Simulation Trail EDF Cenis-Tour 2017 – 45 km

Simulation trail  de Val-Cenis 2017 – 45 km

Dimanche 6 août – 08h00 – Lanslevillard

Comme le veut la tradition, cette année c’est de Lanslevillard que partiront les courses de l’EDF Cenis-Tour. Avec un départ au centre du village et une arrivée à côté de l’Eglise, qu’il faudra atteindre après avoir escaladé un dernier petit rocher qui achèvera des organismes déjà bien entamés !

Pour le reste, le parcours du 45 km est identique en tout point à celui qui nous avait été proposé l’an dernier.

En partant de Lanslevillard, nous seront directement dans le vif du sujet avec une première ascension qui débutera dès la ligne de départ franchie. Il faudra penser à s’échauffer un minimum avant de prendre le départ afin de ne pas se traumatiser dès les premiers mètres !

Pour le reste, vous aurez au total 3 belles ascensions à effectuer avec notamment 2 passages au dessus des 2500m d’altitude au Pas de la Beccia et au Col de Sollières. Attention donc à bien gérer ces portions où le souffle sera court et la progression plus difficile.

S’en suivra la longue et rapide descente vers Lanslebourg, où vous aurez droit à une dernière bonne montée avant de rejoindre l’arrivée, histoire d’en profiter jusqu’au bout !

Je vous donne rendez-vous sur la ligne de départ et à l’arrivée !!

Informations et inscriptions :

Retrouvez toutes les informations utiles pour vous inscrire sur le site du trail de Val-Cenis

Votre feuille de route pour le Trail de Val-Cenis

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

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Calcul trail 6000D 2017

Votre roadbook pour la 6000D

Samedi 29 juillet Aime-La Plagne – 6h00

28ème édition de la célèbre 6000D, l’une des doyennes du circuit trail !! En ce qui concerne le parcours, aucun changement par rapport à l’année dernière avec le désormais passage incontournable par la piste de Bobsleigh !!

Comme toujours le niveau de la 6000D sera relevé cette année, alors ne vous laissez pas emballer par les premiers kilomètres quasiment plats…. qui précède la longue, très longue montée vers le sommet du glacier de Bellecote !

Passé le glacier, vous entamerez la longue descente, mais attention car se dressera encore sur votre passage le Col de l’Arpette qui en achèvera plus d’un !

Profitez-en bien et bonne course à vous tous !

Votre roadbook pour la 6000D

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Etirements du Psoas : un ami à ne pas négliger

Le psoas est l’un des muscles les plus importants et puissant de notre corps. Il sert de liaison entre notre colonne vertébrale et l’articulation de la hanche.

Ce muscle, souvent négligé dans notre préparation sportive, joue pourtant un rôle fondamental dans la course à pieds puisqu’il intervient directement dans la flexion de la hanche.

Notre activité ne le ménage pas, loin de là, si au minimum sa raideur représente un frein au mouvement, elle peut être également à l’origine de douleurs lombaires qui peuvent nous handicaper dans notre vie quotidienne.

Que ce soit donc pour améliorer nos performances ou bien tout simplement pour éviter les douleurs, il est primordial de l’étirer régulièrement afin de lui rendre un peu de souplesse. Votre corps tout entier vous remerciera !

Voici un article qui vous présente quelques exercices très simples pour étirer le psoas et lui rendre sa souplesse :

image associée à 				3 exercices pour étirer le muscle psoas

3 exercices pour étirer le muscle psoas

Que vous soyez sportif ou non, réaliser régulièrement des exercices d'étirement du psoas ne peut vous faire que du bien. Assouplir ce muscle vous permettra entre autre d'éviter diverses douleurs notamment au niveau de l'aine et du bas du dos. Pourquoi faut-il étirer le muscle psoas ? Le psoas est un muscle souvent raide qu'il Lire la suite ...

www.personal-sport-trainer.com

Le rôle du psoas ne se limite pas à notre pratique sportive, en effet, il joue un rôle central dans notre corps et est très sensible au stress de notre vie quotidienne. Etirer correctement et régulièrement le psoas contribue à diminuer notre stress !! Il serait dommage de s’en priver !

