Simulation Championnats de France de Trail Court 2015

Votre simulation pour le Trail du Sancy Mont-Dore  2015

Championnats de France de Trail court 2015

Dimanche  27 septembre 2015 – 09h00 – Le Mont-Dore

Les Championnats de France de Trail court au Mont-Dore emprunteront la seconde partie du parcours du trail long, en passant par les sommets des Puy du Barbier, de l’Angle, des Crebasses et pour fini par le sommet du Puy de Sancy.

Un parcours magnifique et explosif qui ne vous donnera quasiment aucun moment de répit avec une succession de montées et descentes sèches qui ne manqueront pas d’user les plus coriaces ! Mais en contrepartie, vous aurez la chance de traverser des paysages somptueux et un décors idyllique.

Si d’un point de vue technique vous ne devriez pas rencontrer trop de difficultés, il vous faudra être fort physiquement et gérer au mieux ces enchaînements, la sagesse pouvant parfois l’emporter sur la fougue… je dis ça et je dis rien !!

Bonne course à vous tous sur ce Championnat de France au Mont-Dore !

Championnats de France Trail court 2015 : votre plan de course :

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

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Calcul Championnats de France de Trail Long 2015

Votre simulation pour le Trail du Sancy Mont-Dore  2015

Championnats de France de Trail long 2015

Dimanche  27 septembre 2015 – 05h30 – Le Mont-Dore

Pour ce 3ème Championnat de France de Trail sur le format d’une course d’un jour, nous avons rendez-vous cette année sur le site magnifique du Mont-Dore. Si les premiers n’auront guère le temps d’admirer le paysage, ceux qui le pourront en prendrons plein les yeux !

Bien que nous quittions la haute montagne et les Alpes pour des pentes un peu plus douces et des chemins un peu moins techniques et aériens, ne nous y méprenons pas, une fois encore cette course sera pour les Costauds ! Car avec au menu un peu plus de 3300m de D+ pour un peu moins de 60km, nous restons dans ce qui semble être la ‘Norme’ pour un Championnat de France de Trail… et tant pis pour ceux qui, comme moi, sont plutôt des coureurs de plaine !

Attention à la gestion de course, car si la première partie est plutôt roulante, les choses se corsent au fil des kilomètres, ce qui ne manquera pas de rendre la fin de course palpitante et probablement épuisante pour bon nombre d’entre-nous !

Pour ceux qui veulent aller plus loin, je vous invite à consulter mon article sur les reconnaissances du parcours que j’ai effectuée au mois de juillet : reconnaissance France de Trail 2015

Championnats de France Trail long 2015 : votre plan de course :

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

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Calcul VMA, Indice d’Endurance 

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Trails des Coursières 2016

Courez Solidaires pour une bonne cause !!

 Prochainement, ouverture des inscriptions pour les deux courses qui auront lieues en 2016

 

L’Association Trail Organisation Solidarité organise 4 trails (15ème édition) sur 2 dates :

Dimanche 10 janvier 2016   Trail Hivernal des Coursières :

  • 15 Kms 5500m D +/-
  • 30 Kms 1100m D +/-

Le rendez-vous idéalement placé et indispensable pour bien lancer la nouvelle saison. Parmi les récents vainqueurs, on note les noms de Fabien Antolinos, Manu Meyssat, Benjamin Petitjean, Aline Coquard, Sébastien Cornette et Pierre Chalandon.

Cette épreuve connaît  un succès croissant et le niveau devrait être une fois de plus très relevé.

Samedi 7 mai 2016   Trail des Coursières : 

Ultra-Trail des Coursières : 102 Km (4135m D+/D-)

Ultra-Trail parmi les 100km le – cher de France => tarif bloqué depuis janvier 2008*

Prix : *(40€* valable avant le 31.01.2016)

Le rendez-vous indispensable pour :

–          bien se préparer pour les gros ultras montagneux de l’été

–          réaliser un ultra dans une ambiance unique (trails organisés exclusivement par des ultra-trailers)

L’Ultra-Trail des Coursières représente un Ultra-Trail authentique à taille humaine. Certes les 102 km et les 4135 m D+/D- sont bien réels et risquent d’user les organismes mais le danger n’est nulle part présent. Les organisateurs mettent un point d’honneur à voir les concurrents passer la ligne d’arrivée.

Trail des Coursières : 47 Km (1958m D+/1782 m D-)     Solo &  Relais à 2

COURSIERES_2016_flyerA5

Les magnifiques paysages traversés au cœur des Monts du Lyonnais offrent une superbe vue sur les Alpes, le Bugey, le Jura, le Beaujolais, les Monts du Forez, le Pilat et la vallée du Rhône (17 départements).

Grâce aux bénéfices générés par ces manifestations, l’Association Trail Organisation Solidarité organise avec ses propres joëlettes des randonnées pédestres pour personnes handicapées ou déficientes.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/2014/05/11/le-trail-des-coursieres-des-hauts-du-lyonnais-474857.html

 

Plus d’informations sur les Trails des Coursières :

Site Internet :   https://www.coursieresdeshautsdulyonnais.org/

Rejoignez la communauté “Trail des Coursières” :   https://www.facebook.com/TrailDesCoursieres


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Test Hoka Challenger ATR

Test des chaussures de trail Hoka Challenger ATR

 Une véritable bombe !

