Trail des 7 Hameaux 2014… Quand le mental lâche…

Dimanche 19 octobre 2014 – Magny-les-Hameaux

Ce dimanche, je participais pour la seconde fois au Trail des 7 Hameaux à Magny-les-Hameaux. Après une première participation en 2012, où j’avais bien figuré (10ème au scratch), je souhaitais revenir en 2013, mais suite à une décision tardive, je n’ai pu m’inscrire, l’épreuve affichant complet bien avant la date de la course.

Cette année, je m’y suis donc pris dès la rentrée de septembre. Une fois encore, le succès est au rendez-vous avec près de 1200 inscrits toutes épreuves confondues et pas loin de 600 sur le 27 kms !

Le récit de ma course

Une fois n’est pas coutume, malgré mes tendons douloureux et un genoux un peu récalcitrant, je me sentais plutôt bien ce matin avant le départ de la course. Paradoxalement, c’est en général dans ces conditions que je suis le plus susceptible de faire une mauvaise course !

C’est avec un temps magnifique, grand soleil et température clémente que nous allons disputer cette 5ème édition du trail des 7 Hameaux. La pluie des derniers jours aura néanmoins rendu le terrain de jeux un peu gras par endroits, mais cela reste des plus raisonnables !

A 9 heures, c’est le départ, et dès le début je me retrouve dans le groupe de tête, sans même forcer. Les 2 premiers km en descente sont avalés sur un rythme élevé à 3’45” / km. Néanmoins j’en ai encore sous la pédale, mais je ne force pas car je sais que la première côte qui nous attend est assez costaude !

Je passe plutôt bien la première bosse et ne concède même pas de places. Mon rythme se ralenti un peu sur la deuxième et je me retrouve aux environs de la 10ème place. Je perds encore 4-5 dans la suivante. Jusque là, rien d’anormal, je ne suis toujours pas le plus fort en montée et il me faut toujours quelques km pour me mettre dans le rythme.

C’est aux environs du 4ème km que les choses vont se gâter un peu. Soudain, alors que je me maintiens toujours dans les 15 premiers, nous sommes rejoins par un groupe de coureurs qui vient d’un autre chemin que le notre. Visiblement ils ont dû faire une erreur de parcours, en plus ou en moins je n’en sais rien, mais toujours est-il qu’ils semblent bien plus rapides que moi !

Dans la côte qui suit, je suis débordé de toutes part, en quelques centaines de mètres, je me retrouve aux alentours de la 25ème place ! Mon moral en prend un sérieux coup, et je me rends compte rapidement que je ne suis pas dans un grand jour. Dès que la pente s’accentue, je me fais doubler de toutes part, et pire encore, sur les quelques portions planes ou descendantes, je ne parviens pas à relancer le rythme.

Au 10ème km nous traversons en long et en large les jardins du Musée National des Granges de Port Royal. Je ne m’y retrouve plus trop dans le classement et dois me trouver aux alentours de la 30ème place, mais pire encore c’est que je continue à me faire rattraper par des concurrents.

A la sortie du parc, nous abordons une partie un peu plus sinueuse sur un single tortueux qui serpente dans la forêt. Dépassé par un nième concurrent, je me fais force et parviens à augmenter le rythme. Alors qu’il m’avait lâché, je parviens à revenir tout doucement sur ce coureur, que je garderai en ligne de mire pendant 3 ou 4 km avant de faire la jonction et prendre l’avantage.

Dans un sursaut d’orgueil, sur cette partie relativement plane, je poursuis ma remontée, rattrape plusieurs coureurs. Au 17ème km, je passe comme un éclair au ravitaillement, l’occasion de dépasser 2 nouveaux concurrents. J’en aperçois quelques uns devant moi, ce qui me motive encore un peu plus. Je ne pourrais dire où je me situe, mais je pense être environ 25ème tout au mieux.

Ma joie sera de courte durée, car la prochaine côte, assez prononcée, mettra fin à ma marche en avant. Je suis complètement arrêté, je n’avance pas et je dois laisser filer les concurrents que j’avais en ligne de mire, je ne les reverrais jamais !

Je m’accroche comme je peux, mais je ne suis vraiment pas dans le rythme et commence à trouver le temps vraiment très long ! Quelques coureurs précédemment dépassés reviennent sur moi, je ne parviens pas à suivre leur rythme. Je suis à l’agonie, même sur le plat je ne peux relancer, de toutes façons en ai-je vraiment l’envie ?

Ma motivation est au bout du rouleau, je cours mécaniquement, sans réfléchir, en espérant rejoindre l’arrivée au plus vite. Pourtant, dans les dernières côtes, je parviens malgré tout à rattraper 2 coureurs, sans doute encore plus usés que moi !

La dernière montée arrive, je m’efforce de courir, comme je peux, pour la forme et pour éviter de perdre de nouvelles places, je relance un peu dans le dernier km. Au loin, j’aperçois un coureur, je me lance à sa poursuite, mais il est trop loin, je n’y parviendrai pas !

J’en termine péniblement en 2h23’56″… soit presque 10 minutes de plus qu’il y a deux ans, preuve de ma dérive du jour. Pour la forme je vais quand même consulter les résultats, histoire de constater l’étendue des dégâts…

Et, à ma grande surprise, je suis 14ème (finalement 15ème ?), 4ème vétéran, à seulement 2 minutes du podium vétéran, et à 3 minutes… de la 8ème place. Ces 3 minutes, je les avaient largement dans les jambes, mais pas dans le mental ! Perturbé par les événements de début de course, par mon incapacité à relancer et ma faiblesse dans les côtes, j’ai tout simplement baissé les bras !

Je ne pourrais même pas prendre pour excuse mes tendons ou mon genou, qui me font maintenant bien souffrir, mais à chaud, dans le feu de l’action, je ne sentais aucune gêne…

La course à pied est un tout, la réussite tiens aussi bien dans le mental que dans le physique, si une seule de ces composantes vous lâche, c’est la déroute assurée !

Je vais devoir travailler sur ces composantes en vue de mon prochain objectif, mais avant tout je vais devoir prendre quelques jours de repos pour soulager mon genou et mes tendons. En espérant que je saurai profiter de cette période pour me ressourcer et revenir plus fort !


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Test Hoka Tor Speed Mid

Test des nouvelles Hoka Tor Speed par Laurent Audras

Je remercie Laurent qui a réalisé ce test et m’a gentiment autorisé à le publier pour que je puisse le partager avec vous.

Plutôt destinée à la marche rapide en montagne et sur terrains accidentés, vous pourrez aussi l’utiliser sur de longs trail montagneux. Elle vous offrira protection, confort ainsi qu’un amorti exceptionnel.

Le test Hoka Tor Speed par Laurent :

Bon, voilà, j’ai testé les Hoka Tor Speed Mid, données par la marque pour la pratique du Trail et du fast hiking, ça tombe bien c’est ma pratique.
Juste de les mettre et de monter et descendre les escaliers on comprend très vite que la principale qualité de ces chaussures c’est son amorti. D’ou mon intérêt, j’ai quelques soucis de douleur au niveau des genoux, mais il faut voir sur le terrain.

