Trail des 7 Hameaux 2014… Quand le mental lâche…

Dimanche 19 octobre 2014 – Magny-les-Hameaux

Ce dimanche, je participais pour la seconde fois au Trail des 7 Hameaux à Magny-les-Hameaux. Après une première participation en 2012, où j’avais bien figuré (10ème au scratch), je souhaitais revenir en 2013, mais suite à une décision tardive, je n’ai pu m’inscrire, l’épreuve affichant complet bien avant la date de la course.

Cette année, je m’y suis donc pris dès la rentrée de septembre. Une fois encore, le succès est au rendez-vous avec près de 1200 inscrits toutes épreuves confondues et pas loin de 600 sur le 27 kms !

Le récit de ma course

Une fois n’est pas coutume, malgré mes tendons douloureux et un genoux un peu récalcitrant, je me sentais plutôt bien ce matin avant le départ de la course. Paradoxalement, c’est en général dans ces conditions que je suis le plus susceptible de faire une mauvaise course !

C’est avec un temps magnifique, grand soleil et température clémente que nous allons disputer cette 5ème édition du trail des 7 Hameaux. La pluie des derniers jours aura néanmoins rendu le terrain de jeux un peu gras par endroits, mais cela reste des plus raisonnables !

A 9 heures, c’est le départ, et dès le début je me retrouve dans le groupe de tête, sans même forcer. Les 2 premiers km en descente sont avalés sur un rythme élevé à 3’45” / km. Néanmoins j’en ai encore sous la pédale, mais je ne force pas car je sais que la première côte qui nous attend est assez costaude !

Je passe plutôt bien la première bosse et ne concède même pas de places. Mon rythme se ralenti un peu sur la deuxième et je me retrouve aux environs de la 10ème place. Je perds encore 4-5 dans la suivante. Jusque là, rien d’anormal, je ne suis toujours pas le plus fort en montée et il me faut toujours quelques km pour me mettre dans le rythme.

C’est aux environs du 4ème km que les choses vont se gâter un peu. Soudain, alors que je me maintiens toujours dans les 15 premiers, nous sommes rejoins par un groupe de coureurs qui vient d’un autre chemin que le notre. Visiblement ils ont dû faire une erreur de parcours, en plus ou en moins je n’en sais rien, mais toujours est-il qu’ils semblent bien plus rapides que moi !

Dans la côte qui suit, je suis débordé de toutes part, en quelques centaines de mètres, je me retrouve aux alentours de la 25ème place ! Mon moral en prend un sérieux coup, et je me rends compte rapidement que je ne suis pas dans un grand jour. Dès que la pente s’accentue, je me fais doubler de toutes part, et pire encore, sur les quelques portions planes ou descendantes, je ne parviens pas à relancer le rythme.

Au 10ème km nous traversons en long et en large les jardins du Musée National des Granges de Port Royal. Je ne m’y retrouve plus trop dans le classement et dois me trouver aux alentours de la 30ème place, mais pire encore c’est que je continue à me faire rattraper par des concurrents.

A la sortie du parc, nous abordons une partie un peu plus sinueuse sur un single tortueux qui serpente dans la forêt. Dépassé par un nième concurrent, je me fais force et parviens à augmenter le rythme. Alors qu’il m’avait lâché, je parviens à revenir tout doucement sur ce coureur, que je garderai en ligne de mire pendant 3 ou 4 km avant de faire la jonction et prendre l’avantage.

Dans un sursaut d’orgueil, sur cette partie relativement plane, je poursuis ma remontée, rattrape plusieurs coureurs. Au 17ème km, je passe comme un éclair au ravitaillement, l’occasion de dépasser 2 nouveaux concurrents. J’en aperçois quelques uns devant moi, ce qui me motive encore un peu plus. Je ne pourrais dire où je me situe, mais je pense être environ 25ème tout au mieux.

Ma joie sera de courte durée, car la prochaine côte, assez prononcée, mettra fin à ma marche en avant. Je suis complètement arrêté, je n’avance pas et je dois laisser filer les concurrents que j’avais en ligne de mire, je ne les reverrais jamais !

Je m’accroche comme je peux, mais je ne suis vraiment pas dans le rythme et commence à trouver le temps vraiment très long ! Quelques coureurs précédemment dépassés reviennent sur moi, je ne parviens pas à suivre leur rythme. Je suis à l’agonie, même sur le plat je ne peux relancer, de toutes façons en ai-je vraiment l’envie ?

Ma motivation est au bout du rouleau, je cours mécaniquement, sans réfléchir, en espérant rejoindre l’arrivée au plus vite. Pourtant, dans les dernières côtes, je parviens malgré tout à rattraper 2 coureurs, sans doute encore plus usés que moi !

La dernière montée arrive, je m’efforce de courir, comme je peux, pour la forme et pour éviter de perdre de nouvelles places, je relance un peu dans le dernier km. Au loin, j’aperçois un coureur, je me lance à sa poursuite, mais il est trop loin, je n’y parviendrai pas !

J’en termine péniblement en 2h23’56″… soit presque 10 minutes de plus qu’il y a deux ans, preuve de ma dérive du jour. Pour la forme je vais quand même consulter les résultats, histoire de constater l’étendue des dégâts…

Et, à ma grande surprise, je suis 14ème (finalement 15ème ?), 4ème vétéran, à seulement 2 minutes du podium vétéran, et à 3 minutes… de la 8ème place. Ces 3 minutes, je les avaient largement dans les jambes, mais pas dans le mental ! Perturbé par les événements de début de course, par mon incapacité à relancer et ma faiblesse dans les côtes, j’ai tout simplement baissé les bras !

