Trail des 7 Hameaux : près du but !

Trail des 7 Hameaux 2015

dimanche 18 octobre 2015 – Magny-les-hameaux

Cela devient presque une tradition pour moi, au mois d’octobre de participer à cette course sympathique en région parisienne. C’est en effet ma troisième participation à l’événement. Idéalement placée dans mon calendrier comme course d’entrainement durant le mois d’octobre généralement consacré à la récupération après les gros objectifs de septembre et avant le dernier rendez-vous de l’année début décembre.

Dans la volonté de continuer sur mon élan suite à mes belles performances récentes, je tenais à réaliser une bonne prestation sur cette course de 28km et espérais valider mes progrès par une belle place à l’arrivée.

Tous les ingrédients, ou presque, étaient réunis pour que je puisse parvenir à atteindre les objectifs fixés… restait maintenant à concrétiser la chose sur le terrain.

trail-7-hameaux-15

Le récit du Trail des 7 Hameaux 2015 :

Après quelques jours de froid, le temps était redevenu plus clément en ce qui concerne la température, mais un ciel voilé et un petit vent frais me contraignirent cependant à partir avec manchons et coupe-vent. A part cela, les conditions étaient idéales pour une belle course, les pluies des jours précédents ayant rendu certaines portions un peu glissantes, mais sans plus.

9h00 sur la place du village de Magny-les-hameaux.

IMG_1258

Le départ est donné et très vite je me retrouve avec le groupe de tête, la course débute par 2 bons km de descente, terrain sur lequel je suis plutôt à l’aise, ce qui me permet de rester au contact des premiers. J’aurais même pu m’amuser à prendre les commandes de la course, mais cela n’aurait pas été raisonnable, je reste donc tranquillement calé en 4ème position. Le rythme est élevé (3’40” au km) mais facile à tenir vu le profil de ces premiers km.

Arrive alors la première montée, qui logiquement me fera reculer dans le classement. Cependant par rapport à d’habitude, je limiterai largement la casse puisqu’au plus loin je descendrai aux alentours de la 8ème-9ème place. Cette première côte se passe bien, je gère ma montée, sans me mettre dans le rouge, sans perdre trop de terrain. Bref tout va pour le mieux en ce début de course.

Dans la descente qui suit, je reprends un petit peu de terrain et rejoins quelques uns des coureurs qui me précèdent. Je pense alors être en mesure de faire un bon résultat à l’arrivée, car les premiers ne sont pas bien loin devant.

Le scénario classique se reproduit à chaque montée, je me fais un peu distancer, sans toutefois perdre de places, un bon signe, puis reprends une partie du temps perdu dans les descentes. Sur cette première partie, hormis les côtes à gravir, le parcours est très roulant et me permet facilement de relancer lorsque cela est possible.

Un peu plus loin, aux environ du 8ème km, un coureur revenu de l’arrière me dépasse dans une côte et prend quelques longueurs d’avance. Je parviens à le suivre à distance, il me servira, pendant une bonne partie de la course, de point de repère, ne perdant que peu de temps sur lui dans les côtes et compensant dans les descentes.

Au 10ème km nous arrivons dans le magnifique domaine de Port-Royal, dans lequel nous allons effectuer une belle boucle au travers des jardins du château. Cela sera l’occasion pour moi de voir exactement où j’en suis par rapport aux autres. A part le premier qui a déjà pris la poudre d’escampette, je peux apercevoir tous les autres concurrents qui me précèdent… et constater que je ne suis qu’à une minute du second ! Tout est donc encore jouable pour se rapprocher des avants postes, d’autant plus que je me sens bien.

S’il reste bien encore 3 ou 4 grosses bosses à avaler, le plus gros du dénivelé est déjà derrière nous, et sans être plats, les kilomètres qui suivent ne sont pas trop pentus ! Je pense alors être en mesure de réduire l’écart sur les concurrents qui me précèdent.

C’est cependant à partir de ce moment là que les choses se compliquent un peu. En effet, les larges chemins laissent progressivement place à de petits singles sinueux qui cheminent au travers des bois. Sans réelle difficulté, il faut sans cesse tournicoter et être vigilant aux obstacles présents au sol ! Les sensations sont bonnes, j’ai l’impression d’aller vite, mais mon chrono, lui, n’est pas du tout de cet avis ! A peine suis-je à 12km/h. J’essaie bien d’augmenter la cadence, mais rien n’y fait, je ne parviens pas à aller plus vite !

Je n’ai plus de visu sur mon lièvre qui au fil des km a pris un peu le large. Ce n’est que sur de rares parties rectilignes que je peux reprendre ma cadence de croisière et apercevoir au loin mon lièvre qui possède alors pratiquement 50″ d’avance sur moi. Je profite de ces moments pour revenir un peu, mais ils sont de courte durée et après le ravitaillement du 18ème km où je ne m’arrête pas, le chemin redevient rapidement sinueux.

Une nouvelle fois, j’ai beau faire de mon mieux, mais je n’avance plus, la côte qui suit n’arrange rien à cette affaire. Et voilà qu’à environ 6km de l’arrivée, je me fais rattraper par un concurrent revenu de je ne sais où. Cela me fait assez bizarre, car bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé, moi qui ai pris la bonne habitude de finir mes courses en trombe !

A la faveur d’une montée je suis contraint de laisser passer ce coureur. Mais plutôt que baisser les bras, je m’accroche à son sillage, ce qui me permet de reprendre un bon rythme. Même si je sens bien que j’aurais du mal à tenir longtemps, cela me permet de rattraper un concurrent, puis de revenir rapidement sur mon fameux lièvre. Nous allons rapidement le dépasser, je me dis alors que le plus difficile est fait.

Cependant, dans l’avant dernière montée, j’ai beau faire de mon mieux, je ne parviens pas à suivre le rythme de ce coureur qui m’avait aidé à reprendre les choses en main, je suis contraint de le laisser filer, définitivement. Je n’ai alors plus d’autre objectif que de conserver ma position, tâche ardue, car je sens le retour de mon lièvre dans cette montée. Et même s’il ne parvient pas à passer, je le sais pas bien loin derrière moi.

Je vais devoir faire un gros effort pour essayer de le distancer à nouveau avant l’ultime côte, probablement l’une des plus longue et difficile de la journée. Je le sais bien, il est plus à l’aise que moi en montée, il me faut donc prendre un maximum de marge. Nous rattrapons de nombreux coureurs du 14 km, l’occasion pour moi de prendre quelques risques dans les dépassements pour tenter de prendre le large.

Au pied de la dernière côte, je pense avoir fais le plus difficile, je monte le plus vite possible tout en gérant mon effort, mais force est de constater que je n’ai plus grand chose dans les cannes. A peine à mi-hauteur que mon lièvre se porte à ma hauteur. Je ne peux rien faire, les jambes ne répondent plus, je dois le laisser passer. J’essaie de m’accrocher, mais en vain. Obligé de le laisser filer à son tour, j’essaie malgré tout de maintenir le plus faible écart possible. En haut de la butte, j’aurais encore 500m avant l’arrivée pour rattraper le coup !

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Seulement voilà, il a été plus fort que moi dans cette côte, je lui ai laissé trop de marge et une fois en haut, j’ai beau relancer comme je peux, je reviens bien sur lui, mais pas suffisamment, l’écart à combler est trop important. A plusieurs reprises je tente bien de me faire violence, mais en vain, je dois me résoudre à accepter sa supériorité.

J’en termine finalement en 2h16’32″… à seulement 6″ de mon lièvre, et 26″ du gars qui m’a déposé quelques km plus tôt. Je me classe finalement 7ème au scratch, 4ème vétéran (les 2ème et 3ème étant les deux coureurs cités précédemment).. à 6″ du podium, 1’30” de la victoire en vétaran… et seulement 4’30” de la seconde place au scratch.

Pour conclure, cela restera une bonne course malgré tout, même si je suis passé très près des podiums, ce qui me laissera quand même un petit goût d’inachevé. Cela dit, il faut être philosophe, on ne peux gagner à tous les coups, c’est cela aussi la beauté du sport !!

Les résultats complets du trail des 7 Hameaux :

le résultat du 27 km :

scratch27km.pdf

Les autres résultats sur le site Résultats Trail des 7 Hameaux

Crédits Photos : Gil Laborie – Trail des 7 Hameaux

 


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Noroeste Argentina Trail : Une nouvelle aventure !

Noroeste Argentina Trail 2015 – 1ère édition

du 03 au 15 novembre 2015

Je tenais à vous présenter mon prochain défi qui aura lieu dans quelques jours en Argentine. Une grande première pour moi, avec cette première course à étape en territoire inconnu.

Une plongée dans l’inconnu avec pour objectif de découvrir des contrées éloignées du Nord Ouest de l’Argentine au coeur de la Cordilière des Andes, avec en fil conducteur une magnifique course d’environ 100 km à boucler en 6 étapes.

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Dépaysement assuré pour ce superbe voyage mais également autre façon d’aborder mon sport favori, avec pour ambition principale de me faire plaisir et d’en prendre plein les yeux !

Cette escapade en altitude sera dans tous les cas une très bonne préparation pour ma prochaine course, début décembre entre Saint-Etienne et Lyon !

En attendant de vous ramener un beau reportage et plein de photos, voici un avant goût en images de ce qui m’attends la semaine prochaine !

 Crédit photos : Exaequo Communication

Informations sur le Noroeste Argentina Trail :

https://noatrail.com/


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10 km du Raincy : Première victoire !!

2ème édition des 10 km du Raincy

dimanche 11 octobre 2015

Après une première édition l’année dernière qui m’avait permi de réaliser mon seul et unique podium de la saison, je ne pouvais résister à l’idée de revenir pour prendre ma revanche !

Si pour la première, l’organisation avait été un peu folklorique (modification du nombre de tours à réaliser en cours d’épreuve !), la bonne humeur et la bonne volonté de chacun était par contre irréprochable.

Pour cette seconde, de gros progrès ont été réalisés de ce coté avec en prime un nouveau parcours, sous la forme d’une boucle de 2km à parcourir 5 fois. Un circuit valoné qui en aura surpris plus d’un mais qui convenait parfaitement à mon profil de coureur !

Avec un dénivelé cumulé d’environ 100m, il ne fallait cependant pas espérer faire un chrono exceptionnel !

Cette seconde édition fut un grand succès avec environ 160 participants sur le 10 km et pratiquement 400 au total en comptant les courses enfants. Le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Une fois n’est pas coutume, en guise d’échauffement j’ai eu le plaisir d’accompagner mes deux monstres dans leur course respective.

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Le récit de mes 10 km du Raincy :

Dès le départ donné, je me porte aux avants postes et prend la tete des opérations. Sans pour autant me mettre dans le rouge. Rapidement je creuse un petit trou, je jette un petit oeil en arrière pour constater que personne ne suit. Le premier km est bouclé en un peu moins de 3’40”, un peu rapide mais sans plus.

Le deuxième km sera bouclé dans le meme rythme malgré les deux passages en cote, un peu raides et qui casseront bien les pattes ! je repasse pour la première fois sur la ligne en 7’23”. Un petit coup d’oeil en arrière pour constater que je possède déjà environ 30 secondes d’avance. Cela va me permettre de temporiser un peu et de gérer, sans pour autant m’endormir car je ne suis pas encore à l’abri d’une baisse de régime ou d’un retour de l’arrière.

Le second tour sera bouclé en 7’47”, derrière ça ne revient pas…. je savoure ce privilège de me balader en tete, tout en étant très vigilant à ne pas commettre d’erreurs, à ne pas me prendre les pieds dans le tapis… on ne sait jamais, avec ma chance habituelle, je pourrais bien trébucher avant l’arrivée.

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De temps en temps je ne peux résister au besoin de jeter un oeil derrière moi, juste pour vérifier qu’il n’y a bien personne qui pourrait avoir dans l’idée de remonter. J’essaie alors de conserver une allure constante, sans forcer, sans taper dans les réserves, afin d’en garder un peu sous le coude au cas où.

