Test Salomon S-lab sense ultra set – gilet d’hydratation

Test gilet d’hydratation Salomon S-lab Sense Ultra set

En perpétuelle recherche de fonctionnalité et de légèreté, je ne pouvais résister à la tentation de tester ce tout nouveau sac d’hydratation proposé par Salomon. Mais à ce niveau de légèreté, peut-on encore parler de sac ?

Avec ce S-Lab Sense Ultra set Salomon a créé le sac qui pour moi est presque parfait, celui dont je rêvais depuis quelques années. Après quelques essais lors de ma préparation de l’écotrail, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’heure de faire mon choix et ce fut pour moi une évidence de partir à l’assaut de la Tour Eiffel avec ce nouveau petit bijou de technologie.

Je vous livre ici toutes mes impressions bonnes et moins bonnes sur ce nouveau sac d’hydratation

A qui s’adresse ce sac d’hydratation Salomon S-Lab ultra sense set ?

Même s’il reste possible de glisser une poche à eau dans le dos pour l’utiliser comme un sac d’hydratation classique, ce sac n’est résolument pas fait pour cela. Il est conçu pour être utilisé en tant que porte bidons ou gourdes.

Bien qu’extrêmement léger il dispose de suffisamment de possibilités de rangement pour contenir tout le matériel nécessaire sur des trails de 70 à 90 bornes, sous couvert bien sûr de ne pas vouloir emmener sa maison sur son dos !

Le test complet en grandeur nature

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Avec seulement 130 gr à vide, il est difficile de faire plus léger !! sur le dos il se fait totalement oublier. Très respirant il n’est absolument pas contraignant, de plus l’ayant choisi en blanc il sera idéal par forte chaleur.

Comme c’est maintenant la mode chez Salomon il est fourni avec 2 flasques de 500ml, mais à moins d’être vraiment pas doué, je n’ai toujours pas compris l’utilité de ces flasques !! Car si lorsqu’elles sont pleines on arrive tant bien que mal à les remettre en place dans leurs deux grandes poches (à l’avant sur les bretelles). Je ne vois toujours pas comment, une fois pratiquement vide, il est possible de les y remettre !!

J’ai beaucoup réfléchi à ce problème et n’ai, pour l’instant, trouvé d’autre solution que… de les remplacer par des bouteilles plastiques (type powerade) !

Si cette solution était parfaite sur le S-lab Advance Skin3 set c’est un peu plus délicat sur ce gilet qui n’est pourvu d’aucune protection. Dans cette configuration mes bouteilles sont en appui sur les côtes et cela est relativement gênant sur de longues sorties… ça finit par vraiment faire mal.

Mais comme je ne me résous pas à utiliser les flasques, il m’a fallu trouver une solution : ajouter une petite mousse de protection à l’intérieur des bretelles pour protéger mes petites côtes fragiles ! Une fois équipé de la sorte, après une petite séance de couture improvisée (si si c’est moi qui l’ai fait tout seul avec mes petits doigts !) mes petites côtes me laissèrent tranquille et je puis poursuivre mon test.

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Le manque de rigidité de l’ensemble entraîne une moins bonne stabilité que sur l’Advance, qui de ce point de vue est irréprochable. Mes bouteilles se baladent un petit peu, mais cela reste néanmoins très raisonnable. Pour palier à ce problème, j’ai ajoutée une sangle d’attache supplémentaire (empruntée à mon Advance) pour améliorer la tenue de l’ensemble. Avec un serrage adéquat on obtient alors une tenue, non parfaite, mais tout à fait acceptable.

Ergonomie et rangements

J’ai été vraiment bluffé par les possibilités de rangement offertes par ce sac, qui malgré sa légèreté et son aspect minimaliste propose un nombre incroyable de solutions. Si la poche zippée prévue pour le téléphone me semble peu pratique, car entrave l’accès aux bouteilles les autres espaces sont très bien conçus et permettent d’accueillir tout le matériel obligatoire et son ravitaillement.

Toutes les poches, hormis la grande dans le dos, sont très faciles d’accès et ce même en courant ce qui permet une bonne répartition de son matériel et un bon équilibrage de l’ensemble.

Je l’ai utilisé pour l’écotrail, ne disposant d’aucune assistance j’ai dû embarquer tout le nécessaire pour ma course, et n’ai eu aucun problème à tout y mettre. Bon il faut reconnaître que je ne mange pas grand chose et que je n’embarque que le strict minimum..

