Modélisation Grand Raid du Morbihan – 177k

Calculateur trail  Grand Raid du Morbihan 2015

Vendredi 27 juin – 17h00 – Port de Vannes => Vannes

Pour la onzième édition du Grand Raid du Golfe du Morbihan nous repartirons comme l’an passé dans le sens inverse pour nous rendre dans un premier temps en direction de Locmariacquer pour profiter d’une petite traversée de quelques minutes en direction de Port Navalo pour la deuxième partie qui rejoindra le parcours du Raid pour revenir vers Vannes où sera une nouvelle fois jugée l’arrivée.

Les principales difficultés étant situées dans la première partie avec quelques passages riches en racines et, si la marée ne vous est pas favorable, quelques petits pas dans l’eau, histoire de vous rafraîchir !

Attention à ne pas vous refroidir ni à prendre froid lors de la traversée en bateau, qui pour la plupart d’entre-vous se fera de bon matin, à la fraîche !

La fin ne sera qu’une ‘formalité’ pour ceux qui auront su s’économiser durant les 90 premiers km. Attention toutefois à la vingtaine de montées d’escaliers qui vous attendra à partir de Port Navalo, suivi de quelques kilomètres de racines.

La plus grande difficulté ne sera pas la technicité, ni le dénivelé du parcours, mais bien la longueur de l’épreuve, parmi les plus longues de France !

Concernant la simulation la traversée en bateau a lieue entre les points kilométrique 86.5 et 89.2 du parcours. Le temps de traversée et éventuellement d’attente à l’embarcadère vous seront déduis de votre performance finale. Dans votre calcul, ne tenez pas compte du temps déterminé par le calculateur sur les km 87 et 88. Pour estimer votre heure d’arrivée, compter environ 10 minutes de pause au point ’embarquement Locmariacquer.

Votre feuille de route pour le Grand Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

calculateur d’allure

Calcul VMA, Indice d’Endurance 

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simulateur-trail

 

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Gagnez votre dossard pour la 6000D et un stage i-run

Votre dossard pour la 6000D et un stage avec Sylvaine Cussot offerts par i-run.fr et le team Asics trail

i-Run.fr propose un jeu concours avec 5 dossards à gagner pour la 6000D ainsi que la prise en charge sur place des gagnants et de leurs accompagnants.
Chacun des gagnants sera logé avec l’accompagnant de son choix dans un studio. Vous vivrez ce weekend avec Sylvaine Cussot et le Team Asics Trail (Thomas Saint Girons et Arnaud Perrignon ont confirmé leur présence).
Les 5 gagnants seront encadrés par Sylvaine Cussot durant tout le stage.

Détails du jeu concours 6000D / i-run  :

Inscriptions du 19 juin au 5 juillet via le lien suivant :

Jeu concours i-run / 6000D

A l’issue du concours, un tirage au sort désignera 5 gagnants qui remporteront chacun :

  • Leur dossard pour la 6000D 2015
  • L’hébergement en studio à La Plagne pour le participant et un accompagnateur du 23 au 26 juillet 2015
  • Une séance d’entrainement quotidienne et reconnaissance du parcours
  • L’encadrement par Sylvaine Cussot et un technicien du Team Asics Trail
  • Une assistance personnalisée sur les points de ravitaillement pendant la course

i-run-6000d

Programme détaillé :

Jeudi à 13H00 reconnaissance du glacier. Montée à La Chiaupe en télécabine; diner collectif au restaurant
Vendredi reconnaissance du milieu du parcours et préparation du matériel et de la stratégie, Diner au restaurant.
Samedi course, repas collectif d’arrivée
Dimanche : débriefing, cérémonie, fin du stage 14H00

Alors n’hésitez pas une seconde et tentez votre chance de participer à cette course mythique et de bénéficier des conseils de Sylvaine et du Team Asics. Le temps d’un week-end, vous serez dans la peau d’un coureur élite !


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Simulateur calcul Raid Morbihan 2015 – 87k

Calculateur trail  Raid du Morbihan 2015

Vendredi 26 juin – 12h00 – Port Crouesty => Vannes

Pour la onzième édition du Raid du Golfe du Morbihan nous retrouvons un parcours quasiment identique à celui de l’année dernière avec seulement quelques petites variantes. La grande nouveauté réside plus dans le choix des organisateurs de faire partir la course le vendredi et non le samedi, mais surtout de lancer les hostilités à midi !

Choix contestable, et d’ailleurs contesté par beaucoup, mais qui découle de la volonté des organisateurs de séparer le plus possible les différentes courses afin d’éviter les engorgements de l’année passée.

Si d’un point de vue organisationnel il n’est pas évident pour tous de se libérer le vendredi, le plus difficile reste néanmoins l’heure de départ. En effet, en cas de forte chaleur pour le jour de la course, les coureurs seront exposés aux heures les plus chaudes de la journée et devront composer avec cet élément qui jouera très certainement un rôle des plus importants dans la réussite de votre aventure !

