Calculateur trail : Saintélyon 2015

Simulation de calcul pour la Saintélyon 2015

Dimanche 06 décembre 2015 – 0h00 – Saint-Etienne

62ème édition cette année de la Saintélyon, qui malgré le contexte dans lequel nous nous trouvons actuellement, aura bien lieue au départ de Saint-Etienne dimanche 6 décembre.

Quelques changements de parcours sont à noter par rapport à l’édition précédente :

  • A la sortie de Saint-Chrito, passage par le Font du Loup
  • Exit le bois d’Arfeuille et sa terrible montée… qui est remplacée par une montée encore plus raide vers le Signal Saint-André, point culminant de l’épreuve à 924m d’altitude !
  • Changement de lieu d’arrivée, celle-ci sera jugée à la Halle Tony Garnier et non plus à Gerland, ce qui raccourci d’un bon km la fin de l’épreuve

Le parcours se veut encore un peu plus nature et difficile que les années précédentes et cette année nous pourrons compter sur 1850m de D+ pour une distance de 72km tout rond.

Votre feuille de calcul / roadbook pour la Saintélyon 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Test Chaussures MIZUNO WAVE MUJIN 2

Test des MIZUNO Wave Mujin 2

réalisé par Elric

Salut les runners,

Aujourd’hui je vous présente la MIZUNO WAVE MUJIN 2 en couleur noir et rouge. Je n’ai pas besoin de vous présenter la marque car je pense que tout le monde la connaît quand même, mais ce modèle est le dernier de la famille des chaussures destinées au Trail Running.

Si je vous dis Benoît Cori, cela suffira pour vous donner une référence masculine de la marque. J’ai eu envie de parler de ce modèle qui me sert en préparation de la mythique Saintélyon qui est cette année partenaire de la marque MIZUNO.

Ce test est réalisé grâce à l’agence EPIC qui est un partenaire important pour moi, car nous sommes inscrits dans une relation fidèle et ils me permettent de découvrir cette belle marque.

mizuno-wave-mujin2-02

MIZUNO c’est qui ? c’est quoi ? :

Selon Wikipédia, nous apprenons que Mizuno est un équipementier sportif d’origine japonaise. Fondée à Osaka en 1906 par Rihachi Mizuno (il a au moins le mérite de ne pas s’être cassé la tête pour le nom de la marque…). Mizuno est aujourd’hui une société internationale qui fabrique des équipements et vêtements de sport dédiés au judo, golf, football, handball, course à pied, baseball, badminton, volleyball, rugby, natation, ski, tennis de table et cyclisme. À l’origine, Mizuno était un simple importateur d’équipements de golf et de baseball fabriqués aux États-Unis. Insatisfait de la qualité des produits importés, Rihachi Mizuno chercha à développer des produits plus exigeants sous son propre label, en partenariat avec les fabricants locaux. Au 31/03/2015 la société possède un capital de 26,137 millions de Yen, donc on peut conclure que c’est une affaire qui roule.

Pour en savoir plus sur la marque, retrouvez une bonne vieille frise chronologique qui est ultra-intéressante sur le site de la marque : https://corp.mizuno.com/en/about/history.aspx

mizuno-wave-mujin2-04

La MIZUNO WAVE MUJIN 2 :

La volonté de la marque est de proposer une chaussure adaptée à toutes les surfaces hors route, et résistante aux surfaces les plus rudes et les moins adaptées pour les chaussures. Il faut dire que j’avais testé la première version qui était pas mal du tout mais ne m’avais pas séduit assez pour les choisir en utilisation régulière. Voilà Comment j’aborde donc ce test en restant assez sur la défensive mais en gardant toujours mon côté ouvert car parfois on est très surpris pour une seconde édition, j’ai donc accepté de faire le test malgré tout.

À l’ouverture de la boîte, déjà, je suis content car le design est ultra sobre. Noir et rouge, c’est quand même élégant et tout cela est positif, car cette mode de mettre du fluo sur toutes les chaussures automne hiver pour que soit disant on te voit…. Me laisse assez peu inspiré, Idem sur les mêmes couleurs durant l’été car finalement l’été c’est flashy, c’est tendance etc.. Arrêtons un peu l’hypocrisie quand même !! Donc là pas de place pour la tendance mais un noir assez mate et des touches rouges qui sont vraiment belles.