Mes conclusions sur ce S-lab Ultra sense set

Si l’on passe sous silence le concept des flasques, et le manque de rigidité de l’ensemble, ce sac d’hydratation est quasiment parfait. En tous cas il répond à toutes mes attentes en terme de légèreté, ergonomie, couleur (ce n’est pas négligeable), volume utile.

Il est idéal pour le compétiteur en quête de performance, il sera cependant sans doute un peu juste pour les longues distances (au delà de 90km) ou pour ceux qui aiment emporter beaucoup de matériel avec eux en plus du strict nécessaire.

Hormis peut-être pour certaines courses en montagne nécessitant du matériel spécifique (bâtons, vêtements pluie,..) ce sac m’accompagnera désormais que la plupart de mes compétitions.

 Où trouver ce nouveau sac Salomon S-Lab sense Ultra set :

Salomon S-Lab Sense Ultra set chez i-run.fr

S-Lab Ultra set chez Lepape

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Ecotrail de Paris 2015 : Un bilan mitigé…

Récit de mon Ecotrail de Paris 2015

21 mars 2015, Saint-Quentin-en-Yvelines => Paris 1er étage de la Tour Eiffel

Pour ma troisième participation à cet Ecotrail de Paris j’allais enfin pouvoir m’offrir la Tour Eiffel !! Cette Tour Eiffel que j’affectionne tant et qui, pour cause de travaux, s’était refusée à moi lors des 2 éditions précédentes !

Avant de dérouler le film de mon aventure je souhaiterai juste expliquer un peu le choix de mon titre. Pourquoi malgré une performance qui, si l’on tient compte de l’évolution du parcours et de la montée des marches, est aussi bonne si ce n’est presque meilleure que celle réalisée deux ans plus tôt lors de ma première participation.

Probablement parce que pendant ces deux ans j’ai franchi un certain nombre de paliers, que je me sens aujourd’hui bien plus fort qu’à l’époque, et donc que forcément je devais inconsciemment en attendre bien plus que ce que j’ai pu produire aujourd’hui.

Probablement aussi parce que je ne suis pas très satisfait du déroulé de ma course, que je n’ai pas réussi à maîtriser jusqu’au bout. Vous comprendrez ce que je veux dire en lisant la suite de mon récit.

Malgré cela il reste des points positifs et encourageants car si l’on veut bien prendre en considération  ma préparation hivernale, qui comme de coutume fût quelque peu chaotique : Une petite grippe fin janvier suivie au mois de février du répérage de l’Ultra-trail d’Angkor et d’une semaine de ski avec les enfants… Il ne me restait guère qu’une bonne semaine pour réaliser en condensé une “préparation” Ecotrail !! Semaine durant laquelle je ferai 117km… soit plus que dans toute la durée du mois de février !!

Les miracles n’existants pas, surtout en course à pied, il aurait été illusoire de me croire en mesure de réaliser la course parfaite. Et je n’ai absolument pas à rougir de la performance réalisée sur cette course.

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Mon écotrail de Paris 2015

Le temps est plutôt frais en ce samedi matin, moins de 10 degrés. Température idéale pour réaliser une bonne performance, loin de la chaleur de l’année précédente. Néanmoins, je ne regretterai pas d’avoir opté pour le coupe vent et les manchons…. je ne les quitterai pas de toute la course. Avec le vent et la tombée de la nuit, je terminerai pratiquement frigorifié !

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A midi pile, le départ est donné ! C’est parti pour quelques 77 km d’une nouvelle aventure ! La première partie du parcours est très roulante, quasiment plate et donne vraiment envie d’envoyer du lourd. D’autant plus que la tête du peloton mène un train d’enfer.

Mais je le sais, ma seule chance de réussir une belle course aujourd’hui c’est de partir le plus doucement possible, ne pas me laisser emporter par la foule, ne pas me laisser enflammer par l’irrésistible envie d’accélérer. Difficile de se retenir et de laisser partir ses petits camarades de jeu !

Sur les premiers km je décide de me caler sur un rythme ‘raisonnable’ à environ 4’30” au km. J’aperçois quelques connaissances, parmi elle Stéphane Sarda qui fera une superbe course, mais que je ne pourrais guère suivre sur plus de 2 km ! En ce début de course, je suis juste derrière le peloton de tête des féminines. J’ai Sylvaine Cussot en ligne de mire et reviens progressivement à sa hauteur aux environ du 4ème km. Nous échangeons quelques mots mais ne voulant pas se faire décrocher des 2 autres filles elle accélère un peu. Sagement je la laisse filer, ne voulant pas m’éloigner de ma stratégie de course.