Je vous invite à consulter l’article suivant qui vous donnera de plus amples informations sur la relation entre stress et psoas :

 

image associée à  Comment soulager le stress accumulé dans le psoas

Comment soulager le stress accumulé dans le psoas

Comment soulager le stress accumulé dans le psoas Peu de gens ont déjà entendu parler du muscle psoas, mais c?est en réalité l?un des muscles les plus importants dans votre corps. Le Grand Psoas, étendu obliquement entre les lombes et ? Lire la suite ...

sain-et-naturel.com

 

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Récit de la Maxi-Race 42km 2017

Récit de l’aventure de Thierry Ducrocq sur la Maxi-Race 2017

Quand un traileur francilien, qui plus est de retour d’une longue période de blessure, vient se frotter à l’une des courses de montagne parmi les plus belles, mais également des plus exigeantes, … cela donne forcément lieu à un magnifique récit !

Laissez-vous porter de crête en crête et partagez avec lui l’émotion d’un superbe week-end de trail entre potes, avec en prime de magnifiques photos des sommets qui bordent le Lac d’Annecy, endroit idyllique s’il en est !!

image associée à MaxiRace (42km) ... une course magnifique et un super week entre potes

MaxiRace (42km) ... une course magnifique et un super week entre potes

La MaxiRace (enfin… la version 42km)… voici mon premier "défi" de l'année. Mais quel défi… après ces longs mois d'arrêt (6 mois pour une Pubalgie) et 3 mois de rééducation et de reprise très progressive. Je sais que mon corps n'est pas prêt pour ce genre de course (en matière de dénivelé), je sais que je vais souffrir certainement dans la deuxième partie de course dans les descentes techniques, mes cuisses n'étant plus préparées à ce type d'effort dans du terrain cassant … Lire la suite ...

thierrytrail.canalblog.com


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Le fromage : amis ou ennemi ?

En bons franchouillards que nous sommes, nous pouvons difficilement résister à l’appel de nos plateaux de fromages. Mais faut-il pour autant se sentir coupable, se priver, ou au contraire en profiter (bon d’accord sans excès non plus) ?

Voici ce qu’en pense la spécialiste en nutrition sportive Corrine Peirano dans cet article paru sur Lepape Info :

image associée à Le fromage : allié des coureurs de longues distances

Le fromage : allié des coureurs de longues distances

Véritable élément de notre patrimoine culinaire, le fromage est très apprécié par les français. C'est un aliment qui contribue à la couverture des besoins nutritionnels mais qu’il est bon de consommer avec modération… Sauf en course. Décryptage. Lire la suite ...

www.lepape-info.com

Après lecture de cet article, me voilà donc un peu rassuré, je vais pouvoir continuer à manger du fromage… c’est d’autant plus rassurant, qu’en course c’est l’un des rares aliments que j’arrive à ingurgiter !!

 

 


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Test électrostimulation Compex SP 6.0

Test électrostimulateur Compex SP 6.0

Les meilleurs tarifs électrostimulateurs Compex : cliquez ici

C’est à l’occasion d’une soirée tests que j’ai pu découvrir le Compex SP 6.0 et une utilisation de l’électrostimulation orientée préparation physique.

En effet, cela fait déjà quelques années que je pratique l’électro-stimulation, mais principalement dans un but de récupération / soins. A l’époque, après avoir testé plusieurs modèles de marques différentes, je m’étais, déjà, orienté vers la marque Compex et m’étais tourné vers le modèle mi-sport (qui à l’époque était le top du top !).

Ce modèle était déjà très complet et proposait de très nombreux programmes que cela soit au niveau de la récupération, ou bien au niveau renforcement musculaire. J’ai bien testé les différents programmes proposés, mais n’ai jamais vraiment eu l’idée d’intégrer l’électrostimulation dans mes programmes d’entrainement.

