Le Cul d’enfer 2014 – Mondeville

Mondeville – dimanche 31 août 2014

9ème manche du Challenge Vert de l’essonne

C’est toujours un plaisir pour moi de revenir à Mondeville pour disputer l’une des courses nature proposée par JP Delhotal. N’ayant pu participer jusqu’à aujourd’hui qu’à 2 courses du Challenge Vert et ayant d’autres objectifs en vue pour le mois de septembre, c’est en totale décontraction que je suis venu ce dimanche à Mondeville. Aucune pression, aucun enjeu, juste le plaisir de faire une bonne sortie rythmée avec au programme quelques côtes et passages boueux…

Ma dernière sortie longue de mercredi a laissé quelques traces, fatigue, courbatures,… tant et si bien que la forme n’était pas olympique ce matin ! Le côté compétiteur ressurgissant toujours, je me suis donné pour objectif de tenter de faire mieux qu’en 2012 lors de ma dernière participation à cette course, mais je savais d’entrée que cela ne serait pas simple !

cul-enfer-2

A 9h30 précise, le départ de ce Cul d’enfer est donné sur les chapeaux de roues, comme souvent sur les courses vertes de l’Essonne… si bien que je boucle le premier km en 3’35” (je précise cependant qu’après un petit faux plat montant, ça descendait pas mal…). C’est parti bien vite, et dès le deuxième km ou nous abordons un chemin, toujours en descente, mais un peu pierreux, je temporise un peu… mais reste aux environs des 15 km/h.

La première petite côte aura raison de mes ardeurs, comme souvent, je me fait remonter par quelques coureurs, et je ressens, déjà, les restes de ma séance de mercredi. Les cuisses chauffent et ma progression se fait plus lente. Fort heureusement, la côte n’était pas trop longue, ce qui me permet de reprendre mon souffle et un rythme un peu plus normal.

Les pluies des jours précédents  ont rendu le sol glissant par endroits. Parti avec mes North Face, je ne suis pas des plus à l’aise sur ces portions boueuses, l’adhérence n’est pas vraiment la qualité première de mes chaussures, et je suis obligé d’être très vigilant pour ne pas partir à la faute.

Heureusement pour moi, cette portion boueuse fait rapidement place à un chemin beaucoup plus sec et descendant, je pense alors pouvoir reprendre un rythme plus incisif, mais j’ai beau m’employer du mieux que je peux, force est de constater que j’ai du mal. J’effectue cette descente entre 14 et 14,5 km/h, alors qu’il me semble possible d’aller plus vite, mais je n’ai pas les ressources nécessaires !

En bas de la descente, une petite clairière me permet d’apercevoir la tête de course, qui possède déjà 2-3 minutes d’avance sur moi. Ce petit moment de répit annonce la prochaine montée, la plus difficile de la course, qui, avec une portion à près de 20% de pente, va entamer les organismes. Je m’attends à me faire rattraper par un bon paquet de coureurs.

Mais contre toute attente, et même si un coureur parviendra à me doubler, j’en rattrape et double même quelques uns dans cette portion difficile, preuve que mon travail en montagne de cet été aura finalement été utile ! Une fois cette difficulté passée, le plus dur est quasiment fait, s’en suit alors une longue portion quasiment plate qui devrait me permettre de me relancer…

Bien que parvenant, non sans douleurs, à tenir un petit 14 kms/h sur cette portion, je me fais reprendre par un ou deux coureurs, ainsi que par la première féminine qui me dépose littéralement ! Je pense alors que la suite va être bien difficile, je ne sais pas exactement où je me situe dans le classement, n’ayant pas pas fait trop attention au départ, je décide juste de me concentrer sur mon chrono. Je suis plus ou moins dans les temps que j’avais réalisé deux ans auparavant, mais cette année là le terrain était parfaitement sec. Tandis que cette année, il y a quand même pas mal de boue, et je ne suis pas très bien équipé pour ces conditions !

Après ces quelques kilomètres nous abordons le retour vers le village, tout d’abord par une petite descente suivie par une côte sans grande difficultés, je m’attends néanmoins à voir des coureurs revenir de l’arrière mais il n’en est rien, j’en profite même pour rattraper deux concurrents !

Plus les kilomètres passent et mieux je me sens, au fur et à mesure je parviens à hausser un peu mon rythme, et remonte, tout doucement sur le coureur qui me précède.