N’hésitez donc surtout pas à revoir vos ambitions à la (forte) baisse en cas de temps chaud, sous peine de voir vos efforts anéantis avant l’arrivée.

Pour revenir au parcours, à part quelques escaliers dans les 20 premiers km et quelques racines dans les 20 suivants, nous restons sur un parcours extrêmement roulant où il est possible, pour la plupart, de courir tout le long.

Votre feuille de route pour le Raid du Morbihan

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Trail de Coubron : balade champêtre…

Trail Coubronnais – dimanche 14 juin 2015

Loin des grandes organisations et des courses prestigieuses, il arrive parfois que certaines petites courses, organisées par des collectivités locales, soient un véritable succès. Ce fût le cas hier de la première édition du Trail Coubronnais, petite course nature organisée par la ville de Coubron, à quelques kilomètres de chez moi.

Et pour une première, ce fût une sacré réussite, tant par l’organisation impeccable, un parcours, certes sans difficultés, mais très agréable et une ambiance chaleureuse et festive. Victime de son succès, la mairie de Coubron n’avait absolument pas prévu que près de 400 coureurs seraient au rendez-vous en ce dimanche matin. Mais plutôt que de refuser du monde après épuisement des derniers dossards, une solution fût trouvée très rapidement et les derniers concurrents purent quand même s’inscrire et être de la fête !

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Certes, tout est perfectible et l’absence de chronométrage officiel fait partie des petits points à améliorer, mais qu’importe puisque au delà de l’aspect compétitif c’est avant tout le plaisir de participer à la fête qui primait.

Décliné en plusieurs épreuves de 1,5 à 12 km… c’est bien évidemment sur la plus longue que je me présentais sur la ligne de départ, accompagné pour une fois par Péline qui allait elle aussi participer à la fête !

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La course : Le trail Coubronnais

C’est peu après 10h, après l’enregistrement des dernières inscriptions, que le départ allait être donné.

Sur un parcours aussi roulant et court, je ne me faisais guère d’illusions quant à mes chances de victoire face aux nombreux spécialistes du 10 km présents ce matin. D’autant plus, qu’en pleine préparation pour le Morbihan, je sors d’une grosse semaine avec 3 sorties de 35 bornes enchaînées !! Autant dire que je ne pars pas favori !

Tout au plus, j’essaierai de tenir mon rang face aux autres membres du club de Livry, en espérant être en mesure de contenir les assauts de mon camarade José !

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Dès le départ, le ton est donné, j’ai beau m’élancer depuis l’avant du peloton, je me trouve débordé de toutes parts. Au bout de 100m, je dois être aux environs de la 20ème place. Pourtant je n’amuse pas la galerie ! Dès que nous quittons l’asphalte pour rejoindre le chemin qui nous mènera sur les hauteurs du village, les choses rentrent tout doucement dans l’ordre et je rattrape les fuyards, enfin une partie !

J’aborde ainsi la première montée en 9ème position et boucle le 1er km en 3’53”, malgré le profil plutôt ascendant ! Cela va vite, très vite.. le premier est déjà hors de portée, et je ne le reverrai pas. Dans la côte le rythme est un peu plus lent, mais je la grimpe tout de même à 13 km/h !!

Une fois sur les hauteurs, nous allons parcourir un long faux plat le long de la Dhuys sur lequel je maintient un rythme à plus de 15 km/h… j’en profite pour rattraper un puis deux concurrents, mais étant partis en même temps que le 6 km, je ne connais pas ma place réelle.

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Derrière rien ne revient, et devant j’ai perdu de vue mes prédécesseurs… Nous abordons alors la portion descendante qui me permet de relancer l’allure et d’apercevoir au loin un concurrent qui me servira de point de mire pour la suite de la course.

Encore deux petites buttes et c’est la fin de la première boucle. J’apprends au passage que je suis 6ème (si je m’étais engagé sur le 6km… le podium aurait été assuré !).

Début de la seconde boucle, et retour sur la principale côte du parcours, je grimpe à ma main mais continue à revenir sur le concurrent qui me précède. De retour en haut sur la Dhuys, je suis à moins de 10 secondes de ma proie. 1 km plus loin je fais la fonction, le dépasse et pense alors que le plus difficile est fait. Mais non, le jeune homme que je viens de dépasser a du panache, il relance, repasse devant moi !

Je décide alors de me caler derrière lui, l’allure est un peu plus faible qu’au premier tour, mais encore très élevée. Au moment d’aborder la descente, je reprends les choses en main et lâche les chevaux. Mon adversaire ne peux réagir et reste scotché sur place… Faut dire que je fais la descente à plus de 17 km/h !

Le plus difficile est fait, mais il ne faut pas se relâcher pour autant. Je gère au mieux les deux petites bosses restantes et relance dans les descentes. A 200 m de l’arrivée, petit coup d’oeil derrière moi pour constater que mon vaillant adversaire n’a pas totalement abdiqué !