Je ne pourrais même pas prendre pour excuse mes tendons ou mon genou, qui me font maintenant bien souffrir, mais à chaud, dans le feu de l’action, je ne sentais aucune gêne…

La course à pied est un tout, la réussite tiens aussi bien dans le mental que dans le physique, si une seule de ces composantes vous lâche, c’est la déroute assurée !

Je vais devoir travailler sur ces composantes en vue de mon prochain objectif, mais avant tout je vais devoir prendre quelques jours de repos pour soulager mon genou et mes tendons. En espérant que je saurai profiter de cette période pour me ressourcer et revenir plus fort !


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Test Hoka Tor Speed Mid

Test des nouvelles Hoka Tor Speed par Laurent Audras

Je remercie Laurent qui a réalisé ce test et m’a gentiment autorisé à le publier pour que je puisse le partager avec vous.

Plutôt destinée à la marche rapide en montagne et sur terrains accidentés, vous pourrez aussi l’utiliser sur de longs trail montagneux. Elle vous offrira protection, confort ainsi qu’un amorti exceptionnel.

Le test Hoka Tor Speed par Laurent :

Bon, voilà, j’ai testé les Hoka Tor Speed Mid, données par la marque pour la pratique du Trail et du fast hiking, ça tombe bien c’est ma pratique.
Juste de les mettre et de monter et descendre les escaliers on comprend très vite que la principale qualité de ces chaussures c’est son amorti. D’ou mon intérêt, j’ai quelques soucis de douleur au niveau des genoux, mais il faut voir sur le terrain.

Le terrain : 25 km dans les coteaux ardéchois de la vallée du Rhône, des sentiers étroits, pas franchement plats, de petits cailloux sur lesquels on dérape facilement, de gros cailloux glissants des montées raides, très raides et donc des descentes raides, très raides, peu de plat mais pour l’expérience j’ai ajouté les 5 premiers km en plat le long d’une rivière, avec un peu de goudron.

hoka-tor-speed-1

Test terrain : Justement le goudron parlons en, pertinemment ces chaussures ne sont pas faites pour courir sur du goudron, j’entendais les semelles pleurer (sans rire elles font un drôle de crissement, on sent bien qu’elle aime pas  ). Ça tombe bien moi aussi j’aime pas le goudron ! Alternance entre goudron, terre et cailloux, très vite l’effet “pantoufle” se ressent. Un confort que je n’avais jamais eu auparavant ! Pour sur, avec 3 cm de “mousse” sous les pieds y’a de quoi, on est loin du minimalisme.
L’accroche sur les rochers est excellente. Mais bon, il faut pas pousser non plus, sur des rochers plein de mousse et humides, rien ne tient. La gomme des semelles me semble très tendre, c’est aussi pour cela qu’elles accrochent si bien, mais dans 5-6 mois…
L’arrondi prononcée de l’avant de la semelle, on s’y fait très bien et on l’oubli très vite tellement le mouvement est évident, pourquoi les autres n’y ont pas pensé eux aussi ?
1ère montée et 1ère descente. J’avais quelques inquiétudes sur la tenue latérale en dévers. C’est que ça fait haut 3 cm pour de vielles chevilles comme les miennes ! Le pb est encore plus flagrant en descente, les appuis doivent être précis, mais comme j’utilise des bâtons le pb est largement atténué, comment ça se passerait sans les bâtons ? Quelques soucis de laçage, je n’ai plus l’habitude des lacets traditionnels, à changer.
La langue et le haut de la chaussure prennent bien le pied est attirent moins les petits cailloux, ceci dit il en rentre tout de même quelque un, j’aime pas ça.
Mais par contre, depuis longtemps je ne pouvais courir qu’avec une voir deux genouillères, là, rien !!! Aucune douleur au niveau des genoux, sur les 25 km du parcours, rien !!!
Autre détail important, la légèreté. Au fur et à mesure, les pieds deviennent lourds à soulever, là, rien malgré leur aspect massif elles sont très légères pour ce type de produit Mid.
Marcher dans l’eau n’est pas un pb, déjà car on est 3 cm au dessus du sol, ensuite elle est relativement étanche et quand elle prend l’eau elle sèche assez vite, il faut dire qu’il fait plus de 25°C aujourd’hui. D’ailleurs ça me fait penser à un soucis, aucun fabricant n’en encore jamais pu résoudre le pb de ces fichus plis latéraux de la langue, un détail mais tout de même.
Par contre, ici en dehors des sentiers, le sol est retourné par les sangliers, je ne résiste pas à aller chercher quelques cèpes et girolles. Pas terrible sur sol très meuble et pentu de marcher, les chevilles sont sollicitées.

hoka-tor-speed-2

Résultat : J’ai quelques inquiétude sur la longévité des semelles, à voir…
Le prix de 150 euro est raisonnable pour cette gamme de chaussure, entre 160 et 180 pour les autres marques
Un confort hors du commun
Deux genoux intacts
Une incertitude : la tenue latérale, je pense que cela nécessitera un passage chez mon podologue car les semelles qu’il m’a fait sont adaptées à mes Adidas Fast R qui ont un fond plus plat que les Hoka, C’est certainement là mon soucis,… J’espère que ce n’est que cela.
C’est pratiquement fait, j’achète !
Merci à Lionel et David de Endurance Shop Valence pour le prêt.

Fiche technique Hoka Tor Speed :

– Poids : 349grs en taille 42

– Drop : 5mm

– Semelle externe : Vibram

– Tige : Mid

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*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 


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