Le terrain : 25 km dans les coteaux ardéchois de la vallée du Rhône, des sentiers étroits, pas franchement plats, de petits cailloux sur lesquels on dérape facilement, de gros cailloux glissants des montées raides, très raides et donc des descentes raides, très raides, peu de plat mais pour l’expérience j’ai ajouté les 5 premiers km en plat le long d’une rivière, avec un peu de goudron.

hoka-tor-speed-1

Test terrain : Justement le goudron parlons en, pertinemment ces chaussures ne sont pas faites pour courir sur du goudron, j’entendais les semelles pleurer (sans rire elles font un drôle de crissement, on sent bien qu’elle aime pas  ). Ça tombe bien moi aussi j’aime pas le goudron ! Alternance entre goudron, terre et cailloux, très vite l’effet “pantoufle” se ressent. Un confort que je n’avais jamais eu auparavant ! Pour sur, avec 3 cm de “mousse” sous les pieds y’a de quoi, on est loin du minimalisme.
L’accroche sur les rochers est excellente. Mais bon, il faut pas pousser non plus, sur des rochers plein de mousse et humides, rien ne tient. La gomme des semelles me semble très tendre, c’est aussi pour cela qu’elles accrochent si bien, mais dans 5-6 mois…
L’arrondi prononcée de l’avant de la semelle, on s’y fait très bien et on l’oubli très vite tellement le mouvement est évident, pourquoi les autres n’y ont pas pensé eux aussi ?
1ère montée et 1ère descente. J’avais quelques inquiétudes sur la tenue latérale en dévers. C’est que ça fait haut 3 cm pour de vielles chevilles comme les miennes ! Le pb est encore plus flagrant en descente, les appuis doivent être précis, mais comme j’utilise des bâtons le pb est largement atténué, comment ça se passerait sans les bâtons ? Quelques soucis de laçage, je n’ai plus l’habitude des lacets traditionnels, à changer.
La langue et le haut de la chaussure prennent bien le pied est attirent moins les petits cailloux, ceci dit il en rentre tout de même quelque un, j’aime pas ça.
Mais par contre, depuis longtemps je ne pouvais courir qu’avec une voir deux genouillères, là, rien !!! Aucune douleur au niveau des genoux, sur les 25 km du parcours, rien !!!
Autre détail important, la légèreté. Au fur et à mesure, les pieds deviennent lourds à soulever, là, rien malgré leur aspect massif elles sont très légères pour ce type de produit Mid.
Marcher dans l’eau n’est pas un pb, déjà car on est 3 cm au dessus du sol, ensuite elle est relativement étanche et quand elle prend l’eau elle sèche assez vite, il faut dire qu’il fait plus de 25°C aujourd’hui. D’ailleurs ça me fait penser à un soucis, aucun fabricant n’en encore jamais pu résoudre le pb de ces fichus plis latéraux de la langue, un détail mais tout de même.
Par contre, ici en dehors des sentiers, le sol est retourné par les sangliers, je ne résiste pas à aller chercher quelques cèpes et girolles. Pas terrible sur sol très meuble et pentu de marcher, les chevilles sont sollicitées.

hoka-tor-speed-2

Résultat : J’ai quelques inquiétude sur la longévité des semelles, à voir…
Le prix de 150 euro est raisonnable pour cette gamme de chaussure, entre 160 et 180 pour les autres marques
Un confort hors du commun
Deux genoux intacts
Une incertitude : la tenue latérale, je pense que cela nécessitera un passage chez mon podologue car les semelles qu’il m’a fait sont adaptées à mes Adidas Fast R qui ont un fond plus plat que les Hoka, C’est certainement là mon soucis,… J’espère que ce n’est que cela.
C’est pratiquement fait, j’achète !
Merci à Lionel et David de Endurance Shop Valence pour le prêt.

Fiche technique Hoka Tor Speed :

– Poids : 349grs en taille 42

– Drop : 5mm

– Semelle externe : Vibram

– Tige : Mid

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10km du Raincy : un podium inattendu

Les 10 kms du Raincy – 12 octobre 2014

La dernière édition des 10 kms du Raincy remontait à plus de 10 ans !! C’est donc une véritable renaissance pour une épreuve qui se veut avant tout conviviale et sympathique. Habitué à de longs déplacements aux 4 coins de la France, c’est agréable pour une fois de n’avoir que quelques centaines de mètres à parcourir pour se rendre sur la ligne de départ !

Je n’avais pas prévu de participer à cette course, dont j’ai appris l’existence seulement 3 jours avant l’épreuve, mais n’ayant rien prévu pour ce week-end, j’ai profité de l’occasion pour transformer ma séance d’entrainement de dimanche pour participer à cette manifestation qui autrefois me tenais à coeur.

20141012_093241

Je salue cette initiative de la Mairie ainsi que tous les bénévoles qui ont participé à cette organisation, même si pour beaucoup cela devait être une grande première. La convivialité des participants et des bénévoles nous feront oublier les quelques balbutiements de l’organisation.

Initialement nous devions partir pour 10 tours d’une boucle d’1 km. Or il s’avérait que la dite boucle ne faisait pas 1km… mais environ 1,4 km ce qui devait prolonger le plaisir d’autant ! Se rendant compte de l’écart important entre théorie et réalité, les organisateurs décidèrent en cours d’épreuve de ramener la distance à 8 tours (soit 11,2 km). N’ayant pas été informé de cette modification de dernière minute, je suis parti pour un tour supplémentaire (soit 12,6 km)… ce qui au final m’a fait une bonne sortie d’entrainement !!

Pour ce qui est de la course proprement dite, dès les premiers mètres je me suis retrouvé aux avant postes, vite rejoins et dépassé par 2 coureurs de Pavillons-sous-bois. J’ai bien essayé de suivre leur rythme, mais j’étais déjà presque en sur-régime et très vite j’ai dû me résigner à les laisser filer. Je me suis également vite rendu compte que la boucle était bien plus longue que prévue et qu’il me faudrait prolonger mon effort de quelques longues minutes supplémentaires.

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Ne pouvant pas luter pour rattraper les premiers, je vais me concentrer sur cette 3ème place, quelques coups d’oeil derrière moi pour constater que j’ai une bonne marge sur le suivant. Au bout de 3-4 tours je ne vois plus personne derrière. Pour éviter tout risque de retour, je maintiens mon allure aux environs de 15 km/h, j’en profite ainsi pour me faire une bonne sortie en rythme !

Je passerais aux 10 km en 39’40”, franchirai le 8ème tour en un peu moins de 45′ et le 9ème tour bonus en 50’30”, soit une moyenne de 15km/h… Et finirai à une sympathique 3ème place au scratch qui me vaudra mon premier podium de la saison !

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Malgré les quelques petits soucis de parcours, j’ai pris grand plaisir à courir au Raincy et remercie les organisateurs qui ont pris cette initiative de relancer cette épreuve abandonnée depuis trop longtemps, en espérant que ce n’étais qu’une première et que nous retrouverons cette course l’année prochaine !