A l’abord de la dernière côte je me rate un peu dans un virage boueux et me retrouve… le nez dedans ! Mais sans conséquences ni bobos, je me relève aussitôt et relance la machine. Malgré tout un coureur me rejoins et me laisse quasiment sur place. Il reste moins de 3 kilomètres, je me focalise alors sur le concurrent devant moi, sur lequel je reviens doucement, mais sûrement.

Au dernier km, il me reste encore quelques mètres à combler, mais je sais qu’il me faut passer avant le petit single qui descend vers le stade, au risque de rester coincé derrière et de voir d’autres concurrents revenir. Me voila de nouveau à 15 kms/h, et je dois m’employer pour dépasser ce concurrent, qui me sentant revenir tenta de relancer l’allure.

300 mètres avant le single je le rejoins, le passe, il s’accroche quelques mètres derrière moi, je relance encore un peu plus et parviens à le décramponner. Je sais alors qu’il ne me reste plus qu’à gérer mon affaire pour parvenir à conserver ma position. Malgré tout, je ne relâche pas mon effort et en termine en 1h37’32″… soit 9″ de plus qu’il y a deux ans, mais cette fois-ci à la 29ème place (contre 46ème deux ans auparavant), avec tout juste quelques secondes d’avances sur un coureur revenu très fort dans les derniers mètres.

Au vu du nombre de concurrents engagés, et des conditions boueuses par endroits, je ne peux que me satisfaire de ce résultat, surtout si je me souviens que la veille encore je n’avais pas digéré mes courbatures de mercredi… Ce fut donc une course agréable de laquelle je me suis bien sorti, malgré la fatigue et qui restera pour moi une excellente séance d’entrainement pour mes objectifs à venir…


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Test The North Face – Ultra Trail M

Essai chaussures The North Face Ultra-Trail

A la recherche d’une paire de chaussures de trail, légères et dynamiques pour des parcours roulants, peu accidentés et ne nécessitant pas des caractéristiques d’accroche extrêmes, je me suis vivement intéressé à cette paire de chaussures The North Face Ultra-Trail.du haut de ses 270grs (en taille 43) la bête avait tout pour paraître séduisante !

P1100525

Mes premières impressions

Dès la prise en main, elles m’ont bluffé par leur légèreté ainsi que la sobriété de leur design. A l’essayage, c’est un vrai régal, on se sent très bien dedans, presque comme dans des chaussons !

La semelle est souple et permet un bon déroulé du pied. Malgré leur petite tailles, les crampons semblent procurer une excellente adhérence, du moins sur un terrain sec !

A noter, que par rapport à d’autres marques The North Face taille légèrement plus petit (habitué aux tailles 44, ici le 43 est parfait pour moi).

Mes premières sorties

Dès les premières foulées, elles procurent une agréable sensation de légèreté et l’on a rapidement tendance à se laisser emporter dans un rythme effreiné ! Le contact avec les premières pierres nous le confirme : au niveau protections tout a été vu ici au minimum. Le pare-pierres n’est que symbolique et l’on ressent bien les cailloux qui défilent sous nos pieds.

Au niveau stabilité, c’est excellent, elle se faufile partout et la maîtrise des trajectoires est irréprochable. Sur terrain sec, l’adhérence est parfaite et l’accroche permet de gravir sans difficultés les passages les plus pentus.

Au vu du poids de la bête, l’amorti est plus que satisfaisant, ce qui permet d’envisager une utilisation sur de longues distances sans risques.

Elle s’adapte quasiment à tous les terrains et reste agréable sur les portions de bitume ou les petits crampons se font totalement oublier.

En revanche, lorsque le terrain devient glissant, il convient d’y aller avec prudence car l’accroche est alors beaucoup plus limitée. Il convient d’être particulièrement vigilants sur les rochers humides, sur lesquels elle n’excelle pas vraiment.

Mes notations :

  • Amorti              7/10
  • Stabilité            9/10
  • Confort              9/10
  • Accroche          8/10
  • Dynamisme      8/10

Caractéristiques :

  • Poids : 270gr en 43
  • Drop : 8 mm
  • Prix public : 130 €
  • Technologies  :
    • Semelle externe Vibram
    • Flashdry

P1100527

Où la trouver ?