L’ergonomie

Doté d’un boitier de petite taille, facile à prendre en main et d’un écran couleur très agréable, l’appareil donne tout de suite l’envie d’en découdre.

Si jusqu’alors je considérais la technologie sans fils comme étant un simple gadget marketing, j’ai pu réaliser que ce n’était finalement pas si mal que ça, que cela ouvrait d’autres horizons, permettant une utilisation dynamique sans contraintes. Un vrai plus par rapport aux versions filaires.

La séance de test

La séance que nous avons réalisé en dynamique, en pré-fatigue avant un petit footing tonique à Montmartre me donne à réfléchir et pourquoi pas intégrer quelques séances dans mon programme d’entrainement. Sur le moment cette séance fut assez ludique grâce à l’écran du SP 6.0 qui détaille bien chaque phase du programme : échauffement, travail, récupération. Avec une phase de travail bien détaillée : nombre de cycles total, phase en cours : travail ou relâchement… des petits plus qui n’ont l’air de rien… mais par rapport au mi-sport où l’on subissait totalement la séance, sans quasiment aucune visu de la sauce à laquelle on allait être mangé, c’est plutôt appréciable. Surtout sur une séance dynamique où l’on se met en position de demi-squat lors des phases de contractions et debout en relâchement.

Cette préparation avant effort était assez agréable, mais c’est surtout le lendemain que j’en ai compris tous les bénéfices ! Car bien qu’en parfaite condition et entraîné, je n’ai pas échappé aux gentilles courbatures sur les quadris !! Preuve s’il en est que la séance n’était pas que ludique, mais réellement efficace !

Le travail proposé par cette méthode est donc bien différent de ce que j’ai l’habitude de faire au quotidien et pourrait bien être complémentaire !

Vers de nouvelles perspectives

La question étant alors, comment intégrer cela dans mon programme ? Quelles séances choisir, quand les réaliser ? Le but final étant bien sûr d’utiliser la bête pour continuer à progresser… et pas pour se retrouver bloqué avec de jolies courbatures !

Pour les courbatures, je ne suis pas inquiet, je pense qu’après quelques séances les adaptations nécessaires se mettent en place et qu’elles ne deviennent alors que de lointains souvenirs !

Pour la programmation, Compex propose dorénavant de nombreux programmes d’entrainement que cela soit sur route ou même en trail afin d’intégrer au mieux l’électrostimulation à la pratique de chacun. Un réel plus qui doit permettre une utilisation optimale de l’appareil et permettre de continuer à progresser.

Conclusions

D’une utilisation facile et ludique le SP 6.0 donne véritablement envie de se mettre sérieusement à l’électrostimulation de manière régulière

Certes, il ne faut pas non plus s’arrêter de courir. L’électrostimulation doit être prise comme un complément à un entrainement déjà bien structuré, un petit plus qui doit aider à franchir de nouveaux paliers. Ne tombez pas dans le piège de se dire que vous allez vous entraîner toute l’année, bien au chaud devant la télé… faudra quand même mettre les baskets et aller au charbon !

 

Où trouver le Compex SP 6.0?

Et les autres modèles d’électrostimulateurs Compex





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Raid morbihan 2017 : La boucle est bouclée

Raid du morbihan 2017

Port-Crouesty – vendredi 30 juin 2017 – 15h00

Préambule

10 ans quasiment jours pour jours après ma première participation, me voici reparti pour une 11ème, et peut-être dernière, aventure sur les sentiers du Golfe du Morbihan. Que de chemin parcouru depuis ce jour de juin 2007 où je me lançais pour la première fois dans un défi qui, à l’époque,  me paraissait totalement fou, une aventure avec un grand A !!