20141012_104921

 

 

 

 


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Garmin Forerunner 920 XT : La nouvelle référence ?

Présentation de la Forerunner 920 XT

Depuis le temps que nous l’attendions, la voici enfin, la nouvelle Forerunner !! Avec l’avènement des montres ‘connectées’ de Suunto et Polar, il était temps que Garmin apporte un petit coup de jeune à sa Forerunner 910XT, qui d’un point de vue purement sportif  restait LA référence en matière de montre cardio-GPS.

Sans être une véritable révolution cette nouvelle Forerunner 920XT vient combler les quelques (rares) lacunes de la 910XT, ce qui assurément devrait en faire la montre (presque) parfaite.

En attendant de pouvoir la tester grandeur nature, et de vous donner mon sentiment sur le réel potentiel de cette nouvelle bête de technologie, je vais vous présenter les principales évolutions que cette montre apporte par rapport à la 910.

Celle-ci reprenant quasiment toutes les fonctionnalités de la 910, je ne mettrai en avant que les différences et évolutions.

Les nouveautés de cette montre cardio-gps Garmin 920XT

Le Design de la 920XT :

L’un des seuls reproches que l’on pouvait apporter du point de vue Design à la 910 c’était son aspect assez massif et son manque de ressemblance avec une montre à porter au quotidien (c’était de toutes façons pas fait pour !). Avec des dimensions plus raisonnables et l’apparition de la couleur sur le bracelet (noire et bleu ou rouge et blanc) nous avons là un design accrocheur qui pourra permettre de passer inaperçu dans la vie quotidienne.

forerunner-920-xt

Cette nouvelle Forerunner 920XT a subit une belle cure d’amincissement par rapport à la 910, plus fine de quelques millimètres, globalement moins volumineuse elle perd 11 gr pour un poids total de 61 gr.

Dimensions : 48 x 55 x 12,7 mm (contre 54 x 61 x 15 pour la 910)

La taille de l’écran est de fait légèrement plus petite 29 x 21 mm (contre 33 x 20) mais avec une résolution bien supérieure 205 x 148 pixels (160 x 100 pour la 910, 128 x 128 pour les V800 et Ambit 2-3) et l’apparition de la couleur dans les affichages. Néanmoins, les informations (jusqu’à 4 par écran) restent tout aussi lisibles que sur la 910, et c’est un point qui pour moi est très important !

La fonction Montre :

Grande nouveauté pour cette Forerunner 920XT : elle donne l’heure !! Cela pourrait peut-être paraître banal ou évident, mais ce n’était pas le cas de la 910, qui en dehors des activités sportives n’avait aucune utilité !

Certes, ce n’est pas la raison première pour laquelle on achète ce type de produit, mais devant une concurrence qui depuis longtemps proposait cette fonction, somme toutes très basique, il était indispensable d’y faire quelque chose !

Une montre connectée et un bracelet d’activité

Même si là encore ce ne sont pas des fonctions essentielles à mes yeux, il faut vivre avec son temps ! Grâce à cette 920XT vous allez donc pouvoir transférer directement vos exercices via l’application mobile (pour I-phone et Android) avec votre montre. Vous pourrez également recevoir vos SMS, mails directement sur l’écran de la montre lors de vos activités.

Véritable bracelet d’activité, et oui c’est à la mode !, vous pourrez suivre au quotidien votre niveau d’activité, état de forme et nombre de pas réalisés, ainsi que des objectifs calculés automatiquement. Elle vous suivra même pendant la nuit pour suivre vos phases de sommeil !

forerunner-920-xt-2

Live tracking

Suivi Live, vos amis pourront vous suivre partout où vous êtes et même visualiser votre rythme cardiaque via votre mobile et la connexion Bluetooth. Et contrairement à d’autres produits tels la Fenix, l’utilisation de cette fonctionnalité peut se faire en simultané avec l’utilisation de vos capteurs ANT+, vous n’aurez donc pas à choisir entre communiquer avec vos proches et recueillir vos données de course ! Petit bémol cependant, il n’est pas précisé pour l’instant l’impact que l’utilisation de cette fonctionnalité aura sur l’autonomie de la batterie !

Une nouvelle puce GPS pour plus de précision ?

Même si pour l’instant Garmin n’a pas fourni d’informations quant à la puce GPS utilisée sur cette nouvelle 920XT, il y a fort à parier (et à espérer) qu’il s’agisse d’une puce Sirf Star V (la IV ne supportant pas Glonass). Les précédents modèles de la gamme Forerunner (310 et 910) étant équipés eux aussi d’une puce Sirf, et celles-ci offrant une bien meilleure précision que les puces Mediatek (équipant la Fenix 2), un tout autre choix que la Sirf Star V ne serait pas pertinent !

Je mettrai à jour ce point dès que j’en aurai une confirmation officielle.

Cette nouvelle puce pourra, en plus des satellites américains GPS, capter les signaux des satellites russes GLONASS. Plus de satellites à disposition, donc des temps de recherche plus courts, et peut-être une meilleure précision ? S’il apparait évident que la réception sera meilleure de part le plus grand nombre de satellites disponibles, il n’est pas certain que la précision sera meilleure, du fait même des limitations imposées par les systèmes eux-même (les signaux à destination du grand public sont volontairement dégradés par les autorités militaires américaines et russes..)

Affaire à suivre donc, et j’y reviendrai lors d’un prochain test comparatif !

Une autonomie améliorée.

Il y a longtemps que j’espérais quelques progrès dans ce domaine, et même si cela ne satisfera pas encore au besoins des plus exigeants, on notera tout de même que l’autonomie en mode normal est désormais portée à 24 heures (20h pour la 910) ce qui est de loin le record toutes catégories confondues !

Avec l’activation de la capture satellite GLONASS, l’autonomie retombe à 20 heures, ce qui est tout de même pas mal et mieux que toutes les autres montres concurrentes.

A noter que, mode et marketing oblige, la montre intègre maintenant un mode ‘Ultra-track’ portant à 40 heures l’autonomie totale, mais que dire de ce mode, si ce n’est qu’il n’est adapté à mon avis, qu’aux randonneurs se déplaçant en ligne droite à la vitesse de l’escargot….

En utilisation au quotidien en temps que montre vous pourrez vous contenter d’une recharge tous les 4 mois, ou bien d’une recharge tous les 30 jours si vous utilisez les fonctionnalités de suivi d’activité.

A noter également, et ce n’est pas négligeable, une capacité mémoire plus que conséquente puisque vous pourrez enregistrer jusqu’à 100 heures d’activité (GPS + Hr activés).

garmin-forerunner-920-xt

Fonctions prédictives

La 920XT reprend les fonctions prédictives qui avaient été introduites lors du lancement de la Forerunner 620 (reprises également dans la Fenix 2). Une analyse conjuguée de votre rythme cardiaque, de vos données d’entrainement (vitesse, dénivelé,…) et de vos données personnelles, permettra à la montre, à l’aide d’un savant calcul, de vous donner un ordre de grandeur de votre VO2max. A partir de laquelle votre 920XT sera à même d’extrapoler vos capacités sur 5k, 10k, semi et marathon.