Un peu plus loin c’est autour de Jérôme Haguenin, avec qui nous avons co-voituré ce matin, de me rattraper. J’étais persuadé qu’il était déjà bien loin devant moi !! Quelques encouragements mutuels et, toujours aussi sagement, je le laisse filer à son rythme.

Je passe au 10ème km en 44’23” soit approximativement dans le rythme prévu, j’ai réussi à éviter le piège d’un départ trop rapide !! Le parcours est toujours extrêmement roulant, même si quelques petites bosses commencent à faire leur apparition.

Au 15ème km nous attaquons une première pente un peu plus raide, j’adapte mon rythme à la difficulté, mais contrairement à mes habitudes, j’ai le sentiment de grimper plus aisément. Mon sentiment se confirme lorsque je constate que je reviens sur Jérôme dans la côte !! Toutefois, je ne m’enflamme pas, je reviens progressivement sur lui et parviens au bénéfice de la descente qui suit à faire quasiment la jonction.

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Mais sur le plat qui s’en suit et dans le début de la remontée suivante, Jérôme relance le rythme. Imperturbable, je reste sur mon tempo et le laisse de nouveau filer devant. J’ai en visu la troisième féminine (future vainqueur) mais elle aussi reprend le large dans la montée suivante. Il n’est pas question de griller mes cartouches maintenant !

Au 20ème km les choses un petit peu plus sérieuses débutent avec une bosse un peu plus grosse qu’il faut négocier sagement, mais c’est une nouvelle fois pour moi l’occasion de reprendre le contact visuel avec Jérôme. Il faut croire qu’aujourd’hui je grimpe mieux que lui !

Je passe le premier semi-marathon en 1h36’30”, légèrement plus vite que mon plan de marche, mais malgré tout très raisonnable !! Peu après nous arrivons au premier point de ravitaillement, je suis sur les talons de Jérôme. Le temps de remplir mes bouteilles et je repars, une bonne centaine de mètres derrière lui, qui ne s’est quasiment pas arrêté au ravito !

C’est maintenant que la course commence vraiment avec l’arrivée des premières grosses difficultés qui annoncent environ 40 km de terrains très vallonnés ! Comme précédemment, sans forcer, j’avale sans difficultés ces côtes qui habituellement me ralentissent beaucoup. Je commence ma remontée progressive dans le classement. Une nouvelle fois je reviens à la hauteur de Jérôme, mais cette fois-ci je le dépasse. Il restera dans mon sillage pendant quelques kilomètres avant que je ne parvienne progressivement à le décrocher… cette fois de manière définitive ! Je ne le retrouverai que bien plus tard sur la ligne d’arrivée !

Je me sens de mieux en mieux, je gère bien mon effort et sans me fatiguer outre mesure je progresse rapidement. Je passe au 30ème en un peu moins de 2h24′, toujours sur une moyenne élevée malgré le dénivelé qui commence à s’accumuler ! Je ne lâche rien puis rejoint et laisse sur place Sylvaine qui a temporisé un peu après un début de course très rapide.

Insensiblement je me rapproche du cap du marathon, les kilomètres défilent à toute allure et je ne les voie pas défiler ! Je me retrouve à passer le marathon en 3h32’40″… avec déjà plus de 600m de d+ au compteur ! Je suis en avance d’environ 7 minutes sur mon plan de marche. Jamais les années précédentes je n’étais passé aussi vite à ce point. Pourtant je ne ressens toujours pas l’effet de la fatigue et suis toujours dans le bon rythme.

Nous nous rapprochons du second ravitaillement, dans le parc de l’observatoire de Meudon. Je refais rapidement le plein, dépasse la seconde féminine et repars avec la première en ligne de mire. Je dois alors être 47ème, mais la course est encore longue et je suis lancé sur un rythme qui devrait m’amener à destination en moins de 7h… Jusque là tout est parfait !

Je rejoins alors Laurent Desmet, parti plus vite que moi, nous faisons quelques km ensemble, l’occasion de croiser Romain Merlaud venu l’encourager sur le parcours ! Nous rattrapons et dépassons la 1ère fille, quasiment au même endroit où je l’avais rejointe (la même) l’an dernier avant d’exploser et de finir lamentable !

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Cette fois je tiens bon !! je poursuis ma route, toujours sur un rythme élevé. Au bout de quelques km et à la faveur d’une côté, Laurent lâche prise. A ce moment je dois être approximativement 40ème… Cela sera ma meilleure position dans la course. Cette année le niveau est bien plus dense et relevé que l’an dernier !! Je poursuis ainsi ma route jusqu’au 54ème km où nous attend 7 km particulièrement difficiles, mais après cela devrait être plus facile….