Mon 3ème tour sera encore un peu plus lent en 7’54”. D’après mes calculs ça passe encore, je ne risque pas de me faire rattraper, néanmoins je ne peux continuer à ralentir de la sorte, pas question pour moi de passer sous la barre des 15 km/h pour le tour suivant. Cela m’oblige à relancer un peu, du moins à essayer, car si je parviendrais bien à stopper mon ‘ralentissement’ je ne parviendrais pas pour autant à accélérer et bouclerai le 4ème tour en … 7’53”

A partir de ce moment là, il ne me reste plus qu’un tour, tout juste 2 km pour ramener la bête à l’arrivée et enfin, pour la première fois de ma vie, remporter une course à pied ! J’aurais pu me contenter de cela, savourer chaque instant et terminer plus ou moins en roue libre. Mais là encore, un rapide calcul (oui je sais, je cogite beaucoup quand je cours, mais ça me permet de penser à autre chose, ça m’aide à oublier la douleur !) me dis que je ne suis finalement pas très loin de mon record perso sur 10 km (38’33”).

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Je m’arrête de réfléchir et me lance alors dans un contre la montre effréné. pour y parvenir je dois faire un bon chrono sur le dernier tour, en dessous des 7’40… Cela ne paraît pas évident mais au regard du 1er tour, je me dis que ce n’est peut-être pas impossible, alors je tente ma chance. La machine est relancée, au taquet, je donne tout ce que j’ai, tout en essayant de faire attention à ne pas commettre d’erreurs, à ne pas me faire mal ou pire encore chuter.

En même temps que je me dépouille, je profite des encouragements sympathiques du public qui me donnent encore un peu plus de motivation. J’ai dévalé la côte à toute vitesse, il me faut encore la remonter, je suis moins à l’aise qu’en début de course, mais je serre les dents, ça passe pas trop mal, mais est ce que cela suffira ? Je n’en sais rien, mais je n’ai pas le temps de réfléchir, on fera les comptes plus tard !

J’aborde la dernière montée avant l’arrivée, un rapide coup d’oeil sur le chrono me dis que cela va être juste, très juste, voir trop juste ! Je fonce, fais de mon mieux pour me diriger vers la ligne d’arrivée. J’y suis déjà et profite de l’instant, une grande première, un moment unique.

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C’est terminé, je passe la ligne en vainqueur, devant les encouragements de Péline et de mes enfants… quelle belle récompense après tant d’années d’efforts pour parvenir à cela !

Le temps de reprendre mes esprits pour regarder le chrono… et constater que j’échoue dans ma quête de record… pour 2 petites secondes, j’en termine donc en 38’35″… mais est-ce vraiment important ? J’ai fais toute la course en tête, n’ai pas craqué, ai tenu bon jusqu’au bout et c’est bien là l’essentiel.

Certes, bien que le parcours soit très vallonné pour un 10 bornes (plus de 100m de D+) le chrono réalisé n’a rien d’exceptionnel, nombreux sont ceux qui, s’ils avaient été là, auraient facilement remporté la course à ma place… seulement voilà, il n’étaient pas là, moi si !! Et comme les absents ont toujours tort, je peux tout simplement être fier de cette victoire acquise sur mes terres, dans ma commune du Raincy.

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Pour conclure, je tiens à remercier toute l’équipe municipale du Raincy qui est à l’origine de cette belle organisation, qui a réuni 160 personnes sur le 10 km et près de 400 en comptant les courses enfants. Une belle réussite et un rendez-vous déjà pris pour l’an prochain.

Les résultats des 10km du Raincy 2015 :

copie_de_classement_10_km_du_raincy_2015.pdf

 

 

 


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TEST gâteau APURNA energie

Gâteau énergétique APURNA

préparé et testé par Elric…

Salut les runners et les runneuses, je viens vous présenter aujourd’hui, le test du gâteau énergie de la marque APURNA, qui prend de plus en plus d’ampleur sur le marché des compléments alimentaires et de la nutrition sportive.

Pour ma part je ne suis pas très fan de la nutrition exclusivement sportive, je me nourris d’éléments que j’aime en course mais qui font partie de mon quotidien tels que la viande de grisons, les fruits et même des bonbons… j’ai finalement accepté de faire ce test mais je dois avouer qu’au départ c’était un peu à contre cœur !

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Avant de parler du gâteau, parlons un petit peu d’APURNA :

Attention les amis on bombe le torse, APURNA est une société française. Le principe exclusif développé par la marque APURNA est l’innovation PROLACTA. Voici la définition donnée directement par la société (https://www.apurna-nutrition.fr/notre-expertise) :

“Directement issue du lait, Prolacta® est un concentré de protéines breveté riche en acides aminés essentiels et particulièrement en Leucine, un acide aminé branché essentiel (BCAA). Protégé par un brevet déposé, Prolacta® est issu de plusieurs années de recherche et d’études cliniques(1)

Derrière cette innovation se cache un secret de fabrication. Prolacta® est en effet le résultat d’un procédé unique de microfiltration à froid, qui préserve toutes ses qualités originelles et lui garantit un niveau de pureté inégalé. L’assimilation par les muscles est donc plus rapide, et plus efficace.

Pour toutes ces raisons, APURNA® avec Prolacta® permet un bon maintien de la masse musculaire pendant et après l’activité sportive. Son utilisation est donc recommandée aussi bien pour les sports de force où la puissance musculaire a besoin d’être développée, que pour les sports d’endurance qui demandent une grande alimentation en énergie et une phase importante de récupération.”

ALPURNA c’est aussi des engagements forts et le principal est de rester sur une qualité MADE IN FRANCE. C’est assez rare de nos jours pour le souligner.

La société là aussi nous apprend que : « Tous les produits APURNA® sont conçus et fabriqués en France dans le respect des Cahiers des Charges définis. Des contrôles rigoureux sont effectués à chaque étape du processus de fabrication pour assurer une sécurité maximale et une qualité irréprochable. »

Pour cela les boissons de récupérations sont faites à Vitré (Ille et Vilaine), les gels énergétiques aux Eparres dans l’Isère, les poudres de protéines et les boissons en poudres à Saint Paul les 3 Châteaux dans la Drôme et enfin les barres Hydro-protéinées et énergétiques sont faites à Visan dans le Vaucluse.

Le développement durable attire aussi l’attention de APURNA car ils accordent une grande importance à la gestion de l’énergie et des matières premières sur les chaînes de fabrication, du début jusqu’au traitement des déchets.

L’entreprise a vu sa consommation d’eau se réduire de 33% en 7ans et ils ont optimisé le traitement de leurs eaux usées pour en améliorer la qualité.

On apprend aussi qu’APURNA a progressé sur les emballages et leurs écoconceptions :

  • l’utilisation progressive de matériaux recyclés ou issus de forêts gérées durablement.
  • la suppression des suremballages inutiles.
  • la diminution de la taille et du poids des emballages tout en maintenant un bon niveau de protection des produits.
  • la prise en compte de la filière recyclage dans la conception des produits et l’intégration des consignes de tri sur les emballages

J’espère que cette petite présentation vous aura apporté des renseignements utiles et importants dans le choix d’une marque qui paraît prendre ses responsabilités et vouloir faire des produits très propres dans tous les sens du terme.

Le gâteau énergie APURNA goût chocolat (avec pépites) :

Il est spécialement conçu pour les sportifs qui veulent s’engager sur une épreuve d’endurance. Il est à prendre avant la course souvent au petit déjeuner mais vous pouvez aller jusqu’à 1h avant l’effort.

Sa composition est sans équivoque pour laisser apparaître la charge nutritionnelle de ce gâteau. Voici le dosage pour 1/3 du gâteau soit pour une personne :

  • 81g de glucides
  • 538 kcal
  • Phosphore, Magnésium et Zinc : contribuent à un métabolisme énergétique normal
  • Magnésium et Fer : contribuent à réduire la fatigue
  • Zinc : contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif

Voici les ingrédients du gâteau APURNA goût chocolat :

Saccharose, préparation de farines (farine de blé, gluten de blé, farine de fève, farine de blé malté, levure, enzymes, antioxydant (acide ascorbique)),  cacao maigre (16%), fructose, œufs  entiers en poudre, pépites de chocolat 8% (sucre, pâte de cacao, beurre de cacao, émulsifiant (lécithine de soja), arôme naturel de vanille), matière grasse végétale (huile de tournesol, sirop de glucose, protéine de lait, antiagglomérant (dioxyde de silicium), stabilisant ( phosphate de potassium)), Prolacta® (3,5%) (isola de protéines solubles natives du lait, émulsifiant (lécithine de soja)),  sel, poudres à lever (bicarbonate de sodium, di-sodium di-phosphate), minéraux (di-citrate de tri-magnésium, sulfate de zinc), vitamine B1

La marque recommande ce gâteau pour le vélo et la natation mais il est également très utilisé par les coureurs à pieds et surtout les ultra-trailers.

Le gâteau est validé « anti-dopage » et approuvé par la FFA.

 Mon test maintenant :

J’ai sorti mon tablier (mon sweat ERREA fera l’affaire) , ma voix de Maïté, et ma bonne humeur pour mettre un peu de soleil dans ma cuisine, et vous préparer ce fameux gâteau qui va m’aider à courir le lendemain lors de ma sortie longue effectuée dans le chablais haut savoyard.

alpurna-01

En premier je me suis muni de :

  • Mon plus beau saladier
  • Une cuillère en bois pour mélanger (en plastique ou acier ça marche aussi)
  • Mon doseur pour l’eau
  • Un moule à Cake
  • Un four (je sais je suis à la pointe de la technologie)
  • Mon pot de gâteau APURNA sinon tout le reste ne vous sert pas à grand-chose

Allez hop, on y va ! C’est parti pour l’aventure !!!

Tout d’abord il faut préchauffer le four à 180° durant un gros ¼ d’heure puis si tu es normalement constitué tu verses la poudre dans le récipient parce que tu te doutes bien que si tu le mets sur le plan de travail ça va compliquer la suite des opérations !!! Donc tu verses tes 400gr de poudre, puis tu prends 300ml d’eau et tu les verses sur la poudre. La première chose qui surprend c’est l’odeur de chocolat.

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Ensuite avec la cuillère il faut bien mélanger, jusqu’à obtenir une pate uniforme. Quand on dit uniforme c’est de couleur et de consistance. Donc ça te donne environ ça :

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Ensuite prendre le moule à gâteaux et/ou à Cake (j’ai choisi cette option si cela ne vous dérange pas) comme je vous l’ai montré un peu plus haut j’ai opté pour un moule souple pour plus de facilité par la suite.

Pour finir, une fois le four chaud, j’ai mis tout cela à l’intérieur et j’ai laissé cuir 35 minutes. APURNA conseille 25 minutes mais une fois le test du couteau effectué il aura fallu environ 10 minutes de plus au gâteau énergie pour être bien cuit. Le test du couteau c’est quand vous plantez une lame au dessus du gâteau et vous ressortez la lame. Si celle-ci a encore du chocolat dessus alors le gâteau n’est pas cuit. C’était la minute culinaire proposée par www.my-trail.fr

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Ensuite vous pouvez le déguster ou le garder pour le lendemain comme ce fût le cas pour moi.

Mes impressions sur ce gâteau énergie de APURNA :

La facilité d’exécution est impressionnante. Si courir était aussi simple, je serais Kilian Jornet ! Sincèrement même une personne comme moi qui ne cuisine quasiment jamais, saura très facilement exécuter ce mélange et réussira son gâteau.

Le petit déjeuner d’avant course est crucial, je ne sais pas pour vous mais pour moi c’est très souvent un casse-tête, et pourtant c’est ultra-important sans jeux de mots.