Les The North Face Ultra-Trail sont disponibles chez les meilleurs revendeurs, en attendant la sortie du modèle 2015, elles sont en promo, vous pouvez consulter les fiches produits en cliquant sur l’un des liens suivants :

Vous pouvez également d’une réduction supplémentaire grâce aux codes promos que vous pouvez consulter ICI 

Tous les prix du web pour les chaussures The North Face – Ultra Trail:

cliquez sur un produit pour voir tous les meilleurs tarifs








 

*cashback : remise sous forme de prime fidélité, déductible sur votre prochaine commande

 

Conclusions :

Il est évident que cette chaussure Ultra-Trail  n’est pas adaptée pour les parcours rocailleux et très exigeants techniquement à cause du manque de protection et d’une semelle qui trouve rapidement ses limites sur terrain glissant.

En revanche, elle s’avère redoutable et proche de la perfection  pour les parcours roulants, présentant peu de difficultés. Dans ses conditions, sa légèreté et son dynamisme sont des atouts incontestables qui vous aideront à vous surpasser.

Pour ce qui me concerne, l’amorti qu’elle propose est suffisant pour s’embarquer sur des épreuves au long court. C’est avec ces North Face Ultra Trail que j’ai participé aux 88kms du Raid du Morbihan cette année, sans ressentir de fatigue, même après un peu moins de 8 heures de course…

Elles m’accompagneront également sur le trail de la côte d’opale ainsi que probablement sur l’éco-trail en début 2015…

P1100531


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Simulateur calcul Trail Côte d’Opale

Votre roadbook pour le Trail de la Côte d’Opale 2014

Dimanche  14 septembre – 08h00 – Wissant

8ème édition du Trail de la Côte d’Opale (TCO) qui au fil des années est devenu un événement incontournable du calendrier. Le TCO sera cette année une nouvelle fois le support de la dernière étape du TTN long avant les championnats de France.

Le parcours sera réalisé dans le même sens que l’année dernière avec un départ sur la plage en direction du Blanc-Nez. Quelques modifications à noter dans la seconde partie de l’épreuve avec encore un peu plus de plage et de sable… Les redoutables dunes de la Slack seront à affronter dans le sens inverse de l’an dernier.

Si le dénivelé global n’est pas très important, ce sont bien les passages de dunes et les incursions sur une plage parfois rocailleuse qui constituent les principales difficultés. Notamment dans les 20 derniers kilomètres, qui bien que n’offrant que peu de dénivelé se révèlent être les plus difficiles du parcours.

Votre feuille de route pour le TCO 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Roadbook TDS 2014

Calculateur roadbook TDS 2014

Mercredi 27 août 2014 – 07h00 – Courmayeur

Troisième épreuve proposée par l’UTMB la TDS (sur les Traces des Ducs de Savoie) emprunte une petite partie du parcours de l’UTMB, mais en sens inverse, au départ de Courmayeur pour une arrivée à Chamonix.

Réputée plus technique que sa grande soeur, elle vous emmènera hors des sentiers battus sur des chemins plus difficiles à négocier. Il vous faudra donc une bonne maîtrise technique pour en venir à bout dans de bonnes conditions. Avec pratiquement 7000m de D+ pour environ 116kms, il faudra être très costaud !

Il vous faudra affronter plusieurs ascensions à plus de 2500m d’altitude. Il faudra donc prendre garde aux conditions climatiques et ne pas négliger son équipement pour affronter des conditions climatiques qui pourraient être difficiles.

Votre feuille de route pour la TDS 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



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Simulateur trail CCC 2014

Calculateur CCC 2014

Vendredi 29 août 2014 – 09h00 – Courmayeur

Petite soeur de la mythique UTMB, la CCC Courmayeur-Champex-Chamonix permettra à celles et ceux qui n’auront pas eu la chance d’être tirés au sort sur l’épreuve reine de participer activement à la fête.

Empruntant la seconde partie du parcours de l’UTMB vous pourrez vous confronter à une course qui n’a rien d’une simple balade de santé ! Avec près de 6000m de D+ et deux passages à plus de 2500m d’altitude, il vous faudra une parfaite condition physique pour en venir à bout !