Je ne survivrais pas à cette grosse côte, j’ai un genou à terre ! Plus d’énergie, panne sèche… en quelques centaines de mètres, je paie cash mon manque d’entrainement et ma semaine de ‘tout pour le tout’ qui soudain se fait lourdement sentir !

Jusque là j’aurais fait une course énorme, d’autant plus incroyable que je n’avais pas l’entrainement adéquat ! Tenir aussi longtemps était juste incroyable, mais la déception de ne pas être en mesure de continuer de la sorte était tout aussi grande !

En côte je suis à l’arrêt presque complet, tous les concurrents dépassé précédemment me reprennent les uns après les autres, je vois successivement passer les 2 premières filles, impuissant et incapable de suivre. Puis c’est au tour de Sylvaine qui est alors en compagnie de Laurent… eux non plus, je ne peux que constater qu’ils vont trop vite pour moi.

J’essaie de relancer un peu dans les descentes, mais tout au plus je parviens à limiter la casse, les minutes défilent mais pas les km !! Pourtant fidèle à moi même, pas question de renoncer, il faut coûte que coûte se battre pour rejoindre l’arrivée, cette fameuse arrivée au premier étage de la Tour Eiffel que j’attends depuis si longtemps !!

Ces quelques km sont un enfer, à chaque fois qu’un coureur me rattrape je prends un gros coup sur le moral et mes jambes ont du mal à me porter !! Au dernier ravito je retrouve Laurent, a-t-il eu un coup de mou, s’est-il un peu égaré ? Je profite de sa présence pour tenter de me relancer, nous ferrons toute la descente vers les quai de Seine ensemble, cela me relance un peu dans la course et je retrouve un brin de motivation. Peut-être que je parviendrais à m’accrocher dans son sillage et ainsi limiter la casse à l’arrivée ?

A l’entame des quais Laurent reboosté par un de ses supporters qui l’accompagne sur quelques centaines de mètres, relance fort, je ne peux pas suivre, j’essaie de m’accrocher, de loin, mais progressivement il s’éloigne et je perds pied de nouveau. Il reste alors moins de 8 km plus la montée finale, mais je n’ai plus de jus !! Je parviens difficilement à maintenir un petit 10 km/h… plusieurs coureurs me rattrapent et me déposent !!

Qu’ils sont long ces derniers km !!! J’essaie de me motiver en pensant à l’ascension finale vers cette mythique ligne d’arrivée ! Difficile, mais j’aperçois enfin la Tour !! Un dernier passage par l’île de Cygnes, une dernier passage sur les quais, histoire de se taper un escalier de plus !!

Et nous arrivons au pied de la grande dame !! 2 coureurs me rattrapent de nouveau, si je dois laisser filer le premier, je parviens à m’accrocher au second avant d’attaquer la montée finale des quelques 359 marches qui m’attendent ! Dès les premières marches je repasse le concurrent devant moi qui souhaite prendre le temps d’admirer le paysage. Les marches défilent, défilent mais ne s’arrêtent jamais !!

Cette longue montée durera près de 4 minutes, 4 longues minutes pendant les quelles mes jambes, mécaniquement, muscles quasiment tétanisés, grimpent presque toutes seules ces foutues marches !! Sensation étrange où la maîtrise de votre corps semble vous échapper, comme si les jambes prenaient le relais du cerveau et décidaient toutes seules de terminer le travail !!

Puis enfin, la libération !! les mots ‘1er étage’ gravés sur la dernière marche, encore quelques mètres et voici enfin cette ligne d’arrivée que j’attendais depuis des années !!! J’en termine en 7h14 à la 53ème place, épuisé heureux d’en avoir terminé, d’être allé au bout de cette aventure, même si je ne peux m’empêcher de penser à la bonne vingtaine de minutes perdues dans les 20 derniers km !!

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Alors que je m’apprêtais à redescendre, Jérôme est annoncé au pied de la Tour, malgré le froid qui me glace je l’attends pour le féliciter à l’arrivée. Cette année il termine derrière moi à 7′ seulement. Après l’avoir déjà battu en 2013, après sa revanche en 2014, me voila qui remporte la Belle !! De quoi me remonter un peu le moral, et pour tous ceux d’entre-vous qui connaissent Jérôme, c’est une très belle perf que d’avoir pu le devancer sur cette course !!


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