 

Après mes premiers tests de chaussures de la marque Hoka One-One ( Stinson Evo / Bondi 3) j’étais resté légèrement dubitatif. Car si le confort et l’amorti était incontestables, les autres paramètres poids / accroche / stabilité ne m’avaient guère convaincu. J’avais alors cantonné l’utilisation de ces Hoka à mes longues sorties d’entrainement sur terrain plat et peu accidenté.

Si jusqu’alors les poids indiqués par le constructeur sur ses différents modèles étaient pour le moins fantaisistes et peu réalistes par rapport à la réalité, je me demandais si un jour ils parviendrait à réaliser un miracle….

En quête de la chaussure idéale pour le trail de la côte d’Opale j’ai fais le pari fou de retenter ma chance avec cette nouvelle Hoka Challenger ATR. Annoncée avec un poids de 243 gr je m’attendais à ce qu’elle fasse quasiment dans les 300 gr dans la pointure 43 1/3… Ma première bonne surprise fût de constater, dès réception du colis, qu’elle ne pesait qu’environ 275 gr !! Premier miracle donc chez Hoka qui, pour une fois, ne trompait pas son monde en trichant sur le poids de ses nouvelles chaussures !

Le poids c’est une chose, certes importante, mais qui malgré tout ne se suffit pas à elle même pour faire une bonne chaussure…. Passé ce premier moment de satisfaction, je n’allais pas être au bout de mes surprises ! Et vous allez les découvrir au fil de mon test !

Fournie avec de vrais lacets traditionnel, Hoka One One a eu la bonne idée d’abandonner son système quick-lace qui franchement ne m’avait pas convaincu jusqu’alors.

hoka-challenger-atr-01

Mes premiers tests des chaussures Hoka One-One Challenger ATR

A l’essayage, le chaussant est confortable, je suis également content d’avoir pris une pointure de moins que d’habitude, Hoka chausse assez grand. Niveau largeur, rien à redire, il y a de la place et moi qui ai le pied relativement large, je ne me sens absolument pas comprimé.

Ma première sortie sera un mix entre sable et bitume, vacances obligent ! Deux choses retiennent immédiatement mon attention, la légèreté de la chaussure qui est des plus agréables mais également son amorti, irréprochable. Je suis bluffé car je ne m’attendais pas à ce qu’une chaussure aussi légère puisse amortir autant !

Sur le sable, qu’il soit mou ou dur, c’est un pur bonheur, on se sent pousser des ailes ! La semelle over-size offre de biens meilleurs appuis et les gains sont conséquents. Par rapport aux anciens modèles de la marque, la légèreté, je ne le répéterai sans doute jamais assez, est un atout majeur !

Fort de cette première expérience, je m’en vais dès le lendemain tester la bête en forêt, sous un déluge affreux. L’occasion pour moi de les mettre à l’épreuve dans des conditions qui, à priori leurs sont moins favorables. En effet, j’allais pouvoir juger des deux points cruciaux qui n’étaient pas trop le fort de la marque jusqu’à présent : la stabilité et l’accroche.

Et là encore j’ai été scotché ! malgré sa grosse semelle compensée, cette Hoka Challenger ATR offre une stabilité incroyable, on se sent en totale sécurité et on peu se permettre d’attaquer fort, même dans des passages un peu délicats, sans prendre le moindre risque !

Côté adhérence, elles accrochent très bien malgré l’apparente petite taille des crampons, y compris sur des sols un peu glissants. Je l’avoue je ne serais pas aussi confiant sur des sols détrempés, mais je suis prêt à prendre le risque lorsque l’occasion se présentera !

hoka-challenger

Premières courses en Hoka Challenger ATR

Pour leur baptême du feu, je décidais de les tester sur le Cul d’Enfer à Mondeville sur une distance de 21 km. Le temps était sec et le parcours pas trop cassant me permettrait de ne prendre aucun risques. Je fût agréablement surpris et ai pu confirmer tout ce que j’avais vu lors de mes sessions d’entrainement : légèreté, accroche, stabilité font de cette paire  de chaussures un partenaire idéal pour ce type de parcours.

Satisfait de ce premier essai en condition réelles, je validais mon choix de les utiliser lors du trail de la Côte d’Opale ce week-end. Bien m’en as pris, car je pense que je leur dois une partie de mon résultat (9ème au scratch !). J’ai apprécié la facilité qu’elle m’ont procuré dans le sable dur tout d’abord (ce qui m’a permis de ressortir en tête des 5 km  de plage !) puis dans les dunes par la suite où je n’ai que très peu ressenti les difficultés de ce type de terrain.

Elles furent également très à l’aise dans les cailloux et galets, rapide dans les descentes grâce à leur amorti incroyable. En bref, que du bonheur !

