de précieuses secondes dans l’opération.

Malgré tout 1er km bouclé en 3’43” puis les 2 suivants en 3’39” et même 3’36” ! Ne serais-je pas parti un peu vite dans cette histoire ?

La remontada

La petite montée du 5ème km calme mes ardeurs, mon rythme s’établit alors aux environs des 4′ au km.

L’originalité de ce format de course c’est que je n’ai absolument aucune idée de mon classement, du nombre de gars qu’il y a devant moi, ni même des potentiels coureurs partis après qui pourraient être plus rapides.

Une seule solution donc : être au taquet tout le temps, donner tout ce que l’on a ! Aucune gestion possible, il faut y aller ! Et en garder un peu quand même pour la partie plus vallonnée du parcours dans les terrils de Loos-en-Gohelle !

crédit photo : https://capturemysport.lumys.photo/route-du-louvre-2020

Rapidement le peloton s’éclairci, et je ne dois plus avoir qu’une petite vingtaine de coureurs devant moi.

Petit à petit, petit groupe par petit groupe, je rattrape et dépasse un a un de nombreux coureurs, de quoi se donner à chaque fois un petit boost de motivation, une petite relance pour ne pas perdre le rythme.

Le passage dans les terrils

Quel régal d’évoluer dans ce paysage magnifique sur de petits singles qui serpentent autour de ces terrils, un pur moment de bonheur, malgré les petites côtes et murs que j’avale pratiquement comme si de rien était.

Les jambes sont un peu dures, elles picotent, mais elles tiennent le coup, transcendées à chaque fois que j’aperçois un coureur dans ma ligne de mire et que le dévore rapidement.

Finalement, ce format de course est assez plaisant, pas de stress du résultat, pas de stratégie de course : juste seul contre soi-même à tout donner !

Rencontre du troisième type

Autre exercice de style auquel je ne m’attendais pas trop, après la dernière montée, dans la descente sinueuse et étroite qui suit, me voilà nez à nez avec la troupe des randonneurs, qui eux étaient partis une demi-heure avant nous.

Ce n’était pas franchement le meilleur endroit pour croiser autant de monde, mais ce qui aurait pu très vite devenir une très grosse galère s’est finalement déroulé d’une manière très sympathique.

Généralement c’est un peu compliqué lorsque l’on revient sur un tel groupe, mais là je dois avouer que ce fût un moment très intense.

Je n’avais jamais vu cela, cette foule dense qui s’écarte spontanément devant moi, me faisant quasiment une haie d’honneur, et sous un tonnerre d’encouragements, c’était surréaliste. On se serait presque cru au sommet d’un col du Tour de France !

Un très grand merci à tous ces randonneurs qui m’ont encouragé et facilité le passage, dans des endroits pourtant assez compliqué !

Un final en trombe

A la sortie des terrils, et même si on a parcouru un peu plus de distance que prévu dans la trace originale, je sais qu’il reste à peu près 3 km. Va falloir relancer et lâcher les chevaux !

Je profite d’une petite portion descendante pour passer la sur-multipliée : passage du 14ème km en 3’28” ! Je vois alors encore quelques coureurs en ligne de mire (dont certains étaient sur le petit trail de 8 km), de quoi me redonner encore un peu d’appétit !

A 500m de l’arrivée, j’aperçois devant moi le dossard 317, celui-là même qui était parti dans la même vague que moi et que je n’étais pas parvenu à suivre dans les premiers km.

Je ne pensais pas le revoir, autant dire qu’à ce moment mon sang et mon orgueil ne firent qu’un tour. Et me voilà parti à en remettre une couche !

Une dernière accélération qui fera mal aux jambes, d’autant plus que les derniers mètres sont dans un joli faux-plat montant ! Les jambes brûlent, mais je ne les écoute pas !

Finalement je terminerai 12 petites secondes devant mon dossard 317 ! Mais à ce moment, aucune idée de mon classement, car celui affiché est le temps au coup de canon.