Réaliser ce gâteau ne m’a pris que quelques minutes et il est certain qu’en cas de course où l’endurance sera mise à l’épreuve, vous pouvez vous en remettre à ce gâteau.

Le goût est vraiment sympa avec un fort ressenti de chocolat. Les pépites sont présentes comme proposées par la marque et il est agréable en bouche. Il n’est pas bourratif du tout, et il ne vous assoiffe pas ce qui est un vrai avantage.

Lors de ma sortie longue je n’ai jamais ressenti de sensation de faim ni de manque de quoi que ce soit, et cela est très positif car d’habitude c’est le cas, je grignotte une pâte d’amande ou autre mais là rien du tout.

J’ai été très agréablement surpris par le goût et la texture. Pour moi je m’attendais à quelque chose de très chimique, mais ce n’est pas le rendu qu’APURNA propose. Nous ne sommes pas non plus au goût du gâteau de ma grand-mère mais en même temps les apports ne doivent pas être les mêmes non plus.

Il est aussi très digeste et durant la course je n’ai pas eu de maux de ventre ni de problèmes, ce qui n’est par exemple pas le cas lorsque je prends des gels, car je ne digère pas ce type d’alimentation (pour infos je n’ai jamais goûté les gels APURNA).

Sincèrement convaincu par ce gâteau je pense l’utiliser à d’autres occasions. Je le conseille aussi à tous nos lecteurs qui aiment le chocolat Pour les autres il faudra attendre que d’autres goûts soient proposés ce qui n’est pas le cas actuellement.

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Les notes de mon test :

  • Exécution : 5/5
  • Goût : 4/5
  • Digestion : 4/5
  • Efficacité : 4/5 (sur ce que j’ai pu voir lors d’une sortie longue)

Pour en Savoir Plus :

 Où trouver facilement votre gâteau APURNA :

Gâteau Energie APURNA sur  i-run.fr

Gâteau APURNA Energie – Lepape.com

Tous les prix du web pour le gâteau APURNA énergie:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 

A très vite ! Bons runs à vous toutes et tous. N’oubliez pas que courir est une chance et une merveilleuse raison d’être heureux.


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Championnats de France 2015 : Contrat rempli !

Trail du Sancy – Championnats de France de Trail Long

dimanche 27 septembre 2015 – Le Mont-Dore – 5h30

Préambule…

Après ma superbe course, 15 jours plus tôt, sur le trail de la Côte d’Opale, je ne partais pas au Mont-Dore pour faire une perf. Plusieurs raisons à cela, à commencer par la densité et la qualité du plateau présent (presque 2 fois plus d’inscrits aux France cette année que l’an passé), la nature du profil qui n’est pas spécialement pour m’avantager, et le peu de temps de récupération entre les 2 courses.

Bref, c’est avant tout pour le plaisir et sans grandes ambitions que je me suis présenté au départ de ce Championnat de France.

Arrivé sur place le jeudi après-midi, Championnats de France oblige, j’ai pu en profiter pour me balader et faire un peu de repérage le vendredi. Le samedi, j’ai eu le plaisir, pour la première fois, d’endosser le rôle de suiveur sur la Dorée Trail pour supporter ma fidèle Péline qui, pour la première fois franchissait le pas et s’alignait au départ d’un trail de 12km avec quand même pratiquement 500m de D+.

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Une autre facette de notre sport qui me confirme que le boulot de suiveur n’est pas facile, pour réussir à être au bon endroit, au bon moment pour encourager notre coureur. L’occasion de remercier Péline pour tout le travail qu’elle accomplit sur les courses où elle est présente pour moi, pour me permettre d’avoir mon ravito personnalisé et me soutenir moralement.

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Revenons à la course, avec un départ programmé à 5h30 du matin, il a fallu se lever très tôt dimanche matin ! Si un départ aussi matinal offre le grand avantage de permettre d’être de retour à la maison de bonne heure, en revanche, d’un point de vue sportif, je ne vois pas vraiment l’intérêt de nous infliger ce supplice et nous contraindre à un peu plus d’1h30 de course de nuit… Peut-être que ces messieurs de la fédération voulaient voir les premiers arriver pour l’heure de l’apéro… mais bon, ne soyons pas médisants !

La course du Championnat de France de Trail :

C’est donc frais et dispo (surtout frais) que je me dirige vers le sas de départ vers 5h25. La zone de départ n’est pas bien large et je me retrouve relativement loin dans le sas, je remonte un peu le long des grillages pour essayer de me rapprocher un peu de la ligne, mais je resterai à une vingtaine de mètres de l’arche de départ. Une grande première, moi qui ai pour habitude de me positionner au plus près de la ligne de départ !

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Mais peu importe, au contraire, ayant pour objectif de prendre un départ prudent, c’est finalement une bonne chose que de me retrouver au milieu du paquet ! Une fois n’est pas coutume, le départ est des plus tranquille, je remonte rapidement dans le peloton et au bout de 500m je me retrouve juste derrière le groupe de tête qui n’a pas encore démarré les hostilités. A ce moment là je dois me situer aux alentours de la 50ème place, à seulement quelques mètres des premiers.

Ce petit cortège continuera sensiblement sur ce rythme pendant les 2 premiers km, malgré la pente qui s’accentue progressivement, je reste au contact. Serais-je dans un jour de forme ? car je n’ai absolument pas l’impression de forcer !

Logiquement, dès que la pente se fait un peu plus raide, les premiers prennent les choses en main, fini la rigolade ! Je ne pourrais que les regarder s’éloigner progressivement… je ne les reverrais plus !

Il est temps pour moi de rentrer dans ma course et de me concentrer uniquement sur mon rythme, sans me soucier de ce qui se passe autours. Progressivement je recule dans le classement, mais qu’importe. Rapidement, je me rend compte que j’ai commis une petite erreur de stratégie. Je suis parti avec une frontale extra-light, et en plus je l’ai réglé sur le mode ‘éco’ ! Je vois à peine où je mets les pieds !

Si dans les premiers km le chemin est large et roulant, je parviens malgré ce petit soucis à maintenir mon rythme, cela se compliquera un peu plus tard !

A partir du 5ème km, nous entrons véritablement dans le vif du sujet avec la première grosse côte qui nous emmènera vers la Montagne de Chambourguet. Sans être extrême la montée est assez rude, mais ne durera qu’environ 2km… du gâteau par rapport à ce qui nous attend par la suite. Je gère à mon rythme, perds quelques places, rattrape quelques concurrents. Sans être brillantissime, je ne m’en tire pas trop mal.

Une fois en haut de cette côte, c’est là que les choses se compliquent un peu. Juste le temps de recevoir les encouragements d’Ulrich, venu nous encourager au sommet, que nous arrivons sur un large plateau d’estives… défoncé à souhait ! Ce qui n’aurait pas dû poser plus de problèmes que cela devient une véritable galère pour moi : je n’y vois rien ! Ma frontale éclaire quasiment rien…

Je suis contraint de ralentir, limite même de marcher ! Je me fais dépasser de toutes parts, j’essaie tant bien que mal de m’accrocher aux flux lumineux des coureurs qui me doublent, mais j’ai beaucoup de ma à y parvenir. A chaque pas je risque la chute ou bien l’entorse. Pendant environ 1,5km je vais vivre un véritable calvaire, obligé d’attendre les coureurs qui me suivent pour pouvoir essayer d’avancer !

Heureusement, l’état du terrain s’améliore un peu, nous nous retrouvons alors sur un ‘chemin’ un peu plus carrossable, cependant les pièges et trous sont encore nombreux. Je suis alors rejoins par Sylvaine et profiterai de son éclairage pendant un ou deux km, pour autant je ne pourrais m’attarder à discuter, tant je dois m’efforcer de rester concentré sur mes pieds !

Le chemin redescend, c’est normalement la partie la plus roulante du parcours, et je devrais pouvoir dérouler… mais il n’en est rien, je peine à suivre le rythme de Sylvaine. Un peu plus bas, le chemin se fait moins cassant, j’en profites alors pour relancer un peu l’allure, faisant comme une puce, sautant de coureur en coureur, ou plutôt de frontale en frontale pour atteindre un rythme d’environ 14 km/h.

Sur le moment je me sens un peu frustré car mes jambes voudraient bien aller un peu, beaucoup, plus vite ! Mais cela ne serait pas raisonnable, dès que je passe devant quelqu’un et que je n’ai plus d’autre faisceau lumineux que le mien je prends de gros risques, manquant plusieurs fois d’y laisser une cheville.

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Je vais continuer ainsi jusqu’au point de ravitaillement numéro 1 ou Péline m’attends avec mon ravito. Je passe à Chamablanc en 1h28, soit prêt d’un quart d’heure après les premiers. Je suis dans mon objectif, voir même en avance de quelques minutes et ceci malgré le temps perdu dans la nuit.

Le jour n’est pas encore levé, mais il fait déjà un peu moins sombre et le chemin est assez large pour me permettre de m’exprimer sans être trop pénalisé. Peu après le ravitaillement nous abordons une petite bosse, assez anodine mais qui me calme bien. Au sommet de cette bosse nous attend une descente escarpée, boueuse et glissante à souhaits en sous-bois. Nous devons jongler entre cordes, racines et arbres à éviter.

Il fait très sombre dans cette descente, autant dire que je ne suis pas favorisé, ajouter à cela mes Hoka Challenger qui atteignent ici leurs limites et ne sont pas vraiment adaptées à ce type de descente ! J’y laisse quelques plumes, quelques frayeurs …. et quelques places ! Mais peu importe, la route est encore longue et le gros du parcours devant nous.

Au bas de cette descente nous arrivons à La Bourboule. Nous allons poursuivre notre descente jusqu’au fond de la vallée de La Dordogne avant de remonter en direction du lieu dit Les Planches qui marquera le début de l’ascension vers le Puy Gros.

Le jour commence doucement à se lever et je ne souffre plus du manque de luminosité, tout juste suis-je légèrement retardé dans les portions un peu boueuses qui nous conduisent au fond de la vallée. Sur la retenue depuis les premiers km, je me sens en pleine forme. Finalement je me dis que c’était plutôt un mal pour un bien, sans mes problèmes d’éclairage je serais sans doute allé bien plus vite dans cette première partie, mais j’y aurais probablement laissé des forces qui, plus tard m’auraient fait défaut !

Je passe au lieu dit Les Planches en 1h52… soit avec une bonne dizaine de minutes d’avances sur mon plan de marche. J’attaque cette grosse montée avec enthousiasme, en essayant de courir le plus possible lorsque la pente me le permet. Je commence à ramasser les imprudents partis trop vite devant moi et cela me donne une motivation supplémentaire. Il fait maintenant quasiment jour et nous allons quitter les sous-bois pour les estives, je vais enfin pouvoir ranger définitivement la frontale !

L’ascension vers le Puy Gros dure environ 3 bons km avec des passages bien costauds, mais je ne lâche rien, je suis toujours sur un bon rythme, même dans ces portions qui ne me sont guère favorables, je suis mieux que mes prévisions. Me voilà définitivement sorti de la forêt, accueilli par un vent glacial, le plus souvent de face, qui me rappelle que j’ai bien fait de partir avec coupe-vent et manchons ! Même si je n’ai guère le loisir de l’admirer, le paysage qui s’offre à nous est grandiose avec une vue panoramique sur le Mont-Dore, et tout au fond le Sancy qu’il faudra bien aller affronter plus tard dans la matinée !

Après un petit moment de répit sur la crête du Puy Gros, nous entamons la descente qui doit nous conduire vers Prends-toi-Garde. Raide et caillouteuse dans sa première partie, puis ensuite sinueuse en sous-bois cette descente n’est pas ma tasse de thé. A part sur quelques rares portions plus clémentes, je n’ai pas l’occasion de m’exprimer et ne peux suivre le rythme de ceux qui me précèdent.