Mes notations

  • Amorti                10/10
  • Stabilité           9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche         8/10
  • Dynamisme      8/10

Caractéristiques Hoka One-One Challenger ATR :

  • Poids : 275 gr en 43 1/3
  • Drop : 5mm
  • Semelle compensée
  • Prix public : 120 €

Mes conclusions

Que dire de plus que ce que j’ai pu écrire plus haut, si ce n’est que je songe très sérieusement à prendre le risque, si les conditions météos sont favorables, de faire les Championnats de France avec cette paire de Hoka. Par ailleurs, il me tarde de tester la Clifton, qui est l’homologue de cette Challenger en version route.

Où trouver les Hoka One One Challenger ATR au meilleur prix ?

Vous pouvez trouver les Hoka Challenger ATR auprès des revendeurs suivants :

Hoka Challenger chez i-run

Hoka Challenger ATR chez Lepape.com

Hoka Challenger Univers-running

Tous les prix du web pour les Hoka One One Challenger ATR:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs








 

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 

hoka-challenger-atr

 

 

 


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Reconnaissances France trail 2015

Reconnaissance du parcours Trail du Mont Dore – Championnats de France

 Partie 1 : Départ (Mont-Dore) => La Bourboule

Dès le départ, le ton est donné : ça monte !! Direction la station de Ski par la route puis un chemin pour une pente assez conséquente mais néanmoins raisonnable qui permet facilement de courir. Il faudra toutefois prendre garde à ne pas se mettre dans le rouge dès le début.

Après un peu plus de 2,5 km on bifurque sur la droite par un chemin forestier qui nous offrira 2 petits km de répit avant de reprendre la montée vers la Montagne de Chambourguet. Montée par paliers entre portions très pentues et d’autres plus douce qui permettent d’alterner marche et course. La fin de la montée est un peu plus pentue et rocailleuse et nous emmène sur un large plateau d’estives sur lequel nous allons évoluer plus ou moins hors piste au gré des clôtures de bergers.

20150718_102840

Le chemin n’étant pas très marqué, il faut faire bien attention aux trous et pièges qui peuvent se cacher sous nos pieds. On poursuit ensuite en direction de La Stele en cheminant entre les estives. Descente en herbe qui peux là encore être piègeuse. Ce n’est qu’un peu plus tard que le chemin s’élargit un peu et permet alors de lâcher les chevaux sans risques.

20150718_104212

Les kilomètres qui suivent sont très roulants, en légère descente, c’est l’une des rares portions très roulante du parcours. Il faut donc en profiter pour accélérer un peu, car par la suite, les occasions se feront très rares.

Par la suite quelques petites bosses sans grandes difficultés avant d’atteindre une dernière grosse bosse, assez courte mais plutôt raide qui obligera la plupart des coureurs à monter en marchant. Il s’en suit une descente raide, mais rapide dans laquelle il sera possible d’envoyer assez fort, il faudra toutefois veiller à ne pas trop faire fumer les cuisses car la suite du programme sera bien plus difficile.

S’en suit une petite remontée vers Les Planches pour boucler cette portion.

Cette première partie est globalement très roulante et avec la fraîcheur du départ elle devrait permettre d’aller assez vite. Il faudra en profiter car, hormis dans les derniers km, il n’y aura plus de répit !

20150716_173044

Partie 2 : La Bourboule (les planches) => Col de la Croix Saint Robert

Ce deuxième tronçon du parcours débute par l’ascension ou plutôt la montée vers le Puy Gros : 500m de dénivelé à avaler en un peu moins de 4 km.

La première partie de la montée se passe en sous-bois sur un chemin agréable et très roulant. La pente est plutôt régulière mais oblige néanmoins à marcher la plupart du temps. Les moments de répit où l’on peut courir sont assez rares. Malgré tout, il n’y a pas de gros raidars et la montée se passe très bien. La fin de cette montée nous emmène dans les estives, la pente y est moins soutenue et il est possible de trottiner un peu. Le chemin quant à lui reste très praticable et ne présente aucun piège. La vue qui nous est offerte est magnifique et, une fois au Puy Gros on peux admirer, si on a le temps, un panorama superbe. 20150716_175927 La descente qui suit est dans un premier temps très facile, juste un petit passage avec quelques pierres qu’il faut négocier en faisant attention à ses chevilles, mais globalement rien de bien compliqué. Cela devient un peu plus rocailleux dès lors que l’on se retrouve en sous-bois, mais là encore rien d’extraordinaire, néanmoins il n’est pas évident d’aller très vite, à moins d’être très agile. Ce répit est toutefois de courte durée, car à peine redescendus qu’il faut déjà remonter, avec une pente, certes, beaucoup plus douce et qui permet de courir sans aucun problème. La suite est une succession de petites montées / descentes avec quelques passages routiers au niveau du lieu-dit Prends-toi-garde. Puis nous retrouvons un large chemin qui nous conduit vers la magnifique cascade de Queureilh que nous n’aurons malheureusement pas trop le temps d’admirer durant la course. 20150716_185347 Désormais, la montée est continue mais suffisamment douce pour permettre encore de courir la majeure partie du temps. Au moins jusqu’à la sortie de la forêt. Ensuite la pente se fait un peu plus raide, mais les meilleurs pourront continuer à galoper sans problème. Le parcours rejoint alors la route qui mène au col de la Crois Morand. Arrivé au col, on bifurque sur la droite vers le Puy de la Tache. Une ascension plus difficile qu’il n’y parait et qui usera les organismes, même des plus costauds. Car ce n’est pas un Puy, mais l’enchaînement de 4 puys qu’il s’agit de gravir. Le chemin quant à lui ne pose aucun problème technique. 20150716_200641 Une fois cet enchaînement réalisé, la descente vers le col de la Croix Saint Robert est courte et assez raide. Un peu caillouteuse, elle n’offre pas vraiment d’occasions d’accélérer car il faut en permanence être vigilant pour ne pas y laisser une cheville. En conclusion, cette partis du parcours est probablement la plus difficile de part le dénivelé qu’elle propose environ 1450m de D+ et le peu de répit que l’on peux espérer dans les descentes. 20150717_104008