Il faudra gérer votre effort et faire attention aux barrières horaires qui ne laisseront guère de place à la flânerie…

Votre roadbook pour la CCC 2014

Complétez les champs suivants :

Allure de base (min:sec/km) Min. Sec.
Correction d’allure
Bonus allure initial (min:sec/km) Min. Sec.
Perte allure finale (min:sec/km) Min. Sec.
Apréhension du dénivelé
Aptitude de grimpeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)

Aptitude de descendeur

compris entre : 0.85 (très bon) / 1 (standard) / 1.15 (très mauvais)



Le parcours en détails

 

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Trail de Val-Cenis : escapade à la montagne

EDF – Cenis Tour – Trail de Val Cenis

dimanche 03 Août 2014 – Lanslebourg – 50 km

C’est avant tout pour le plaisir et pour me faire une grande balade en haute montagne que je suis venu ce week-end participer à ce 50km offrant un joli dénivelé d’environ 2300m, ce qui pour certains pourrait paraître peu, mais pour un ptit gars de la ville comme moi… c’est déjà un beau morceau !

Aucune pression, aucune obligation de résultat avec pour seul objectif de faire de mon mieux, c’est en toute décontraction que j’abordais cette épreuve. J’ai même réussi l’exploit de préparer mes affaires en à peine 2 heures, vendredi matin à l’arrache… ceux qui me connaissent bien peuvent mesurer la hauteur de la performance !!

val-cenis-06

J’adore la montagne et aimerai en faire mon terrain de jeux privilégié, seulement voilà… en venant de la banlieue parisienne, c’est pas moins de 8 heures de route qui furent nécessaires pour me rendre à Lanslebourg… autant dire que je ne le ferai pas tous les jours !

C’est donc après 8 heures de longue route, entre bouchons, camion en feu sur l’autoroute, orage et pour finir traversée de la coulée de boue qui fît quelques dégâts à Modane que j’arrivais vendredi en début de soirée à Lanslebourg.

Le samedi serait consacré à quelques reconnaissances, malgré une météo capricieuse, avant de rentrer dans le vif du sujet dimanche matin.

La course : Trail de Val-Cenis 50 km

Comme à mon habitude, c’est à la dernière minute que je me présente sur la ligne de départ, tout juste le temps de saluer quelques connaissances et le départ va être donné, à 8h très précises. Le temps est maussade et une légère pluie nous accompagne, ce qui n’est pas pour me déplaire au vu de mon aversion pour la chaleur… c’est de bonne augure pour la suite de la journée.

val-cenis-04

A peine le coup de feu donné, quelques coureurs s’envolent sur un rythme effreiné, et ceci malgré un faux plat montant. Néanmoins, avec un premier kilomètre bouclé à 14 km/h je me retrouve en 7ème position. Place que je conserverai pendant les 2 kilomètres suivants, malgré un relief qui augmente graduellement en difficulté.

La pente commence tout doucement à se faire plus forte, mais je me maintiens aux alentours de la 11ème place jusqu’à la petite maison repérée la veille et qui marque réellement le début des hostilités avec une pente qui dépasse alors largement les 15%. Je prends alors le temps de sortir les bâtons et de monter à mon rythme. Rapidement je suis rattrapé et dépassé par une dizaine de coureurs (parmi lesquels certains sont engagés en relais).

Pas d’inquiétudes pour autant, je suis en avance sur ma simulation et grimpe à ma main. Je laisse filer le groupe en me disant que mon heure viendrait plus tard.

Je profite au mieux de ce chemin magnifique qui serpente dans la forêt, peu après le 8ème km nous traversons un petit torrent avant de remonter par un chemin raide le long d’une barre rocheuse avec quelques passages escarpés, équipés de cordes, mais malgré tout sans grande difficulté. Il convient néanmoins d’être prudent pour ne pas risquer une chute qui serait sans nul doute très douloureuse !

Je suis alors rejoins par la 1ère féminine, qui visiblement plus à l’aise que moi en montée, et qui surtout connait apparemment le terrain, s’offre le luxe de couper quelques virages pour me passer devant… Je trouve cela un peu moyen, si elle voulait passer, il lui suffisait de demander…

Une fois passé cette première difficulté nous nous retrouvons sur un joli single quasiment plat pendant quelques kilomètres… bloqué derrière la gente damoiselle qui, visiblement est un peu moins à l’aise sur le plat… il me faudra un bon moment avant de trouver l’ouverture et pouvoir repartir sur un rythme normal, à la conquête du temps perdu.