Ce jour là, arrivé 62ème après plus de 10h d’efforts, je m’étais fais une promesse, une promesse folle et ambitieuse, celle d’un jour revenir et remporter la course, ou du moins terminer sur le podium ! 10 ans de travail, de joies de peines, d’espoirs, de désillusions. Il y a deux ans, j’ai bien failli toucher au but en arrivant 3ème… avant d’être rétrogradé pour une sombre histoire de pénalité et de règlement.

Pendant longtemps j’ai cru ne jamais pouvoir parvenir à accomplir ma promesse, trop juste physiquement ou bien malchanceux, comme il y a 3 ans où je m’égare avant le premier ravito et perds pratiquement 10 minutes…

Cette année, alors que je n’ai jamais été aussi fort et performant, c’est pourtant fatigué et usé mentalement que je m’apprêtais à repartir, sans doute pour la dernière fois, à la conquête de ce Graal qui m’obsédait depuis tant d’années.

Je reviendrais probablement sur cette épopée, sur cette tranche de vie, dans un autre article, mais pour le moment, place à La Course !

L’état d’esprit

Alors que ma préparation s’était, pour une fois, déroulée quasiment sans encombre, j’ai accumulé beaucoup de stress et de pression pendant tout ce mois de juin, et il ne me tardait que d’une chose : en terminer !

Arrivé à Vannes mercredi tard dans la soirée, je consacrais la journée du jeudi à la préparation de la course, derniers repérages et retrait du dossard sur le port. Néanmoins le coeur n’y étais pas, manque d’envie, je ne cessais de me demander comment j’allais faire pour boucler le parcours, si je n’allais pas être tenté de jeter l’éponge au moindre signe de faiblesse, et repartir de là par la petite porte… Mon seul réconfort de la journée, un petit Mc Do le midi, après tout, au point où j’en suis, ça ne vas pas changer la face du monde !

Vendredi matin, derniers préparatifs, et la motivation n’est toujours pas au rendez-vous ! La journée va être longue… et compliquée ! Je trouve malgré tout un peu de réconfort dans la séance de Sophrologie prodiguée par mon amie Péline. Nous sommes à 3 heures du départ, et enfin je retrouve un semblant de motivation, le stress et les idées noires s’évacuent, comme par magie… je vais enfin pouvoir enfiler mon costume de guerrier et rentrer dans la course !

C’est parti pour 90 km !

C’est dans des conditions idéales, enfin pour moi, que le départ de cette 13ème édition du Raid du Morbihan va être donné : le ciel est couvert, il y a du vent et de temps à autre un petit crachin vient rafraîchir l’atmosphère, la température, autour des 18 degrés, ne devrait pas être un handicap non plus.

Et nous voilà parti pour l’aventure ! Au coup de feu, je prends le temps de faire coucou à Péline en passant et me retrouve, au bout de quelques mètres, aux alentours de la 30ème place. J’avais pour objectif de partir tranquille, jusque là mission accomplie !

Malgré tout, chassez le naturel, il revient au galop ! Je ne peux m’empêcher d’accélérer un peu pour reprendre ma place dans le peloton de tête, et au bout d’un petit km, me voilà revenu aux alentours de la 10ème position. La cadence est plutôt élevée puisque je boucle ce premier kilo à 15 km/h (heureusement que je suis parti kool !).

Un petit groupe compact d’environ 7 coureurs se forme aux avants postes, je décide de rester sur mon rythme et de me mettre un petit peu en retrait de ce groupe, ce n’est pas le moment de puiser dans les réserves, d’autant que le rythme reste très élevé, aux alentours des 14,5 km/h ! Rapidement je rejoins mon ami et rival de toujours Olivier Chantrel, nous échangeons quelques mots, convenons que ce rythme est trop rapide, nous décidons alors de lever un peu le pied et de laisser le groupe prendre un peu d’avance.

Pendant ces premiers km, je calque ma course sur celle d’Olivier, je sais d’expérience que si je parviens à rester avec lui, je ne serai pas loin du podium à l’arrivée ! Nous passons au 5km en 20’35” ! énorme au vu de ce qu’il reste encore à accomplir !