Pour lui ôter tout espoir, je relance la machine et me lance dans un sprint effréné pour rejoindre la ligne d’arrivée où l’ambiance est très chaleureuse ! Nous serons accueilli par le Maire de Coubron en personne qui nous félicite et nous tend un raffraîchissement !

J’en termine ainsi à la 5ème place en 50’31” pour une distance réelle de 12,45 km… soit une moyenne de pratiquement 15 km/h….. énorme, surtout si l’on tient compte de ma semaine !! Juste derrière moi arrive Franck Salomon et un tout petit peu plus loin derrière mon collègue José, qui après un départ prudent et un retour à l’avant vers la mi-course n’aura pu accrocher le rythme jusqu’au bout.

Chez les filles, ce sont trois athlètes de Livry qui trustent le podium : Touria, Chrisitne et Nadia.

Mais tout n’est pas totalement terminé pour moi, juste le temps de changer de t-shirt et je pars à la rencontre de Péline… Pour une fois c’est moi qui vais la suivre et l’accompagner jusqu’à l’arrivée. Je remonte le parcours et la retrouve à environ 1 km de l’arrivée en compagnie d’une autre joggeuse. Nous finirons le parcours ensemble, sur un rythme tranquille… faut dire que les filles entre elles bavardent beaucoup !!

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merci à Ludo, Pascal et la ville de Coubron pour les photos…


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Garmin Fenix3, La nouveauté Montre Cardio GPS 2015

Garmin Fenix 3 : Une nouvelle génération de montres cardio-GPS

Garmin n’en finit plus d’innover, c’est maintenant au tour de la Fenix de subir un lifting complet. Mais qu’est ce qui se cache vraiment derrière cette Fenix 3 qui se présente plus comme un mix entre la nouvelle vedette de la marque, la Forerunner 920XT et la Fenix 2 ?

En effet, si côté look on reconnaîtra sans équivoque la gamme Fenix, en ce qui concerne les fonctionnalités, on se rapproche plus de la 920 XT. Alors cette Fenix 3 ne serait-elle finalement qu’une 920XT dans un corps de Fenix ? C’est ce que nous allons tenter de décortiquer dans cette analyse de la ‘Bête’ !!

Design de la Garmin Fenix 3

On ne s’y trompe pas, nous avons bien affaire à une Fenix ! Sobre, ronde son design en fait une véritable montre à porter au quotidien, beaucoup plus discrète que la 920 !! Au niveau des dimensions, elle est très légèrement plus grande que la Fenix2 et est plus fine d’un petit millimètre (51 x 51 x 16). Dans sa version standard elle est par contre beaucoup plus légère que sa grande soeur, avec seulement 70gr contre 80 à la Fenix2 mais reste plus lourde que la 920 (61gr).

Côté affichage la taille de l’écran reste sensiblement la même que pour la Fenix2 mais la résolution est très nettement meilleure avec ses 218 x 218 pixels !! Et effectivement cela se ressent tout de suite. En effet, la lisibilité des écrans et des données est remarquable alors que cela était pour moi l’un des problèmes majeurs de la Fenix 2, on retrouve ici le niveau de qualité de la Forerunner 920 !

Comme la 920 elle permet l’affichage de 4 données simultanées par écran. Elle possède également l’affichage en couleur mais celui-ci reste bien pâlichon et les couleurs ne sont pas toujours évidentes à voir, mais cela relève plus du détail inutile, donc on ne lui en tiendra pas rigueur.

En ce qui concerne les dimensions et le poids, la Fenix 3 est légèrement plus épaisse que la 920XT, mais également plus lourde puisqu’elle atteint, dans sa version ‘standard’ 82 gr contre 61 à la 920XT (et 85 à la Fenix 2).

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Ce qui change par rapport à la Forerunner 920XT

La précision du GPS

Point fondamental pour tous les accros de technologie et de performance, la précision du GPS est LE point qui retiens toute mon attention. Même si Garmin se fait très discret quand au nom de la puce GPS utilisée, il semblerait qu’il s’agisse de la même que pour la 920XT… Si cette puce est relativement satisfaisante par rapport à certaines concurrentes, il n’en reste pas moins que nous sommes loin de la précision qu’avait en son temps la 910XT avec sa Sirf Star IV et ce malgré la compatibilité GLONASS.

Le résultat en est que le GPS coupe quasi systématiquement les virages, ce qui résulte en une sous-estimation des distances parcourues, avec parfois des écarts assez importants. Il faut toutefois relativiser car au final sur des parcours entre 50 et 80 km l’écart constaté à l’arrivée ne sera … que de quelques centaines de mètres, soit moins de 1%, ce qui reste plus qu’acceptable !

La nouveauté de la Fenix3 est la prise en compte de la distance  3D (le GPS donne une position ‘à plat’ qui ne tient pas compte du dénivelé, hors si la pente est importante, la distance parcourue l’est également (cf théorème de Pythagore). Si l’idée de base est ingénieuse, comme pour toute nouveauté, la réalité est moins rose : Il est indispensable de déconnecter cette fonctionnalité, sous peine de voir des écarts de distance encore plus importants qu’avec la 920 !