Au premier chaussant il faut avouer que je suis surpris par la rigidité sous chevilles et me demande si cela ne va pas me gêner à l’utilisation, les premiers doutes entrent en scène. C’est souvent le cas avec une nouvelle paire de chaussures mais je verrais bien plus tard.

Le poids est plus que correct malgré mes péniches (46 fillette), et la constitution de la chaussure me paraît très bien faite.

MIZUNO annonce que la MUJIN 2 donne satisfaction à toutes les foulées existantes, tant les universelles que les spécifiques.

En ce qui concerne le chausson, MIZUNO a doté sa MUJIN 2 de sa fameuse empeigne Airmesh. Celle-ci est en Nylon aéré placé sur la tige de la chaussure, permettant à votre pieds de mieux respirer et offrant à la chaussure une excellente respirabilité. Ce qui vous donnera un grand confort sur les sorties assez longues. Toutefois, au niveau imperméabilité, vous ne serez pas protégé de grand-chose avec le Airmesh.

Ensuite vous retrouverez le Dynamotion Fit, non ce n’est pas un nouveau cours de fitness, mais plutôt une technologie intégrée dans la tige de votre chaussure et qui apporte un grand confort en gardant la languette en place car quoi de plus lourd qu’une languette qui part dans tous les sens quand vous courrez. Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me saoule grave ce genre de chose. Là avec la MUJIN 2 je n’ai pas rencontré ce problème lors de mes nombreux runs de préparation à la Saintélyon solo que je ferais une nouvelle fois le premier weekend de Décembre.

MIZUNO a beaucoup misé sur la recherche d’un amorti de très grande classe sur le marché du running avec cette WAVE MUJIN 2. Pour cela ils ont placé une plaque WAVE impliquée dans le nom de la chaussure. Cette technologie est lancée en 1998 par la marque japonaise.

Vous retrouvez tout le détail de celle-ci dans ce lien :  https://www.running-conseil.com/actualite/la-technologie-mizuno-wave.html

La semelle intermédiaire Ap+ fait gagner en dynamisme et cela se ressent beaucoup lors de la pose du pied. Cet élastomère rebondissant est situé dans la semelle pour accroître le dynamisme, l’amorti et le confort. Cela vous apportera aussi une plus grande durée de vie, ce qui en ce moment est un vrai plus.

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Et l’accroche dans tout cela, me direz-vous ?

MIZUNO frappe fort sur ce modèle avec la mise en place ultra intelligente de crampons XtaticRide. Ceux-ci sont présents sur la semelle extérieure ce qui vous apportera un maintien au sol très intéressant et presque à toute épreuve. Ce nom provient de leurs dispositions en X et qui vous offre une accroche large et à 360° ce qui est fort agréable au déroulé en sous-bois et autres terrains techniques. Pour compléter le chapitre de la stabilité, MIZUNO pose une encoche de flexion en X ce qui rend l’avant et l’arrière solidaires mais une mobilité intéressante continue d’exister et qui ne donne pas l’impression de pouvoir se vriller la cheville. L’accroche est donc un véritable plus de ce modèle qui m’a été conseillé par Benoît Cori, emblématique membre du Team Mizuno.

Vos zones d’usures sont accompagnées par le caoutchouc X10 ce qui donnera une grande force à votre chaussure et surtout une grande longévité. Pour infos les miennes ont environ 350 kilomètres au compteur et elles n’ont pas de traces majeures d’usures.

La Toebox est intermédiaire donc si vous êtes comme moi habitué des box hyper larges, au départ vous serez un peu à l’étroit mais ensuite sincèrement, on oublie rapidement que le pied occupe toute la place disponible, contrairement à d’autres marques.

Le drop lui est de 12mm, pour les coureurs conforts cela vous apporte une grande satisfaction. Pour ceux plus minimaliste vous aurez peut-être plus de mal, mais il est vrai que l’on retrouve quand même assez l’esprit « route » sur ce modèle tout en gardant une gamme et une qualité « off road » comme l’aime à dire Mizuno.