A la sortie de ce single, une belle descente, sans aucune difficulté s’offre à nous, l’occasion pour moi de dérouler et de me rapprocher tout doucement des coureurs qui m’avaient faussé compagnie dans la montée !

Km 15 : passage au premier point de ravitaillement, les bénévoles très sympathiques et serviables, s’occupent de moi comme d’un roi, remplissent mes bouteilles rapidement et me permettent de repartir sans trop perdre de temps vers la seconde grosse ascension du parcours.

Là encore, je manque un peu de watts sous le capot, ce qui est accentué par les effets de l’altitude qui commencent à se faire sentir, nous allons tout de même monter à 2700m !

Rapidement le scénario de la première côte se reproduit, je suis obligé de laisser filer mes petits camarades, plus véloces que moi sur ces terrains pentus. L’occasion également de croiser à nouveau la première féminine… qui continue allègrement à couper au plus court, n’ayant cure du tracé du parcours. Je ne peux suivre son rythme,  d’autant que moi je me contente de suivre le chemin, bien assez pentu à mon goût !

val-cenis-02

Sans être véritablement dans le rouge, je subit cette montée qui me semble interminable. Vers le sommet je rejoins un autre concurrent… qui s’est arrêté pour prendre une photo du panorama… Nous échangeons quelques mots et je me lance dans une descente en lacets peu technique mais raide, dans laquelle je suis bien content de m’aider de mes bâtons (et dire que j’hésitais à partir sans ce matin !).

C’est alors que je sens revenir à toute vitesse mon ami le photographe amateur… Là j’en prend un petit coup au moral en me disant que je ne lutte vraiment pas à armes égales, car moi j’ai pas eu le luxe de m’offrir une petite pause au sommet,… comme quoi, malgré mes bonnes qualités de descendeur, je ne suis qu’un petit joueur au pays des montagnards !

Heureusement, la pente se fait un peu plus douce et je peux relancer la machine et faire parler un peu la poudre pour distancer mon reporter photo… Je crois que je l’aurais eu mauvaise s’il était parvenu à me fumer dans la descente…

Cette descente nous offre une brève vue sur le lac du Mont-Cenis avant de nous emmener vers le second point de ravitaillement. Je parviens alors à rattraper un concurrent un peu en délicatesse dans cette descente certes facile mais un peu caillouteuse.

Aussi bien accueilli qu’au premier ravito, les bénévoles m’aident à refaire le plein et je repars de plus belle sur un faux plat montant qui annonce l’arrivée de la dernière difficulté. Je remonte 3 concurrents et aperçois au loin ma “copine” féminine, qui doit avoir 3-4 minutes d’avance sur moi tout au plus.

J’en serai presque à faire la jonction avant d’aborder cette grosse montée… où comme sur les précédentes je vais perdre un temps précieux : je paie mes quelques kilos superflus, mon manque de travail en côtes, mais surtout mon manque d’adaptation à l’altitude. Pour cette dernière côte, nous allons une nouvelle fois dépasser les 2600m… et je sens bien que je suis limité, non pas par la fatigue musculaire, mais par le manque d’oxygène qui m’empêche de faire fonctionner mes muscles correctement.

Les 3 concurrents que j’avais rattrapés me laissent à nouveau sur place, et je parviens au sommet avec environ 2 minutes de retard sur ce petit groupe et environ 4-5 sur la damoiselle…

Toujours en manque d’oxygène, je peine à reprendre mon rythme de croisière, pourtant l’amorce de la descente n’est pas trop compliquée, mais je dois prendre mon mal en patience et voir les autres coureurs s’éloigner de plus en plus.

Passé le 32ème km, la suite de la descente s’effectue sur un chemin très large, voir même trop et limite sans intérêt, mais qui me permet de repartir à l’attaque, le couteau entre les dents. J’ai à ce moment là environ une dizaine de minutes de retard sur mon plan de marche, mais je descends à 13-14 km/h alors je me dis qu’il est encore possible de rentrer dans mon objectif prévisionnel.

Les kilomètres défilent à toute vitesse, un brun monotones, mais je retrouve toute ma motivation avec comme objectif maintenant de rentrer en moins de 6 heures, ce que je n’aurai même pas osé rêver une demi-heure auparavant… ou je me voyais péniblement rentrer en 6h30 !!