Même si je suis un peu perplexe vis à vis de ces informations, cela permet au moins de voir en temps réel si l’on progresse, si l’on est en forme ou pas, et donne une motivation supplémentaire pour se dépouiller à l’entrainement.

Ces fonctions permettent également de juger de votre état de fatigue et de calculer vos temps de récupération nécessaires après une séance.

Bien évidemment, l’utilisation de la ceinture cardio est obligatoire lors de vos séances pour que le calcul puisse se faire.

garmin-920-xt

Dynamique de course.

Egalement introduites sur la 620, ces fonctions permettent, par l’intermédiaire de l’accéléromètre contenu dans la ceinture cardio HRM-Run (nécessaire pour l’obtention de ces données) de recueillir des informations sur votre foulée (cadence, temps d’appuis, hauteur). Même si l’analyse détaillée de ce type de données reste une affaire de spécialistes, vous pourrez néanmoins vous faire une idée de l’efficacité de votre foulée et en suivre l’évolution dans le temps.

Connect IQ et applications :

Pour la première fois chez Garmin il sera possible, comme pour la Suunto Ambit 2 de créer ses propres applications ou d’en télécharger des toutes faites pour créer de nouveaux champs de données personnalisés. A l’heure actuelle il n’y a pas encore d’applications disponibles, mais nul doute que les développeurs vont se jeter sur l’occasion pour en créer.

Bluetooth et ANT+

Si le Bluetooth a fait son apparition pour permettre la communication avec vos mobiles et tablettes, en revanche la technologie ANT+ est conservée pour la connexion avec vos différents capteurs. C’est une bonne nouvelle puisque vous pourrez continuer à utiliser vos anciens capteurs de foulée, footpod, cadence, puissance, température, ceinture cardio…

En ce qui concerne la ceinture cardio, il est toutefois conseillé d’utiliser la nouvelle ceinture HRM-Run, condition nécessaire pour pouvoir bénéficier des fonctionnalités intégrées de calcul et analyse de la foulée.

Fonctions natation

amélioration des fonctions liées à la natation avec notamment le calcul du score SWOLF, mais en revanche, toujours pas de possibilité d’utilisation du cardio dans l’eau (la norme de communication ANT+ ne le permet pas).

Conclusions

Je n’attends qu’une chose, avec impatience, c’est de pouvoir la tester grandeur nature, avant je pense de l’adopter ! Car sur le papier, nous sommes ici proches de la perfection. Mon seul regret concerne l’autonomie, qui même si la 920XT en détiendra le record absolu, reste encore insuffisante pour les gros ultras qui se déroulent sur plus de 24 heures.

Cette nouvelle 920XT reprend tous les atouts de la 910, de la 620 ainsi que la plupart des idées et concepts développés par la concurrence, ce qui en fait à l’heure d’aujourd’hui la montre cardio-GPS la plus complète du marché.

Les triathlètes et nageurs regretteront peut-être aussi l’impossibilité d’utiliser la ceinture cardiaque dans l’eau, mais malheureusement il fallait faire un choix entre cette fonction et la connectivité ANT+….

Des défauts ? à part les détails cités précédemment, je n’en vois pour le moment aucun. Nul doute que la Garmin Forerunner 920 XT sera LA Référence en matière de montre cardio-GPS pour les 2 ou 3 prochaines années. La concurrence n’a qu’à bien se tenir… et retourner au boulot !

Où trouver la Forerunner 920 XT ?

Vous trouverez cette nouvelle Garmin Forerunner 920XT chez les meilleurs revendeurs du web, je vous cite pour exemple les meilleurs, avec un lien direct vers les pages produit :

Forerunner 920XT chez I-Run

Garmin Forerunner 920XT chez LePape

Garmin 920XT Univers-Running

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Test Suunto Ambit 3 Peak

Ambit 3 – évolution de la montre Ambit 2 ou révolution ?

La nouvelle Suunto Ambit 3 n’est à priori qu’une évolution mineure de la fameuse Ambit 2. Mais si cette évolution peut passer presque inaperçue aux yeux des utilisateurs que nous sommes, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un point de vue technique, d’un sacré changement de cap.

En effet, pour contrer la concurrence des montres connectées, Suunto s’est lancé également dans la bataille. L’ambit 3 sera une montre connectée ou ne sera pas ! Mais cela n’est pas sans conséquences, car pour arriver à ces fins, exit la bonne vieille technologie ANT+ et ses capteurs compatibles, et bienvenue au Bluethooth !

Exit donc vos anciens footpod, capteurs de cadence, et ceintures cardio. Il vous faudra désormais faire avec des capteurs 100% Bluethooth. En contrepartie, si vous êtes dignes possesseurs d’un appareil de la petite pomme, vous pourrez transférer directement vos données via l’application Movescount mobile sans avoir besoin de passer par son ordinateur. Pratique surtout lorsque l’on est en déplacement. Cependant, quelques bugs sont encore à déplorer, mais nulle doute que cette appli évoluera rapidement.

Pour les autres, a ma connaissance, l’appli pour Android n’est pas encore disponible,… il faudra donc patienter encore un peu !

Autre nouveauté, le capteur cardiaque (Bluethooth of course) Smart Sensor, qui comme son concurrent de chez Polar offre la possibilité d’enregistrer ses données lors d’une session de natation.

Dernière nouveauté de cette montre, et non des moindres, l’utilisation de la nouvelle puce GPS Stir Star V, qui semble-t-il serait un peu moins gourmande en énergie, ce qui permettrait ainsi d’augmenter un peu l’autonomie de la montre. Cette puce serait également un peu plus précise. Néanmoins il en faut un peu plus pour me convaincre et ces informations demandent à être vérifiées…

What did you expect ? Nothing, Rien, c’est tout ! il n’y a rien de plus à attendre de cette nouvelle mouture qui pour tout le reste se ‘contente’ de reprendre les caractéristiques de l’Ambit 2

 

Le test de la nouvelle Ambit 3

N’ayant pas encore eu l’occasion de tester moi-même cette nouvelle mouture de la Suunto Ambit, j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui le test réalisé par Arnaud sur son blog :

https://verslesommet.fr

Séduit par cette montre multi-fonctions, Arnaud vous livre ses premières impressions sur l’utilisation de cette Suunto Ambit 3 qui possède beaucoup d’arguments pour plaire. Avec un oeil critique et en toute indépendance, il vous livre son analyse critique de cette bête de course.

Je vous invite à consulter son test complet à l’adresse suivante : test Suunto Ambit 3

ambit-3-peak-2

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Classement final du TTN 2014

Les classements du Trail Tour National 2014

Le classement scratch du TTN long

Les Championnats de France à Buis-les-Baronnies sont venus clôturer le TTN2014, il est donc temps de faire un petit bilan de cette saison riche en émotions et en épreuves aussi diverses que magnifiques…

Sans grandes surprise, après une saison magnifique et malgré sa désillusion lors des championnats de France, c’est Sébastien Spehler qui remporte le TTN2014 haut la main. L’attribution de la seconde place était quand à elle beaucoup plus ouverte et s’est jouée à presque rien lors de ces même Championnats. Si Fabien Chartoire semblait le mieux armé pour tenir cette seconde place, sa contre-performance lors de ces Championnats lui aura été fatale puisque Emmanuel David et Emmanuel Gault lui ravissent finalement le podium final.