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Mon test de la MIZUNO WAVE MUJIN 2  :

Comme je vous l’ai dit j’avais pas mal de doutes sur ce modèle car clairement je ne cours que très peu avec cette marque. J’ai eu la chance de pouvoir tester cette chaussure donc je vais la mettre dans tous ses états pour constater si oui ou non je peux la conseiller.

La première partie que je souhaite aborder est le confort. Bien que très rigide au départ, au fil des foulées je comprends que cela va s’adoucir assez rapidement mais que j’aurais toujours un très grand maintien de la cheville ce qui au final n’est pas un inconvénient. Cet aspect séduira les adeptes des entorses aussi car vous aurez une grande stabilité et cela jouera sur votre confort. Je me suis tout de suite senti à l’aise dans ces MUJIN 2 et j’ai constaté que mon pied était bien enveloppé. Je suis conscient qu’elles sont neuves et ce qui m’intéresse c’est surtout dans le temps, de voir comment elles vont se comporter car au départ tout est beau mais ensuite cela peut vite se révéler difficile. J’ai aussi pris en compte certaines remarques des lecteurs en proposant un test après encore plus de kilomètres. Comme j’aime à le redire je sors 6 fois par semaines avec deux séances sur pistes (VMA et Seuil), deux sorties tranquilles, une sortie longue avec du dénivelé, et une sortie préparatoire à la séance VMA donc cela me donne l’occasion de changer souvent de paires et de pouvoir instinctivement comparer celles-ci entre elles, ce qui est pour moi un plus. Après comme chaque coureur j’ai mes préférées, et je suis en perpétuelle évolution sur ce secteur car j’aime découvrir pleins de modèles plutôt que rester figé sur mes marques.

Pour revenir à la MUJIN 2 de MIZUNO, il est vrai que ma première sortie fût un mix de route et chemin tranquilles sur environ une vingtaine de kilomètres. Les chaussures se sont bien comportées et sur les chemins j’ai pu grandement constater qu’elles sont hyper confort et surtout dotées d’un dynamisme intéressant. Comme je le disais plus haut on sent tout de même l’école de la route chez MIZUNO et cela transpire dans ce modèle. Attention mettons tout de suite tout le monde d’accord ceci n’est pas une critique loin de là. Mais on sent que la recherche est très technique et que les innovations concentrées dans cette paire de Mujin 2 sont surtout orientées confort et performance. Lors de cette sortie je n’ai pas eu de frottements ni sur le tendon d’Achille, ni sur la plante des pieds. Seulement une petite ampoule sur le petit doigt mais rien ne peut me laisser penser que c’est cette paire qui l’a occasionné car comme je vous l’ai dit je change souvent et ma première sortie était un lendemain d’une séance poussée sur piste avec une autre marque.

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Lors de ma deuxième sortie j’ai effectuée une sortie longue de 3h avec 1200d+ assez roulante finalement et donc là j’ai mis en pratique le test poussé car j’ai rencontré beaucoup de terrains différents sur la commune d’Haber Poche (74) où il m’a été possible de courir tant sur l’herbe des pistes de skis que sur les pierres des crêtes et sur des chemins assez terreux pour tester l’accroche. Là aussi, il m’a été possible de constater que les chaussures répondent biens.

Ensuite j’ai effectué encore une quinzaine de sortie avec, et emmené cette chaussure sur le pic du Jalouvre qui est un de mes lieux de tests préférés car il y a des grosses pierres pour monter au col du rasoir (74) puis accéder aux crêtes de renom pour le vide qui s’y trouve et là aussi les MIZUNO m’ont apporté une grande satisfaction. Petit bémol mais là aussi rien ne dit que ce n’est pas ma débilité qui est en cause, j’ai effectué cette sortie très tôt le matin pour voir le lever du soleil et donc j’ai glissé sur une grosse pierre lisse présentes sur le parcours dans une zone de « plat ». Toutefois dans la zone très pierreuse je n’ai jamais ressenti le terrain et je n’ai pas non plus eu de douleur ou autres frottement ce qui est très utile. Aussi l’accroche était très bonne dans l’ensemble, même sur les sentiers de départs qui eux étaient bien glissants.