L’autonomie

Autre point crucial pour tous les ultra-trailers, il s’agit réellement du nerf de la guerre. En mode ‘normal’ elle vous proposera seulement 20 h d’autonomie (contre 24 à la 920) mais elle possède un atout majeur par rapport à sa grande soeur :

Contrairement à la 920 qui interrompt l’activité dès que l’on branche un chargeur, la Fenix 3 autorise le rechargement tout en poursuivant l’activité en cours. Gros, voir énorme avantage pour les amateurs d’Ultras qui n’auront qu’à se munir d’un petit chargeur portable pour prolonger la durée de vie de la batterie pour toute la durée de leur périple. Et quand on sait que la capacité mémoire en mode ‘normal’ atteint allègrement les 60 heures, il n’y aura donc aucun problème pour aller au bout des épreuves, même les plus longues !

La navigation

Depuis la 910, il est possible de suivre un parcours enregistré au préalable sur la montre, que cela soit un itinéraire déjà effectué ou bien une trace GPX créée de toutes pièces. Si le suivi d’une telle trace demande quelques séances d’entrainement au préalable on fini par s’y habituer et ainsi l’on peut se lancer en toute sécurité à l’assaut de parcours inconnus.

Je m’attarderai principalement sur la fonction de zoom qui sur la 910 permettait d’aller de 20m à plusieurs km. Cette fonction, indispensable pour ne pas se perdre, avait totalement disparue de la 920, qui ne proposait qu’une seule échelle : 300m ce qui en terrain sinueux n’est pas franchement confortable (sur la 910 je jonglais entre 50m et 120m selon les zones…)

Bonne nouvelle puisque la nouvelle Fenix3 propose à nouveau le fonction zoom ce qui permettra un meilleur suivi des tracés.

Sur la Fenix 2 il était possible de télécharger des fonds de cartes, ce n’est plus le cas sur la Fenix3, cette fonctionnalité étant désormais réservée à la nouvelle Epix…

A noter également la présence d’une boussole électronique pour les fanas de l’orientation.

fenix3-3

Ce qui ne change pas par rapport à la 920XT

Cette Fenix3 étant réalisée sur la même base que la Forerunner 920XT, il est tout à fait naturel d’en retrouver quasiment toutes les fonctionnalités. Je vous citerai ici les principales et vous invite à consulter mes articles sur la 920XT pour de plus amples informations :

Présentation Garmin Forerunner 920XT

Test Garmin Forerunner 920XT

Voici donc la liste des principales fonctionnalités :

  • analyse de la foulée : oscillations verticale, temps de contact au sol, cadence
  • fonctions prédictives : estimation de la VO2max, temps de récupération, performances sur 5,10k, semi, marathon
  • fonctions connectées : liaison bluetooth, notifications appel, sms, live-tracking, transfert automatique vers Connect
  • bracelet d’activité : analyse sommeil, compteur de pas quaotidien
  • fonctions natation : calcul indice SWOLF, compteur automatique nombre de longueurs, reconnaissance nage
  • fonctions vélo : connectivité possible avec capteur de cadence, capteur de puissance (non fournis)
  • fonctions running : partenaires virtuel, programmation entrainement, alarmes de temps, distances, tour automatique

Garmin-Fenix3

Mes conclusions

Difficile de choisir entre la Forerunner 920XT et cette nouvelle Fenix3 tant elles sont proches en terme de fonctionnalités. Cependant, quelques petits détails (navigation, recharge en cours d’activité) auraient tendance à faire pencher la balance en faveur de la Fenix 3 pour une utilisation en Ultra. Sinon, le choix se fera plus au niveau de l’esthétique, La Fenix3 ayant un look un peu plus ‘classique’ et la 920 ‘sportif’.

Il sera à mon avis difficile de faire mieux que ces Fenix3 et 920XT, la seule chose qui pourrait encore être améliorée étant la précision du GPS qui malheureusement n’arrive pas tout à fait au niveau de ce que l’on avait connu avec la 910, référence absolue en la matière à ce jour.

Le seul “inconvénient” est évidemment son prix qui se place dans l’exacte lignée des montres cardio-GPS haut de gamme : à savoir 449€ sans ceinture cardio et 499€ avec, dans la version de base. Pour la version Saphire, comptez 100€ supplémentaires…

Où la trouver ?