Un beau résultat final

Je ne le sais pas encore mais je finirai 5ème au scratch, à moins de 3′ du vainqueur… et seulement 53″ du podium.

Pour me consoler, je serai 2ème V1… et premier M2 !!

De bonne augure avant le TCO de la semaine suivante, d’autant plus que ce format, très court, n’est pas franchement ma spécialité !

Mais surtout, quel soulagement après tous ces mois de doutes, d’annulations, de déceptions, de pouvoir enfin remettre un dossard sur la poitrine, et de constater que, malgré les quelques kg pris durant cette période, je n’avais pas trop perdu en vitesse !

La suite au prochain numéro, en espérant que les quelques rendez-vous que j’ai coché pour cette fin de saison puissent avoir lieu !


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Quels sont les critères pour bien choisir ses bâtons de trail ?

 

Le trail est une activité sportive qui consiste à effectuer des courses à pied dans un environnement naturel, notamment sur la terre ferme, en montagne, sur des sentiers de randonnée, en forêt, etc. Elle est principalement pratiquée sur le continent américain, plus précisément aux États-Unis, en Europe et en Asie. Ce sport peut être parfois difficile à pratiquer, surtout lorsqu’on se retrouve à devoir s’aventurer sur une montée. Dans ce cas, il faut s’aider d’un bâton appelé bâton de trail. Si vous décidez d’essayer le trail, il faut donc commencer par bien choisir votre bâton pour vous faciliter la tâche une fois en montagne. Voici quelques critères relatifs à cet effet.

Quelle est l’utilité du bâton de trail ?

À première vue, les bâtons de trail semblent inutiles dans le cadre d’une course à pied. Surtout lorsqu’il est question de courir sur une longue distance faite de terrains plats, on n’en a véritablement pas besoin. Par contre, ces bâtons deviennent un accessoire incontournable pour des courses à pied qui se déroulent sur des terrains hostiles susceptibles de compliquer la tâche aux coureurs. Dans ce cas, les bâtons de trail sont utiles sur divers paramètres.

Le bâton de travail pour réduire l’effort du trailleur pendant les montées

Le trail étant une activité qui se déroule parfois dans les sentiers de randonnée, le coureur peut se retrouver à devoir passer sur des terrains difficiles pour continuer sa course. Le cas échéant, il lui faudra fournir assez d’efforts pouvant l’épuiser rapidement et l’empêcher d’avancer. La solution idéale pour éviter de s’éreinter durant cette épreuve est d’utiliser des bâtons de trail. En prenant appui sur cet équipement, il permettra un rééquilibrage parfait des charges. En d’autres termes, il ne sera plus question d’utiliser uniquement vos jambes pour traverser la montée. En vous servant de vos bras pour utiliser le bâton de trail, l’action effectuée agit également sur votre buste et l’ensemble de vos muscles. Toutes les zones du corps participent donc à l’effort. Du coup, vous économisez l’énergie nécessaire pour avancer et bien terminer votre entrainement.

Les bâtons de trail pour maintenir le rythme de course

Lorsqu’on se lance dans une course à pied, il est important de garder un bon rythme pour l’efficacité de l’exercice. C’est une condition difficile à garantir quand l’on s’aventure sur des terrains difficiles à pratiquer et qui nécessitent de fournir un grand effort. Seul le bâton de trail vous aidera à accomplir votre course sans trop dépenser votre énergie sur des passages compliqués. De ce fait, vous aurez assez d’énergies pour garder la même vitesse et les mêmes mouvements pendant que vous parcourez des kilomètres.

Le bâton de trail pour descendre d’une montée facilement

Le bâton de trail est un allié idéal vous permettant de monter aisément une pente lors d’une course à pied. Cette fonction est connue de tous, mais sachez que cet équipement est tout aussi utile quand il faut descendre. En effet, descendre d’une montée dans la précipitation et sans maitrise de soi peut engendrer une chute brutale, pouvant engendrer des blessures au niveau des articulations. En prenant appui sur le bâton de trail, vous bénéficierez de plus de souplesse et de plus stabilité. Cela augmente vos chances d’arriver en bas sereinement.