Enfin, le seul reproche que je peux faire à cette chaussure, c’est son léger surpoids sur route mais en même temps elles ne sont pas conçues pour…donc au final ce n’est pas un reproche. Mais en tout cas sur l’attitude hors route c’est une paire très intéressante et technique qui va je pense conforter les utilisateurs MIZUNO dans leurs habitudes. Elle pourra séduire de nouveaux clients pour à la fois des runners débutants, qui vont chercher un modèle en magasin et qui seront attirés par son look et seront ensuite très satisfaits de cette MUJIN 2. Elle saura aussi convaincre des coureurs plus chevronnés car cette MUJIN 2 n’a rien à envier aux grandes marques « spécialisées » dans le trail running. Cette chaussure est vraiment compatible avec tous les terrains même si clairement sur roches mouillée cela est plus délicat, mais qui aujourd’hui passe son temps sur les pierriers des alpes ou des Pyrénées ? Peu de monde en fait, donc clairement c’est une paire adaptée à toutes les foulées et qui donnera satisfaction sur 99% des terrains. Son poids est très bien pour la course hors route et je suis certain que la qualité de relance et le dynamisme pourra vous satisfaire sur la course nature qui est plus en demande de relance. Sur les terrains spécifiques trail vous aurez la possibilité de vraiment vous faire plaisir avec cette paire de MUJIN2.

Un grand merci à vous tous pour cette nouvelle lecture et aussi un immense merci à MIZUNO.

N’oubliez pas que la course à pieds est une formidable raison d’être heureux….

La fiche produit :

  • Nom : WAVE MUJIN 2
  • Destiné : Aux hommes de plus de 85kgs c’est mon avis
  • Poids : 325g en 42
  • Type de foulées : Neutre / Supination / Pronation
  • Pratique : Régulière ou occasionnelle mais TRAIL pas de route avec les amis.
  • Les plus : Accroche / Maniabilité / Stabilité / Look / Confort
  • Les moins : Accroche sur rochers et quand vraiment gros terrains boueux alors difficile de maîtrise.

Prix Moyen : 120 € vendu légèrement moins sur Internet mais tout cela est sensible.

Les notes :

  • Poids : 3/5
  • Look : 4/5
  • Stabilité : 3.5/5
  • Technologie : 4/5
  • Confort : 4/5
  • Prix : 4/5

Où la trouver au meilleur prix ?

Mizuno Wave Mujin 2 chez Lepape.com

Mizuno Wave Mujin 2 chez I-Run

Mizuno Wave Mujin 2 chez Univers Running

Mizuno Wave Mujin2 chez SportShop 

Tous les prix du web pour les MIZUNO WAVE MUJIN2 :

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Noroeste Argentina Trail : Quelle aventure !

NOA Trail – Argentine

du 03 au 15 novembre 2015

Difficile de trouver les mots pour décrire cette aventure, ce périple, qui bien au delà de la course à pied et de la compétition nous aura emmené quasiment au bout du monde !

En quête d’évasion, de nouveauté et de dépaysement je n’ai pas hésité une seule seconde lorsque j’ai découvert le NOA Trail : il fallait que je participe à cette aventure, ce trail par étapes qui allait bousculer mes habitudes et repousser mes limites, bien au delà de ce que je pouvais imaginer !

Sur le papier, quoi de plus simple que de courir une quinzaine de kilomètres par jours, dans un décors féerique, presque venu d’une autre planète. Mais cela était sans compter sur le reste du voyage : les visites, les transferts, le rythme soutenu de tôt le matin à tard le soir.

Un voyage magique, durant lequel j’en ai pris plein les yeux, mais qui ne me laissa guère de répit : pas le temps de faire la sieste, pas de temps de récupération. Bref, un voyage intense du début à la fin !

Je vais maintenant vous compter mon aventure, en essayant de ne pas trop m’étaler et en vous proposant un maximum d’illustrations pour vous faire rêver un peu également.

Jour 1 : Mardi 3 novembre : le départ

Rendez-vous est pris en milieu d’après midi à l’aéroport d’Orly pour le grand départ : direction dans un premier temps Madrid avant de partir pour 12 heures de vol vers Buenos Aires. Nous voilà directement dans l’ambiance : A Madrid, au moment de décoller pour Buenos Aires, nous prenons 2 bonnes heures de retard… il n’y avais pas de pilote dans l’avion… un peu gênant non ?