J’espère également revenir sur les concurrents qui me précèdent, mais les kilomètres s’enchaînent, et toujours pas la moindre trace de mes adversaires… à croire qu’ils descendent très vite eux aussi…

Entre le 39ème et le 40ème kilomètre j’avale la dernière petite bosse comme si de rien était… et enfin au loin j’aperçois un autre coureur, qui semble un peu en difficultés dans la descente. Je le rattrape et le double dans la foulée, juste avant d’apercevoir devant moi le dernier point de ravitaillement et un autre coureur qui semble souffrir encore plus.

Cela en fait 2 de rattrapés ! Il me reste environ 5 kilomètres à parcourir, à commencer par cette magnifique, mais douloureuse, descente par la piste de ski. D’un coup la pente se fait bien plus raide (à plus de 20% par endroits) je m’aide de mes bâtons, que je n’avaient pas pris la peine de ranger, pour me retenir dans la pente. Un petit caillou mal placé sous mon talon me vaudra une bonne partie de souffrance et une belle ampoule !

J’ai beau être au taquet, je ne rattrape toujours personne ! Arrivé au bas de la piste de ski, il ne reste plus que 3 kilomètres à parcourir en forêt sur une partie sans difficultés. Il ne me reste plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée.

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J’aurais beau y mettre toute mon énergie, je ne rattraperai personne, et terminerai en solitaire à la 17ème place… 3 minutes derrière ma chère féminine qui, sans être mauvaise langue, à dû trouver aussi dans la descente quelques raccourcis…

Néanmoins, j’ai remplis ma mission et termine en 5h54’20″…. soit un bon quart d’heure de moins que mon calcul…. A seulement 10 minutes de la 8ème place et du podium vétéran… et 51 minutes derrière le vainqueur.

C’est un bon résultat malgré tout pour moi qui n’ai pas la chance de pouvoir courir en montagne régulièrement. Je garderai donc un bon souvenir de ce trail de Val-Cenis, sur un parcours globalement agréable même si la longue descente ne présente guère d’intérêts…

Je tiens également à féliciter mon pote Philippe qui est parti avec moi dans cette aventure et qui lui aussi a rempli ses objectifs personnels et en termine en un peu moins de 8 heures, content et décidé à revenir l’an prochain pour le 73 km cette fois !

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Tous les résultats et informations sur le trail de Val-Cenis :

Résultats EDF Cenis Tour

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Test lunettes solaires Julbo Ultra Zebra light

Lunettes de soleil sport Julbo Ultra Zebra light

Une fois n’est pas coutume, mon test du jour est consacré à une paire de lunettes de soleil qui m’a vraiment séduit, d’une part par son look sympa, qui s’accorde avec mes couleurs habituelles, et qui en plus offrent un confort visuel remarquable.

Les verres de ces lunettes Julbo Ultra Zebra light offrent une couverture maximale et un champ visuel totalement dégagé. De plus les verres souples offrent une sécurité supplémentaire pour les maladroits qui les feraient tomber…

Agréables à porter, elles ne glissent pas et restent stables, même en cours d’effort, et tout ceci sans aucune pression sur les oreilles ou les tempes.

julbo-trail-blanc-j346311

Autre aspect qui m’a tout de suite convaincu, c’est la clarté des verres Zebra qui, avec leur légère teinture dans les tons jaunes, fait ressortir immédiatement la luminosité du jour, sans pour autant agresser l’oeil.

Utilisable quelque soit les conditions météos, les verres Zebra photochromiques s’adaptent automatiquement à l’intensité des rayons solaires et foncent en fonction de la luminosité.

Enfin, on notera qu’elles ne s’embuent pas, même lorsque l’effort devient intense et les conditions difficiles.

Séduis par leur look et ainsi que par leur aspect fonctionnel, je vous les recommande sans hésiter.

Grâce à mon partenaire www.lunettes-de-soleil.fr, en tant que lecteur de mon site j’ai le plaisir de vous faire bénéficier de 5€ de réduction sur toutes les lunettes de soleil Julbo ainsi que sur l’ensemble des lunettes du site avec le code promotionnel : my-trail

Cette offre est cumulable avec les autres promotions en vigueur sur le site, alors profitez-en !

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