Ensuite, un peu de calme, avec un chemin plus large et une alternance de portions descendantes et de petites bosses que je négocie plutôt bien. Sur ces portions un peu plus roulantes j’en profite pour remonter quelques places avant d’atteindre le second point de ravitaillement à Prends-toi-garde. J’ai alors environ 40′ de retard sur la tête de course et passe au ravito en tout juste 3h. Je n’ai rien perdu de mon avance par rapport à ma feuille de route.

Je ne m’attarde guère en ce point et repart aussi vite à l’assaut de la difficulté suivante. Un petit détour rapide près des cascades du Queureilh, et c’est reparti en direction du Col de la Croix-Morand. Une longue montée, assez régulière et au pourcentage relativement doux (entre 5 et 10%) qui me permet de courir pratiquement tout le temps et de remonter encore des places dans le classement. Je me sens bien et gère parfaitement mon effort, sans trop en faire au regard de ce qui m’attend derrière !

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Je suis toujours en avance sur mes temps de passage, jamais jusqu’à aujourd’hui je ne m’en suis aussi bien sorti en côtes ! C’est presque surpris que j’atteint déjà la route qui mène au Col ! Le temps de me rafraîchir quelques instants au point d’eau avant de rentrer véritablement dans le vif du sujet.

Juste après le col nous atteignons l’une des parties les plus raides de notre périple avec dans un premier temps la montée au Puy de la tâche sur des pentes à plus de 15%. Si sur les parties les plus raides je sens bien que j’atteint mes limites et ne peux suivre le rythme des gars qui me précèdent, lorsque la pente se fait un peu moins raide je retrouve une bonne aisance.

Mais l’ascension ne s’arrête pas là, car c’est en réalité un enchaînement de 4 montées successives, sur environ 4 km… et 450m de dénivelé que nous devons avaler là ! Heureusement que j’avais reconnu le parcours, car à chaque fois que l’on a l’impression de venir à bout de ses montagnes russes, une autre se dresse devant nous ! Epuisant autant physiquement que mentalement, ce passage laisse quelques traces.

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La redescente vers le Col de la Croix Saint-Robert n’est pas non plus une partie de plaisir, chemin raide et caillouteux, je n’y suis guère à mon aise et doit laisser repasser un ou deux coureurs que j’avais rattrapés dans la côte… et oui, il faut que je m’y fasse, maintenant que je grimpe un peu mieux, enfin un peu moins mal, mes lacunes dans les parties techniques s’en font plus remarquer ! C’est à ce moment là que je suis, déjà, rattrapé par le premier du 34km qui descend cette côte de manière impressionnante !

Me voilà au Col de la Croix Saint-Robert, l’ambiance y est extraordinaire et la foule nombreuse, d’autant que la tête de course du 34km commence à arriver en nombre ! Je passe au point de ravitaillement en 4h29′ soit avec pratiquement 25′ d’avance sur mon plan de course ! Je ne suis certes plus aussi frais qu’en début de course, mais malgré tout je me sens plutôt bien.

Je ne m’attarde guère au ravitaillement et pars directement à l’assaut du Roc de Cuzeau, encore une grosse montée bien raide dans laquelle je progresse péniblement. Je rattrape Laurent Desmet, plus en difficultés que moi, que je salue à peine tant j’ai du mal à garder mon souffle. Les coureurs du 34km sont maintenant nombreux à me rejoindre et à me dépasser. Je suis impressionné par leur aisance et leur faculté à courir là où je peine déjà à marcher ! Certes j’ai environ 25 km de plus qu’eux dans les jambes, mais même frais, je serais bien incapable de courir sur une pente aussi raide !

C’est l’avant dernière grosse ascension de la journée, je dois prendre mon mal en patience, d’autant plus que mon genou commence à me faire souffrir. La douleur qui était apparue la veille sans que je sache pourquoi est en train de revenir. Je me dis alors que la fin de course risque d’être difficile. Je me vois contraint de lever un peu le pied pour ménager ma monture. Il ne me reste plus que quelques centaines de mètres de montée avant de basculer dans la descente vers Chaudefour.

J’espère qu’au changement de rythme la douleur s’estompera car sinon la fin risque d’être un long calvaire. Heureusement pour moi, après avoir levé un peu le pied la douleur se fait moins vive et petit à petit je peu repartir sur un rythme quasi normal pour aborder la descente. Une fois encore cela commence par une longue portion assez pentue, en apparence pas si technique que ça, mais jonchée de pierres… le type de terrain dans lequel j’éprouve le plus grand mal !

Une nouvelle fois donc, je me fais distancer dans la descente, obligé d’y aller mollo d’une part pour ne pas chuter et d’autre part pour ne pas réveillé la douleur au genou qui maintenant s’est complètement fait oublier.

Après un tout petit moment de répit, retour en sous-bois sur un chemin sinueux, certes globalement descendant, mais présentant quelques micro-butes qui n’ont de cesse de me couper dans mon élan. Néanmoins, pas le temps de m’endormir que j’atteint déjà le fond de la vallée de Chaudefour. Je prends le temps de remplir ma gourde et de m’asperger abondamment  d’eau à point de ravito avant de repartir tranquillement vers ce qui sera, certes la dernière, mais la plus grosse ascension de la journée.

La montée vers le Puy de Sancy, un peu plus de 600m à gravir en à peine 5km. A ce stade de la course cela paraît énorme, presque insurmontable, mais en même temps ces 5 km sont les derniers à grimper avant le retour vers le Mont-Dore. Je donne tout ce qu’il me reste dans cette ultime montée, mais il ne reste plus grand chose, mon manque de puissance dans les parties raides m’handicape beaucoup.

Malgré tout, je continue à prendre, un petit peu, d’avance sur mon plan, je rattrape quelques coureurs qui ont mal évalué l’effort à fournir et sont arrivés là, au bout de leurs possibilités. Mais je ne peux empêcher le retour de plusieurs coureurs, notamment des féminines, bien plus légères et à l’aise que moi en côte ! Ce n’est pas le moment de lâcher, il faut serrer les dents et poursuivre coûte que coûte vers ce fameux sommet !

Col de la Cabanne, dernier point de ravitaillement, ultime montée, la plus raide, la plus courte : environ 100m à gravir et au bout la récompense, la délivrance : le sommet du Puy de Sancy, point culminant de la course, dernière difficulté avant le retour au bercail !

Là encore je donne tout, rattrape deux ou trois concurrents et me hisse au sommet sur un rythme fou (enfin c’est très relatif) je ne vois pas les minutes passer, les mètres défiler. En haut, là encore une ambiance de feu avec des encouragements de toutes parts ! Et ça y est me voilà au sommet du Sancy. Je prends quelques secondes pour savourer l’instant.

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Mais pas le temps de s’attarder qu’il faut déjà attaquer la descente, et quelle descente par cet escalier en bois aux marches très irrégulières. Je n’y suis pas à mon aise, et j’ai même l’impression d’aller encore plus lentement qu’en montant, mais ce n’est pas le moment de se faire une cheville, alors prudence.

Qu’il me paraît interminable cet escalier ! La suite n’est guère plus simple, mais quel point de vue magnifique sur ce petit chemin de crête qui nous emmène vers le Pas de l’âne. toujours aussi peu à l’aise dans les parties techniques, je me fais rattraper et dépasser par Bastien que j’avais croisé dans les premiers kilomètres. Je le laisse filer, n’étant pas capable de suivre son rythme.

Nous abordons alors la descente, raide et rocailleuse vers le Val de Courre. Encore un kilomètre de souffrance et je vais enfin pouvoir dérouler ! J’essaie de garder le contact, au moins visuel avec Bastien, d’autant plus que je vois devant moi une bonne dizaine de coureurs, à seulement quelques centaines de mètres. Sans prendre de risques inconsidérés j’essaie de ne pas perdre trop de temps dans ce passage délicat.

Une fois passé cet obstacle, je peux commencer à laisser aller la machine, mes jambes vont bien, étonnamment je ne ressens pas une fatigue excessive. Je commence à accélérer et progressivement, un à un je remonte sur les coureurs qui me précèdent. Nous voilà déjà au niveau de la station de ski. La partie finale est très roulante, plus aucune difficulté technique pour me ralentir.

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Je donne alors tout ce que j’ai et me lance dans une descente de furieux ! Très vite je reviens sur Bastien, le dépose et avale dans la foulée les 2-3 coureurs qui me précèdent.

Au parking des Longes, il me reste environ 3,5 km à tenir, ne rien lâcher. Je sais que la descente n’est pas toute plate, il va falloir absorber quelques petites bosses assassines. Pas question de marcher, tout juste ralentir. Un coureur me rejoins sur la première bosse, la plus difficile. Je ne m’en laisse pas compter et relance dès que la pente s’inverse.

Peu importe mon classement exact, mais nous sommes au Championnat de France et je me dois de terminer à fond, de ne pas faiblir. Un peu plus loin je rattrape encore un coureur, puis encore un autre. Il reste moins d’un km avant de passer devant le funiculaire et le dernier petit raidillon descendant. Devant moi, à une centaine de mètres, encore un coureur qui, je le vois peine un peu dans la descente.

C’est le moment de prendre des risques, je me lance tout droit dans cette ultime descente, en un instant je suis revenu sur le gars devant moi, le dépasse, le dépose et poursuis sur ma lancée vers cette ligne d’arrivée qui me tend les bras !

L’ambiance est au rendez-vous, la foule est encore bien présente, malgré que les premiers soient arrivés déjà depuis fort longtemps. Je boucle finalement le parcours en 7h16’25” soit avec plus de 33′ d’avance sur mon plan de marche. Je suis 73ème de la course, 60ème du Championnat de France et 55ème au classement homme…. à 1h55′ du vainqueur Patrick Bringer !

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Mon contrat est plus que rempli, puisque je termine à moins de 2h du vainqueur, la place n’est pas très significative au vu de la densité de ces championnats de France (pratiquement 2 fois plus de coureurs inscrits que l’an dernier). Malgré tout, la performance est plus que remarquable pour moi, surtout au vu de tous ceux qui sont derrière moi, parmi lesquels nombreux sont ceux qui habituellement sont plutôt loin…devant !

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Et même si les chiffres ne parlent guère, c’est une nouvelle fois, probablement ma meilleure course en milieu montagnard ! Alors je ne peux qu’être satisfait de moi, de tout le travail accompli pour parvenir ici, sans oublier de remercier mon entraîneur Jean-Claude qui m’apporte une aide énorme. Je conclurai en remerciant Péline pour le travail formidable accompli tout au long du week-end pour me suivre, me ravitailler et m’encourager dans cette aventure extraordinaire !

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DUST Trail, première édition

Dakhla Ultimate Saharian Trail

Dakhla, Sahara Sud-Marocain du 5 au 9 novembre 2015

 

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Lorsque l’on m’a parlé de cette nouvelle épreuve inédite dans le désert Marocain, j’ai tout de suite été emballé par l’idée. Et mon plus grand regret sera de ne pouvoir y être présent, car malheureusement j’avais déjà pris d’autres engagement ailleurs… au fin fond de l’Argentine !

Malgré tout j’ai à coeur de vous présenter cette épreuve qui propose un concept intéressant, permettant de s’initier aux ultras-trails en milieux désertique. En effet deux formules sont proposées en fonction du niveau et des envies de chacun. Le principe étant de réaliser une course de 3 étapes en 3 jours, soit sur la base de 30km par jour, soit sur celle, plus corsée de 50 km par jour. Le tout pour un total de 90 ou 150 km.

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Idéal pour se préparer à affronter les plus durs Ultra, un avant goût de ce que vous pourrez vivre si un jour vous souhaitez participer au mythique Marathon des Sables.

Entre Océan et désert la région de Dakhla vous offrira des paysages somptueux, un décor de rêve pour un périple qui ne manquera pas de marquer les esprits… et les organismes. Car l’épreuve sera magnifique, mais rude.

Et pour les meilleurs, une dotation extraordinaire pour vous récompenser de vos efforts.