Jour 2, Mercredi 4 novembre : arrivée à Buenos Aires

Première journée en terre Argentine. Arrivés avec plus de 2 heures de retard, nous n’avons pas une minute de repos. A peine le temps de poser nos bagages à l’hotel qu’il est déjà l’heure du déjeuner. L’occasion de découvrir la cuisine locale dans un petit restaurant typique. Puis nous voilà parti pour une petite excursion au travers de Buenos Aires.

Passage obligé par le quartier de la Boca, ses petites rues typiques et son incontournable stade ! Puis visite du cimetière où certaines ‘demeures’ valent plus qu’une belle résidence secondaire !

Jour 3, jeudi 5 novembre : direction Salta et le Noroeste

Nous repartons en avion direction Salta avant un long transfert en mini-bus, direction Cafayate. Nous voilà enfin dans le vif du sujet, au coeur de la Cordilière des Andes. D’emblée nous sommes saisis par l’immensité du décors et de ses montagnes qui s’étendent à perte de vue. Progressivement nous prenons de l’altitude et nous rejoignons la Quebrada de Cafayate pour un premier petit footing d’acclimatation.

Nous ne sommes pas encore à 2000m d’altitude, mais on ressens déjà les effets de l’altitude aux quels s’ajoute la fatigue du voyage et du décalage horaire qui commence à s’accumuler depuis 2 jours ! Ce petit footing est déjà l’occasion de découvrir des paysages somptueux, riches en couleur et en immenses cactus !

Jour 4 Vendredi 6 novembre : Cafayayte, première étape chronométrée.

C’est dans les vignobles, juste à la sortie de Cafayate que nous attaquons la première étape chronométrée qui nous emmènera vers une petite ascension suivie d’une longue descente pour retourner au coeur d’une exploitation viticole.

Dès le départ, le ton est donné. Je pars en tête mais suis rapidement rejoins par Cyril et Pierre qui prennent les choses en main et me distancent quelque peu dans un long faux plat montant. Ils semblent faciles et prennent même le temps de faire quelques photos. Je parviens à les rejoindre dans la descente qui suit, mais je dois le reconnaître, je ne suis pas au meilleur de ma forme et subis la course plus qu’autre chose.

S’en suit une portion plane au travers d’un champ de cactus. Il faut être vigilant car le balisage est parfois approximatif. Je reste au contact, mais dès que nous abordons le début de la côte, je dois laisser de nouveau filer mes petits camarades qui prennent alors le large. Dans la montée nous rejoignons les coureurs de la ‘petite’ distance. Avant de basculer dans la descente, nous pouvons profiter d’une vue magnifique sur la vallée, dont la verdure contraste avec le côté aride et désertique des montagnes environnantes.

Au prix d’un bel effort, je parviens de nouveau à faire la jonction, mais dès qu’il se rend compte de ma présence Cyril remet une grosse accélération, je ne peux suivre qu’à distance. Pierre quant à lui ne parvient pas à tenir le rythme.

L’étape s’achève et je termine en seconde position, à une quarantaine de secondes de Cyril avec un peu moins d’une minute d’avance sur Pierre qui a bien limité la casse !

La journée se poursuit par un déjeuner dans le vignoble puis par la visite des vestiges de la cité antique de Quilmès, battie à flanc de montagne.

Jour 5, samedi 7 novembre : transfert vers Cachi

Journée de repos,… enfin toute relative, car une longue liaison en mini-bus nous attend, direction Cachi. Nous prenons encore de l’altitude et sommes maintenant installés à plus de 2000m d’altitude. Les paysages traversés sont de nouveau grandioses, majestueux. Nous passons alternativement de zones arides, désertiques, où seuls quelques cactus parviennent à pousser, à des zones luxuriantes à la végétation débordante. Nous avons beau être à en montagne, nous sommes également au niveau du tropique du Capricorne… ceci explique cela !

La journée se termine par la visite du musée archéologique de Cachi ou nous découvrons les momies de jeunes enfants incas sacrifiés au nom des divinités et enterrés vivants au sommets des montagnes… cela fait froid dans le dos

Jour 6, dimanche 8 novembre : la Vallée Encantado, deuxième étape de course.

