La ligne bleue…

D’un bout à l’autre des 42195m…

Qui n’a jamais suivi cette fameuse ligne bleue n’a probablement jamais fait de marathon !

Pour les autres, c’est une évidence, voir même pour certains une obsession  ! Mon ami Dominique Cado est de ceux-là… mais plutôt que de garder égoïstement son expérience pour lui, il a décidé de la partager avec le plus grand nombre.

Et il est généreux l’ami Dom !!

Car sous ses airs de légèreté se cache en réalité une mine d’informations et de conseils utiles pour tous, du débutant qui n’a pas encore suivi la ligne à celui qui ne compte plus le nombre de marathons accomplis !

Je vous invite tous à le suivre sur son site : www.lalignebleue.net

ligne-bleue


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Simulateur trail 6000D 2016

Votre roadbook pour la 6000D

Samedi 30 juillet Aime-La Plagne – 6h00

Est-il encore nécessaire de présenter cette grande classique du trail qui, cette année fêtera sa 27ème édition ?

Une nouvelle fois au programme du TTN, la bataille en tête de course nous promet un beau spectacle.

Côté parcours, pas d’évolution notable, vous aurez une nouvelle fois le plaisir de passer à l’intérieur de la pist de Bobsleigh. Soyez prudent au départ, ne vous fiez pas à la facilité des premiers km, quasiment plats, vous risqueriez d’y laisser inutilement de précieuses forces !

Car passé le 5ème km… cela va monter dru pendant une bonne vingtaine de km avant d’atteindre le fameux glacier de Bellecote ! Une fois en haut, le plus difficile est fait, mais il ne faudra pas pour autant négliger le col de l’Arpette, qui tous les ans achève bon nombre de coureurs !

Profitez-en bien et bonne course à vous tous !

Votre roadbook pour la 6000D

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Raid du Morbihan 2016 : Jour sans…

Récit du Raid du Morbihan 2016, 12ème édition

Vendredi 24 juin, Port du Crouesty, 15h00

Cette douzième édition du Raid du Morbihan avait pour moi une signification toute particulière. En effet, il y a 9 ans, jours pour jours, c’est ici ou presque, que tout à commencé. Ce vendredi allait donc marquer ma 10ème participation à cette épreuve, tout un symbole !

L’objectif

Après un podium tronqué l’an dernier pour cause de ce que l’on appellera poliment une erreur d’interprétation du règlement, j’avais pour objectif principal de monter sur la boîte, cette fois-ci de manière officielle !

Après un mois de préparation spécifique pour ce grand rendez-vous, tous les voyants me semblaient être au vert, et toutes les conditions réunies pour réussir mon pari. C’était sans compter sur certains points que je n’ai pas pris en compte et qui, après analyse, auront eu bien plus d’importance que j’aurais pu l’imaginer.

La perfection n’est pas de ce monde, et avec le recul, je peux voir au combien je dois encore travailler et progresser sur certains aspects. Mais place au récit de la course, nous reviendrons plus tard sur tout ce qui n’a pas fonctionné correctement

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Le récit de mon 10ème Raid du Morbihan

Ce n’est pas sans une émotion toute particulière que je me suis présenté ce vendredi sur la ligne de départ de mon 10ème Raid du Morbihan. A quelques instants du départ, tout un tas d’images défilent dans ma tête, à commencer par celles de ma première participation, il y a 9 ans, et de mon arrivée ici même à Port Crouesty.

A cette époque, j’avais eu l’impression de survivre à une aventure extraordinaire, à vivre un moment unique, une sorte d’exploit qui s’était traduit par une 65ème place au scratch… et la promesse que je m’étais faite en franchissant la ligne, d’un jour être sur le podium !

Il est loin ce temps où je me voyais comme un aventurier, aujourd’hui avec une approche beaucoup plus ‘professionnelle’ je me sentais investi d’un devoir… celui de réaliser enfin cette promesse qui me hante depuis tant d’années !

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Le départ

Contrairement à la veille où le temps était orageux, le soleil est bien présent et même si la température est plutôt clémente, je sais dores et déjà qu’il va falloir gérer des conditions qui ne me sont pas des plus favorables et éviter de prendre un coup de chaud !

Je décide donc de suivre mon plan à la lettre. Lorsque nous nous élançons, je reste sagement dans le peloton, me fais le plus discret possible et m’économise au maximum.

Malgré tout, cela part assez vite, mais reste dans une allure que je peux gérer. Je suis le groupe sans problèmes, garde un oeil sur mon principal rival, Olivier Chantrel et ne m’occupe pas des autres coureurs. La tête de course n’est pas très loin mais je me situe aux alentours de la 10ème place.

Je sais pertinemment que la plupart de ceux qui sont devant finiront par lâcher, mais je constate également que, comme je l’avais supposer, le niveau est globalement plus compact que l’an dernier, et que les candidats au podium seront plus nombreux également.