Chez les femmes, Maud Gobert, vice-championne de France remporte le titre devant Sylvaine Cussot qui grâce à sa régularité tout au long de la saison s’empare de la deuxième marche du podium devant Christine Denis-Billet

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Le classement Vétéran du TTN long

Du côté des vétérans, là non plus, pas de surprises Thomas Saint-Girons remporte le trophée avec une marge conséquente sur ses poursuivants. Philippe Prost et Frédéric Lejeune complétant le podium. Chez les dames, Christine Denis-Billet l’emporte devant Anouk Lahache et Laurence Klein.

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Le bilan de mon TTN 2014

En début de saison j’avais pour objectif de terminer ce TTN 2014 dans les 20 premiers au scratch et de grappiller quelques places au classement vétéran. Il ne m’aura manqué que peu de choses pour y parvenir, et ma maudite sinusite des France y est sans doute pour quelque chose !

Malgré une saison en dents de scie avec des contre-performances (Gruissan, Eco-trail), des résultats mitigés (Hautes côtes) et une belle course (TCO) je suis arrivé au France avec près de 600 points de plus que l’an dernier. Sans rêver d’exploit, j’espérais pouvoir y faire bonne figure et améliorer mon classement de l’an dernier. Finalement il n’en aura rien été et je termine 54ème homme ce qui est finalement une place de plus que l’an dernier !

C’est donc pour quelques points seulement que je passe à côté du top 20 et termine finalement à la 21ème place du TTN 2014, avec comme consolation une 6ème place au classement vétéran et un total de 10846 points soit une progression de 744 points par rapport à 2013…

Un bilan finalement positif et encourageant pour la saison prochaine que j’espère encore meilleure…

 

Retrouvez l’intégralité des classements du TTN sur le site de la FFA :

Classements Trail Tour National 2014

 


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Calendrier officiel du TTN 2015

Voici le calendrier du Trail Tour National 2014-2015

Cette année nous n’aurons pas à patienter jusqu’à la fin du mois d’octobre pour découvrir le nouveau calendrier du TTN 2015 !

Le programme du TTN 2015 – long

Cette année le programme s’étoffe encore puisque ce sont désormais 11 épreuves qui constituent ce circuit Trail Tour National long

Autour des épreuves emblématiques du TTN, on notera quelques nouveautés pour ce cru 2015 avec notamment le Trail Tulle Brive Nature, la magnifique Pastourelle et le Belfortrail qui clôturera cette session 2015.

Les championnats de France de trail auront lieu au Mont-Dore à l’occasion du Trail du Sancy le 27 septembre 2015. Une nouvelle fois l’épreuve se déroulera sur un format de 60km pour 3000m de D+, à croire que ce type de profil est donc la ‘norme’ de la fédé pour la définition du trail en France. On pourrait débattre longuement sur ce sujet… A mon sens le trail ne se résume pas qu’aux courses de montagne, et il serait peut-être judicieux d’alterner d’une année sur l’autre les types de profils afin de permettre à tous de s’exprimer à armes égales…

Le programme du TTN 2015 – court

Là aussi on note une forte augmentation du nombre d’épreuves qui rentrent dans le classement de ce circuit TTN court, puisque désormais il y a 13 épreuves au programme !

3 nouvelles épreuves au programme : le Trail des sangliers, la Transju’trail ainsi que le trail du Sancerre. A noter également que le trail de Faverges change de format puisqu’il est désormais intégré au circuit court.

Que penser de la multiplication des épreuves, avec notamment 3 épreuves en 2 semaines ! Cela entraîne forcément une dilution du plateau entre ces différentes courses…

Règlement du TTN 2015

A l’heure ou j’écris cet article, le règlement 2015 n’est pas encore paru, mais nul doute qu’il devrait ressembler fortement à celui des années précédentes. Il n’y a donc pas, à mon avis, de surprises à en attendre !

TTN-2015

Voici le calendrier complet du TTN version 2014-2015…

 Les 9 épreuves du TTN court 2014 (<42km) :

– 9 novembre 2014 : Sparnatrail – Epernay (51)

– 25 janvier 2015 – Trail des sangliers – Balaruc-les-bains (34)

– 1 février 2015 : Trail Givré – Montanay (69)

– 15 mars 2015 : Circuit des grands crus – Rouffac (68)

– 19 avril  2015: Trail Drôme – Buis-les-Baronnies (26)

– 23 mai 2015 : Les Gendarmes et les Voleurs de temps – Ambazac (87)

– 06 juin 2015 : La Transju’trail  – Morez (39)

– 20 juin 2015 : Trail de la Vallée des Lacs – Gérardmer (88)

– 20 juin 2015 : Trail de Sancerre – Sancerre (18)

– 27 juin 2015 : Sur les traces du loup – La Ville aux Clercs (41)

– 5 juillet 2015 : Trail Faverges IceBreaker – Faverges (74)

– 12 septembre 2015 : L’infernal Trail des Vosges – Saint Nabord (88)

– 27 septembre 2015 : Championnats de France de Trail – Mont-Dore (63)

Les 11 épreuves du TTN long 2015 (+ 42km) :

– 06 décembre 2014 : SaintéLyon – Saint-Etienne – Lyon (42-69) – 75km

– 14 février 2015 : Gruissan Phoebus Trail – Gruissan (11)

– 21 mars 2015 : Eco Trail de Paris Ile de France – St Quentin en Yvelines/Paris (75-78-92)

12 avril 2015 : Tulle Brive Nature – Tulle (19) 44km

– 10 mai 2015 : Trail des Forts de Besançon – Besançon (25)

23 mai 2015 : La Pastourelle –  Salers (15) 

– 27 juin 2015 : Trail 56 Golfe du Morbihan – Vannes (56)

– 25 juillet 2015 : La 6000 D – (25 ans) – La Plagne (73)

– 13 septembre 2015 : Trail de la Côte d’Opale en Pas-de-Calais – Marquise (62)

27 septembre 2015 : Championnats de France de Trail – Mont-Dore (63)

– 18 octobre 2015 : Belfortrail – Giromagny (90) – 55km 


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Calculateur Trail : Grand Raid de la Réunion 2014

Logiciel de calcul de performance pour le Grand Raid de la Réunion 2014

Jeudi 23 octobre 2014 – 23h00 – Saint-Pierre

Attention ! Modification de parcours : contournement du Taïbit par Hell Bourg. La simulation prend en compte cette modification.

22ème édition du Grand Raid de la Réunion, cette épreuve, devenue au fil du temps un mythe que tout trailer rêve de terminer au moins une fois dans sa vie. Epreuve hors norme s’il en est de part sa longueur, son dénivelé et les conditions climatiques traversées tout au long de la course.