Nous temporisons quelques peu et les hommes de tête prennent tout doucement leur envol, même si nous les apercevons encore au loin. Aux environs du 10ème km nous rattrapons un coureur qui a décroché du groupe de tête, je profite de l’occasion pour fausser compagnie à Olivier et prendre quelques longueurs d’avance.

C’est donc en 7ème position que je rejoins Porh-Nézé, premier point de ravitaillement. Le temps de prendre un morceau de banane, remplir ma gourde et c’est reparti. Un coureur revenu de l’arrière et qui a fait l’impasse sur ce premier ravito me rejoins, alors que l’un des 6 hommes de tête est déjà à l’agonie reste longuement au ravito…. me voilà toujours 7ème !

Entre doute et espoir

Je profite de l’élan apporté par ce coureur pour m’accrocher à ses baskets, il est sur un bon rythme et je ne vois pas l’intérêt de batailler avec lui, je lui laisse donc ouvrir la voie, ce qui me permet de me caler tranquillement au chaud derrière ! Nous ferons ainsi quelques kilomètres ensemble et discuterons un peu. il vient du vélo et c’est son premier ultra-trail, avec une référence en 2h47 au marathon, je trouve là un partenaire de niveau comparable qui me permettra d’avancer rapidement tout en me préservant un peu.

Se rendant compte qu’il était un peu en sur-régime par rapport à ses objectifs, il fini au bout de quelques kilomètres par lâcher prise…. et me voilà de nouveau seul, face à moi même… Cela ne sera que de courte durée, car un peu avant le 30ème km, Olivier enclenche la seconde et reviens à ma hauteur avec une facilité qui me fait douter quelques peu !

Habituellement il lance les hostilités bien plus tard dans la course, je ne peux le laisser filer ainsi, au risque de ne plus le revoir ! Je serre les dents, force un peu la cadence, obligé de puiser quelque peu dans les réserves, et me mettre à la limite du rouge ! Nous voilà de nouveau à 14 km/h. Au passage nous rattrapons deux coureurs et nous rapprochons ainsi un peu plus du podium.

Le ravitaillement approche et je me dis qu’il faut que je tienne jusque là, mais pas facile à suivre le bougre ! Heureusement pour moi il fini par relâcher légèrement la pression et c’est ensemble que nous arrivons à Kerbodec pour le second ravitaillement.

La remontée fantastique

A Kerbodec je prends le temps de me rafraîchir un peu, de faire le plein et c’est reparti. Plus rapide qu’Olivier, me voilà 4ème à la sortie du pointage !

Cette petite pause m’a fait du bien, et si j’étais un peu limite avant le ravitaillement, me voilà reparti en pleine forme. Je déroule tranquillement tout en accélérant un peu lorsque cela est possible, je m’attends à un retour imminent d’Olivier, mais me dis que plus tard cela sera et mieux cela sera, alors je n’amuse pas la galerie pour autant.

De temps à autres je jette un petit oeil furtif et inquiet derrière moi, mais personne à l’horizon. Les kilomètres défilent et je ne vois toujours personne derrière moi. Mieux encore, j’établis le contact visuel sur les 2 gars qui me précèdent. Je me dis alors que le podium est à porté de fusil, encore faudra-t-il maîtriser le retour d’Olivier !

Ils sont encore loin devant, mais je reviens fort ! Malgré tout je ne m’emballe pas, je poursuis sur mon tempo, sans me soucier des autres ni devant, ni derrière.

Aux alentours du 40ème km, au détour d’une grande ligne droite, j’ai peine à en croire mes yeux : ce ne sont plus deux mais trois coureurs que j’ai dans ma ligne de mire ! Et si mes calculs sont bons… c’est bien le leader, Christian Dréan, qui est là bas devant moi ! Le premier marathon est avalé en un peu moins de 3h12 ! Au vu de ce chrono, je comprends un peu mieux pourquoi je suis si proche de la tête de course !