Si pour moi cela ne sera pas pour cette année, j’espère bien pouvoir faire partie de cette aventure l’an prochain !

DUST

Informations sur le DUST Dakhla Ultimate Saharian Trail :

Site internet de l’épreuve : www.dust-trail.com/

Site de l’organisation : www.ultimate-event.fr/

DUST 1

 


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Test Veste Li-ning

Test de la veste pluie Li-Ning

réalisé par Elric

Préambule

Salut les runners et les runneuses !!!

Je reviens vers vous avec un test d’un produit d’une marque très peu médiatique et donc connue du circuit running : Li-ning.

Vous connaissez mon affection pour le fait de mettre en avant des marques qui ne sont pas non plus ultra-connues et surtout de chercher des supers rapports qualité/prix. Et oui, maintenant nous sommes entrés dans une époque où le running n’est plus simplement le fait de mettre un pied devant l’autre pour le plaisir et pour chercher ses limites, nous sommes bel et bien dans l’aire du “je cours donc je me montre!” Les marques l’ont compris et elles profitent de tout cela en étalant des couleurs, des technicités etc mais aussi en ayant augmenté le panier moyen du runner et de la runneuse de façon considérable. Et bien là avec Li-Ning sachez que je crois que l’on tient les amis le bon deal !!

Avant le test on se cultive, car je vous l’ai dit la culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étale….

test-li-ning-03

Li-ning ? C’est qui ? c’est quoi ?

Li Ning est un gymnaste chinois qui ayant brillé tout au long de son parcours, gagnant plus de 106 médailles d’Or, raflant 6 des 7 médailles d’Or de la Coupe du Monde de gymnastique en 1982 et devenant également l’athlète le plus titré des JO de Los Angeles, avec un total de 6 médailles dont 3 d’Or. Rien que ça l’ami !! ( fiche wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Li_Ning )

Symboliquement, il a surtout allumé la flamme dans son pays, ce qui est un signe fort de la reconnaissance que cet empire sportif lui a démontré lors des Jeux Olympiques de Pekin.

Depuis 1990, Li-ning c’est aussi une marque de sport, fondée par monsieur lui-même, et qui pour faire échos à sa vie de sportif est finalement juste devenue le leader chinois, qui réalise près d’un milliard d’euros de CA.

En 2005, Li Ning crée une coentreprise avec le fabricant français AIGLE, lui procurant l’exclusivité pour la distribution des produits de la marque en Chine pour 50 ans. En 2006, son chiffre d’affaires s’élevait à 418 millions de dollars, pour un profit d’environ 39 millions de dollars. En mars 2007, la marque comptait 4297 revendeurs. En janvier 2010, elle installe le siège social pour les États-Unis et un magasin pour ses produits phares à Portland. En janvier 2011, elle rachète Acquity Group, basé à Chicago, pour étendre sa distribution et sa visibilité en Amérique du Nord. (source Wikipédia)

Le site internet de la marque : https://li-ning.luhta.com/about/l-fashion-group

Le logo de la marque :

logo-li-ning
Mon test :

Alors qu’est-ce qu’il nous a testé encore l’homme à la casquette de vélo ? Et bien une veste de pluie en plein été ! Et oui je ne suis décidément pas comme tout le monde et je dois avouer que cela me plaît beaucoup !

Quoi de pluie logique au fond, car c’est en cette période que la pluie est la plus dense et qu’elle permet de voir la résistance du matériau composite de cette veste. Tout d’abord et afin de mettre tout le monde d’accord c’est une veste qui est bien entendu 100% “Made in China”, mais contrairement à l’hypocrisie ambiante des autres grands groupes ou marques, Li-ning assume totalement son positionnement et le revendique car elle est 100% chinoise !

La veste est avant tout un coupe-vent avant d’être une veste de pluie. Composée en 100% polyester, je suis certain qu’elle deviendra un joli atout dans votre panel de vêtement de mi saison voir d’hiver car il fait très chaud dedans. Son cordon de serrage dans la partie basse est un atout.  La présence de 2 poches zippées sur les côtés est un plus, car cela vous permet de courir léger sans sac !

Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis heureux quand je ne suis pas chargé comme une mule pour un run ! L’existence d’un passe-pouce est agréable pour ceux qui l’utilisent, même si moi je ne l’utilise pas car je préfère sentir les éléments extérieurs quand je cours, le vent, la pluie sont des éléments agréables pour moi lors d’une séance. Côté sécurité Li-ning a bien placé ses bandes réfléchissantes de manière à avoir un rendu intelligent sans pour autant ressembler à un sapin de noël. Cette veste est vraiment bien faite les coutures sont propres et le rendu est très positif au toucher et au visuel !

Lors de ma première sortie, faîte sur les plages vendéennes, j’ai pu la tester sous une pluie fine et un vent à 70km/h (et oui le vent cours plus vite que moi il faut s’y résoudre). Dans ces conditions, la veste a répondu à toutes mes attentes, et j’ai pu vraiment apprécier tout le confort lié à son utilisation. Imperméabilité au top et coupe-vent sensationnel digne des plus grands noms des marques de montagne.

De retour en Haute-Savoie, chez moi, dans mon fief, j’étais là assis sur un rocher, tel le Anton du reblochon, le Joe Grant de la Tariflette, et j’attendais la pluie. Les mauvaises langues diront que si j’habitais à Berck ou à Lorient, je n’aurais pas eu le temps de m’asseoir… toujours est-il que la pluie arriva et une vraie grosse pluie d’été, bien lourde avec de grosses gouttes. Rien de mieux pour mettre à l’épreuve ma veste Li-ning.

test-li-ning-02

Pour cela je sortais l’arme fatale de cette veste, la capuche amovible. Celle-ci est fixée par une fermeture éclair et du velcro, avec comme principal avantage de ne pas bouger une fois fixée. Je la passe sur ma tête à l’aide des 3 cordons de serrage, je ressemble enfin à Dany Boon, je peux y aller. Là au bout de 7 kilomètres, j’ai commencé à sentir que mon tee shirt était fortement humidifié, et que ce n’étais pas dû à la transpiration. La veste a atteint ses limites sur ce run mais il faut dire que nous étions en conditions extrêmes.

Dans la plus-part des cas, les runners ne sortent pas dans ces conditions de pluies très fortes mais je pense que l’aspect coupe-vent est exceptionnel, toutefois sous une pluie fine ça va mais dès que les averses s’intensifient cette veste laisse passer l’eau.

Par contre même durant une sortie de nuit pour faire le sommet du Môle à 1900m où il faisait très frais, cette veste ne m’a jamais donné une impression de froid ni d’humidité. Pour moi elle est vraiment plus qu’intéressante et il est vrai qu’elle est d’une qualité exceptionnelle.

Le look :

J’ai testé le modèle noir avec couleur flash, et c’est vrai que cette veste est très élégante. Sobre et efficace, que demander de plus.. les pointus diront que la nuit on vous verra moins bien, mais sachez qu’avec les bandes réfléchissantes cela ne sera pas le cas. Je ne suis pas très adepte des vestes fluo, donc ce modèle est parfait pour moi au niveau look et le mix avec de belles couleurs un peu flash est très bien fait, donc super rendu. Là aussi c’est une super surprise pour moi au niveau de la coupe pour laquelle, si je dois être tout à fait franc, je m’attendais vraiment à quelque chose de bas de gamme et cheap ce qui est loin, mais alors très loin, d’être le cas.

Les notes :

  • Le prix : 5/5
  • La coupe : 4/5
  • Le look : 4/5
  • L’efficacité : 4/5
  • Le confort : 4,5/5

Je vous propose de retrouver cette marque et surtout cette veste chez mon partenaire fidèle Sport Leclerc St Ouen L’aumône dans le 95 ou de consulter la liste des revendeurs sur le site de la marque. Osez courir chinois ! Pourrait être le slogan. Ah désolé j’oubliais tout le monde court chinois mais de façon déguisé donc autant l’assumez et payer moins cher pour une qualité similaire.

Je voulais tout particulièrement remercier la marque Li-ning de m’avoir permis de réaliser ce test et Olivier le directeur de cette très belle structure qu’est Sport Leclerc SOA (95) où vous trouvez toutes les grandes marques (hoka, nike, adidas, NB, oxistis, et j’en passe…) Je vous encourage à aller visiter et n’oubliez pas qu’en vous rendant sur place avec le code « elric testeurs outdoor » vous aurez la possibilité de recevoir une remise de 30€ pour 75€ d’achat !! Si après cela vous continuez à acheter vos chaussures trop cher je ne peux rien pour vous !!

Encore une fois un immense merci pour votre lecture et n’oubliez pas de me suivre sur Facebook :

https://www.facebook.com/elricmytrail?fref=ts

Veste Running Li-Ning également disponible sur le Web :

Li-Ning sur Univers Running

Vestes Li-Ning – Casal Running


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Roadbook Intégrale des Causses 2015

Votre feuille de route pour l’Intégrale des Causses 2015

Vendredi 23 octobre 2015 – 7h00-Mostouéjouls

Vous avez été nombreux à me le demander, alors je m’y suis collé !

Voici donc ma simulation pour l’intégrale des Causses, l’une des courses du Festival des Templiers qui se veut au plus prêt de la nature. Un parcours plus sauvage que sur les autres épreuves du week-end et plus limitée en nombre de participants pour vous offrir une véritable communion avec notre mère Nature..

Votre roadbook pour l’Intégrale des Causses 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Test La Sportiva Bushido

Notre test des chaussures La Sportiva Bushido

test réalisé par Elric

Je suis très heureux de revenir vers vous pour vous présenter aujourd’hui le test des chaussures de LA SPORTIVA sur le modèle BUSHIDO sorti au printemps et qui vous propose un modèle maniable sur toutes les surfaces.

LA SPORTIVA? Bon allez on se cultive les amis!!!

La culture c’est comme la confiture! Moins on en a plus on l’étalle! Voici donc un peu d’histoire les amis! Narciso Delladio fonde une société en 1928 qui fabriquait des sabots et des chaussures en cuir. Puis, ce qui deviendra “La Sportiva” s’oriente peu à peu vers un marché peu développé à l’époque, celui lié à la montagne. Ils vont se concentrer sur des activités de plein air comme le ski d’alpinisme, le trek ou bien un peu plus tard le trail running.

LA vraie spécialité de la marque, et surtout le domaine où elle excelle, est tout de même l’escalade. Ceci est plutôt une merveilleuse nouvelle pour nous les coureurs à pieds car on sait combien un chausson d’escalade doit être à la fois confortable et robuste. Le fils de Narcisco Delladio donnera définitivement son nom à «La Sportiva” à Milan lors d’une exposition, et ensuite le nom se propagera sur le marché Européen. il faudra attendre plus de 20 ans pour que “La sportiva” fasse de la chaussure d’alpinisme une très belle spécialité et c’est donc à force de travail, de passsion et d’innovation que dans les années 80, le chausson d’escalade sportive deviendra le fer de lance de la marque.

Dans les années 90, LA société “The north face” comprendra avant tout le monde que “La Sportiva”, qui est encore une société familiale, ne cesse d’innover et de proposer des produits toujours plus techniques et qualitatifs. Deux ans plus tard, l’accord s’arrêtera car les deux entreprises sont aux antipodes sur leurs stratégies commerciales, l’une préférant le nombre et l’autre la satisfaction par la qualité. C’est ainsi que “La sportiva” va faire un bond immense dans le marché montagnard et bien entendu évidemment dans le trail-running, la montagne, et en profitera pour renforcer son leadership en escalade.
“La Sportiva” est encore légèrement méconnue dans le trail mais il est évident que la marque italienne va monter et gagner en notoriété auprès des runners. Reste encore à ceux-ci de changer leurs habitudes de marques et de consommation en arrêtant de penser que Salami ou Ananas sont les seuls à proposer des chaussures intéressantes et techniques.