Partie 3 : Col de la Croix Saint Robert => Arrivée Mont Dore

D’entrée de jeu on commence par une montée, relativement douce dans le premier km, il y est assez aisé de courir, mais les choses vont rapidement se corser avec l’ascension vers le Roc de Cuzeau qui dans sa première partie est assez raide et calmera rapidement les ardeurs des plus téméraires, d’autant plus qu’ils auront déjà plus de 40 km dans les pattes !! La suite de la montée est plus facile, mais ne permet pas vraiment de courir pour autant. Une fois en haut nous nous retrouvons sur un chemin de crête. Assez facile, il est possible, sur une courte portion, de relancer et de courir à un bon rythme. Néanmoins quelques petites bosses viendront casser ce rythme et obliger à ralentir. 20150717_111141 20150717_111146 Répit de courte durée puisque nous abordons ensuite le début de la descente, glissante et caillouteuse dans sa première partie, il n’est pas vraiment possible de dérouler ! Progressivement les choses s’améliorent, la pente se fait plus douce et il est possible de dérouler un peu, du moins jusqu’à ce que nous retournions dans les sous-bois. Là le chemin se fait plus chaotique et technique avec de nombreuses racines, cailloux et un terrain assez glissant. De plus la descente est jalonnée de petites bosses qui cassent le rythme. Bref, une fois encore, il ne faudra pas espérer rattraper le temps perdu sur cette portion. 20150717_121500 Rapidement on atteint le fond de la vallée de Chaudefour. Le paysage y est magnifique, mais on se retrouve directement face au début de la grande montée vers le Sancy. Celle ci commence par une portion assez rocheuse et se poursuit pendant encore pratiquement 2 km en forêt. La pente y est assez raide et il sera difficile d’aller vite dans cette ultime grosse difficulté. Malgré tout cette portion est très agréable et nous permet de profiter de zones ombragées. 20150717_120650 20150717_123741 L’ascension se poursuit dans les estives en direction du Puy Ferrand. La fin de cette montée est raide et en achèvera plus d’un. S’en suit une petite portion légèrement descendante vers le Col de la Cabane où nous apercevrons enfin le Sancy !! 20150717_125803 Le Sancy, dernière montée du parcours, mais sans doute la plus difficile ! Assez courte, mais très raide et venteuse, cela ne sera pas une partie de plaisir ! Le chemin qui mène au sommet est assez rocailleux et glissant, il faudra être vigilant.. si on peut encore l’être à ce stade de la course ! 20150717_131003 Une fois en haut, on pourra prendre quelques secondes pour admirer le magnifique panorama qui s’offre à nous. Le début de la descente ne sera pas non plus une partie de plaisir, on redescend par un escalier en bois avec des hauteurs de lattes très irrégulières, il faudra être très agile pour parvenir à l’effectuer rapidement ! 20150717_131251 Si à ce moment on en a bien fini avec les montées, cela ne veut pas dire pour autant que l’on est au bout des difficultés ! On rejoins ensuite Le Val de Courre en passant par le Pas de l’Ane… Les paysages sont magnifiques, le chemin également, mais il n’est pas pour autant possible d’y aller vite, les pièges y sont nombreux… et le précipice jamais bien loin ! Avec la fatigue accumulée depuis le départ, il faudra être très prudent dans cette partie là. Une fois dans le Val de Courre, la descente se fait plus raide, caillouteuse à souhait et ne permet guère de s’exprimer ! il faudra attendre de se retrouver dans le fond de la vallée pour commencer à pouvoir accélérer un peu, même si les nombreux trous et cailloux nous ralentirons encore un peu. 20150717_133459 Ce n’est réellement qu’une fois arrivé à hauteur de la piste de ski que l’on pourra commencer à lâcher les chevaux… enfin s’il en reste encore !! Le chemin se fait moins technique et la pente plus douce, il est donc possible de relancer ! En bas de la piste, on vire à gauche par la petite route qui redescend dans la vallée. 20150717_193140 La suite n’est plus qu’une formalité, avec une descente plutôt régulière qui permet, enfin de courir à vitesse respectable, encore faudra-t-il que les cuissots soient encore en état de marche !