De quoi me donner des ailes ! Mais attention cependant à ne pas céder à l’euphorie du moment et de ne pas se crâmer, car la route est encore longue pour atteindre l’arrivée.

La jonction se fait peu avant d’atteindre les marais salants de Saint-Armel. Et un, puis deux, puis trois zéro ! En moins de 2 kilomètres j’avale avec force et autorité un à un mes adversaires…. me voilà en tête de la course !!

Un rêve éveillé !

Qui aurait pu miser sur un tel scénario ? Certainement pas moi ! Je ne m’attendais pas à me retrouver en pareille position, et encore moins à ce stade de la course ! Le rêve allait-il devenir réalité après tant d’années ? Il est bien trop tôt pour y penser et pour le moment le principal est de gérer ma course, en faisant abstraction de ce statut pour le moins inédit.

Cette position m’oblige malgré tout à forcer un peu l’allure, car il est primordial de décourager au plus vite mes adversaires, qui malgré tout tentent de s’accrocher. Tout doucement je parviens à creuser un petit écart, mais cela m’oblige à puiser un peu plus tôt que prévu dans les réserves. Qu’à cela ne tienne, il faut profiter et savourer ces instants si particuliers !

Et puis le ravitaillement du Hézo est tout proche, cela sera l’occasion de retrouver Péline et de souffler quelques secondes avant d’attaquer les 40 derniers kilomètres !

Je repars du ravitaillement lorsque Christian Dréan y fait son entrée, et c’est avec 2 minutes d’avance que je passe le pointage ! Imaginez qu’à Kerbodec je pointais à 2’20” derrière ! En l’espace de 15 km j’ai collé plus de 4′ au groupe de tête !! De la pure folie, surtout au regard du palmarès du garçon : 7ème aux France de marathon… en 2h27′ !

Rester lucide et à l’écoute de son corps

Rien n’est pourtant fait et je le sais bien, tout peut encore arriver, c’est long 40 km ! Je connais cette partie du parcours comme ma poche, mais je reste vigilant, une erreur est si vite arrivée… Je fais également attention à mes appuis, je suis à l’écoute de mon corps pour ne pas m’enflammer et me mettre dans le rouge.

Au vu de ce que j’ai réalisé dans la portion précédente, je me dis que si je parviens à garder l’allure, ça devrait pouvoir le faire !

Je profite de chaque instant, la souffrance a fait place au plaisir depuis longtemps… c’est le top ! Je ne réalise toujours pas ce que je suis en train de faire, mais le plus important est de garder le cap et de s’écouter ! J’accélère lorsque je peu, temporise de temps en temps pour souffler…

Le jeu du chat et de la souris

A peine le temps de le dire que je rejoins Noyalo et poursuis ma chevauchée fantastique. Peu après j’apprends que Christian n’a pas abdiqué, tranquillement il est en train de remonter.

La traversée des nombreux champs dans cette portion du parcours ne m’aidera pas. Je suis maintenant dans la ligne de mire de mon adversaire qui m’aperçois au loin et peut jauger du chemin à parcourir. En plus, très bien renseigné par les gars en vélo qui suivent sa course, il sait exactement où j’en suis.

De chasseur je deviens proie, inexorablement l’écart se réduit, et ces longues lignes droites me seront fatales ! Malgré tout je tiens bon, je passe au 60ème km en 4h37’32… et toujours en tête, enfin pour quelques instants !

Car peu de temps après la jonction est faite ! Je n’insiste pas et le laisse reprendre les commandes de la course. Le jeu du chat et de la souris continue, et même si je suis derrière, j’ai toujours l’impression d’être la souris !

Je suis moins à l’aise qu’auparavant, ça commence à être difficile, malgré tout l’écart ne se fait pas, je resterai environ 50m derrière Christian quasiment jusqu’au ravito de Séné.