Si nous devions retenir une seule phrase représentant la philosophie de la squadra di “La sportiva” alors pour ma part cela serait certainement le slogan : “notre moteur est la passion, notre passion c’est la montagne »

sportiva-buschido-01

BUSHIDO : LE LOOK

J’ai pu avoir en essai la paire proposée en jaune, anthracite, bleu et orange. Sincèrement c’est un des mélanges les plus réussit du marché de la chaussure trail running. une élégance que les utilisateurs reconnaîtront facilement comme étant ultra-soignée. Les proportions de couleurs sont très bien respectées et il faut avouer que le gris foncé utilisé sur le chaussant central lui donne une dominante foncée. Cette belle dominante est accompagnée par un joli électrique soigné qui lui donne un aspect général sublime. Le vieux Orange (désolé pour les adeptes des chaussures flashies ou ceux qui pensent que le fluo court plus vite) est juste hyper bien intégré. le jaune lui, est à la fois soutenu et en demi teinte dans le tissus du chaussant ce qui apportera un look hyper bien terminé et vous l’aurez compris : Je suis FAN de l’esthétique de cette BUSHIDO.

Pour votre information vous retrouvez également ce modèle en :

  • Noir et Jaune Intense
  • Vert Noir et Jaune (esprit Jamaïique pour vous faire un dessin)
  • Gris Noir et Rouge ( le modèle le plus sobre de la série pour moi)

la-sportiva-bushido-04

BUSHIDO : LE CONFORT

Cette chaussure est destinée,selon le site de la marque italienne, aux moyennes distances mais pour ma part je suis certain que même jusqu’à 100 kilomètres je peux les poter en course.

“La sportiva” a cette fois encore pensé une chaussure comprenant un chaussant assez ajusté et un maintient relativement rigide ce qui donne une osmose parfaite des technologies utilisées pour cette nouvelle BUSHIDO. Pour ma part, j’ai trouvé que mes pieds étaient assez serrés (trop peut-être) mais je n’oublies pas que j’ai l’habitude de courir avec une toe box large pour un appui plus naturel (oui c’est bon los amigos, la toe box c’est la boîte pour les doigts de pieds je précise, on va se perdre dans le jargon runningo-médico-spécial).

Très rapidelment au bout de quelques kilomètres j’ai vraiment une impression de rigidité, mais également d’une liberté immense ce qui peux paraître paradoxal. Ce qui donne un mélange ultra….. intéressant! Par contre dès les premières foulées, on sent tout le sérieux investi dans cette chaussure et on comprend très vite que pour la prendre en défaut il va falloir être costaud. Aucun frottement sur les plus de 200 kilomètres effectués durant ce test, pas en une fois ok, mais quand même.

C’est pas si pire comme dit ma femme! Oui l’expression est étrange mais elle est de Vendée. (allez hop je me fais des amis lol). La prise au talon est assez large et la répartition entre l’avant et l’arrière du pied est intéressante ce qui donne une relance qui l’est toute autant. Un véritable chaussant, une technologie très aboutie, un mix des matières à la pointe, comment éviter d’avoir une résultat proche de la perfection. Le confort de cette BUSHIDO est impressionnant et vous donnera j’en suis convaincu une satisfaction plus que certaine. J’en mettrais ma main à couper mais vu qu’il y aura peut-être deux mécontents alors je ne pourrais plus vous embêter avec mes tests, donc on se met tout de suite d’accord je ne mets pas mes mains à couper ok!

BUSHIDO : LA RECETTE

En premier mettez vous dans une usine Italienne (si vous avez pas cela sous la main alors vous faites semblant, vous prenez l’accent, un marcel un short en jean et c’est parti!!), puis vous ajoutez :

– un nouveau concept dans le monde de la chaussure de trail : le STB contrôle.

Son job c’est de vous garantir une stabilité parfaite, sur tous les terrains possibles, tant glissant par le temps qu’instable par sa composition comme dans les pierres, sur les crêtes ou encore sur des feuilles d’automne tombées en sous bois.

– un soupçon de châssis latéral TPU : ce chassis rejoint aussi l’inter-semelle et il viendra s’enrouler autour de celle-ci via la partie centrale ce qui offre un chaussant ajusté et doté d’une immense stabilité, entraîné par un lien fort entre la tige et l’inter-semelle.

– un brin de légèreté : entraînée par les matériaux choisis, cette BUSHIDO est clairement une chaussure de poids moyen. je n’irais pas jusqu’ à dire légère, mais un poids plus que correct pour vos sorties moyenne et longue distance. L’absence de lourds stabilisateurs, présents dans certaines autre marques ainsi que  dans certains modèles précédents de la marque, nous offre une légèreté recherchée et prononcée.

– Ajoutez tout de même une semelle double mélange: celle-ci vous offre de nombreux points de contact avec le sol. L’arrondi des crampons externes, montants progressivement sur les côtés de la chaussures pour venir caresser l’inter-semelle, vous apportera un contact continu avec vos terrains de jeu préférés. C’est anodin? et bien non les amis, ceci vous donne la possibilité de maintenir une stabilité en cas d’extrême torsion de votre petit peton ce qui n’est quand même pas accessoire non? Outre le fait d’être le garde du corps de vos pieds, cela vous autorise à courir 100% relâché, en complète sécurité et surtout quelques soit les terrains que vous allez fouler.

Laisser cuire tout cela un petit moment dans le four de l’innovation et de la passion et le résultat est une chaussure dans le plus pur style “La Sportiva”! Même les runners les plus exigeants (on dit chiants aussi mais vu qu’on est polis on reste calme) seront entièrement comblés par cette BUSHIDO qui s’annonce comme très compétitive et complètement décomplexée!

“La Sportiva” nous informe que cette BUSHIDO réécrit les règles du jeu avec une construction totalement nouvelle, jamais vue jusque ici dans la catégorie trail running.

BUSHIDO : libre de désobéir.

sportiva-buschido-02

BUSHIDO : MA CONCLUSION

Je dois vous avouer qu’avant de nouer contact avec la marque, j’étais un novice, et que je n’avais jamais chaussé des “La Sportiva”. Très curieux comme à l’habitude, j’ai tout de suite accepté de tester et de faire aussi un compte rendu objectif sur ces BUSHIDO et je ne peux pas regretter ce choix aujourd’hui.

En effet, j’ai eu la chance de pouvoir parcourir de nombreux kilomètres avec cette paire qui m’a surpris de foulée en foulée. Au départ très rigide voir même trop pour moi, je me suis laissé prendre au fil de mes sorties à apprécier énormément ce sentiment de sécurité et de pouvoir me lâcher et me relâcher sur tous les terrains que je peux trouver autour de chez moi. Le petit plus de mon test c’est que j’ai pu en montant assez haut, les tester dans la neige ce qui m’a permis de mettre à l’épreuve les crampons de cette BUSHIDO annoncée comme étant résistante à tout. Figurez vous que oui elles le sont! Elles n’ont pas glissé sur la neige. Il est certain que je n’ai pas fait un trail blanc, mais j’ai pu faire quelque kilomètres en plusieurs fois sur ce type de terrain et elles n’ont jamais montré de signes de faiblesse. Là encore la surprise est totale.

Le look qui est très important pour la part féminine qui m’habite, et oui moi je l’avoue, est aussi une superbe surprise. Tout ce mélange, à la fois de matériaux nobles et de couleurs intéressantes apportent une chaussure très bien équilibrée et qui est vraiment hyper agréable à regarder. Vous pouvez également vous pavaner avec maman (ou papa ça marche aussi pour les dames) sur les bords du lac d’Annecy ou du Conémara selon vos envies car elles sont tout à fait portables hors course. Bon ok, évitez quand même de les mettre boueuses et souillées car ça fait un peu marcassin!

Le confort est indéniable et je suis très content d’avoir pu me balader avec cette chaussure tant chez moi dans les alpes que dans les Pyrénées ce qui m’a offert la possibilité de multiplier les changements de terrains ce qui a rendu mon test d’autant plus agréable et fiable pour vous aussi.

Mon ultime conseil est de vous laisser tenter par une paire de “La sportiva” et particulièrement par cette BUSHIDO qui est très rassurante et complète. La technologie enfermé dans cette chaussure est un véritable bijoux et vous allez rapidement comprendre que cette paire de chaussures peut vous emmener très loin dans le relâchement et le plaisir.

Adepte du 0 drop et aussi d’un drop très faible je dois avouer que j’ai complètement oublié l’écart existant sur cette BUSHIDO de 6mm. Vous serez là aussi, très satisfaits.

Le laçage est sans chichis et là encore la simplicité et le fait de l’utilisation d’un lacet de base très résistant, vous donnera du plaisir car quoi de plus cool que ne pas se dire lors d’une sortie entre potes “attendez moi mon lacet est défait” et selon le degré d’humour de la compagnie il y a toujours un mec abonné aux blagues-centenaires.com qui vous dira “la prochaine fois on te mettra des scratchs”…. Les oeillets sont aussi très résistants.

En tout cas tutto bene “La sportiva” pour cette très belle réussite qu’est la BUSHIDO 2015, je me suis complètement régalé et j’en redemande. Grazie a tutti pour la lecture et à très vite pour de nouvelles aventures….

sportiva-buschido-03

BUSHIDO : LES NOTES

  • Look : 4.5/5
  • Confort : 4/5
  • Agressivité : 3.5/5
  • Laçage : 4.5/5
  • Semelle et Accroche : 4.5/5
  • Drop : 3.5/5
  • Poids : 3/5
  • Prix : 4/5
  • Le global : 4/5

BUSHIDO : LA FICHE TECHNIQUE

Tige:
Air Mesh respirant + microfibre thermo-adhésive; structure externe haute fréquence appliquée au tissu Rip-Stop.

Doublure:
Mesh + inserts latéraux anti-transpirant + languette Air Mesh stretch.

Inter-semelle:
EVA compressé + insert Rock-Guard EVA double densité sur l’avant-pied.

Semelle interne:
Ortholite Mountain Running Ergonomic 4mm.

Semelle:
Double mélange allégé FriXion XT + Impact Brake System et crampons permettant l’attache des clous AT Grip.

Drop:
6 mm

Pointures:
36 – 47,5 (avec demi-pointures)

Poids:
610 g (la paire en 42)

BUSHIDO / LA SPORTIVA : tu veux en avoir plus ?

Présentation vidéo de la BUSHIDO : https://www.youtube.com/watch?v=TeZ4uuDOYVc

Encore une petite pour la route : https://www.youtube.com/watch?v=LeyBrs0Gh28

Le Site de la marque : https://www.lasportiva.com/it/val-di-fiemme-italy/

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Calculs Endurance Trail des Templiers 2015

Votre simulation pour l’Endurance Trail 2015

Vendredi 23 octobre 2015 – 4h15 – Millau

Parmi les nombreuses courses qui vous seront proposées lors de cette grande messe du trail que représente Le Festival des Templiers, l’Endurance Trail en est l’une des plus prisées.

Ce n’est donc pas une simple course ‘annexe’ mais bel et bien une épreuve très relevée à la difficulté justement dosée qui vous attend pour une aventure de quasiment 100 kms et 4500m de D+ qui vous emmènera aux sommets des Causse Noir, Causse de Sauveterre, et sur le plateau du Larzac.

Vous aurez le plaisir d’évoluer sur un parcours très varié entre pistes forestières et monotraces dans un cadre somptueux. Vous en aurez assurément plein les yeux… et plein les jambes !!

Plus encore qu’ailleurs, il sera important de bien gérer votre début de course et de ne pas vous laisser emporter par la frénésie des coureurs de tête qui auront à coeur d’emballer le rythme dès le début…

Votre roadbook pour l’Endurance Trail des Templiers 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Simulateur Grand Trail des Templiers

Votre calcul pour le Grand Trail des Templiers 2015

Dimanche 25 octobre 2015 – 5h15 – Millau

21ème édition du Festival des Templiers avec en point d’orgue du programme de ce week-end festif, le Grand trail des Templiers, épreuve phare qui une nouvelle fois regroupera les meilleurs traileurs de France et d’ailleurs.