 

Conclusions :

Une nouvelle fois, le programme des championnats de France nous offrent un parcours de 60 km pour un peu plus de 3000 m de D+, à croire que c’est l’image que se fait la fédération de notre sport. Malgré tout, ce parcours tracé dans le magnifique domaine du Sancy ne présente pas de très grosses difficultés d’ordre technique. Aucun passage de haut vol, et juste peut-être un ou deux endroits où il faudra mettre les mains.

Cela n’en fait pas pour autant un parcours facile, car si les montées sont un peu moins abruptes que dans les Alpes elles restent difficile à avaler et l’enchaînement des difficultés n’offre guère de moment de répit. D’autant plus que la difficulté augmente crescendo au fil des kilomètres.

Il ne faudra donc pas trop s’enflammer dans une première partie qui semble facile car le plus difficile se concentre dans la seconde et troisième partie.

Au delà de l’aspect “compétition” nous aurons la chance de traverser des paysages magnifiques et d’en avoir plein les yeux ! Bonne course à vous tous et rendez-vous sur la ligne de départ !


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Cul d’Enfer 2015 : balade dominicale

Course du Cul d’Enfer

Mondeville – dimanche 30 août 2015 – 9h30

Pour cette dernière manche du challenge vert de l’Essonne 2015, je tenais à faire le déplacement. N’ayant pas eu l’occasion de participer à d’autres épreuves du challenge cette année, je voulais profiter de cette occasion pour retourner sur les terres de Mondeville que j’affectionne tant.

Mais cette année, pas question de performance, de chasse au chrono, tout juste l’envie de faire une bonne sortie nature après une semaine très chargée et un retour de vacances la veille au soir vers 22h. Autant dire que les conditions n’étaient pas réunies pour établir une grosse performance ! Mais mon but n’était pas celui-là. Il me fallait faire une sortie vallonnée et tester dans ces conditions mes nouvelles Hoka Challenger (voir mon test ) et valider ou non ce choix pour le trail de la côte d’Opale….

En mode touriste jusqu’au bout, n’ayant pas eu vraiment le temps de préparer mes affaires je suis parti un peu à l’arrache en ce dimanche matin, oubliant ainsi mon porte-gourde à la maison… un peu fâcheux alors qu’il fait chaud et que le soleil tape déjà fort !

Tant pis, je devrais donc me balader avec ma flasque à la main pendant toute la course et n’en prendre qu’une au lieu des deux prévues… Autre surprise de dernière minute, j’apprend que le parcours a été légèrement modifié par rapport aux éditions précédentes, je vais donc m’élancer plus ou moins dans l’inconnue sans savoir à quelle sauce je vais être mangé !

IMG_4342

Et ce n’est pas peu dire, dès le départ je comprend que les petites modifications ne sont pas si bénignes que cela. Nous partons à l’opposé des éditions précédentes ! Nous débuterons ainsi par 5 longs kilomètres de traversée de champs qui paraît interminable.

Le départ a été donné sur les chapeaux de roues et dès les premiers mètres je me retrouve aux alentours de la 50ème place, mais je ne m’en soucie guère, je gère mon rythme sur cette portion d’abord en faux plat légèrement montant puis descendant par la suite. Je me cale sur un rythme d’environ 15 km/h, rattrape quelques concurrents, mais je sens bien que la course va être longue et que cela ne va pas être du gâteau !

Cette première partie est monotone voire ennuyeuse et je regrette vraiment l’ancien parcours qui était beaucoup plus agréable. Heureusement, après 5 bons kilomètres, la course va véritablement débuter et nous allons en avoir pour notre argent !

En effet, dès la première côte les pentes se font raides et obligent la plupart d’entre-nous à marcher. Je ne ferai pas exception, car même si j’espérais que le travail de cet été me permettrai d’être plus facile, la fatigue accumulée tout au long de la semaine se faire ressentir. Si malgré tout je parviens à limiter la casse et à rattraper quelques coureurs, d’autres, plus alertes que moi, en profitent pour revenir de l’arrière.

Je parviens néanmoins à maintenir l’illusion dans la côte, mais à la relance, il n’y a personne et je me vois dans l’obligation de laisser partir bon nombre de concurrents !

Ce même scénario va se reproduire sur les côtes suivantes, et impuissant j’y laisserai à chaque fois quelques plumes. Néanmoins au fil des kilomètres je commence ma lente remontée dans le classement alors que nous finissons par rejoindre le parcours habituel. Il nous reste, à ce moment, 2 petites difficultés à passer, mais en manque de fraîcheur je ne parviens guère à accélérer. Tout juste je parviens à me maintenir à ma place (au environ des 40ème) et il me tarde d’en finir.

Après un bref retour sur Mondeville, nous entamons la dernière descente dans laquelle j’essaie bien d’accélérer un peu, mais sans trop de succès. Puis la dernière montée avant de revenir dans les champs pour le final.