Voici ma sélection des meilleures boutiques du Web où vous pourrez la trouver au meilleur prix :

Garmin Fenix 3 chez Lepape

Fenix 3 sur i-run.fr

  Fenix 3 chez Univers-Running

 

Tous les prix du web pour la Garmin Fenix 3:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs







*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

Le teaser vidéo de présentation de la Fenix 3


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Pour mieux courir, protégez vos articulations

Courir, voilà la bonne résolution à prendre car c’est la recette pour garder la forme : « un corps sain dans un esprit sain ». Mais, soyez progressif, tant en quantité qu’en fréquence des entraînements. Dans la course à pied c’est la régularité de l’entraînement qui donne des résultats durables, ainsi c’est la solution efficace pour l’embonpoint. La course permet de bruler les graisses et remuscler toutes les parties du corps rendant une silhouette harmonieuse. La liste des bienfaits est longue, citons quelques effets qu’offrent ce sport complet en matière de santé : il lutte contre les risques de maladies cardio-vasculaires, régule et améliore la circulation sanguine, développe et améliore l’endurance, ralentit les battements du cœur au repos et à l’effort, le cœur fonctionne mieux! Aussi, il fait baisser la tension artérielle.

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Mais, il faut éviter les inflammations des articulations et douleurs musculaires que peut procurer la course. Les remèdes sont multiples, dans un premier temps et naturellement, vous pouvez tranquillement faire des étirements, étirer lesmuscles des jambesmais aussi les muscles du dos. Cela évitera pas mal de courbatures inutiles !

Et puis si ces douleurs deviennent vraiment insupportables, on vous conseille un remède du tonnerre du type Glucosamine. En effet, la glucosamine est un excellent produit pour les articulations et courir signifie une grande sollicitation des articulations alors il faut les préserver. Son effet anti-inflammatoire permet de réduire l’inflammation des articulations. Aussi, elle prévient les blessures et surtout grâce à sa capacité stoppe la dégradation des cartilages.

running picPar ailleurs, mis à part son effet positif sur la musculation, la glucosamine a de nombreux autres avantages tels que ralentir l’évolution de l’arthrose, réduire l’inflammation due à l’arthrose, ralentir la dégradation du cartilage et soulager les douleurs articulaires et arthritiques. Et puis, notez bien l’importance fondamentale de la glucosamine qui n’est pas un antalgique c’est-à-dire qu’elle ne supprime pas la douleur, en revanche elle permet de soigner et de supprimer les causes de la douleur. Donc au final, la douleur disparaît, mais non pas parce qu’elle est masquée. La douleur disparaît car le mal qui la cause a été traité.

Des sites en ligne tels que www.glucosamine.com proposent des solutions de compléments alimentaires naturels afin de combattre les désagréments liés à la course, alors pourquoi hésiter ? Tout bon sportif averti se doit d’utiliser la glucosamine ainsi vous pratiquerez la course à pied plus sereinement sans peur de vous retrouver avec des douleurs musculaires et articulaires.


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La Pastourelle 2015 : l’Esprit trail

La Pastourelle – Le grand Cirque

Salers – samedi 23 mai 2015

Préambule…

Si une course en France mérite de représenter ce qui, selon moi, correspond à l'”Esprit Trail”, cela serait sans aucun doute la Pastourelle qui emporterait ce titre ! Car, non content de se dérouler dans un cadre idyllique, sur un parcours parmi les plus beaux qu’il m’ai été donné de voir, cette Pastourelle a un petit quelque chose en plus.

Ce sentiment de liberté qui est la base de l'”Esprit Trail” : liberté de courir comme bon nous semble, liberté de partir les mains dans les poches ou bien avec de quoi tenir un siège, liberté de courir avec ou sans assistance, avec pour seule limite celle que l’on se fixe dans le respect de soi-même, de la nature et des autres concurrents.

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Un règlement on ne peut plus simple, qui a fait ses preuves depuis 17 ans maintenant et qui devrait servir de modèle à tous les organisateurs qui n’ont de cesse de tuer l’Esprit trail avec des règles aussi contraignantes qu’impossible à mettre en application. Des règles dont le but est de soi-disant mettre tout le monde sur un même pied d’égalité. Mais soyons réalistes, même si je suis le premier à fustiger le choix des fédérations de séparer les “pros” du reste du peloton aux prochains Championnats du Monde, j’en reste pas moins convaincu qu’au départ d’une course il y a autant de motivations différentes que de coureurs. Je trouve absurde de vouloir imposer les mêmes contraintes aux premiers et aux derniers.

Alors oui, pour moi la liberté, c’est le libre arbitre, c’est le choix qu’à chacun de prendre ou pas une frontale, une veste, ou tout autre matériel, c’est le choix d’avoir ou pas une assistance aux ravitos.

Merci aux organisateurs de la Pastourelle de nous traiter comme des adultes responsables et non comme des gamins à qui on doit tout expliquer, tout imposer. Merci de faire en sorte que cet esprit de liberté puisse perdurer dans le temps.

Mais trêve de considérations philosophiques, passons à la course !

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Le récit de la Pastourelle 2015

C’est en plein centre du petit village médiéval de Salers que le départ de cette grande fête sera donné. Il n’est que 8 heures du matin et pourtant l’effervescence est grande et les gens nombreux venus assister au départ de la course !