Partisan du moindre effort, et même s’il n’est pas toujours au mieux non plus, il contrôle, se retourne fréquemment, et s’évertue à maintenir tout juste cet écart, accélérant dès que je tente de me rapprocher et relâchant dès qu’il prend quelques mètres de plus.

Même si je comprend vite que je n’aurais sans doute pas les moyens de rivaliser, cela m’aide à rester dans le rythme, faisant l’effort pour ne pas me laisser distancer.

Le chant du Cygne…

Arrivé à Séné quelques instants derrière lui, je me ravitaille plus rapidement, ce qui me permet, une dernière fois, de pointer en tête à la sortie du ravitaillement. Joie de courte durée puisque nous ne sommes pas encore sortis du stade que Christian reprend les commandes… et poursuis son petit jeu !

Je vais rester ainsi dans son sillage pendant encore une bonne dizaine de kilomètres. Sans le savoir cette stratégie de sa part, que je qualifierai de risquée, va me permettre de rester dans la course, de ne pas perdre trop de temps et donc de préserver ma seconde position.

Finir à tout prix

A environ une dizaine de kilomètres de l’arrivée, je réalise qu’il me sera difficile, voire impossible de revenir, je dois maintenant me battre pour conserver cette seconde place, qui en soit est déjà un résultat inespéré.

Le rythme n’y est plus vraiment, j’ai dû puiser un peu trop dans les réserves en milieu de course, avec l’euphorie du moment. Je sens les prémices de la déshydratation poindre leur bout du nez.

Plus question de prendre le moindre risque, avec ce train d’enfer mon fils m’informe que j’avais pratiquement 15′ d’avance sur le troisième à Séné ! A moins d’une énorme défaillance, il ne peut plus rien m’arriver.

Parfois à la limite des crampes, à la limite du vomissement, je gère mon effort, ralenti lorsque cela ne vas pas et relance un peu quand je le peux, mais je suis à peine au dessus des 10 km/h…. suffisant pour conserver ma place, mais sans avoir vraiment le droit à l’erreur.

Je reste avant tout très vigilant sur le parcours, la moindre erreur pourrait se payer cash ! Je fais attention à chaque foulée, malgré la douleur j’essaie de savourer ces instants.

Quel final !

L’arrivée approche, doucement mais sûrement ! me voici maintenant à moins de 3 km  de l’arrivée, je savoure ces instants magiques, me souviens de tous les efforts consentis depuis 10 ans pour enfin atteindre (ou presque) l’objectif fou que je m’étais fixé !

Le chrono n’a plus d’importance, j’aimerais que ces derniers km durent des heures (enfin pas trop non plus), je me dis qu’une page est en train de s’écrire, une autre de se tourner… je ne sais pas encore si j’y reviendrai ou pas, mais j’ai le sentiment d’avoir enfin bouclé la boucle !

Je vais enfin pouvoir être soulagé de ce stress, de cette pression qui m’ont accompagné tout au long de ces 10 ans ! Les derniers mètres, j’entends Péline qui, de l’autre côté du port, m’encourage en criant, le speaker, l’ambiance… un moment de pur bonheur et de soulagement !

C’est fait ! la mission est accomplie ! 7h24’43″…. deuxième du Raid du Morbihan 2017… à peine à 9′ du grand vainqueur !

Du rêve à la réalité…

C’est incroyable, j’ai encore aujourd’hui peine à réaliser, mais je l’ai fait !! Le petit coureur du dimanche amateur que j’étais il y a 10 ans est parvenu, à force de courage, de ténacité, d’obsession parfois, à réaliser le rêve un peu fou qu’il s’était fixé alors !

Cela démontre une fois de plus, que tout est possible, que si l’on s’en donne les moyens le rêve peut devenir réalité !

Pour finir, je voudrais dire un grand merci à Péline qui m’a accompagné et supporté, dans tous les sens du terme, lors de cette fantastique aventure !

 

 


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