IMG_4498

Une fois gravit cette dernière bosse, nous voilà dans les champs, devant moi un bon groupe de coureurs, à seulement quelques dizaines de secondes. Je tenterai bien de les rattraper, mais ni le mental ni les jambes n’en ont véritablement le courage. Malgré tout, j’en rattrape un puis deux, puis un troisième que je dépasse juste avant le petit single qui nous ramène vers la salle des fêtes.

Juste devant moi, encore deux coureurs me semblent accessibles, mais ils ne l’entendaient pas ainsi et une petite relance de leur part à la sortie du terrain de foot aura raison de mes dernières ambitions. Je me contenterai alors de gérer mon effort et contrer le retour d’un concurrent dans la dernière ligne droite.

Au final, me voilà 39ème au général en 1h44, soit bien loin de ma performance de l’an passé. Mais cela n’a que peu d’importance, je ne venais pas pour faire une place, juste pour tester mes nouvelles chaussures et manger un peu de dénivelé en rythme, ce qui fût fait de manière tout à fait correcte.

Je repars donc satisfait de ma petite balade et fin prêt pour en découdre avec les défis qui m’attendent pour ce mois de septembre bien chargé !


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Calculateur Trail Côte d’Opale 2015

Votre simulation pour le Trail de la Côte d’Opale 2015

Dimanche  13 septembre 2015 – 08h00 – Wissant

9ème édition cette année du TCO – Trail de la Côte d’Opale, dont le succès n’est plus à prouver et qui est l’épreuve phare de la Rentrée dans le Nord de la France.

Chaque année, les organisateurs nous proposent de petites, ou grandes modifications par rapport aux années précédentes. Si pour la 3ème fois consécutive la première boucle commencera par la Plage, direction Cap Blanc-Nez, en revanche la seconde reprendra le sens habituel. A savoir passage par l’intérieur des terres et les fameuses dunes de la Slack dans le sens inverse de l’année dernière.

Comme toujours les spécificités de cette épreuve ne sont pas le fort dénivelé mais principalement les dunes et la plage qui vous offriront encore du fil à retordre ! Si toutes les “ascensions” sont comme toujours concentrées sur la première partie du parcours, les 20 derniers km restent les plus difficiles entre les passages sur la plage, dans les dunes et les nombreux passages d’escaliers qui ne manqueront pas de vous casser les pattes.

Avant dernière étape du TTN long, hors championnats de France, c’est l’une des toutes dernières occasions de briller et de reprendre des points au classement national.

TCO 2015 : votre plan de course :

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

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EDF Cenis Tour : au delà des espérances…

Trail de Val-Cenis 2015 – 48 km

Lanslevillard – dimanche 02 août – 08h00

 

Pour ma deuxième participation à l’EDF Cenis Tour, je décidais de rester sur la distance de 48 km qui me correspond bien en terme de difficulté et qui s’intègre plutôt bien dans mon planning de courses.

Si durant le mois de juillet j’ai mis l’accent sur le travail spécifique ‘montagne’ dans le but d’être un peu moins ridicule sur ce type de terrain, c’est néanmoins sans réelles ambitions que j’abordais cette épreuve estivale. Plus une envie de me faire plaisir et un bon prétexte pour partir prendre un bol d’air en montagne le temps d’un week-end prolongé.

Malgré l’absence d’enjeu et mon esprit relâché et décontracté, l’idée folle de faire une performance sur ce terrain qui d’habitude m’est plutôt hostile me trottait bien dans la tête. En effet, l’année dernière, sans aucune préparation spécifique, je n’étais qu’à une vingtaine de minutes du podium…. Peut-être serais-je en mesure de grappiller ces 20 minutes cette année ? En tous cas, cette course serait un bon test pour mesurer l’efficacité du travail accompli et me donner des orientations pour la suite de ma préparation.

Arrivé sur place dès le jeudi, j’aurais le temps de m’acclimater un peu à l’altitude et à repérer certaines portions du parcours. Durant ces deux jours mes sensations ne furent pas terribles : jambes lourdes et courbatues, peut-être étais-je en train de payer les efforts fournis durant les semaines précédentes ?

Si le temps fût capricieux entre le vent du vendredi et la pluie du samedi, c’est un temps idéal qui nous attendait dimanche matin : beau temps annoncé pour la journée et pas de vent. Vers 8h la température aussi était parfaite : ni trop chaud, ni trop froid.

En me rendant sur la ligne de départ, j’ai rapidement dû revoir mes ambitions à la baisse : la présence de Manu Gault, certes en mode “entraînement”, en disait déjà long sur le niveau des participants !! J’allais devoir me sortir les tripes pour aller chercher un résultat !

edf-cenis-tour-08

Le récit de L’EDF Cenis-Tour 2015 :

A 8h précises, le départ de l’EDF Cenis-Tour 2015 est donné au centre du village de Lanslevillard. Le ton est donné dès les premiers mètres : cela monte direct ! Si la pente ne se fait pas trop rude au début, cela me permet de me caler dans le sillage de Manu Gault, du moins pendant les 3 premiers km, aux environ de la 7ème place.