Comment bien choisir ses bâtons de trail ?

Il est quasiment impossible d’apercevoir un trailleur sans ses bâtons de trail. Si vous souhaitez vous lancer dans ce type d’activité, la première démarche idéale à mener serait de vous procurer cet accessoire. Au-delà de son utilité intrinsèque, bien le choisir est une étape primordiale pour en profiter pleinement. Certains critères sont incontournables à cet effet.

Contrôler le matériau de la tige du bâton

Les bâtons de trail sont majoritairement fabriqués en aluminium et en carbone. L’aluminium est un matériau connu pour sa résistance et sa solidité. De ce fait, choisir des bâtons de trail en aluminium vous garantit une bonne stabilité quand il faudra les utiliser pour courir. Seul bémol, ils sont généralement lourds et peuvent réduire votre capacité à avancer rapidement. Quant aux bâtons de trail en carbone, ils font l’objet d’une légèreté absolument remarquable. Cependant, ils ont pour inconvénient d’être très fragiles. Il serait réfléchi de bien évaluer ses paramètres avant de choisir vos bâtons.

Le type de poignées

On retrouve dans le commerce deux types de poignées de bâtons de trail en général : les poignées en liège et les bâtons en mousse. Le premier est réputé pour sa durabilité et pour sa capacité à rester étanche alors que la mousse offre un confort optimal en absorbant la transpiration, tout en facilitant la prise en main de votre bâton.

Les pointes de bâton

Choisissez des bâtons de trail qui sont équipés de pointes résistantes, solides et assez pointues pour vous permettre de les fixer au sol avec précision. C’est une condition fondamentale pour avancer facilement pendant votre course à pied.

Choisissez des bâtons pliables

Vous devez veiller à ce que vos bâtons de trail soient faciles à ranger pour vous faciliter la vie quand il faudra les mettre dans un sac à dos par exemple. Pour cela, optez pour des bâtons pliables et réglables. Il existe des bâtons mono-brins et des bâtons dotés de plusieurs brins. Les bâtons ayant un seul brin sont facilement pliables et très légers pour booster vos accélérations pendant les montées. Mais pour des courses sur une longue distance, les bâtons à 4 brins sont les plus appropriés.


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COVID-19 : Et si votre montre cardio-GPS pouvait vous sauver la vie ?

Dans ses formes graves, le coronavirus s’attaque directement aux poumons, générant alors une réaction anti-inflammatoire qui, dans certains cas peut conduire à un engorgement complet des poumons, rendant la respiration de plus en plus difficile.

Le passage d’une forme bénigne à une forme grave peut arriver très rapidement, dès lors chaque minute compte et la mise sous oxygène devient une nécessité vitale et ce dans les plus brefs délais.

En quoi votre montre cardio-GPS pourrait être utile ?

Peu d’entre-nous le savent, mais nos montres cardio-GPS, en tout cas les plus performantes, disposent d’une fonction qui n’a probablement pas attiré votre attention plus que cela.

Ces montres haut de gamme sont équipées d’une fonction d’oxymètre de pouls, liée au capteur de fréquence cardiaque au poignet.

Qu’est ce donc que l’oxymètre de pouls ?

Il s’agit d’un petit capteur additionnel qui émet une lumière rouge (les capteurs cardio eux émettent une lumière verte) et qui mesure le taux d’oxygénation du sang.

En temps normal nous ne prêterions guère d’attention à ce paramètre, mais pour les personnes potentiellement atteintes de COVID-19 ce paramètre peu devenir vital !

En effet, le taux d’oxygénation sanguin est le premier indicateur d’une éventuelle insuffisance respiratoire : le symptôme le plus grave, et mortel de ce COVID-19 !