Pour ma part, je ne sais pas vraiment sur quel pied danser. D’un côté j’aurais absolument besoin de faire une grosse perf pour espérer rattraper mon classement au TTN 2015, et d’un autre je suis confronté à deux réalités :

– un profil très typé montagne, qui même si je les adore, sont très loin d’être mon terrain de jeu le plus favorable

– un état physique incertain, dû aux conséquences de mes déboires sur le Trail Yonne

Mais quoi qu’il puisse arriver, au delà de mon esprit de compétition qui m’anime habituellement, c’est avant tout le plaisir d’être là, de participer à cette fête, d’avoir la chance de profiter de ce parcours magnifique qui me motive.

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Je prends un départ prudent, mais néanmoins assez rapide pour rester à portée du groupe de tête alors composé d’une quinzaine de coureurs. A la sortie du village, je suis toujours au contact, les jambes répondent bien et je me prends à rêver d’une belle performance. La route commence à s’élever doucement, mais je parviens à maintenir ma position sans trop de difficultés.

Je tiendrai ainsi pendant… environ 3 km avant que nous abordions la première grosse montée. Première côte de la course, mais également première côte de l’année !! Si d’habitude j’ai beaucoup de mal à mettre la machine en route, là il faut carrément la dépoussiérer !!

En seulement quelques centaines de mètres, tous mes espoirs d’exploit s’envolèrent… abordant la difficulté aux environ de la 20ème place… j’en ressortirai bien au delà de… la 80ème.

A ce moment, je change mon fusil d’épaule, oublions le classement, oublions la performance… et place uniquement au plaisir, à la joie de communier avec cette nature majestueuse.

Si j’ai bel et bien abandonné toute revendication au classement général, il est impossible de chasser totalement le naturel et j’en reste pas moins concentré sur mon plan de marche. Car si au classement je suis à la rue, je suis toujours dans mon rythme, voir même un peu en avance sur mes prévisions !

La pente se fait un peu moins rude et je peux reprendre une allure un peu plus normale, même si le profil reste globalement ascendant, quelques petits replats permettent de reprendre son souffle et rattraper quelques places. Cependant les chemins ne sont guère roulant, nous sommes maintenant dans les estives et il faut être vigilant car les chemins sont très cabossés, marqués par le temps et le passage des troupeaux qui laissent de nombreux trous et ornières.

Nous arrivons déjà au col de Néronne, j’y passe en un peu plus de 58’… soit environ 4’30 d’avance sur mon planning ! Finalement le niveau doit être bien plus élevé que je ne l’imaginais, car je suis à ma place… ce sont juste les autres qui sont plus forts !

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Au passage du col, premier ravitaillement éclair réalisé par Péline qui m’encourage tant qu’elle peux et je repars à l’assaut de la montagne. Encore environ 3 km de montée avant d’entamer la descente vers le petit village du Falgoux.

La descente, raide et relativement technique n’offre guère la possibilité de s’exprimer. Pourtant la bête aimerait bien pouvoir lâcher un peu les chevaux, mais est vite calmée par un petit rappel à l’ordre sans conséquence où la cheville droite ploie mais ne romps point ! La fin de la descente est plus facile et permet d’accélérer un peu, mais là encore je butte sur une pierre et ne sait pas comment je fais pour réussir à redresser la barre et éviter une chute douloureuse dans les cailloux !

Pas le temps de s’endormir que le chemin recommence déjà à monter à l’approche du ravitaillement du Falgoux ! Je me régale et profite au maximum de ce parcours et des paysages, tout en restant le plus concentré possible, je ne suis plus dans la recherche obsessionnelle de la performance. Au ravito je prends même le temps de me déchausser pour chasser un vilain petit caillou venu se réfugier au fond de ma chaussure ! Cela sera un effort inutile, puisque seulement quelques kilomètres plus loin un autre petit caillou viendra prendre la place du précédent… mais cette fois je ne m’arrêterai point !

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Passé cet interlude qui m’aura coûté une petite minute et quelques places, nous abordons maintenant la côte la plus longue et difficile du parcours : une montée de quasiment 5 km pour la bagatelle de 800m de D+ ! Il va falloir s’armer de patience, et si je me sens mieux que lors de la première ascension, je ne suis pas pour autant très efficace, même si je parviens malgré tout à grappiller quelques places au fil des kilomètres. De toute évidence j’ai beaucoup de travail à réaliser dans le secteur de la marche rapide en côte.

Je craignais beaucoup au niveau des mollets que j’avais martyrisés dans l’Yonne mais fort heureusement aucun signe de faiblesse de ce côté, ce qui me laisse la possibilité de lâcher les watts sans appréhension. Mais si les mollets sont ok, il n’en est pas de même des cuisses qui commencent à chauffer gentiment, peu habituées qu’elles sont à subir de tels outrages.