Comme l’an dernier, le départ sera donné de Saint-Pierre et n’a subit que quelques évolutions mineures par rapport à celui qui vous a été proposé l’an passé. Néanmoins, une interrogation subsiste concernant la montée du col du Taïbit. Suite à un effondrement durant l’été, une partie du sentier a due être refaite par l’ONF. Mais cette partie est très délicate, voire dangereuse. Si les organisateurs sont disposés à mettre tout en oeuvre pour assurer la sécurité des coureurs (cordes, baudriers, éclairage,…) Il n’en reste pas moins que ce passage doit encore être validé par les autorités préfectorales…

Le tracé que je vous propose est donc donné sous réserves et pourrait subir des modifications de dernières minutes, que je ne manquerais pas de reporter, à condition de pouvoir obtenir les informations en temps utile…

Il n’en reste pas moins, que parcours original ou modifié, il faudra être costaud, endurant physiquement et mentalement pour venir à bout de cette Diagonale des Fous 2014 qui s’annonce encore comme un grand cru !

Votre roadbook pour le Grand Raid de la Réunion 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

Comment utiliser le simulateur trail ?

Toutes les informations utiles pour compléter le tableau et obtenir votre feuille de route sont ici :

Guide utilisateur du simulateur trail

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Calcul VMA, Indice d’Endurance 

Liste des autres parcours disponibles

simulateur-trail

 

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Calculateur Grand Trail des Templiers

Votre simulateur de calcul pour le Grand Trail des Templiers 2014

Dimanche 26 octobre 2014 – 5h15 – Millau

Cette année, le Festival des Templiers fête sa 20ème année. Au fil des années le Grand Trail des Templiers a acquis ses lettres de noblesse pour devenir, au même titre que l’UTMB et le GRR, l’une des épreuves les plus mythiques de notre sport. Très prisées, elle aura vu se battre pour la victoire tous les meilleurs trailers de la planète ! C’est pour dire si le niveau y est toujours extrêmement relevé.

Au programme de vos réjouissances, 73 km pour environ 3400m de D+ avec au menu le Causse Noir, le ravin de Malbouche, les falaises du Rajol, le plateau du Larzac, et un dernier passage par le Causse Noir avant de pouvoir souffler en direction de l’arrivée.

Attention, il est crucial de se positionner aux avants postes au départ et de partir vite, car les bouchons dans la première grosse côte, après seulement 2 km de course, risquent de vous faire perdre pas mal de temps ! Passé ce goulet d’étranglement, reprenez votre souffle et un rythme plus adapté à la longueur de l’épreuve qui vous attend !

Votre feuille de route pour le Grand Trail des Templiers 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Simulateur Endurance Trail des Templiers 2014

Votre simulateur de calcul pour l’Endurance Trail 2014

Vendredi 24 octobre 2014 – 4h00 – Millau

Créée en 1999 cette épreuve n’a eu de cesse de ce développer autour des autres courses proposées par le Festival des Templiers. La venue de quelques grands nom du trail français y est probablement pour quelque chose. Cette année la barre des 1000 inscrits sera allègrement franchie, et les retardataires risquent bien de voir la course afficher complet d’ici peu !

Ce n’est donc pas une simple course ‘annexe’ mais bel et bien une épreuve très relevée à la difficulté justement dosée qui vous attend pour une aventure de quasiment 100 kms et 4500m de D+ qui vous emmènera aux sommets des Causse Noir, Causse de Sauveterre, et sur le plateau du Larzac.

Vous aurez le plaisir d’évoluer sur un parcours très varié entre pistes forestières et monotraces dans un cadre somptueux. Vous en aurez assurément plein les yeux… et plein les jambes !!

Plus encore qu’ailleurs, il sera important de bien gérer votre début de course et de ne pas vous laisser emporter par la frénésie des coureurs de tête qui auront à coeur d’emballer le rythme dès le début…

Votre roadbook pour l’Endurance Trail des Templiers 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Championnat de France de Trail 2014

Avec les moyens du bord…

dimanche 28 septembre 2014 – Buis-les-Baronnies

Pause philosophique

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer mon CR de ces Championnats de France de Trail par une pensée philosophique. Et oui, à ceux qui pourraient en douter, il m’arrive parfois de prendre un peu de recul et de réfléchir un peu !

P1110503Jusqu’à présent j’ai souvent fait l’amalgame entre l’aspect purement comptable (chrono et classement) pour juger de la réussite ou non d’une course. Mon niveau de satisfaction étant très lié à mon niveau de performance, laissant de côté tous les autres critères qui pourraient entrer en ligne de compte.

Si je m’arrêtais donc à ces critères, j’aurais de quoi être déçu de ma performance du week-end : en effet, il n’y a pas grande gloire à se retrouver rejeté à près de 2h30 du vainqueur, à une symbolique 65ème place (sur 115 classés….).

En revanche, si je regarde les choses sous un angle différent, que je ne m’attarde pas simplement sur le résultat, et que je regarde plutôt la manière dont j’ai géré ma course. Si je me réfère à la pensée d’Aïcha “Pour moi, l’essentiel, dans le sport, c’est le dépassement de soi auquel il nous oblige sans cesse.” Je verrais alors ma course d’une toute autre manière, bien plus enthousiaste et intéressante. Car en réalité ce qui compte avant tout, c’est de donner le meilleur de soi-même, d’aller à la limite de ses capacités, sans jamais les dépasser et de faire ainsi le mieux qu’il soit possible de faire avec les moyens qui sont les nôtres.

Sous cet angle de vue, je pourrais dire ainsi que j’ai fais la course parfaite dimanche, que je peux être fier de mon résultat car j’ai vraiment donné tout ce que j’avais (et même ce que je n’avais pas). Sans me chercher la moindre excuse, ce n’est pas je genre de la maison, je prends avec le recul, la mesure de ma performance. En effet, de nombreux facteurs plaidaient en ma défaveur avant même le départ de la course :

  • La veille de la course j’ai contracté la pire sinusite qu’il m’ai été donné d’avoir depuis de nombreuses années. D’autres que moi auraient peut-être même renoncé à prendre le départ, mais c’était une solution que je n’ai pas envisagé une seule seconde. Tant pis, j’allais passer presque 8 heures en manque d’oxygénation, à cracher des glaires monstrueuses toutes les 5 minutes…
  • Me lancer à l’assaut de ces Championnats de France seulement 15 jours après les 62 kms du Trail de la Côte d’Opale, couse où j’ai laissé beaucoup plus de forces que prévu, n’était probablement pas non plus la meilleure des préparations !
  • Mes douleurs récurrentes, depuis quelques mois, aux tendons d’achile, qui m’empêchent parfois de marcher le matin au réveil.
  • Et pour finir un profil de course, trop montagneux pour le coureur de ‘plaine’ que je suis et qui n’a que peu d’occasions d’aller me frotter aux dénivelés de la montagne.