Après un rapide petit-déjeuner nous voilà parti vers les montagnes pour une heure d’ascension en bus avec, pour la première fois, le passage au dessus de 3000m d’altitude. Direction la ‘Vallée enchantée’ située à presque 3500m d’altitude.

Inutile de vous dire que la respiration se fait plus difficile, que l’acclimatation au manque d’oxygène n’est pas encore suffisante. Et que je ne suis toujours pas au mieux de ma forme !

La course commence par une longue descente de près de 5km que nous avalerons à plus de 16 km/h avec mes deux acolytes. Si je n’éprouve aucune difficulté dans cette descente, je dois très vite déchanter une fois au fond de la vallée. Cette journée sera tout pour moi, sauf une balade enchantée !.

Nous cheminons entre les montagnes sur un chemin herbeux quasiment plat, mais très vite, j’ai les jambes coupées, je n’arrive même pas à tenir le 13km/h… et la moindre petite bosse se transforme en calvaire. Je ne peux suivre le rythme et doit encore laisser partir mes 2 adversaires. Je ne les reverrai qu’à l’arrivée.

Je m’apprête donc à vivre une journée difficile, et lorsque nous abordons la seconde partie du parcours et le début de la remontée, je perds beaucoup de terrain, contraint de marcher presque tout le temps. Alors qu’une belle côte s’annonce, je ne peux que constater les dégâts… et essayer de les limiter du mieux possible.

Mais, une fois revenu près du point de départ du cirduit ‘court’ : plus rien, plus aucun balisage. Je tourne en rond pendant quelques minutes en espérant retrouver le bon chemin. J’hésite à remonter directement par la route forestière (celle empruntée lors de la descente)… mais essaye une dernière fois de retrouver la bonne trace. Je coupe à travers champs, jardine un peu, perds encore beaucoup de temps pour finalement me résoudre à prendre ce fameux chemin.

Le temps perdu est colossal, la montée d’autant plus difficile que l’oxygène se fait rare. Je dois me faire violence pour ne pas perdre trop de temps… mais cela sera peine perdue, je prendrais quasiment 10 minutes sur le duo de tête, qui lui n’a pas trouvé le parcours non plus, mais s’est décidé beaucoup plus rapidement que moi à revenir par le chemin !

Nous n’en sommes qu’à la seconde étape… et le classement général est déjà pratiquement plié ! Il me sera très difficile, voire impossible de rattraper le temps perdu aujourd’hui, et ce d’autant plus que je ne suis pas encore au top de la forme !

Jour 7, Lundi 9 novembre : 3ème étape, forêt tropicale de Yala

Nouveau transfert, direction la province de JuJuy… et nouveau changement de décors, nous sommes maintenant dans une forêt tropicale où prédomine une végétation luxuriante. Au programme un parcours magnifique dans la verdure.

Nous serons pour cette étape accompagnés par une équipe de coureurs locaux de très bon niveau qui  nous donnerons du fil à retordre. Un peu moins mal que les jours précédents je limiterai la casse sur cette belle étape, même si le début fût difficile, car en côte, il faut que je le reconnaisse, je ne suis pas au niveau.

Dès le début je ne peux suivre le rythme, c’est donc en solitaire que je vivrais l’intégralité de cette étape, mais quel régal…variété des paysages et des difficultés avec l’ascension d’un beau et difficile pierrier puis une superbe descente vers un magnifique petit lac, passage dans les troupeaux de vaches qui me regardent d’un drôle d’air.

Au fil des kilomètres, après avoir souffert dans la montée, je prends petit à petit mon rythme, je retrouve quelques sensations… je cours maintenant pour le plaisir, car en lâchant encore près de 5 minutes sur cette étape, c’est désormais définitif… je peux faire une croix sur le général… je me contenterai de la 3ème marche du podium !

Malgré une certaine déception de mon côté compétiteur, j’ai pris grand plaisir durant cette magnifique étape qui restera, pour moi, l’une des plus belles.

Ensuite direction Tilcara, où nous séjournerons pendant 3 nuits avant de repartir vers Buenos Aires. Une fois installés, nous avons encore la force de traverser le village pour aller visiter la Pucara de Tilcara : une ancienne forteresse juchée en haut d’une colline dont les vestiges ont été entièrement reconstitués. Là aussi le spectacle et la vue sont grandioses..