Mais, comme à l’habitude, dès que la pente commence à se faire plus raide, je recule dans le classement, et dois dans un premier temps laisser filer Manu puis je commence alors ma lente dégringolade dans le classement. Celle-ci se confirmera dans la partie raide de cette première ascension où je glisserai progressivement jusqu’aux environ de la 24ème place.

Je monte à mon rythme et ne peux faire mieux. Je ne suis pas inquiet pour autant car la course est encore longue. Malgré mes difficultés je constate que je grimpe un petit peu mieux que l’an dernier, ce qui est positif et me donne pas mal d’espoirs pour la suite.

Cette montée au travers de la forêt est magnifique, probablement la partie la plus agréable du parcours, alors que nous ne sommes pas encore dans les alpages. Finalement elle se passe bien mieux que prévu, car même si je ne suis pas en mesure d’aller vite, je ne ressens pas de grosse fatigue et me retrouve, une fois en haut, frais comme un gardon.

L’occasion de relancer sur le magnifique single qui nous propose une belle traversée en direction du Col du Mont-Cenis. Là où j’avais éprouvé quelques difficultés de relance l’an dernier, je me retrouve très à l’aise et retrouve très rapidement un rythme plus qu’honorable. Je remonte alors rapidement en 21ème position et commence à combler l’écart qui me sépare des coureurs qui me précèdent.

Nous abordons alors une large piste forestière que j’avale tranquillement à plus de 14 km/h, sans forcer, je suis en mode “footing”… je me dis alors que je devrais être pas trop mal dans la dernière portion du parcours, une très longue descente qui ne présente aucune difficulté.

edf-cenis-tour-03

Passage au Col du Mont Cenis avec environ 5′ d’avance sur mon plan de marche, je prends quelques secondes pour me ravitailler auprès de Péline et de mes monstres qui m’attendaient là pour m’encourager. Je repars directement sur la deuxième grosse portion ascendante qui doit nous emmener vers le fort de la Turra. 2 Km de pente raide avec de nombreux passages à plus de 20%.

C’est à partir de là que je commence réellement à voir les fruits de mon travail : contrairement à l’an dernier où je continuais à perdre quelques places, cette fois-ci la machine était bel et bien en route. J’avale cette montée sur un rythme plus soutenu et commence a rattraper quelques concurrents. J’en dépasserai au moins 3 dans cette portion.

En levant la tête, je peux constater que je ne suis pas bien loin du top 10, au plus ai-je 5′ de retard à ce moment là ! Compte tenu de ma montée en puissance, je commence à me dire qu’il n’est pas impossible de revenir.

Une fois ces 2 km passés et une très courte descente, nous voilà reparti à monter vers le Pas de la Beccia. La pente y est plus douce et permet d’alterner marche et course. L’occasion pour moi de rattraper encore 3 nouveaux concurrents et de me rapprocher un peu plus de ce fameux top 10 !

Pour autant, je ne m’emballe pas trop car je sais que le début de la descente qui suit est très raide et plutôt technique, et que je n’y serai pas franchement à mon avantage ! C’est effectivement peu de le dire, car en l’espace de moins d’un km, je vois tous les gars que je venais de doubler revenir comme des boulets de canon et me laisser littéralement sur place !

J’avais l’impression de les voir sauter comme des cabris de roche en roche alors que moi je peinais à trouver mes appuis… Heureusement ce calvaire n’allais pas durer trop longtemps, mais tout le travail était à refaire !

Dès que la pente se fit plus douce, je retrouvais mes aises et pu reprendre mon rythme de croisière et commencer à rattraper le temps perdu.  Quelques petites bosses à franchir avant de rejoindre une belle descente sur piste forestière et route qui me permit de nouveau de courir à plus de 14 km/h et de rejoindre le second point de ravitaillement au refuge du Petit-mont-Cenis.

val-cenis-11

C’est maintenant avec pratiquement 10′ d’avance sur mon plan de marche que je me ravitaille auprès de mon équipe de choc avant de me lancer à l’assaut de la dernière difficulté du jour, et non des moindres, car même si la pente y est un peu moins raide que dans les précédentes, il faut maintenant faire face à la fatigue accumulée et à un nouveau passage à plus de 2600 mètres d’altitude !

Une fois encore je rattrape un concurrent, puis un second en la personne d’Olivier Valla avec qui j’avais fais, sans le savoir, une bonne partie de ma route depuis le départ. Si je n’éprouve aucune difficulté à le rejoindre, en revanche je n’arrive pas à le décramponner et il reste accroché à mes basques. Je me souviens alors qu’il m’avait laissé sur place dans la partie technique de la descente de la Beccia, et m’attends à subir le même sort en haut du col de Sollières…

Je n’aurais donc pas de répit et devrais relancer de suite une fois au sommet et ce malgré l’altitude et un chemin quelque peu chaotique dans les premiers km. Si je parviens de suite à prendre un rythme correct, je subis malgré tout les effets de l’altitude. J’ai le souffle court et ressens franchement le manque d’oxygène, il me faut m’employer pour maintenir le rythme aux environ des 14 km/h.