Une gestion parfaite

Dans ce contexte, il importait de bien gérer son effort, ne pas s’emballer, ne pas laisser trop d’écarts non plus. Et à ce petit jeu, je m’en sors plutôt bien en étant tantôt devant Olivier, tantôt un peu derrière. Coupant tout effort dans les côtes, relâchant à chaque foi que possible. Tous les voyants étaient encore au vert !

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Le syndrome Porh Nézé

Lors des 2 dernières éditions, ma course s’est jouée à Porh Nézé (erreur de parcours il y a deux ans avec un détour de plus de 2km, 1 heure de pénalité l’an dernier pour assistance perso au ravito…) Bref c’est avec une certaine appréhension que je passe ce premier ravitaillement.

Cette fois-ci, aucun problème, tout se passe bien et je repars de là en 9ème position, juste devant Olivier. Je me sens soulagé et poursuis ma route sereinement. Mon principal objectif étant de m’économiser jusqu’à Sarzeau pour ensuite tenter de passer à l’offensive.

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On déroule…

Même si je stagne au niveau du classement je suis toujours dans le bon wagon, pas très loin de Yan Le Ray, le futur vainqueur, et juste devant Olivier. Je suis toujours facile, sur la retenue, je continue à relâcher tant que je peux dès que ça monte un petit peu.

Bref, tout vas bien et cela va continuer comme cela jusqu’au ravitaillement de Sarzeau ou j’arriverai en compagnie d’Olivier.

Un ravitaillement rapide et efficace, merci Péline ! et je repars devant Olivier, 2 coureurs se sont intercalés, mais je les rattrape rapidement. Tout se déroule comme prévu, ou presque, et je n’ai aucune raison de m’inquiéter.

C’est maintenant que les choses sérieuses commencent, il va me falloir passer à l’attaque, où tout au moins maintenir mon rythme actuel pour envisager de remonter sur la tête de course.

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L’instant où tout bascule

C’est aux environ du 40ème km que la belle mécanique vas s’enrayer, se prendre les pieds dans le tapis et que tout vas se jouer. En seulement 2-3 km mon rythme s’effondre, sans explications apparentes, 2 coureurs me rattrapent et me déposent presque sur place.

Un premier coup au moral. S’en suit presque immédiatement une petite erreur de fléchage (qui après analyse n’aura finalement pas de conséquences) qui m’écarte du bon chemin. Dans la foulée Olivier me rejoins.

Nous bifurquons sur la gauche et retrouvons la bonne trace, finalement plus de peur que de mal, mais le moral en a pris un nouveau coup !

D’autant plus qu’Olivier passe à l’attaque et me dépose, lui aussi, quasiment sur place… sans doute la goutte de trop !

La panne sèche !

D’un seul coup la fatigue me rattrape, je n’ai plus de jambes, plus de forces et le mental me lâche… je vois mon rêve s’éloigner avec Olivier que je perds rapidement de vue.

Je sors complètement de la course, toute la pression accumulée durant ma préparation me retombe dessus, telle une enclume… Pendant de longues minutes je n’ai qu’une envie : abandonner !

J’alterne marche et course lente, mais le coeur n’y est plus ! Adieu mes rêves de podium, adieu mes ambitions. Je ne vois qu’une seule chose : la cinquantaine de km qu’il me reste à parcourir.. en me traînant ! ça va être long, très long !

Poursuivre envers et contre tout !

Plus j’avance et plus j’ai envie de tout plaquer ! Par respect pour Péline qui me suis et a fait tant de sacrifices pour cette course, je continue à avancer. Il faudra toute sa force de persuasion et ses encouragements pour me relancer un peu dans l’aventure.

Une autre course commence, fini les rêves, mon but maintenant est simplement d’arriver au bout, de terminer ce que j’ai commencé, d’en terminer avec ce calvaire au plus vite.

20160624_194100

Un nouveau combat

Désormais, oublié le classement, mon seul et unique adversaire se trouve là : moi-même.

Un sacré challenge !

  • passer outre la désillusion
  • trouver une nouvelle motivation
  • ne pas abandonner
  • finir dignement

Que c’est long une course lorsque l’on a perdu toute motivation, tout objectif… un véritable défi qui met la volonté à l’épreuve, peut-être encore plus que s’il y avait encore quelque chose à gagner !

Un petit regain de forme

Alors que, au bord de l’épuisement physique et psychique, je décide de marcher quelques minutes après le pointage de Le Hézo je me remets progressivement en route.

Certes, le rythme n’est plus le même qu’au début, malgré tout je gère plutôt bien cette portion rattrape un premier coureur, puis un second ! De quoi se donner un peu de baume au coeur, retrouver un semblant de motivation… et oublier pour quelques minutes la déroute à laquelle je dois faire front !

Sursaut d’orgueil

A Noyalo j’arrive en 9ème position… et repars 8ème suite à l’abandon d’un concurrent. De quoi retrouver un peu de gnac ! D’autant plus que Péline m’informe que les gars devant moi ne sont pas au mieux, qu’ils sont à l’agonie !