Jour 8, mardi 10 novembre : 4ème étape Purmamarca /Tumbaya

Probablement la plus belle des étapes, la plus longue et celle qui me convient le mieux ! Au départ du mythique village de Purmamarca cette étape de 21km se déroule dans les montagnes aux 7 couleurs, le décors est magnifique, grandiose et c’est un véritable privilège que de pouvoir évoluer dans un tel lieu.

L’étape commence par une longue ascension avec un peu plus de 500m de D+ à avaler en environ 4km. Mon adaptation à l’altitude commence enfin a se faire sentir, je suis bien mieux que les jours précédents. Sur le 1er km je suis sans mal le rythme imposé par mes 2 acolytes et les 2-3 coureurs locaux venus nous rejoindre pour l’occasion.

Si, normalement, je dois les laisser filer à partir du 2ème km, je monte à mon rythme, sans me soucier des autres, je suis en compagnie de 2 coureurs locaux qui au début sont devant moi mais que je fini par rejoindre en fin de montée. Mes adversaires sont déjà loin, mais qu’importe, la suite du parcours m’est plus favorable.

Il s’en suit une longue, très longue descente, de pratiquement 10km, certes un peu monotone mais qui nous offre une vue majestueuse sur la vallée. J’avale la descente à plus de 15km/h et même si je suis trop loin pour les apercevoir, je commence petit à petit à refaire mon retard.

La seconde partie de l’étape (commune avec les coureurs de la petite distance) est tout simplement magnifique, avec tout d’abord une belle montée puis une partie très technique avant d’aborder la redescente vers Tumbaya. Au loin je peux voir Pierre et un peu plus loin Cyril. Pas de doute, l’écart diminue, mais ce n’est pas évident de reprendre les quelques 5 minutes perdues dans la montée du départ !

Je fais un bout de chemin avec un coureur local, mais je dois me résoudre à le laisser filer dans la partie technique où je suis clairement beaucoup moins à l’aise que lui ! Je lâche un peu de terrain, mais sur cette partie escarpée, le droit à l’erreur est nul, alors mieux vaut rester prudent !

Pour les derniers kilomètres, une belle descente nous est offerte, l’occasion pour moi de repartir à l’assaut ! Je me rapproche de nouveau de Pierre, et le rejoins à l’entrée du village de Tumbaya, dans un dernier coup de rein, je me porte à sa hauteur et le dépasse sur la ligne. Il aurait fallut la photo finish pour nous départager… nous serons donc classé 2ème ex-aequo… à moins de 5′ de l’intouchable Cyril.

Cette étape était superbe, et je ne regretterai qu’une seule chose, c’est qu’elle n’ai pas été plus longue de quelques kilomètres, cela m’aurait permis de prendre de l’avance et qui sait… peut-être revenir sur Cyril !

Après cette belle bataille, nous passerons un moment dans une école de Tumbaya pour remettre livres et lunettes de soleil aux enfants. Un beau moment de partage et d’émotion avant de retourner pour le déjeuner à Purmamarca où nous prendrons le temps de faire le tour du village et du marché.

Jour 9, mercredi 11 novembre : dernier jour de course sur la Salinas Grande

La journée commence par l’ascension en car de la route qui mène au Chili, impressionnante et majestueuse, l’une des routes les plus hautes du monde qui nous emmène d’une altitude de 2500m à notre point de départ à plus de 4000m avec un passage à 4200m avant de basculer du côté des hauts plateaux andins.

Rien que cette route vaut le détour, c’est incroyable, gigantesque, rien à voir avec nos routes de montagnes, tout est ici décuplé ! De l’autre côté, encore quelques kilomètres de descente pour atteindre, enfin, ce moment que j’attend avec impatience depuis le début de notre séjour : La Salinas Grande est là juste en contrebas, je savoure cet instant magique.

Nous voilà sur cette immense étendue salée où les cristaux craquent sous nos pieds, là même ou passeront quelques semaines plus tard les concurrents du Dakar… Je ne peux retenir mon émotion.