Je ne saurais jamais si, en l’absence de ces conditions plutôt défavorables, j’aurais pu, ou non, faire un meilleur résultat. Mais est-ce vraiment important ? 5′, 10′ , 15′ voir même pourquoi pas 30′ de moins et quelques places de gagnées auraient-elle pour autant changé ma vision de cette épreuve ? Probablement que non, car au delà de tout cela, je puise ma satisfaction avant tout dans ce combat que j’ai mené contre moi-même et surtout dans la manière où j’ai su faire face à la situation.

Assez de philosophie, et passons aux choses sérieuses et au récit de mon aventure !!

france-trail

Mon récit des Championnats de France de Trail 2014 :

C’est une ambiance un peu particulière que celle d’un grand championnat. A quelques minutes du départ, alors qu’il fait encore nuit noire, la foule qui se masse près de la ligne de départ est impressionnante. Beaucoup de journalistes se battent pour interviewer les champions et les supporters sont nombreux. Même sensations pour accéder au départ, avec un sas pour les élites et un autres pour tout le reste. On se retrouve parqués derrière des barrières de 3 mètres de haut,.. on se croirait au départ du Marathon de Paris… alors que nous ne sommes qu’environ 200 !

P1110540

Comme à mon habitude, sas ou pas, je parviens à me positionner au devant de la ligne de départ, juste aux côtés des meilleurs. Le départ est donné, et le ton également ! Dès les premiers mètres, je me fais déborder par une nuée de coureurs partis sur un rythme effreiné. Je dois me retrouver aux alentours de la 50ème place !

Si pendant le premier kilomètre je parviens à rester à hauteur du groupe de tête, dès les premiers mètres de montée, je commence à glisser dans le classement, au point que j’abandonne l’idée de savoir où je me trouve. Pourtant, malgré ce que je juge être un départ prudent pour moi, je suis largement en avance sur mes prévisions, preuve que cela va extrêmement vite (ils seront nombreux à le payer plus tard).

Je décide alors de me concentrer uniquement sur ma course et sur le suivi de mon plan de marche, je m’enferme donc dans ma bulle et tente d’oublier tout le reste. De toutes façons, cela serait suicidaire de vouloir suivre les autres, et en plus en ai-je les moyens ? Pour être franc, la réponse est non, car si les jambes ne me font pas souffrir, je commence déjà à cracher mes poumons et ma capacité respiratoire s’en ressent et calme mes ardeurs…

La première partie du parcours est en réalité une longue montée vers le col de Malpertuis, avec quelques moments de répit et des portions roulantes, puis une première grosse bosse à digérer. Je monte donc à mon rythme et continue à m’enfoncer tout doucement mais surement dans les profondeurs du classement.

La course est encore longue, et cela ne m’inquiètes pas outre-mesure, mais je dois avouer que je prendrais quand même un petit coup au moral aux environ du 8ème km lorsque je me fais littéralement déposer par le 1er V3, de 20 ans mon aîné, qui me dépasse sans le moindre signe de souffrance ! Je pense alors que je le récupérerai probablement dans la seconde partie du parcours… on se console comme on peux !

Comme à mon habitude, je ne suis décidément pas au mieux dans les 10 premiers kilomètres, c’est le temps que la mécanique chauffe ! Après avoir basculé en haut du col, je commence petit à petit à reprendre du poil de la bête, plus à mon aise sur les parties planes, je remonte quelques places dans la courte descente qui suis. Malgré tout, je reste plus en-dedans qu’à mon habitude, car la course est encore bien longue et je n’ai aucune idée de ma capacité du jour à tenir jusqu’au bout.

Nous enchaînons, aux alentours du 11ème km sur une côte très raide, mais relativement courte (environ 1km) qui est la partie la plus difficile de cette première boucle. A ma grande surprise, alors que je m’attends à continuer à perdre des places, je rattrape et dépasse plusieurs concurrents dans cette côte. Preuve que les jambes ne sont pas si mal que cela et que je vais pouvoir espérer revenir par la suite !

Il s’en suit une petite portion roulante avant une nouvelle montée assez sèche vers le col de Linceuil, point le plus haut de cette première partie. Une fois en haut, nous abordons une descente pas très agréable car très caillouteuse, il importe de faire attention aux chevilles. Je l’aborde très prudemment et me fais rejoindre par l’un des gars que j’avais doublé dans la montée. Je le laisse filer, mais à la faveur de chemins moins cassants, je reviens progressivement sur lui et le rejoindrais, puis le dépasserai au niveau du camping naturiste.

La suite de la descente se fait en forêt par un chemin assez agréable, mais piègeux du fait des nombreuses racines qui dépassent et manquent de vous faire chuter. En  moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous voilà redescendu au fond de la vallée, avec une petite traversée rafraîchissante de l’Ouvèze synonyme de retour dans Buis.

france14

Me voilà au point de ravitaillement du km23,4, fin de la première boucle, en 2h30′ (près de 10′ d’avance sur mon plan de route) en… 114ème position ! Je prends le temps de me ravitailler et de faire le plein pour repartir aussi vite à l’assaut de la plus grande montée du parcours qui s’étale en continu sur près de 6 kms. Alternance de passages raides et d’autres plus roulants où il est tout à fait possible de courir, je continue ma marche en avant.


P111055310662129_832737226771354_5355644934514959367_o 10443226_832737150104695_75216432465533654_o

Au fil des kilomètres, je commence à rattraper des coureurs qui, partis trop vite, sont en train de payer leur excès d’enthousiasme ! Mais je me fais également rattraper par deux concurrentes, dont le rapport poids/puissance en montée est imbattable (enfin pour moi)… et je ne parviens guère à suivre leur allure…

J’arrive au 30ème km en 3h40′ (soit pratiquement 12′ d’avance sur mon roadbook), là encore j’ai fait une bonne montée. J’ai derrière moi le plus gros dénivelé, ne me restera plus que la montagne de Banne et la remontée de Poët en Percip. Je respire toujours aussi mal et la relance est laborieuse, il me faut un bon kilomètre pour retrouver une allure ‘normale’. Pourtant, j’ai comme l’impression que le temps s’est arrêté, cela fait bientôt 4 heures que je cours et j’ai l’impression d’avoir tout juste commencé ! Je suis pratiquement seul au monde, de temps à autre je croise un coureur en difficulté et gagne ainsi quelques places.

Nous sommes maintenant sur une petite portion roulante, et principalement en descente. Je reviens alors sur l’une des demoiselles qui m’avaient déposées dans la côte. Je la rattrape, la dépasse rapidement, mais dès que la route s’élève, je suis comme scotché et elle me rattrape, et de nouveau me laisse sur place. Ce petit jeu de yoyo entre elle et moi durera une bonne dizaine de kilomètres, elle me servira de point de mire dans les côtes et inversement dans les descentes. Grâce à cette entraide de circonstance, nous grappillons quelques places.

Au niveau du 3ème ravitaillement (vesr le km34) je pointe enfin dans le ‘top100’. Je ne m’arrêtes que quelques secondes pour remplir ma bouteille et c’est reparti, direction la terrible montagne de la Banne. Je dis terrible car la partie finale de l’ascension est raide et escarpée. La montée sera lente et laborieuse, c’est à partir de ce point que je commencerai à perdre du temps sur mes prévisions. Une nouvelle fois je suis lâché par mon ‘poisson pilote’ mais malgré tout je continue à rattraper du monde et sur la crête je double encore deux concurrents.