Une alerte en temps réel

L’oxymètre de pouls permet de mesurer le pourcentage de SPO2 (un dérivé du taux d’oxygénation qui ne nécessite pas de mesure invasive – prise de sang – )

Le taux de SPO2 normal varie entre 95 et 99%, dès lors que notre taux de SPO2 tombe en dessous des 95% cela peut signifier un déficit d’oxygénation… et le début d’une insuffisance respiratoire

Quelle conduite à tenir ?

Si vous ou l’un de vos proche présente des signes pouvant laisser penser une suspicion de COVID-19 (toux, fièvre, diarrhées,…) alors il peut être judicieux de surveiller son taux de SPO2… grâce à votre petit bijou technilogique.

Si votre taux d’oxygénation descend sous cette barre des 95%, mettez-vous au calme, attendez quelques minutes, puis reprenez une mesure. Si les résultats sont toujours inférieurs à cette barre, je vous invite vivement à contacter au plus vite votre médecin, de lui faire part de votre taux de SPO2, d’en suivre l’évolution au plus près et écouter ses consignes

Si ce taux continue à diminuer, qu’il passe sous la barre des 90%, appelez le 15 au plus vite ! Chaque minute compte, certains patients sont fauchés par cette merde en seulement quelques heures !

Précision des capteurs de montre

Les capteurs d’oxymètre de pouls de nos belles montres cardio-GPS ne sont pas aussi performants que des capteurs dédiés uniquement à cette fonction, on peut trouver des écarts de mesure de l’ordre de 1-2%. Généralement les données obtenues par nos montres sont légèrement inférieures à celles mesurées par des capteurs type pince que l’on positionne sur le bout des doigts.

Par ailleurs, les capteurs de nos montres ne sont pas certifiés comme appareils médicaux. il faut donc interpréter les résultats avec un certaine prudence, et se laisser une petite marge d’erreur.

En cas de mesure inférieure aux 95%, si la valeur obtenue est supérieure ou égale à 92%, je vous invite donc à reprendre plusieurs fois la mesure, tout en restant au calme, et à vous alarmer uniquement dans le cas où toutes vos mesures seraient inférieures ou égales à 92%

A noter également que, si vous êtes fumeur, une valeur inférieure est possible, du fait de la dégradation de vos capacités pulmonaires induites par la consommation de tabac.

De même, un changement rapide d’altitude (au delà de 2000m) peut nécessiter un temps d’adaptation durant lequel votre taux d’oxygénation sera inférieur à la norme.

Quelles sont les montres équipées d’oxymètre de pouls ?

Voici la liste, non exhaustive des montres équipées de ce capteur :

Certaines montres de la marque Coros sont également équipées de ce capteur.

Pour savoir si votre montre possède une fonction d’oxymètre de pouls, il faut d’une part qu’elle dispose d’un capteur cardio optique et d’autre part qu’elle émette, en plus de la lumière verte, une lumière rouge.

Sinon, vous avez également la possibilité de vous procurer un oxymètre de pouls chez votre pharmacien, qui normalement, peut vous proposer ce type de produit.


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Test chaussettes, gants, bonnet Verjari V-Dry

Une gamme de produits étanches pour courir dans toutes les conditions !

Verjari, c’est qui ?

Verjari est une petite entreprise française innovante créée en 2018 par 2 français passionnés par les activités outdoor.

L’entreprise est spécialisé dans la conception et la fabrication de gants, chaussettes et bonnets. Elle a développé plusieurs gamme pour le trail, le ski et toutes activités extérieures

Découverte des produits

A l’ouverture du paquet, ma première impression est un peu mitigée, je suis d’entré surpris par l’épaisseur des produits. Habitué à porter des textiles assez fin je découvre une gamme de produit plus épaisse.

Normal, puisque la caractéristique principale de ces produits est de se composer de 3 couches bien distinctes :

  • une couche en Bambou / nylon
  • une couche étanche intermédiaire
  • une couche extérieure composite

Lors de l’enfilage, on a un peu dans un premier temps, l’impression de chausser une paire de Mapa… nous voilà paré pour faire la plonge !