Nous atteignons maintenant les estives, qui en plus d’être complètement défoncées sont très exposées au vent. Un vent glacial qui me fais regretter d’être parti en manches courtes. Plus j’avance et plus le froid devient saisissant ! Je commence même à douter, à me demander comment je vais bien pouvoir réussir à aller au bout dans de telles conditions. Heureusement pour moi, j’avais quand même eu la bonne idée de partir avec un coupe-vent, certes léger, mais au combien salvateur en ces moments.

C’est là que la montagne nous rappelle qu’elle est la plus forte et qu’il ne faut jamais la sous-estimer ! Mal m’en a pris de croire qu’en cette fin de mois de mai il ferai beau et chaud. Ce n’est pas du tout le cas. Si je profites de quelques instants de répit lorsque nous avons la chance de nous retrouver à l’abris du vent, je crains vraiment ce qui m’attend au sommet du Puy Mary d’ici quelques kilomètres !

Je n’ai qu’un espoir, c’est que le t-shirt manches longues que j’avais négligemment oublié au fond de mon sac à dos y soit encore et que je puisse ainsi le récupérer avant la montée vers le sommet, car dans le cas contraire cela risque vraiment d’être compliqué ! Cela serait vraiment trop bête de devoir s’arrêter à cause d’une telle négligence !

Nous évoluons maintenant sur les crêtes, dans les estives mais je ne peux guère profiter du panorama, pourtant majestueux qui s’offre à moi. En effet, il n’y a pas vraiment de chemin et nous évoluons à flan de montagne dans un terrain très piègeux où les nombreux trous imposent une vigilance extrême faute de quoi je pourrais rapidement y laisser une cheville. Difficile d’aller très vite dans ces conditions, malgré tout, hormis le froid qui me rappelle à l’ordre de temps en temps, je me sens plutôt bien, tous les cadrans sont au vert et je suis largement dans le rythme prévu.

J’arrive enfin au 30ème km et quel soulagement lorsque j’aperçois Péline qui tient dans ses mains mon fameux t-shirt à manches longues dont je rêvais tant depuis près d’une heure maintenant !! Je m’arrêtes quelques instants pour enfiler ce t-shirt salvateur par dessus sac et coupe-vent ! Tout de suite je me sens beaucoup mieux et pourrais aborder la suite plus sereinement.

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Une petite descente pour contourner le Puy Mary puis c’est reparti pour une longue ascension. La première partie est plutôt roulante et je peux même de temps à autre trottiner un peu ! La partie finale est quant à elle beaucoup plus sèche et balayée par ce vent glacial. Heureusement que j’ai eu la chance de pouvoir me couvrir, car sinon je ne sais pas ce qu’il serait advenu de moi.

Plus l’on se rapproche du sommet et plus cela devient raide ! Il devient même nécessaire de poser les mains pour terminer les derniers mètres ! Mais voilà c’est fait ! Une fois en haut je pousse un ouf de soulagement en me disant que le plus difficile est fait ! Le vent est terrible, je suis obligé de retirer ma casquette de peur qu’elle ne s’envole.


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La descente du Puy Mary se fait sur une sorte d’escalier entièrement bétonné, plutôt désagréable car les marches sont hautes et les cuisses commencent à sérieusement souffrir. J’y vais prudemment, au risque de perdre un peu de temps, mais je n’ai pas le choix. Péline m’attend au bas de cet escalier pour ce qui, je ne le sais pas encore, sera mon ultime ravitaillement.

Il s’en suit une descente assez douce sur les bords de la départementale, 2km environ de répit, histoire de progressivement reprendre mon rythme… et rattraper encore un ou deux concurrents au passage. Brève pause avant de repartir à l’assaut d’une nouvelle montée. Si sur le papier le plus difficile semble être derrière, la réalité est toute autre ! Les cuisses déjà bien éprouvées donnent quelques signes de faiblesse rendant l’ascension difficile !

Et ne parlons pas de la relance une fois arrivé en haut, qui se fait elle aussi bien délicate, d’autant que les chemins ne sont guère propices aux accélérations, toujours criblés de trous avec lesquels il faut jongler en permanence. Les chevilles aussi commencent à ne plus réagir correctement et je dois être encore plus vigilant. Il me faut prendre mon mal en patience, je sais qu’il ne reste plus que 2 grosses montées avant d’aborder la redescente vers Salers.

Mais qu’elles vont être longues ! D’autant plus que nous nous retrouvons maintenant nez à nez avec les randonneurs, partis dans le sens inverse, et qui le plus souvent prennent la meilleure, voire seule, trace disponible, nous obligeons encore plus à passer dans les ‘trous à vaches’ ! Je ne suis plus du tout dans mon tempo et perds de grosses minutes dans les côtes, et ne regagne rien dans les descentes ! La troisième féminine, que j’avais dépassé juste avant l’ascension du Puy Mary, est revenue sur moi et nous faisons plus ou moins route ensemble : elle devant dans les côtes et moi qui la rattrape dans les descentes…

Je n’ai qu’une hâte : arriver en haut du Puy Violent qui marquera le début de la descente. Mais là encore la montée se fait rude dans sa partie finale, m’obligeant par endroit à mettre les deux mains, pour me hisser, presque à quatre pattes, de roche en roche. Au sommet je suis une nouvelle fois rejoins par la damoiselle. La descente du Puy Violent est très raide et je dois laisser filer la damoiselle. J’ai presque autant de mal à redescendre qu’à monter et je progresse au ralenti. Cuisses et chevilles ont été menés à rude épreuve et je dois les ménager.