Un parcours 2015 légèrement allongé par rapport aux années précédentes mais qui reste pour autant sensiblement identique avec au programme des réjouissances, 75 km pour environ 3600m de D+ avec au menu le Causse Noir, le ravin de Malbouche, les falaises du Rajol, le plateau du Larzac, et un dernier passage par le Causse Noir avant de pouvoir souffler en direction de l’arrivée.

Comme toujours, le départ sera déterminant pour éviter les traditionnels bouchons qui ne manqueront pas d’apparaître lors de l’attaque de la première côte. Par la suite vous ne devriez plus rencontrer trop de problèmes.

Votre feuille de route pour le Grand Trail des Templiers 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Test Hoka One One Speedgoat

Notre test des chaussures de Trail Hoka One One Speedgoat

test réalisé par Elric

Salut les runners et les runneuses !!!

La pression pour ce premier article pour www.my-trail.fr!!! Et bien non mais c’est avec un immense plaisir que je vous viens vous présenter ce tout premier jet en espérant que vous serez heureux de cette présentation.

Aujourd’hui c’est vers une petite marque pas très connue que l’on va se tourner. Sa notoriété est en demi-teinte et ses nouveaux modèles ne prennent pas de plus en plus d’ampleur. Vous avez Reconnu ? Je vous parle de Hoka One One !! Le ton de l’humour est à prendre en compte tant cette marque est impressionnante de développement et de nouveauté et pour ma part je trouve qu’en 2015, ils ont tout simplement remis l’église au centre du village.

test-speedgoat

 Hoka One One ? C’est qui ? C’est quoi ?

Allez les zamis, on bombe le torse on sort le béret et la moustache on enfile la baguette sous le coude avec un joli angle a 90, un bâton trouvé au coin du bois et on se la raconte 30s… Hoka est une marque qui jadis était française !!!!  Ce qui est impressionnant c’est que c’est une toute jeune, qui n’existe que depuis 2010. Elle a été créée par ses deux fondateurs Jean-Luc Diard, Nicolas Mermoud (3ème à l’UTMB tout de même) ainsi qu’avec l’aide d’un concepteur se nommant Christophe Aubonnet.

Ils avaient pour habitude d’utiliser des chaussures comme monsieur et madame tout le monde, cependant ils ont aussi assez vite réussi à déterminer que la plupart des chocs et des tensions musculaires étaient des vraies sources de problèmes pour les coureurs ce qui je pense nous parle à tous. La petite différence avec la plus part d’entre nous les amis, c’est qu’eux là, les 3 loustics ils se sont creusés la tête, et ont alors décidé de créer une chaussure pour réduire ces impacts et surtout le ressenti de ceux-ci sur notre corps d’apollon. L’objectif était de proposer un amorti supérieur et une semelle extralarge. Je pense que le deal est réussi ! La marque voit le jour grâce à cette idée, ainsi que le fameux concept de l’Oversize !

Hoka OneOne signifie « planer sur terre » en Maorie, je suis titulaire d’un master en langues vivantes du running. La légende raconte qu’un utilisateur de cette marque, un certain Arnaud Lejeune, a plané sur le mont Fuji et sur l’ut4m 90, cette saison seulement parce qu’il court en Hoka One One, ah non j’oubliais c’est aussi parce qu’il vit dans la vallée verte en Haute Savoie. On peut aussi constater que sur le triathlon de Nice cette saison Hoka est sur la 3eme marche du podium des utilisateurs ce qui prouve que clairement la marque séduit aussi les routards.

 Speedgoat : le look

Le modèle que j’ai testé : Chausson jaune pétant, semelle Rose avec des soupçons bleu flaschy très claires et des inserts noirs type zèbre et puis quoi encore les lacets mauve aussi non !! Et bien détrompez-vous, cette chaussure est surprenante au premier regard mais alors le look est juste parfait au final. J’avais déjà essayé les huaka qui étaient Rock’n’Roll mais celle-ci sont tout aussi cool. Bien entendu comme toutes les paires présentes sur le marché avec un peu de couleur il faudra une ou deux sorties pour les souiller un petit peu en faisant le marcassin dans les flaques et autres single.

Je trouve aussi que sur cette speedgoat la semelle parait moins haute même si elle ne l’est pas forcément, mais je pense que le jeu de couleurs et le mélange subtile de celles-ci réussi à la marque car clairement c’est cet aspect que beaucoup critiquaient mais sur cette superbe chaussure on oubli ce détail qui pouvait être plus flagrant sur les autres bébés de la marque.

Pour ma part je trouve que les coloris proposés sont justes superbes. J’ai effectivement le modèle jaune qui me plait beaucoup et je le trouve très funcky, il me correspond très bien. Aussi Sachez que vous trouvez plus difficilement mais vous trouverez un modèle bleu qui donne des ailes pour ne pas citer la marque avec une semelle rouge et un intermédiaire gris qui donnera plus de sobriété. Pourquoi cette couleur bleu, tout simplement car ce modèle est inspiré du fameux coureur Karl Metzer qui est un des premiers runners professionnels à avoir rejoint Hoka et le surnom de ce phénomène est effectivement « speedgoat ». Ce nom est aussi une manière de s’affirmer dans le business très américain de la chaussure de running où tout le monde sort les muscles et essaye de se montrer. Il est évident qu’avec ce modèle Hoka One One va apporter un vent de fraîcheur utile à ce marché mondial qu’est le running.

Ensuite vous pourrez apprécier les autres modèles qui pour ma part ne m’ont pas plus attirés que cela mais dont le mélange de couleur est tout aussi sympa, à savoir les noir et rouge assez classique, ou encore les rose avec un intermédiaire jaune et aqua comme le dit la marque ou encore les violette et noire.

hoka-one-one-speedgoat

Speedgoat : le confort

Il apparait évident que Hoka a créé une bombe avec ce modèle. Si on s’en tient au communiqué de presse on apprend que : « la Speedgoat associe le confort d’une chaussure de course sur route et une semelle externe Vibram® dynamique garantissant une accroche optimale, quelles que soient les conditions ». Ok c’est sympa tout cela mais dans la vraie vie ca dit quoi Jamie ?

Alors la première impression quand on met cette paire de Hoka c’est que l’on ressent tout de suite l’envie de partir et de relancer. Le profil agressif vu du dessus de la chaussure doit favoriser ce sentiment mais surtout la semelle donne l’impression d’être moins haut et donc de mieux sentir le terrain. Pour ma part j’ai été une fois de plus très surpris par le confort apporté par la semelle intérieure, on se pense dans une chaussure ultra confort et très vite au bout de quelques kilomètres cette sensation apparait comme un vrai plus.

Le chausson est ultra agréable et il est parfais pour les longues sorties. On sent aussi une utilisation intelligente. La tige vous offre un maintien du pied jusqu’aux métas ce qui est un vrai plus pour vos sorties les plus techniques. Le couvert du bout de chaussure est fait en caoutchouc ce qui la aussi vous apporte une réelle faculté supplémentaire à encaisser les changements de terrains avec le plus grand plaisir.

Attention toutefois a bien respecter la période d’adaptation de vos pieds car de petites ampoules peuvent se créer en descente mais il faut bien minimiser le phénomène car cela peut arriver avec n’importe quel paire de running.

J’ai testé cette paire sur plus de 350kms avant de faire ce compte rendu et j’ai eu une fois des ampoules. Pour précision j’ai fait l’ut4m chartreuse (40kms avec du d+ et donc des descentes) après avoir utilisé les Hoka Speedgoat seulement 2 fois sur 30 kilomètres combinés. Donc pour moi le confort est juste impeccable et vous serez une fois de plus sur ce point conquis.

Je suis assez adepte d’une Toe box relativement large et il est vrai que la dans ce modèle j’ai retrouvé aussi ce plaisir de ne pas avoir les orteils en compte car trop serrés comme des sardines et rouge à la fin d’une belle sortie. Pour cela il est assez utile de prendre une demi-pointure de plus qu’à l’habitude pour être en totale adéquation avec vos nouveaux jouets.

En dernier je souligne le nouveau laçage ou plutôt devrais-je dire un bon vieux laçage à l’ancienne qui fait ses preuves et qui est juste génial. Il tient hyper bien et il fait partie pour ma part des très mais alors très bonnes surprises réservées par la marque à ses acheteurs.

Speedgoat : La Semelle

Il va de soi que pour obtenir un tel plaisir et un confort si important pour les consommateurs, Hoka One One avec ce modèle a mis les bouchées doubles les amis. LA semelle intermédiaire EVA est un brin plus souple que précédemment et la présence de beaux crampons et surtout très bien placés sur la VIBRAM MEGAGRIP 4mm vous tend les bras ou les pieds plutôt. On parle d’accroche mais c’est peu dire, je l’ai poussé vraiment de manière intense tant dans les montées que dans les descentes, et lors de belles sorties sur des terrains tellement différents que ce soit le Pic du Jalouvre (74), sur les crêtes, ou sur Chamechaude (38) sur l’ut4m 40 puis et son fameux pierreux intense et technique ou encore dans le môle (74), finalement j’ai eu la chance de pouvoir les porter hors sentiers, et sur terrains boisés avec des feuilles, puis sur de la terre humide voir même de la boue et finalement seule la neige a manqué au programme.  En conclusion sur ce principal fait de l’accroche, je n’ai jamais ressenti une telle adhérence sur une paire de chaussure lors de mes nombreux tests. J’avais été agréablement surpris par les HOKA challenger ATR, mais c’est un monde d’écart qui sépare mes deux ressentis, c’est incroyable cette stabilité et cette performance apportées par la Speedgoat au niveau de cette semelle Vibram Megagrip. Chapeau à Hoka One One car c’est hyper abouti !!

hoka-one-one-speedgoat-2

 Hoka One One Speedgoat : La Conclusion

Outre le fait que j’ai attendu cette chaussure comme un gamin depuis que nous avons eu vent de sa sortie (un peu comme la racer en 2016 d’ailleurs) et que je suis de plus en plus convaincu que Hoka est une superbe solution pour des coureurs possédant le même  gabarit que moi. Aussi il faut quand même avouer que j’étais au départ très peu convaincu par l’over size et je me disais que ça allait être très lourd et moche etc… Ma conquête avait commencé lorsque Sport Leclerc Saint Ouen l’Aumône (95) m’avait fait testé les Huaka, puis cela s’est accentué avec les Challenger ATR mais là les amis sincèrement c’est ma grosse claque de la saison 2015. J’ai eu plus d’une dizaine de paires cette saison et sincèrement cette Speedgoat est juste très au-dessus des autres à tous points de vue. Je change sans cesse les lacets de mes running, là je n’ai rien touché, je n’ai rien envie de changer car même cette semelle qui d’habitude me gêne, tant au niveau technique qu’au niveau du look, me paraît parfaite sur la petite dernière de Hoka. Cette Speedgoat est le symbole de la révolution engagée par Hoka One One, car il semble très difficile de revenir sur une proposition moyenne pour les futurs nouveaux nés de la marque.

Tous les profils de coureurs sont concernés par cette chaussure et sincèrement vous ne serez pas déçus de l’investissement. Que vous ferez.

Encore une fois bien entendu le confort est exceptionnel mais très sincèrement la globalité est surprenante. Du laçage à la semelle rien ne m’a laissé sur ma faim.