Rapidement nous rejoignons la route forestière qui nous ramènera ensuite jusqu’à Lanslebourg. A ce moment, je constate que je suis sur le même rythme que les coureurs qui m’entourent. Si je veux faire la différence je n’aurais pas d’autres solutions que d’accélérer. J’enclenche donc la seconde et me cale sur une vitesse d’environ 15 km/h. Mon effort porte ses fruits puisque je reviens très vite sur le coureur qui me précède et que je distance mon poursuivant.

Je commence à ressentir un échauffement prononcé au niveau du talon droit, puis cette sensation se propage également au talon gauche. La descente, les gravillons et les frottements se font de plus en plus intenses. Pour pouvoir conserver mon rythme je dois modifier ma foulée pour tenter de soulager mes talons. Je descend donc sur la pointe des pieds en évitant au maximum la pose des talons au sol. Je ne sais si je pourrais aller jusqu’au bout de la sorte car cette descente est interminable, pratiquement 18 km en tout !

Une fois dépassé le coureur qui me précédait je ne m’accorde aucun répit, je poursuis sur le même tempo, malgré la douleur de plus en plus vive. En effet, je sais que la fin de parcours ne me sera pas très favorable avec un long faux plat et une côte finale qui fera très mal. Je me dois de mettre un maximum de distance entre moi et mes poursuivants.

Au rythme où je vais, j’estime pouvoir prendre environ 2-3 minutes d’avance d’ici la fin de la descente, cela ne sera pas de trop pour tenir jusqu’à l’arrivée.

Au Replat du Cacnon, dernier ravitaillement, je passe très rapidement, juste le temps de remplir ma bouteille et de me rafraîchir un peu. Pas d’assistance personnelle possible en ce point. J’en ressors alors que mon poursuivant immédiat arrive seulement.

Il reste maintenant moins de 10 km à parcourir, je rejoins de plus en plus de coureurs attardés du 32 km. Je dois être 11ème à ce moment là. Je vais sans le savoir rattraper le 10ème et aborder la fin de la descente dans cette position.

La pente se fait plus douce et si cela me permet de soulager un peu mes talons, cela a aussi des conséquences sur ma vitesse qui chute légèrement. Je fais tout mon possible pour relancer, mais la douleur et la fatigue faisant, cela devient compliqué. Cette fin de descente me paraît interminable.

Descente terminée et traversée de Lanslebourg sur les berges de l’Arc. Il reste alors environ 3 km  à parcourir. Le premier se passe plutôt bien, c’est un faux plat légèrement montant et si les forces commencent à me lâcher, les douleurs aux talons se font omniprésentes. Malgré tout, en serrant les dents, je parviens plus ou moins à rester aux alentours des 12 km/h.

Je le sais, les deux derniers km seront un peu plus compliqués pour moi, la pente se faisant un peu plus prononcée, je peine à relancer. Tant bien que mal je reviens sur quelques coureurs des autres distances, mais n’ayant aucun repère je ne sais pas où se trouvent mes prédécesseurs. De plus en plus régulièrement je regarde derrière moi pour anticiper le retour d’un adversaire potentiel.

Cette fin de course me semble durer une éternité, les organisateurs ont pris un malin plaisir à nous faire tournicoter en rond pour faire durer le plaisir ! Je suis au bord de l’agonie, mais je le sais ma marge n’est pas énorme et il n’est pas question de lâcher prise.

Petit à petit nous approchons du but. J’aperçois enfin l’église de Lanslevillard où se trouve l’arrivée. Je me dis que c’est enfin terminé, mais c’était sans compter sur la dernière facétie de l’organisation qui nous propose pour finir d’escalader le rocher sur lequel l’église est juchée !

Juste avant d’aborder ce raidillon je dépasse un dernier coureur du 32, Péline et les enfants sont là pour m’encourager. Il ne reste que quelques dizaines de mètres à parcourir, mais qu’elle est difficile cette dernière “ascension” !!

val-cenis-10

Dernier virage et dernier coup d’oeil vers l’arrière pour constater le retour en trombe d’Olivier !! Heureusement pour moi, l’arrivée est trop proche pour qu’il représente un quelconque danger, j’ai suffisamment de marge pour m’offrir le luxe ultime de franchir la ligne d’arrivée, main dans la main avec mes deux monstres… un pur moment de bonheur qui, à ma grande surprise, se voit également récompensé par une victoire en catégorie vétéran !!! juste quelques secondes devant le deuxième !

edf-cenis-tour-02

Avec cette 10ème place au scratch et cette victoire en vétéran, mon contrat est plus que rempli, avec presque 40′ de moins que l’année dernière. Je réalise même en prime ma meilleure performance selon le barême de l’i-tra avec une cote à 685 !

Il ne me reste plus qu’à soigner mes jolies ampoules et à faire passer mes contractures aux mollets pour ensuite me remettre au travail et capitaliser les progrès réalisés cet été en vue des prochains événements.

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