Mais guère le temps de rêvasser, il va falloir entrer dans le vif du sujet ! Et cela n’a rien d’évident : à 3500m le manque d’oxygène se fait plus que sentir, d’autant que la typographie des lieux n’est pas favorable ! Dès les premiers mètres je comprend ma douleur, les jambes me brûlent littéralement, la gorge est sèche et le souffle court !

Pourtant je ne suis pas très vite, à peine à un peu plus de 13 km/h ! Une fois encore Cyril fait parler la poudre et s’échappe rapidement en tête de course, je ne peux suivre son rythme et suis rejoins par Pierre que j’essaie, tant bien que mal de suivre. L’étape est courte, un peu plus de 11 km mais loin d’être une balade de santé !

A mi-parcours je commence à me sentir mieux, je trouve mon second souffle, et sans même m’en rendre compte, je fausse compagnie à Pierre, qui jusque là m’avait bien aidé à tenir le rythme. Mon accélération n’a rien de fulgurant mais sera suffisante pour creuser un petit écart d’une trentaine de secondes.

Je suis alors partagé entre 2 sentiments, celui de vouloir que cette étape de rêve ne se termine jamais et l’autre, qui prenant ma souffrance en compte, n’a qu’une hâte : celle d’en finir !

C’est donc dans la souffrance et la joie que je savoure ces derniers instants de course, ces moments inoubliable et ce privilège incroyable de courir là où peu de gens en auront l’occasion. Dans cette euphorie, j’en oublierai presque la difficulté de l’épreuve, mais dès l’arrivée franchie, je me rends compte de toute l’ampleur de la chose : il me faudra 10 bonnes minutes pour reprendre mon souffle, retrouver mes esprits et revenir à moi après cette épreuve au goût et caractère unique !

Je terminerai donc deuxième de cette étape et prendrai finalement la 3ème place au classement général de l’épreuve. Cette arrivée marque la fin de la course et pratiquement de notre voyage, et c’est non sans un pincement au coeur que nous remontons dans le bus pour quitter ce paysage hors normes.

Avant de redescendre dans la vallée, nous déjeunerons dans un village typique, perché à 3500m d’altitude, puis nous redescendrons par cette route incroyable pour passer notre dernière soirée à Tilcara.

Jour 10, jeudi 12 novembre : dernière journée dans la cordilière des Andes

Avant de retourner vers Salta pour reprendre l’avion vers Buenos Aires, nous profitons d’une dernière matinée touristique avec notamment le passage symbolique sous le tropique du Capricorne puis la visite du village de Humahuaca, haut lieu de la résistance des autochtones face à l’envahisseur espagnol. Et pour finir, un superbe déjeuner chez notre guide qui nous a accompagné tout au long de notre périple.

Après ce déjeuner, nous reprenons la route vers Salta puis l’avion vers Buenos Aires

Jour 11, Vendredi 13 novembre : visite libre de Buenos Aires

Après un long périple qui ne nous a guère laissé de répit, nous profitons enfin d’une journée de repos que nous allons chacun pouvoir vivre à notre propre rythme.

Nous décidons de découvrir la ville ses monuments, ses jardins, son ancien port à pieds afin de prendre tout notre temps et nous diriger tranquillement vers le lieu de notre dernier dîner en Argentine, à l’autre bout de la ville…

Jour 12, Samedi 14 novembre : retour à la maison

Le voyage se termine et après une coure matinée libre à déambuler dans les rues de Buenos Aires, nous reprenons l’avion, direction la maison. Et c’est parti pour une première étape de 11 heures de vol vers Madrid avant un dernier petit saut de puce vers Orly…

Epilogue

Ce fût pour nous une expérience nouvelle, première course à étapes, premier voyage organisé, premiers pas en Argentine… et ce fût riche en images, souvenirs et enseignements. Nous avons été surpris par le rythme infernal qu’il a fallu tenir pendant ce voyage, entre transferts, courses, et visites, les temps de repos étaient très rare. Il est nécessaire d’en tenir compte pour mener à bien une telle expédition, et c’est complètement vidé que nous sommes revenus en France, mais également heureux d’avoir pu participer à cette belle aventure !

Pour finir, un grand merci à Greg, l’organisateur, à Vincent pour sa bonne humeur, à Rémy et Alvaro nos guides sur place, et aux deux Oscar qui nous auront conduit et supporté pendant tout notre périple !

 


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