Mais cette sensation un peu “plastique” s’estompe très rapidement et nous sommes envahi par une douce chaleur qui nous la fait très vite oublier.

Verjari triple épaisseur !

Si mes pieds se sont très vite adaptés à cette nouvelle sensation, demeure malgré tout quelques interrogations : comment vais-je me sentir dans mes baskets ?

  • Habitué au port de chaussettes relativement fines, comment vais-je rentrer dans mes chaussures ?
  • Mes pieds ne risquent-ils pas de surchauffer ?
  • Ne vais-je pas être sujet aux ampoule du fait de ces 3 couches bien séparées les unes des autres ?

Pas mal d’a priori qu’il va falloir tester sur le terrain !

Les réponses à mes interrogations

Après plusieurs sorties à l’entrainement dans des conditions plus ou moins défavorables : froid, vent, pluie.. bref des conditions hivernales, mes différentes conclusions sont les suivantes :

  • Tout d’abord, je vous rassure, je n’ai eu aucun problème pour rentrer dans mes chaussures ! et même si elles sont un peu plus lourdes que des chaussettes classiques (une dizaine de grammes en plus, soit environ 40g la chaussette), elles conviennent parfaitement pour mes entrainements.
  • Mes pieds sont restés bien au sec, même lorsque mon parcours rencontra des flaques d’eau ou sous une pluie battante. Certes la couche externe était bien trempée, mais la couche étanche a parfaitement rempli son rôle, gardant mes petits petons bien au sec !
  • Moi qui est une forte propension à transpirer comme un cochon, je craignais beaucoup de retrouver mes pieds dans le même état que si je sortais tout droit du sauna…. et bien pas du tout ! la membrane étanche est bel et bien respirante !
  • Et du côté des éventuelles ampoules… la lumière est restée éteinte et ce même après des sorties longues de plusieurs heures. La technologie multi-couche de la chaussette représente en réalité une protection contre les frottements, évitant ainsi le risque d’ampoule et ce même si on peut avoir parfois la sensation que le pied glisse un peu dans la chaussure.

Etanches, mais pas que

Autre avantage et non des moindres en période hivernale, c’est l’effet coupe-vent que procure notre fameuse membrane étanche. Car quoi de plus désagréable que de subir les affres du vent glacial qui peut souffler en cette période de l’année ?

Ce n’est certainement pas le mesh de plus en plus fin de nos chaussures ultra-légères qui risque de nous protéger ! Avec des produits “normaux”, je rentrais presque systématiquement avec les pieds et les mains gelées, me contraignant même parfois à écourter mes séances tant j’étais piqué par le froid.

Avec les produits de la gamme Verjari, c’est un peu comme si mes chaussures étaient équipées de membrane Gore-Tex… avec le poids et le coût en moins.

Le trio chaussettes, gants, bonnet m’a permis d’affronter les conditions les plus difficiles comme si de rien était, gardant la tête et les extrémités bien au chaud, les sorties s’avèrent de suite bien plus confortables, et il y a beaucoup moins d’hésitations au moment de partir pour ma séance, même lorsque le temps n’est pas très engageant !

Résistance dans le temps

Dernier point qu’il est important de souligner, c’est la résistance des chaussettes dans le temps. Là où mes habituelles chaussettes techniques s’usent à une vitesse incroyable, je n’ai noté aucune trace d’usure sur mes nouvelles chaussettes Verjari et ce après plusieurs semaines d’utilisation !

Conclusions

Pour un prix dans la norme, voir même moins cher qu’une chaussette technique classique (voir mes X-socks habituelles) nous avons des produits très robustes, durables dans le temps et bien plus adaptées aux conditions difficiles que l’on peut rencontrer par temps froid et humide.

Si je suis encore un peu réticent à les utiliser en compétition, je les ai adopté sans aucune hésitation à l’entraînement !

Les gants et bonnets sont également très intéressant et je les utilise régulièrement dès que la météo se dégrade un peu

Bref, une excellente gamme de produits de conception française qui plus est !


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