La descente s’annonce plus compliquée, nous l’abordons par une partie hors piste, mêlant herbes, cailloux et petits massifs de buis. Je n’ai personne en point de mire, de sorte que je suis obligé de faire ma ‘navigation’ seul. Et forcément, je ne vais pas bien vite et cela revient de l’arrière. S’en suit une partie délicate et abrupte. C’est le passage le plus compliqué de toute la course, il n’y en a que pour un km, mais je ne suis vraiment pas à l’aise, d’autant que mes nouvelles Adidas XT5, si parfaites jusque là, montrent leur limite niveau adhérence !. Je suis contraint de laisser filer 3-4 coureurs, bien plus agiles que moi dans cet exercice.

Passé cet obstacle, toujours sans forcer, je reprends mon rythme de croisière et rattrape dans la descente qui suit tous ceux qui m’avaient déposés auparavant ainsi que ma ‘collègue’. Le chemin est étroit, mais rapidement je parviens à me hisser en tête de ce groupe pour y imprimer mon rythme. Dans la remontée qui suit et doit nous mener vers Pöet en Percip, je m’attends à me faire dévorer tout cru, tant je grimpe lentement, mais à ma grande surprise, ils se contentent de suivre mon rythme, personne n’osant ou n’ayant les moyens de prendre la tête de ce groupe.

P1110556

A l’entrée du village, mon avance à totalement fondue et je suis quasiment dans les temps prévus ! La chaleur se fait de plus en plus pesante, et arrivé au ravitaillement, je demande à Péline, ma super assistante, de sortir les armes secrètes : tout d’abord la bouteille de Perrier dont je prendrait quelques gorgées salvatrices avant de m’asperger abondamment avec le reste de la bouteille (au grand dam de Péline, qui avait dû courir pour aller la chercher dans la voiture avant que je n’arrive !), et ensuite de repartir avec ma deuxième arme secrète, celle que je n’utilise qu’en cas d’urgence et de chaleur extrême, à savoir un gros morceau de concombre, que je dégusterai tranquillement en repartant !

Cela pourrait peut-être paraître un peu farfelu, mais d’une part j’adore le concombre, et d’autre part celui-ci étant composé à 98% d’eau, c’est un excellent moyen de se réhydrater lorsque l’on commence à saturer des diverses boissons ingurgitées pendant des heures…

Cette précaution n’aura pas été inutile, car la chaleur se fait de plus en plus forte, et cette dernière montée vers les hauteurs de Poët en Percip se fait à un rythme très lent. Je m’attends à me faire rattraper par plein de coureurs, mais à ma surprise, personne ne revient sur moi. Une fois en haut, il ne me restera plus qu’une ou deux portions montantes et ensuite il suffira de dérouler vers l’arrivée.

La vue est magnifique, mais comme souvent, pas le temps d’en profiter. Je bascule sur l’autre versant pour quelques kilomètres en forêt dans un faux plat descendant qui me permet de maintenir un rythme tout à fait correct. S’en suit une petite descente raide et caillouteuse qui me forcera à ralentir puis une remontée, qui de loin semble anodine, mais qui me coupe les jambes.

Je sens que cela commence à revenir derrière moi, mais je n’y peut rien, je n’ai ni le souffle ni les forces pour accélérer. La fatigue commence à s’installer, la chaleur est harassante et je dois lutter contre la déshydratation, je bois le plus souvent possible et je m’asperge régulièrement d’eau pour tenter de rester au frais. Une fois cette bosse passée, nous empruntons un chemin plus large et descendant qui me permet de reprendre un rythme acceptable. Mais je n’ai pas la force d’accélérer et me contente de me laisser porter dans cette descente.

Au 54ème km, nous devions initialement couper le chemin et emprunter un passage très raide, mais à ma grande surprise, pas de marquage, pas d’indications, je marque un petit temps d’arrêt avant de me rendre compte que finalement nous allons rester sur le chemin… et faire 2 kms de plus ! A cet instant je me fais doubler par 3 concurrents revenus de l’arrière, je ne tente même pas de les suivre, j’en suis bien incapable. D’autant plus que le moral vient d’en prendre un coup…. il ne me reste pas 6, mais 8 kms à parcourir, ça n’a l’air de rien, mais après plus de 7 heures d’efforts cela paraît énorme !

Me revoilà seul à me laisser porter par la descente quand, en l’espace de seulement quelques centaines de mètres, je rejoins un groupe d’environ 5-6 coureurs, complètement à l’agonie et qui ont toutes les peines du monde à descendre. Je ne vais pourtant pas bien vite, mais je les dépose sur place de manière impressionnante ! Cela me redonne un peu de motivation… on ne sait jamais, il y en a peut-être encore d’autres à croquer devant !!

Cependant, chaque petite bosse me semble une montagne et met à mal ma motivation. Au passage de la Roche-sur-le-Buis je ne peux contenir le retour d’un coureur qui, en quelques centaines de mètres m’oublie complètement.

Je n’en peux plus et je n’ai qu’une hâte, c’est que cela se termine, je me retourne régulièrement pour surveiller mes arrières, je ne voudrais pas encore me faire rattraper, si près du but. Je ne profite guère de la traversée des oliveraies, pourtant magnifiques. Je suis impatient de rejoindre cette route qui nous ramènera vers le village.

Enfin la voilà, un petit km de descente puis un petit détour dans les faubourgs de Buis-les-Baronnies. Je jette mes dernières forces dans la bataille, continue à me retourner pour m’assurer qu’il n’y a pas de danger. Puis, virage à gauche, passage sur le pont au dessus de l’Ouvèze… dernier virage avant la longue ligne droite qui mène vers l’arrivée.

Un dernier coup d’oeil vers l’arrière, je peux savourer tranquillement les derniers mètres, ce passage sur le tapis rouge libérateur et la ligne d’arrivée ! J’ai réussi, je suis allé au bout, sans fléchir, sans m’écrouler, en donnant tout ce que je pouvais. Alors même si je termine 79ème de la course (65ème du Championnat de France) en 7h55’33” à pratiquement 2h30 de Sylvain Court, oui, je suis fier et heureux de ma course !

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En conclusions

Malgré mes faiblesses du jour et les défauts de ma préparation, j’ai tenu bon jusqu’au bout ! Malgré la chaleur pesante, j’ai réussi à gérer les effets d’une déshydratation que j’ai su endiguer pour ne jamais franchir la ligne de non-retour. Et plus que tout, j’ai vraiment pris du plaisir durant cette course qui s’est déroulée dans un cadre absolument magique, et c’est bien là l’essentiel…

Je tiens à remercier Péline qui m’a suivi et supporté, dans tous les sens du terme, durant cette aventure, et sans qui les choses auraient probablement été bien plus compliquées…

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Tous les classements des Championnats de France :

Classements Championnats de France de Trail 2014

 


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