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Heureusement pour moi, la partie raide ne dure que quelques centaines de mètres, et rapidement le chemin deviens plus large et praticable, malgré la présence de nombreux cailloux qui m’obligent encore à la plus grande vigilance. Petit à petit je retrouve mon rythme.

Nous atteignons le parking du Puy Violent, où se tient le prochain ravito. Je n’y retrouve pas Péline, elle n’a pu se rendre sur les lieux car certaines routes ont été coupées pour le passage des courses VTT. J’hésite quelques instants à m’arrêter pour remplir mes bidons. Un rapide état des lieux : il me reste encore quelques réserves, peut-être 25-30 cl, et de plus je sais qu’il y a un dernier point de ravito à Saint-Paul, en bas de la descente…. je prend donc la décision de poursuivre, sans marquer de pause.

L’occasion de repasser 3 concurrents, dont la féminine ! La descente est maintenant beaucoup plus facile et roulante, tout d’abord sur environ 2 km de route avant de couper à travers champs. L’occasion de dire bonjour à un troupeau de vaches Salers, qui heureusement pour moi ne se trouvaient pas au milieu de mon chemin.

Malgré mes cuisses qui me font bien souffrir je suis maintenant sur un rythme proche des 14 km/h, au fur et à mesure de la descente je rattrape encore quelques concurrents. Nous sommes maintenant sur une piste forestière très large, mais un brin caillouteuse qui ne manque pas de solliciter les chevilles… mais qui me permet néanmoins de maintenir ce rythme.

Cette longue descente s’étend au total sur près de 9 km et au rythme où je vais, j’ai tôt fait de rattraper le retard que j’avais pris sur mon plan de marche et même de prendre un peu d’avance. Néanmoins, tout n’est pas terminé car il reste encore une dernière difficulté et de taille !

Saint-Paul de Salers, dernier point ravitaillement et plus que 2 km à parcourir, mais quels kilomètres !! J’ai quasiment épuisé mes réserves d’eau, mais je décide néanmoins de prendre le risque de continuer sans m’arrêter, après tout l’arrivée est toute proche !

Au loin j’aperçois la seconde féminine… une ‘vieille’ connaissance puisqu’il s’agit de la demoiselle avec qui j’ai bataillé pendant plusieurs heures lors des derniers championnats de France. Elle est accompagnée par un petit groupe de 6-7 coureurs, je me dis alors que je pourrais peut-être les rejoindre.

Au détour d’un champs, je passe du mauvais côté de la clôture, ce qui m’oblige à l’enjamber… et au passage à me prendre une bonne petit châtaigne qui me secoue toute la jambe… ça réveille, mais à ce stade de la course, je m’en serai bien passé !

Nous abordons alors la terrible montée finale : près de 200m de D+ en un peu moins d’1,5 km… Comme les autres, je suis cuit ! Mais je ne renonce pas, je monte le plus vite que je le peux, je rattrape d’abord deux coureurs, puis quelques centaines de mètres plus loin, alors que nous évoluons sous les remparts de la ville, j’en rattrape deux autres.

Me voilà aux portes du village, il doit rester environ 300m à parcourir, quand j’aperçois derrière moi un coureur qui reviens fort. Me voilà contraint d’accélérer, de puiser dans mes dernières réserves pour éviter l’affront de me faire déposer sur la ligne. Je relance une première fois, prends quelques mètres d’avance, mais mon adversaire ne renonce pas ! dernier virage, une centaine de mètres encore, et obligé d’en remettre une couche ! Cette fois sera la bonne, au prix d’un énorme effort je me débarrasse définitivement de mon poursuivant !

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Je franchis la ligne d’arrivée et savoure cet instant spécial, peut m’importe mon classement, je suis heureux d’être venu à bout de cette magnifique épreuve. Et même si j’ai bataillé pour conserver ma position, le plus important pour moi est le plaisir que j’ai pris à faire cette course, je suis presque triste que cela soit, déjà, terminé !

Probablement l’un des plus beaux parcours que j’ai eu la chance de faire, une organisation irréprochable et un plaisir énorme ! Pour l’anecdote je termine à une lointaine 54ème place en 6h04’21”. Mais quelle course !! Pour une fois le plaisir est plus important que le résultat ! Je suis en dehors des clous, définitivement plombé au classement du TTN… mais qu’est ce que je m’en fous !! Il ne me tarde que d’une chose : revenir l’an prochain pour participer à la prochaine édition !


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