L’usure de la semelle souvent reprochée à Hoka est entièrement corrigée ce qui donne encore plus de crédit à la marque et surtout nous laisse entrevoir de fines collaborations avec des fournisseurs de Hoka sur le long terme et donc des produits ultra compétitifs sur les prochaines versions. Aussi ne vous détrompez pas, regardez les élites du team, ont tous gagner cette saison et ont raflé la plus part des courses. A cela il y a certes l’entrainement et les autres paramètres que nous ne maîtrisons pas mais le matériel est bien entendu une très grande base pour ces runners. Benoît Dunet, athlète du team Errea qui porte des chaussures Hoka depuis le début de la marque en France, est devenu champion du monde master de semi-marathon à Lyon cette année et ne court qu’en Hoka! Beaucoup d’athlètes font le choix de cette marque car il offre un rapport qualité/amorti/relances incroyable.

speedgoat

Hoka One One Speedgoat : La Fiche technique

  • Semelle MEGAGRIP Vibram 4mm
  • Semelle intermédiaire EVA
  • Chevrons marqués et très bien positionnés
  • Pare-pierres caoutchouc sur l’avant du pied
  • Drop de 5mm
  • Languette rembourrée et mieux positionnée
  • Sans couture
  • Construction en H pour une stabilité renforcée
  • Profil de semelle incurvé sous les métas
  • Poids de 275 grammes en 42 pour Homme
  • Prix moyen 130.00€

 Speedgoat : Les notes

  • Look : 4.5/5
  • Confort : 5/5
  • Agressivité : 5/5
  • Laçage : 4.5/5
  • Semelle et Accroche : 4.5/5
  • Drop : 3/5
  • Poids : 4/5
  • Prix : 4/5
  • Le global : 4.5/5

  

Speedgoat : Informations générales

Comment choisir sa taille :

https://www.hokaoneone.eu/fr/sizing-information.html

Rencontre avec Karl Meltzer :

https://www.hokaoneone.eu/fr/athletes-meltzer.html

La technologie HOKA plus en détails :

https://www.hokaoneone.eu/fr/technology.html

Hoka One One Speedgoat : Où la trouver au meilleur prix

Hoka One One Speedgoat sur i-run.fr

Hoka One One Speedgoat chez Lepape.com

Hoka One One Speedgoat chez Univers Running

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Portrait d’Elric

 

Elric vient de nous rejoindre à la rédaction de MY-Trail pour partager avec vous son expérience et sa vision de la course au travers de nombreux tests produits, reportages, vidéos et plein de nouveautés qui vous seront dévoilées au fil du temps.

Le CV d’Elric :

elric

Prénom : Elric

Date de naissance : 10/06/83

Activité professionnelle : Responsable commercial

Lieu de Vie : 74

Club : Team DOUZALEUR et ambassadeur www.run-n-trail.com et Sport Leclerc St ouen l’aumône.

 

Elric nous explique ses motivation et sa vision du trail-running :

Expérience course à pieds : cela fait environ 3 an que je cours mais plus sérieusement bientôt un an sous les conseils de mon coach : Jean Franck Proietto qui est le recordman de la Saintélyon. Je suis un compétiteur dans l’âme et il m’aide à comprendre que je peux courir vite, mais je suis surtout en adéquation totale avec ce que l’on nomme l’esprit trail, bien que pour moi il n’existe pas vraiment, mais je suis très proche de la nature, de nos montagnes et j’aime cet esprit de partage que l’on ne retrouve pas sur les courses mais plutôt dans les off.

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Pourquoi la course ?

Je me suis à courir après avoir visionné des vidéos sur ce sport que j’ai trouvé magnifique. Mon objectif que je pensais insurmontable était de franchir des paliers petit à petit pour arriver sur un 100kms route : celui de royan précisemment et c’est venu naturellement pour moi. J’ai bouquiné, me suis instruit et ma femme m’accompagnait dans mes sortie en faisant du vélo à côté de moi. Résultat : 1 an après je fais la saintélyon en réalisant un vrai défi personnel, ensuite la route ne m’attire vraiment plus donc je me fais plaisir en trail.

Au départ j’ai rencontré la section Isère du team Raidlight et j’ai fait mes premières vraies grosses sorties avec eux dans une ambiance magnifique et cela m’a donné vraiment envie de continuer.

Afin de mieux connaître ce nouveau sport, je suis devenu un fouilleur du Web, car j’aime beaucoup me renseigner, m’informer et me documenter, m’instruire et essayer de comprendre comment tout ce milieu fonctionne.

Le trail est donc devenu ma passion et je me prépare de manière intense et pointue avec mon coach. J’ai aussi la chance d’être suivi par quelques partenaires ce qui est loin d’être désagréable. Je préfère les sorties collectives même si parfois les moments solos sont très formateurs d’un point de vue mental…

Sur les courses j’essaye de garder le même moteur que lors des entrainements c’est-à-dire le plaisir et je n’oublies pas la chance que j’ai de pouvoir mettre un pieds devant l’autre donc finalement je me dis que je cours pour ceux qui ne peuvent pas !

Mon terrain de jeu est exceptionnel, les Alpes, la vallée verte, Chamonix, Annecy, la Suisse, Le jura… et j’en passe, tout ceci à portée de main, c’est juste le top !! Mon village est juste parfait pour un amoureux des sentiers techniques et variés et nous pouvons faire des centaines de kilomètres sans prendre la voiture.

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Pour le matériel, étant vraiment inspiré de grands messieurs comme Anton Krupicka et Tim Olson j’aime beaucoup le côté non pas minimaliste mais plutôt sans trop de prise de tête alors j’essaye de me convaincre que tout un tas de choses sont superflues et que je prendrais autant de plaisir sans montre GPS, sans veste etc. Beaucoup peuvent penser que je suis minimaliste dans l’âme, mais c’est faux. J’aime mon confort et préparer mes sorties etc mais pourquoi apporter un sac quand j’en ai pas besoin ? Le look ? Faire traileur chevronné ? Moi je m’en fou complètement de cela. Je m’équipe en conséquence mais sans trop en faire.

Pour les chaussures j’ai mes petites préférences, avec un faible drop principalement, mais après j’adore découvrir des nouvelles choses. Aussi je cherche toujours à faire découvrir des petites marques sympa et techniques. Au travers de mes tests j’essaie de rester le plus objectif possible et cherche toujours à donner un ressenti avec peu de sentiments pré-tests. Même si je teste la marque que je préfère mais que le ressenti n’est pas au rendez-vous alors je le dis. Je crois que finalement c’est pour cette transparence que je n’ai pas trouvé en magasin que j’ai décidé de faire des tests et des articles pour les adeptes de la course à pieds.

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Cette nouvelle aventure m’excite vraiment et je suis très heureux de rejoindre l’équipe de www.My-trail.fr pour y apporter ma vision du matériel et pleins de nouveautés j’espère.

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Simulateur Trail : Grand Raid de la Réunion 2015

Simulateur de calcul pour la Diagonale des Fous 2015

Jeudi 22 octobre 2015 – 22h00 – Saint-Pierre

Nous fêterons cette année la 23ème édition du Grand Raid de la Réunion, nul besoin de le présenter, tant cette épreuve au fil du temps est devenu un événement incontournable que tout bon trailer se doit d’affronter au moins une fois dans sa vie !

L’an dernier, suite aux éboulements survenus sur le sentier du Taïbit le parcours avait dû être modifié à la dernière minute. Des travaux gigantesques ont été entrepris depuis pour rendre le sentier accessible et sécuriser la zone et la rendre aux traileurs !

Le parcours 2015 reprend donc, dans sa grande majorité, le parcours initialement prévu l’an dernier, avec une nouvelle fois un départ de Saint-Pierre.

Comme tous les ans, la Diagonale des Fous vous offrira l’un des parcours les plus difficiles au monde, mêlant dénivelé, technicité et variations climatiques. Il est inutile de préciser qu’il faudra rester humble face à ce monstre et adopter dès le départ un rythme des plus sages !

Votre roadbook pour le Grand Raid de la Réunion 2015

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

Des questions, suggérer un nouveau parcours ?

N’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, remarques et à me contacter pour la mise en ligne de nouveau parcours.


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Calendrier officiel du TTN 2016

Le calendrier du Trail Tour National 2015-2016

 

Il est tout beau, il est tout chaud et viens juste de sortir, seulement quelques jours après les Championnats de France !!!

Le voici, le programme pour la saison à venir, qui nous est proposé de bonne heure cette année. De quoi pouvoir anticiper et préparer dès maintenant mon programme pour l’an prochain. Et cela ne va pas être facile, car de nombreux changements sont intervenus par rapport à l’an dernier, et il va falloir faire des choix !

 

Le programme du TTN 2016 – long

Comme l’an dernier, le TTN 2015-2016 proposera, dans sa version longue, 10 épreuves, dont les Championnats de France

Nouvelle épreuve sur le Trail Tour National long avec le Trail des poilus, mais seulement une semaine avant l’écotrail de Paris, il est fort à parier que cette épreuve ne sera pas la plus recherchée en début d’année. Au rang des sorties, exit pour la Saintélyon et pour le Raid du Morbihan

Les autres épreuves restant identiques au programme de 2015.

Les championnats de France de trail auront lieu à Saint-Martin-Vésubie, tout près de Nice. Changement de date, ils auront lieu le 4 septembre, changement de distance également : dès désormais traditionnels 60km le parcours sera revu à la baisse avec ‘seulement’ 42 km… Mais rassurez-vous… nous aurons bien le droit aux traditionnels 3000m de D+… ils seront juste un petit peu plus concentrés !

Autant dire que ni le parcours, ni la date (une semaine avant le TCO), ni le lieu ne me correspondent, et à l’heure où j’écris c’est lignes je ne suis absolument pas convaincu par l’idée, et il est fort probable que je renonce tout bonnement à y participer… mais affaire à suivre…

 

Le programme du TTN 2015 – court

Peu de changements en ce qui concerne le programme du TTN Court pour cette saison, on notera simplement la sortie des Gendarmes et les voleurs et le retour de l’Ultra trail de la Côte d’Or, mais cette fois dans la version trail court.

Même constat que l’an dernier, voir pire puisque certaines épreuves se déroulent le même week-end ou bien à seulement une semaine d’intervalle, ne laissant ainsi guère la possibilité de faire correctement certaines courses, là aussi des choix devront être fait et ils auront leur importance dans les classements finaux !

 

Règlement du TTN 2016

A l’heure ou j’écris cet article, le règlement 2016 n’est pas encore paru, mais celui-ci devrait, comme les années précédentes être dans la continuité de celui en vigueur depuis maintenant quelques années !

 

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Voici le calendrier complet du TTN version 2015-2016…

 Les 13 épreuves du TTN court 2015-2016 (<42km) :

– 8 novembre 2015 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 24 janvier 2016 – Trail des sangliers – Balaruc-les-bains (34)

– 7 février 2016 : Trail Givré – Montanay (69)

– 20 mars 2016 : Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 17 avril  2016 : Trail Drôme – Buis-les-Baronnies (26)

– 28 mai 2016 : Ultra-trail de la Côte d’Or – Marsannay-la-Cote (21)

– 05 juin 2016 : La Transju’trail  – Morez (39)

– 18 juin 2016 : Trail de Sancerre – Sancerre (18)

– 19 juin 2016 : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 25 juin 2016 : Sur les traces du loup – La Ville aux Clercs (41)

– 3 juillet 2016 : Trail Faverges IceBreaker – Faverges (74)

– 4 septembre 2016 : Championnats de France de Trail – Saint-Martin-Vésubie (06)

– 11 septembre 2016 : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

 

Les 10 épreuves du TTN long 2015 (+ 42km) :

– 13 février 2016 : Gruissan Phoebus Trail – Gruissan (11)

– 13 mars 2016 : Trail des Poilus – Ablain-saint-Nazaire (62)

– 19 mars 2016 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

10 avril 2016 : Tulle Brive Nature – Tulle (19) 44km

– 8 mai 2016 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

21 mai 2016 : La Pastourelle –  Salers (15) 

– 30 juillet 2016 : La 6000 D – La Plagne (73)

– 13 septembre 2015 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Marquise (62)

– 4 septembre 2016 : Championnats de France de Trail – Saint-Martin-Vésubie (06)

– 23 octobre 2016 : Belfortrail – Giromagny (90) – 55km 


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