Il n’en faut pas plus pour me remettre encore un peu plus sur les rails. Fini les doutes et l’envie de tout stopper ! Je me lance dans une nouvelle bataille, une nouvelle quête !

Quelques km plus loin je dépasse un concurrent qui marche… me voilà 7ème… le top 5 est peut-être encore envisageable ? Je donne mon maximum, même s’il ne me reste pas grand chose sous les pieds.

C’est difficile, mais je tiens bon ! Je me fixe comme objectif d’atteindre le dernier ravito.

Sur cette portion entre Noyalo et Séné, je perdrais moins de 2′ sur la tête de course, preuve de ma forme retrouvée !

20160624_185914

La surchauffe

Arrivé au ravitaillement de Séné je vais subir un nouveau coup d’arrêt. Cette fois, la déshydratation est plus forte que moi ! Je sens que je suis à la limite, et j’évite le pire de justesse.

Il me faudra toute l’expérience accumulée dans ce domaine pour ne pas vomir à la sortie du ravito ! Mais le mal est fait… et il va va falloir faire avec !

Je le sais, les 20 derniers km vont être difficiles car je ne pourrais quasiment plus boire quoi que ce soit, sous peine de sanction immédiate !

Forcément le rythme en prend un nouveau coup ! les km se font de plus en plus long !

Derniers espoirs…

Malgré cela, je reviens rapidement sur le 6ème qui est encore plus desséché que moi ! Je le dépasse sans aucune résistance.

Qui aurait cru il y a quelques heures que je pourrais maintenant me retrouver dans cette position ! J’ai peine moi-même à y croire !

… et dernières illusions

Ma joie sera de courte durée, car seulement quelques minutes plus tard je me fais littéralement avaler par un duo qui cavale beaucoup plus vite que moi ! me voilà rejeté à la 8ème place !

Et ce n’est pas fini ! un troisième larron, à peine moins rapide que les 2 précédents me fais subir le même sors !… et me voilà 9ème

La chute aura été rapide ! Je me demande alors quand cela va s’arrêter !

Tenir malgré tout !

Il reste moins de 6 km avant l’arrivée, je suis épuisé, desséché,… et possède à peine 2 minutes d’avance sur le 10ème. Pour autant, pas question de lâcher !

Ce top 10 c’est tout ce qu’il me reste, je me dois de défendre chèrement ma place, par respect pour moi-même et pour Péline qui m’a encouragé tout au long de la course !

Je me jettes alors dans cette bataille comme si la victoire était en jeu, ultime défi, ultime effort aussi beau qu’inutile, mais au combien important à mes yeux ! Pas question de faiblir, pas question de perdre encore une place supplémentaire !

Qu’ils vont me paraître longs ces km ! Même si ce n’est que très relatif, je relance l’allure, serre les dents !

Le soulagement

Mes ultimes efforts seront récompensés, personne ne me rattrapera et j’arrive enfin sur cette ligne d’arrivée après 8h12 d’efforts, de souffrance, de doutes…

Déçu du résultat, loin de mes objectifs, mais heureux malgré tout d’être là ! Heureux d’avoir survécu à ce combat intérieur. Heureux de ne pas avoir déçu Péline, d’avoir réussi à surmonter la fatigue, la déshydratation, la démotivation pour elle, juste pour la remercier de m’avoir accompagné dans cette galère !

Le bilan

Même si, sous certains aspects, j’en retiendrai pleins de choses positives, je ne peux que constater l’échec de cette course : presque une demi-heure de plus que l’an dernier, une 9ème place loin, très loin du podium visé…

Une édition à oublier au plus vite, mais dont je dois tirer tous les enseignements.

Pris dans le rythme de ma préparation, croyant avoir mis tous les atouts de mon côté, j’en ai oublié quelques fondamentaux de base. Quelques points de détails que j’ai occultés ou simplement pas vu et qui pourtant ont joué un rôle fondamental dans ma défaillance.

Celle-ci n’est pas le fruit du hasard, mais la conséquence d’un certain nombre de lacunes sur lesquelles je dois travailler pour revenir encore plus fort la prochaine fois !

Stop ou encore ?

Même si maintenant, avec un peu de recul, la question ne se pose plus vraiment, je dois avouer qu’à l’arrivée je me la suis réellement posée. Dois-je continuer à courir après cet objectif qui me hante depuis de nombreuses années ? Dois-je en rester là, en me disant que je ne suis finalement pas passé très loin, et me contenter de ce qui a été déjà accompli ? Ai-je encore la volonté de m’investir dans la préparation spécifique à cette course ? N’est-il pas simplement tant de s’ouvrir à d’autres horizons ?

Malgré ces doutes bien légitimes après un échec, il est cependant fort probable que mon esprit de compétition reprenne rapidement le dessus… et que je rempile pour une 11ème édition l’an prochain !

 

 

 

 


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